Désolé pour le petit retard d'update. Warning rating M pour du Smut ou Lemon... appelez ça comme vous voulez ;)
CHAPITRE 12 : Une douche bien chaude
L'humour noir de Robin lui restait encore un peu en travers de la gorge, en plus des gloussements de Nami, qui ne semblait pas encore tout à fait remise de ses émotions. De son côté, Zoro ne comprenait toujours pas en quoi sa tête avait pu susciter autant d'hilarité chez sa compagne, et cela commençait à l'agacer fortement. Il s'était apprêté à lui faire une remarque au moment de mettre son pied sur l'échelle, mais il perdit toute sa verve lorsque son regard se porta vers le haut.
Comme la rouquine avait tenu à cette étape avant d'aller consulter Chopper, il était donc normal qu'elle prenne la tête de l'expédition, y compris l'ascension vers la salle de bain. Cependant, Zoro avait omis une chose en la laissant passer en première, Nami portait son sweat comme elle porterait une robe. Il lui avait fallu ce coup d'œil pour se rendre compte de sa méprise fatale, car désormais, les gloussements de la jeune femme lui paraissaient beaucoup moins agaçants. Sa gorge s'assécha subitement tandis qu'il observait son petit derrière se déhancher à chaque barreau escaladé, ou plutôt à chaque fois qu'il apercevait la fine dentelle rouge de son sous-vêtement. A en juger par ce que celui-ci dévoilait, Zoro penchait plus pour un string affriolant. Ses mains agrippèrent avec force les barreaux de l'échelle et la montée lui parut extrêmement longue. Il voyait l'arrondit moelleux de ses fesses, qui le narguait en se dandinant de façon appétissante, tout comme ce petit triangle rouge qui lui cachait à peine son jardin intime.
Un fourmillement chaleureux se développa dans le bas de son ventre, éveillant une partie de lui un peu plus basse encore, tandis qu'il s'humectait les lèvres, comme le loup s'apprêtant à dévorer sa proie. Mais il n'était pas un animal… enfin pas pour l'instant, et il savait faire encore preuve de maîtrise, bien que des pensées obscènes lui envahissaient de plus en plus l'esprit.
D'ailleurs, préoccupé par celles-ci, Zoro ne fit pas attention que Nami venait de s'arrêter pour ouvrir la trappe. Il avança au même moment et se retrouva le nez plongé dans le tissu du sweat qui couvrait le bas son arrière-train.
- Nami, gronda-t-il.
- Oups…
Ce « oups » n'avait rien d'innocent, et à en juger par l'éclat de malice qui brillait dans ses yeux noisette quand elle lui jeta un regard par-dessous son bras, elle s'amusait encore à ses dépens. Maudite sorcière qui prenait toujours un malin plaisir à le titiller !
- Préviens quand tu t'arrêtes !
- C'est ça, fais semblant de te plaindre, railla la jeune femme qui n'avait toujours pas bougé. J'ai à peine senti ton regard me dévorer.
Avec le temps, Zoro n'avait plus honte d'afficher son désir pour elle, et même mieux, il avait appris à en jouer, car il n'était le seul à perdre ses moyens face à l'excitation.
- Fais gaffe, la prochaine fois, ce ne sera pas mon regard qui te dévorera… et je te garantis que tu le sentiras.
Alliant le geste à la parole, il fit remonter lentement sa main gauche le long de la cuisse de Nami et sans la quitter des yeux, il mordit la chair nue située juste en-dessous de ses fesses, à la limite cachée par le vêtement. Sous ses doigts, il la sentit frissonner et un rictus victorieux souleva un coin de ses lèvres.
- Tss !
Vexée de s'être faite piégée à son tour, Nami détourna la tête et reprit son ascension pour combler le dernier mètre qui la séparait de la salle de bain. Zoro était plutôt fier de lui après avoir rabattu le caquet de sa sorcière, et passa par la trappe avec le sourire. Cela valait presque la frustration de ne pas pouvoir accomplir son fantasme. De toute façon, avec la condition de Nami et celle du bébé, le plus sûr c'était de rester sage. Une fois qu'ils auraient l'aval de Chopper, il s'autoriserait à les assouvir mais pas avant.
Enfin ça, c'était sans compter sur sa compagne de sorcière et ses charmes tout aussi ensorcelants. A peine eut-il franchi le seuil de la porte que dans son champ de vision, se trouvait une Nami très dévêtue. Eh bien, elle n'avait pas perdu de temps ! Elle aurait au moins pu l'attendre, comme ça il n'aurait pas eu cet air benêt en entrant. C'était donc bien un string rouge flamboyant, qu'elle portait, vu qu'il n'y avait plus que cela qui agrémentait son magnifique corps. Zoro l'avait vu nue maintes et maintes fois, mais par moment, Nami réussissait à le surprendre dans sa simplicité et à briser son stoïcisme qu'il perfectionnait depuis des années. Et la voir de dos, ainsi légèrement penchée en avant alors qu'elle tendait le bras pour allumer l'eau de la douche tout en évitant les premières gouttes qui allaient s'avérer glacées. Il avait une vue parfaite sur son postérieur rebondit, qui appelait à la luxure avec ses deux ficelles qui gravissaient pour dévaler aussitôt ses hanches et venir se perdre entre ses deux globes à la chair ferme. Qu'est-ce qu'il aimerait être à la place de ce string, pour pouvoir l'étreindre aussi étroitement et s'enfoncer en elle avec autant d'aisance. L'espace dans son pantalon se réduisit considérablement et il était malheureusement incapable de se décoller de cette vision tentatrice.
Bordel !
La tuyauterie gronda quelques secondes puis la jolie rousse fit un bond en arrière avant qu'une pluie fine ne s'échappe du pommeau de douche au-dessus de sa tête. Cela lui remit les idées en place et Zoro secoua vivement la tête de gauche à droite pour chasser les images toutes plus obscènes les unes que les autres, que lui suggérait la position qu'elle avait adopté quelques instants plus tôt.
Pourquoi avait-elle gardé ce maudit string pour allumer l'eau ?! Elle ne pouvait pas se foutre à poil comme tout le monde ?!
Pendant ce temps, il se sépara de ses sabres, puis entreprit de se dévêtir à son tour. Il n'aurait jamais cru cela possible, mais apparemment, ce genre de sous-vêtement avaient un effet notoire sur sa libido. C'était bien sa veine, tiens… cela arrivait au seul moment où il ne pouvait pas la toucher. Non, vraiment, il était damné.
Une fois en boxer, il zieuta d'un air blasé, la bosse qui déformait le tissu et soupira avant de le faire tomber à ses chevilles. Et avec ça, aucune chance que Nami ne le laisse tirer de l'eau froide, voir glacée, pour calmer ses ardeurs. Damné, en effet. Aller ! visualise un truc dégeu ! s'encouragea-t-il mentalement. L'unique slip de Franky… Brrr... pas terrible mais pas suffisant… Luffy qui s'amuse avec ses crottes de nez… bof… le cuisto qui bave devant une fille…
- Un problème avec ton épée, Bretteur ? l'interrompit la voix enjôleuse mais non moins moqueuse de Nami.
La garce… Elle savait parfaitement l'effet qu'elle produisait sur lui et elle s'en amusait alors qu'il était pieds et poings liés, métaphoriquement parlant, avec une demie-molle gênante.
- La ferme, sorcière ! siffla le jeune homme.
Zoro se tourna rapidement pour la rejoindre mais fut stopper par la belle, qui s'était déplacée furtivement afin de le surprendre. Il évita de peu le contact physique avec sa poitrine fièrement dressée. Bon sang ! il avait vraiment l'impression d'être revenu au tout début de leur relation, quand la simple vue de son corps nu le déstabilisait. Au prix d'un gros effort, l'épéiste lissa ses traits pour afficher un air neutre pendant qu'il toisait sa compagne, de son mètre 81.
- File sous le jet au lieu de jacter inutilement.
Il s'attendait à un refus d'obtempérer ou une remontrance, mais elle le surprit une nouvelle fois par son obéissance.
- Comme tu voudras.
Nami haussa les épaules et fit demi-tour en direction de la douche. Pourtant il devait bien se douter qu'une Nami conciliante n'était jamais sans problème. Cette dernière s'arrêta juste devant lui, plaça ses pouces dans les lanières de son sous-vêtement, et se pencha en même temps qu'elle le faisait descendre le long de ses jambes interminables. Lorsqu'elle se redressa, la sorcière lui lança un regard malicieux par-dessus son épaule et il vit la naissance d'un rictus suffisant sur ses lèvres pleines. Après cela, elle fila sous la douche comme si de rien n'était, pendant que lui prenait une profonde inspiration pour se calmer. Peu importe ce que son corps exigerait, son esprit le supplanterait par son impartialité !
Pour être honnête, Zoro avait appréhendé le moment où il aurait mis les pieds sous le jet d'eau, de crainte de se retrouver aussitôt avec les bras emplis d'une rousse indomptable. La perspective de devoir refuser ses avances et de la repousser, ne l'enchantait pas. Cependant rien de tout cela ne s'était produit, et chacun avait commencé à faire sa toilette respective. Le shampoing s'était déroulé sans encombre, aucune main baladeuse et aucun frottement inapproprié n'étaient à déplorer. Tous deux effectuaient leur tâche avec application et Zoro finit par se dire que Nami l'avait provoqué sciemment par plaisir de le voir frustré, ce qui était bien son genre.
Son petit problème d'excitation s'était également solutionné, il suffisait juste qu'il se concentre à bien frotter ses cheveux sans lorgner sur le corps exposé de sa compagne.
- Tu veux que je te fasse le dos ?
La question venait de le sortir de sa concentration assidue, et bien qu'elle ait été posée naturellement, avec une intonation sans ambiguïté, Zoro restait méfiant. Il avisa le morceau de tissu que Nami tenait dans sa main tendue, mais c'était surtout la lueur de malice qu'il chercha dans ses yeux. La rouquine n'exprimait rien, si ce n'était une certaine lassitude face à son hésitation, ce qui le décida à accepter son offre.
Le linge humide glissa sur sa peau avec délicatesse, épandant le savon dans son sillage. Elle redessina lentement ses épaules, caressa les muscles saillant de ses omoplates, pour remonter le long de sa nuque en effectuant de petites pressions de ses doigts, alliées à des mouvements circulaires. Nami s'appliquait à sa tâche avec zèle et Zoro finit par fermer l'œil afin de savourer ce moment. Un petit soupir d'aise alla même jusqu'à se frayer un chemin entre ses lèvres de façon involontaire. Son corps se détendait à mesure que le tissu parcourait sa peau pour éliminer la saleté accumulée.
Après avoir suivi la progression des mains de sa compagne avec le linge, le Supernova en avait déduit qu'une fois qu'elle aurait atteint les reins, son travail serait quasiment fini. Alors quand il le sentit s'éloigner, pour être aussitôt remplacé par tout un corps chaud, étroitement collé contre son dos, Zoro se raidit sous la surprise. Deux bras se glissèrent de chaque côté de son torse et vinrent l'enlacer. Les deux petites mains qui tenaient le linge, se mirent à caresser lascivement ses pectoraux puis ses abdominaux, tandis la poitrine de Nami lui frottait le dos. Aussitôt, le bretteur saisit les mains baladeuses pour les stopper dans leur course.
- Qu'est-ce que tu fais, Nami ?
- Bah… je t'aide à te laver. Quelle question.
Elle déposa un baiser à la base de sa nuque, où elle laissa ses dents érafler la peau de manière provocatrice, puis bougea son corps le long du sien. Un frisson le parcourut, alors qu'il faisait une chaleur pas possible dans cette douche, et Nami en profita pour extirper ses mains de sa prise. Celles-ci filèrent directement vers une zone dangereusement basse, et avant qu'il ne puisse la retenir, l'un d'elle s'enroula autour de son membre en éveille. La douceur de sa main, associée au plaisir que procurait un tel contact, le fit rouler des yeux.
- Nami… arrête… ce n'est pas raisonnable.
- Hum-hum, acquiesça-t-elle tout en le masturbant langoureusement.
Entre ses doigts, sa volonté était plus faible qu'il n'aimait le reconnaitre, et son corps le trahissait aisément. Pourquoi fallait-il qu'il soit toujours le plus raisonnable ?
- On ne peut pas… tu dois voir Chopper.
Elle se dressa sur la pointe des pieds, et son souffle chaud caressa son oreille droite.
- Mais j'ai besoin que tu m'aides à me laver… je me sens sale… très sale.
Sa voix descendue dans les graves à cause de l'excitation, lui fit l'effet d'une décharge et électrisa tous ses sens. La cadence sur son sexe, bien réveillé, s'accéléra et la pression qu'elle exerçait autour s'accrut, lui arrachant un coup de rein involontaire. Quand il disait que c'était une sorcière, ce n'était pas pour rien.
Tout à coup, le gant apparut dans la main de Zoro, comme par magie, puis la rouquine délaissa son appendice turgescent et s'écarta de lui.
Nami était sa perdition. S'il était le Roi des enfers, elle, en était la reine.
Il étreignit le bout de tissu avant de se retourner lentement vers sa moitié, et leurs regards s'accrochèrent aussitôt, brûlants et dévorants. Elle l'attendait, immobile sous la pluie qui flagellait son corps d'albâtre et dont la chaleur nappait sa peau d'une délicieuse tinte rose. Ses longs cheveux orangés avaient été plaqués en arrière et retombaient dans son dos, pour laisser une vue dégagée sur ses impressionnants atouts. Ceux-là même qui avaient mis K.O plusieurs hommes et femmes dans un bain publique, mais aussi, assommé leur capitaine à Alabasta.
Heureusement pour lui, il était habitué à encaisser les coups de ce genre, et à paraitre presque inaffecté. Certes, son nez ne saignait pas, mais c'était une tout autre partie de son anatomie qui réagissait pour lui. Cependant, plutôt que de fondre sur elle et de prendre ce qui lui était offert, Zoro préféra jouer à son tour.
Il attrapa le savon et en rependit une bonne dose sur le linge mouillée avant de reporter son regard noirci d'envie sur sa compagne qui se mordait la lèvre impatiemment.
- Tourne-toi, ordonna-t-il d'une voix rauque.
Nami obtempéra tout en attrapant ses cheveux pour les repasser devant elle afin de lui laisser le champ libre. Il s'attaqua à son tour à reproduire les gestes qu'elle avait effectué sur lui un peu plus tôt. Les soupirs d'aises que la jeune femme laissait échapper, semblaient se répercuter directement sur sa verge et il lui fallait faire preuve de tout son self-control pour ne pas se jeter sur elle. Plus le gant descendait, plus Zoro se rapprochait d'elle, et quand il arriva sur l'arrondi d'une de ses fesses, il posa son autre main sur le bras gauche de la jolie rousse. Elle remonta lentement jusqu'à son épaule, où ses doigts caressèrent les petits renflements que dissimulait son tatouage, pendant qu'avec le gant, il passait et repassait sur sa croupe, la saisissant pour la relâcher aussitôt. Nami pencha la tête en arrière pour la caller le long de son épaule et combler de ce fait, les derniers centimètres qui les séparaient. Son sexe fut emprisonné dans une douce étreinte contre le fessier de son amante, Zoro contint difficilement son gémissement de plaisir.
Sa main abandonna le tatouage pour aller s'enrouler autour de la gorge délicate de la navigatrice, alors que celle qui tenait le gant, glissa par-devant pour caresser son ventre. Le bretteur s'attarda sur le petit arrondi qui pointait en-dessous son nombril et déposa un baiser sur la ligne de son épaule.
Faites que ce petit être aille bien, pria-t-il silencieusement le temps d'une seconde.
Le tissu remonta en flèche vers sa poitrine, passa entre les deux globes de chairs en les ignorants, pour laver toute la zone autour, au grand désespoir de Nami, qui remua pour marquer son impatience. Le mouvement pressa un peu plus son pénis entre les fesses généreuses de la jeune femme, et Zoro crut qu'il allait défaillir. Par vengeance, il attrapa le visage de son amante et le força à s'incliner à son encontre, qu'il scella dans un baiser vorace. Sa langue s'engouffra directement dans la bouche entrouverte de la rouquine, qui répondit vaillamment à ce baiser intrusif.
Garder son objectif en vue, devenait de plus en plus compliqué avec une Nami qui s'arquait contre lui de façon aussi provocante, et qui veillait tout particulièrement à garder leurs bassins collés l'un à l'autre. Grondant contre ses lèvres, Zoro suivit le mouvement et posa sa main sur sa hanche pour les maintenir alors qu'il se frottait de manière suggestive le long de son arrière-train. Sa main gantée empoigna l'un de ses seins et le malaxa lentement puis passa à son voisin. Un long gémissement émana de la jolie rousse qui se cambrait un peu plus tandis que l'épéiste venait de lâcher sa bouche pour se lancer à l'attaque de son cou. Nami enroula un bras autour de la tête de son amant et l'autre autour de sa taille pour poser sa main sur les fesses musclées de celui-ci.
Le moindre son qu'elle émettait comme une douce litanie, l'enivrait, faisant flotter sa tête dans une brume aphrodisiaque. Les mouvements qu'elle faisait avec son bassin, creusaient la faim qu'il avait pour elle. Sa langue courait sur la peau parfumée de son cou, ses dents éraflaient la chair, que ses lèvres s'empressaient d'apaiser, mais ce ne semblait pas suffisant. Il en voulait plus.
Il captura à nouveau sa bouche ouverte sur un soupir étouffé et plongea sa langue à la recherche de son homologue, pendant que sa main fondait entre ses jambes. Nami s'accrocha instantanément à lui avec un petit cri plus aigu et ses ongles se plantèrent dans son scalpe, qui lui arrachèrent un grondement de plaisir. Le gant massait lentement son intimité puis l'intérieur de ses cuisses avant de revenir sur son sexe.
- Zo..Zoro…, gémit-elle entre deux baisers.
- Hum ?
Ses lèvres dérivèrent vers son oreille dont il mordit le lobe, tout en continuant ses caresses sur son entre-jambe.
- Je.. je… je te veux…, soupira la jeune femme.
- Je te veux aussi, gronda-t-il contre son oreille.
Et pour appuyer ses dires, il donna un petit coup de rein.
- Nn.. Non… maintenant… je te veux en moi… maintenant.
- Je sais… mais il vaut mieux attendre.
- Non ! gémit la rouquine. S'il te plait !
Bordel ! Comment pouvait-elle lui faire ça ? Comme si ce n'était pas suffisant de l'entendre le supplier, elle immisça sa main entre eux et arrima ses doigts de voleuse autour de son membre érigé. En réponse, il agrippa ses hanches avec peut-être un peu trop de fermeté, elle aurait surement un bleu le lendemain, bien qu'elle ne sembla pas s'en soucier pour le moment. Si elle continuait ainsi, le peu de raison qu'il lui restait, allait s'évaporer, et il allait la prendre sauvagement contre le mur de la douche jusqu'à ce qu'elle cri si fort qu'ils l'entendraient jusqu'à East Blue.
Sauf qu'il ne pouvait pas… pas avec le bébé. Et clairement, Nami n'était plus en état de réfléchir, son excitation avait obscurci son esprit. S'il n'agissait pas très vite, il n'allait pas tarder à la suivre sur cette voie, au risque de le regretter plus tard.
Zoro retira sa main d'entre ses jambes, puis jeta d'un geste sec, le gant dans un coin. Il attrapa ensuite le poignet qui s'était glisser entre eux puis le tira sans ménagement afin de l'éloigner le plus possible de son sexe douloureusement gonflé. Nami geignit mais il l'ignora et fit de même avec la main qui se trouvait dans ses cheveux, puis il l'obligea à se retourner. Les poignets rassemblés au-dessus de sa tête, la rouquine ne pouvait que se tortiller dans l'espoir de se dégager de sa prise, mais il la bloqua avec le poids de son corps. Sa bouche vint aussitôt la bâillonner et il aspira chaque complainte jusqu'à lui faire perdre l'envie de se débattre.
- Je te promets de te faire grimper au rideau… si tu arrêtes de m'allumer comme ça…
Lentement, la jeune femme esquissa un sourire malveillant et une lueur de défis dansa dans ses prunelles opaques.
- C'est ça… ou je te laisse toute seule, la prévint-il en pantelant à cause de leur baiser.
- Maiiiis, Zooorooo ! c'est pas juste…
Il l'embrassa une nouvelle fois pour couper court à ses geignements puis s'écarta pour la regarder dans les yeux d'un air sérieux.
- C'est non négociable. Tu dois me laisser faire.
Nami fit la moue, essaya de se dandiner mais il pressa un peu plus son poids contre son corps frêle.
- Très bien, capitula la jeune femme. Fais comme tu veux.
Sa bouche couvrit la sienne, plus doucement cette fois-ci, et une fois que Nami fut calmée, Zoro lâcha ses mains pour faire courir les siennes sur les flancs de son amante. Il abandonna rapidement ses lèvres pour migrer vers le sud, honorant au passage ses mamelons fièrement érigés. A peine les effleura-t-il, qu'elle se cambra avec un petit « ah ! » haut perché, plutôt inédit. Il descendit encore un peu, tout en laissant un sillon de baiser tout aussi brulant que l'eau qui perlait sur eux, passa son nombril, et s'arrêta un instant. Zoro attendit que le regard de sa compagne se pose sur lui, puis d'un geste tendre, il caressa le très léger renflement entre son nombril et son pubis, pour y déposer un baiser aimant sur cette zone.
Nami vint porta sa main sur la joue où venait mourir sa cicatrice à l'œil et l'amour noya ses orbes auburn. Tout en maintenant ce contact visuel, l'épéiste fit descendre lentement sa main alors que ses lèvres effleuraient toujours son bas-ventre. Il observa la bouche de son amante s'entrouvrir à mesure qu'il s'approchait de cette fente qui abritait sa féminité. Ses doigts rugueux caressèrent les lèvres humides avec tendresse, puis ils les écartèrent afin de glisser sur sa chair soyeuse. Nami planta ses dents sa lèvre et écarta un peu plus les jambes afin de lui offrir un meilleur accès.
Zoro embrassa une dernière fois le petit arrondi de son ventre puis suivit le chemin de sa main, qui travaillait déjà à procurer du plaisir à son amante. Son nez frotta contre la fine toison rousse et quand elle sentit son souffle chatouiller son intimité, la jolie rousse retint sa respiration et son corps se mit à frémir d'anticipation. Le Supernova esquissa un sourire amusé avant de fondre sur son sexe ouvert par ses doigts.
Sa réaction fut immédiate. Nami s'arqua, l'arrière de sa tête cogna le long de la paroi, et elle agrippa une touffe de cheveux verts collé par l'eau dans une poigne d'acier, tandis qu'un long gémissement se réverbérait contre les murs de la salle de bain. Zoro ignora les ongles qui lui lacérait le cuir chevelu, trop occupé à se délecter du doux nectar qu'elle produisait. De sa langue, il parcourait sans relâche la chair délicate, titillait de temps à autre le petit bouton de rose qui fleurissait entre ses pétales et qui la faisait gémir plus fort.
Ce n'était pas une première, il savait où et comment s'y prendre pour la faire vibrer, si bien qu'il ne fallut pas longtemps avant que les jambes de la navigatrice ne se mettent à trembler. Cependant, Zoro était loin d'avoir fini avec elle, et il attrapa une de ses jambes qu'il passa par-dessus son épaule, de façon à se qu'il la supporte si jamais Nami menaçait de s'écrouler. Cela lui permettait aussi de la dévorer plus intensément et de l'entendre manifester son plaisir de manière plus prononcée.
Une main sur sa hanche lui assurait la stabilité de son amante, pendant que l'autre la retraçait les courbes de son corps. Entre deux coups de langue, Zoro darda un regard en direction du visage de la jeune femme et son membre tressauta d'excitation. La tête inclinée en arrière, les yeux mi-clos brillant de désir fiévreux, la bouche ouverte sur une litanie de sons tous plus érotiques les uns que les autres, la poitrine nacrée de rose par le feu qui la consumait de l'intérieur qui se soulevait à un rythme effréné et faisait rebondir ses seins… Nami était l'incarnation même de l'érotisme.
S'il n'avait pas été aussi résolu et aussi endurant, nul doute qu'il aurait jouie dans l'instant, mais elle devait être la première à atteindre les cieux. Il lui avait promis.
Sentant son regard sur elle, la rouquine baissa les yeux vers le spectacle qui se jouait entre ses jambes.
- Zo..roo, haleta la jeune femme dans un état second.
Perdue dans la noirceur qui nimbait le regard de l'un et de l'autre, Nami gravissait depuis en plus vite l'échelle qui menait à l'orgasme. Zoro la portait quasiment à lui seul, ce qui le décida à s'emparer de son autre jambe pour la faire passer également sur son épaule de l'autre côté. Le dos plaqué contre le mur et les mains solidement arrimées à ses hanches, il était désormais en total contrôle des mouvements de son amante. Il la suréleva quelque peu et sans crier-gare, enfonça sa langue dans l'antre moite qui appelait désespérément à être comblé depuis le début.
- Aaaah !
Le bras de Nami brassa de l'air afin de trouver une prise à laquelle s'accrocher au-dessus de sa tête, alors qu'elle se perdait complètement dans les émois de sa passion. Zoro réitéra l'opération tout en manœuvrant le bassin de la jeune femme entre ses mains. Les cris redoublèrent et leur tonalité monta dans les aigus progressivement.
- Zo… Zo… aaaah… Zoro !
Elle n'était plus très loin et c'était le moment de lancer l'assaut final. Sa langue battit en retraite vers la petite dragée pour la suçoter avec acharnement, pendant que ses doigts prenaient le relais et ne s'enfonçaient en elle.
- AAAH je… je… Zo..Ro je… je vais… aaah ! hoqueta-t-elle.
Quelques coups de langue supplémentaires, agrémentés d'un peu de dent et Nami atteignit son paroxysme. Elle se crispa entièrement entre et autour de ses doigts, pour les comprimer délicieusement avant de convulser dans un long râle, que tout l'équipage dû entendre, mais c'était bien le cadet de ses soucis. Ce qui lui importait, c'était de laper cette ambroisie jusqu'à la dernière goutte et s'enivrer de ces sensations.
Sûrement était-il trop gourmant car au bout d'un moment, Nami lui tira violemment sur les cheveux et l'arracha à son festin.
- Laisse-moi reprendre mon souffle, espèce d'animal !
Nullement offensé, l'insulte le fit sourire et il se lécha les babines encore luisantes, puis la reposa doucement sur le sol en veillant à ce qu'elle tienne bien sur ses jambes. Zoro remonta à sa hauteur et pris son visage entre ses mains pour l'embrasser. Nami enroula ses bras autour de son cou afin d'approfondir le baiser, et se coula contre lui, pendant qu'il enlaçait sa taille.
Son érection était toujours présente, prisonnière entre leurs deux corps, mais l'épéiste se dit qu'avec une bonne douche froide, une fois que Nami serait sortie, ferait l'affaire. Bien évidemment, cette dernière ne l'entendait pas de cette manière, et il s'en rendit compte lorsqu'une de ses petites mains toutes chaudes, l'attrapa sans hésitation pour effectuer des vas-et-viens appuyés.
Derrière ses paupières closes, ses yeux roulèrent de bien-être alors qu'un grondement remontait de son thorax pour venir mourir contre ses lèvres qui continuaient de savourer les siennes. Elle le masturba encore quelques instants puis rompit brusquement leur baiser. Sa main inoccupée vint le pousser au niveau de l'épaule et le contraignit à reculer, alors qu'elle le tenait toujours dans l'autre, jusqu'à ce que son dos heurte le mur. Zoro fronça les sourcils et n'eut pas le temps de poser de question, que son amante posa les genoux au sol. La seconde suivante, son sexe fut enveloppé d'une moiteur exquise, à faire s'enrouler ses orteils sur eux-mêmes.
Apparemment, c'était à son tour de subir le même sort qu'il lui avait réserver, et par expérience, il n'avait aucune envie de la stopper. Nami s'avérait tout aussi habile avec sa bouche qu'avec ses mains, et vue son état d'excitation, il n'allait pas tenir longtemps, non plus.
A suivre...
C'était LE chapitre explicit interdit au moins de 18 ans, la prochaine fois sera plus calme. Mais peut-être qu'il y aura à l'avenir, d'autres scènes de ce genre, ce n'est pas à exclure. En tout cas, vous serez prévenu avant.
A bientôt pour la suite !
