8. LA MAISON DE MR LAJOIE
La situation s'empirait de jour en jour. Tout le monde était en proie à de véritables crises de peur en réagissant différemment. Ginny, Hermione et Lavande éclataient presque tout le temps en sanglots alors que les garçons essayaient de se montrer un peu moins émotifs, mais sans succès. Michael sursautait à chaque mouvement brusque de ses camarades et paniquait pour un rien. Malefoy, quant à lui, ne semblait presque plus se rendre compte de ce qui se passait autour de lui, ne cessant de radoter à propos de la mort de Cho et de Pansy.
-Je sais que j'ai été méchant avec Pansy, mais au fond, elle comptait beaucoup pour moi, yeah… Moins que Cho chérie, c'est vrai, yeah, mais quand même, c'était la seule personne qui me restait…
-Je viens de me rendre compte de quelque chose, dit soudain Ron, le mercredi matin après une courte nuit de sommeil où tout le monde ne cessait de se réveiller afin de vérifier qu'il n'y avait aucun nouveau mort. Il n'y a que des filles qui sont mortes. Je crois que le prochain à mourir sera Lavande, Hermione ou ma petite sœur !
-Weasley, tu oublies Londubat, rappela McLaggen, assis à côté de lui.
-Neville ne compte pas vraiment, dit Ron. D'ailleurs, je me suis souvent demandé s'il n'était pas un fif ou un homosexuel.
-Vive tes commentaires existentiels, Ron, répliqua Ginny en se frottant les yeux, au bout du lit de Harry.
Tout le monde s'était rassemblé tôt dans la journée dans la chambre de Ron et Harry pour discuter un peu. La veille, personne n'avait osé reparler du meurtre de Parkinson pour permettre à chacun de s'en remettre personnellement. Maintenant, ils étaient prêts pour essayer d'éclaircir ce mystère.
-Je crois que la suspension de l'audience jusqu'à nouvel ordre a assez duré, déclara Cormac, ravi de redevenir le chef. Allez, tous dans la cuisine !
-Pour éviter de perdre du temps, restons donc ici, tant qu'à y être, dit Hermione. Qui commence à énoncer ses hypothèses ?
-Mais on ne peut pas commencer un procès sans mon petit marteau ! protesta McLaggen avec colère.
-Prends la lampe de chevet ou je ne sais quoi, mais fous-nous la paix avec ton marteau, répliqua Ron. Bon, qui est susceptible d'avoir tué Parkinson ?
-Eh bien, intervint Harry, Michael était allé se changer (énoncer ce souvenir fit sourire tout le monde, sauf Michael qui rougissait de honte), alors il peut être accusé. Toi aussi, Ron, car tu es venu nous voir et peut-être que tu serais allé dans la salle de bains entre-temps…
-Malefoy et McLaggen aussi étaient partis ailleurs, se défendit Ron. Et peut-être Lavande aussi, à bien y réfléchir, parce qu'elle était seule lorsque je suis parti.
-Tout le monde aurait pu tuer Parkinson, car on s'est tous séparés les uns des autres à un moment donné, dit désespérément Hermione. À un certain temps, je me suis retrouvée seule, car Ginny était partie chercher les cartes qui manquaient dans notre paquet pendant que Harry était allé boire un verre d'eau. On tourne en rond…
-On arrête l'audience, ça ne sert à rien, dit Ginny en se levant pour descendre dans la cuisine. Il faut plus d'indices. Qui a faim ?
Bien que personne n'ait vraiment envie de manger, tout le monde la suivit en bas. Ginny s'obstina à préparer le petit déjeuner et elle finit par remporter la victoire. Ce fut donc un drôle de mélange des quatre groupes alimentaires que tout le monde se vit servir.
-Allez, mangez ! insista Ginny en s'asseyant avant de tartiner son toast. Il n'y a que des bonnes choses qui proviennent des quatre groupes alimentaires : du brocoli et du fromage, avec des biscuits soda… et un bol de fèves au lard.
En entendant les ingrédients de leur petit déjeuner, la plupart recrachèrent la bouchée qu'ils venaient à peine, avec méfiance, de mettre dans leur bouche. Offusqué, Ron s'indigna :
-Tu nous donnes de la vraie cochonnerie à manger pendant que toi, tu se sers des toasts au Nutella à la place ?
Ginny, qui venait de croquer dans son toast avec un petit sourire à la Weasley, se lécha ostensiblement le bout des doigts, ce qui fit enrager son frère. À côté de lui, Lavande ne cessait de bavarder d'une voix énervante :
-Si tu veux, je pourrais t'en préparer, moi, des toasts au Nutella, si tu n'aimes pas ton repas. Je suis très douée pour me servir d'un grille-pain. Que veux-tu avec ça ? Un verre de lait ? Ou du jus d'orange ? Oh non, pas de jus d'orange, ce n'est pas bon avec le chocolat. Qu'en dis-tu, mon sucre d'orge ?
Ron explosa :
-Tu ne pourrais pas me laisser tranquille pendant cinq minutes ? Tu me colles toujours à chaque fois ! J'ai simplement le goût de te poignar…
Les autres étouffèrent une exclamation, mais Ron, poussé dans son élan, émit la dernière syllabe de son mot avec une petite voix :
-… der…
-Bravo, Ron, dit Ginny en tapant sarcastiquement des mains, vraiment très bien, tu viens de signer l'arrêt de mort de Lavande ! Fantastique !
Lavande gémit en se mettant à pleurer, puis se sauva dans sa chambre. Hermione la suivit en maugréant :
-Oh, Lavande, il ne faut pas que tu restes seule, espèce d'idiote…
Ron était encore figé sur sa chaise, les regards tournés vers lui d'un air accusateur.
-Je me suis simplement… laissé un peu emporter, expliqua-t-il d'une voix remplie de culpabilité. Je ne voulais vraiment pas…
-Tu es si stupide, Weasley ! dit Malefoy. Yeah, tu ne crois pas qu'il y a assez de morts, par ici ? Déjà que Cho et Pansy…
-Qui te dit que Lavande va mourir ? l'interrompit McLaggen en remuant le contenu de son supposé petit-déjeuner auquel il n'avait pas goûté. Si on la protège et qu'elle ne reste jamais seule… on peut la sauver !
-Et si le meurtrier s'attaque à quelqu'un d'autre pendant que nous protégeons tous Lavande, juste pour nous tromper ? dit Harry.
Les autres préférèrent ne pas répondre. Ils ne savaient pas s'ils allaient être capables de survivre jusqu'à ce que Mr Lovegood vienne enfin les chercher, à la fin de leur séjour.
Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Lavande, que Hermione n'avait pas réussi à consoler, préféra rester dans sa chambre pour pleurer seule. Hermione leur transmit ce message en leur conseillant de ne pas essayer d'aller la voir, selon quoi ils allaient encore subir un nouveau discours ennuyant de la part de Lavande. Ils passèrent un nouvel après-midi à jouer aux cartes, allant à tour de rôle écouter à la porte de chambre de Lavande pour s'assurer que tout se passait bien.
-Je crois qu'elle va mieux, car elle a arrêté de pleurer, annonça Cormac en s'asseyant entre Michael et Malefoy pour embarquer dans la partie de bataille aux cartes.
Il fut surpris de se rendre compte que les autres semblaient considérer le silence de Lavande comme un mauvais signe.
-Heu… tu sais ce qu'elle fait, exactement ? dit Ginny en tremblant légèrement des mains.
-Elle devait probablement dormir, elle était allongée sur le lit, c'est ce que j'ai vu par la…
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que tout le monde était déjà parti à la course vers la chambre de Lavande. Ginny fut la première à arriver devant la porte qu'elle ouvrit délicatement. Tout le monde s'attendait à retrouver Lavande dans le même triste état que Pansy lorsqu'elle était morte… mais ils retrouvèrent plutôt une Lavande profondément endormie sur son lit, les bras en croix. Ils poussèrent tous un soupir de soulagement.
-Ouf, au moins, elle ne faisait que dormir, dit Michael en laissant échapper un rire nerveux.
À peine avait-il énoncer cette phrase qu'un filet liquide coula du haut du lit de Lavande pour venir s'écraser par terre à grosses gouttes. Quelque chose de rouge comme du sang.
-Oh, non, murmura Hermione, terrifiée.
Ils s'approchèrent lentement de Lavande pour mieux la regarder. À la première vue, en effet, la jeune fille semblait dormir paisiblement, mais ils s'aperçurent avec horreur que du sang se déversait d'une très profonde blessure et que, à côté d'elle, traînait un long couteau tranchant et ensanglanté dont le meurtrier s'était servi pour parvenir à la tuer, puis après le retirer de son corps.
-Voici l'arme du crime, dit Cormac en pointant le couteau d'un doigt tremblant.
-Je crois qu'on le savait, McLaggen ! répliqua furieusement Ron avant de soudainement se prendre la tête entre les mains, dépité. Oh, je suis donc bien niaiseux ! C'est de ma faute si Lavande est morte !
-J'en ai marre de trouver toujours des morts ! hurla Ginny qui commençait à devenir hystérique. Pourquoi est-ce que quelqu'un s'amuse à tuer tout le monde sans raison ? Je veux partir d'ici ! Je veux m'en aller !
-Ginny, calme-toi, dit Harry en essayant de la rassurer. Il faut attendre…
-Ce que tu peux être stupide ! cria Ginny en évitant Harry. On ne va pas attendre patiemment que tout le monde meure ! Il faut qu'on parte de cette île et au plus vite !
-Tu as raison, Ginny, approuva Michael en hochant la tête, blême de peur. Il faut trouver un moyen de partir d'ici !
Ginny, Hermione, Michael et McLaggen se rendirent dans le salon pendant que Harry, Ron et Malefoy allaient encore une fois porter le cadavre jusqu'à la mer, ce qui était presque devenu une tradition. Quand les trois garçons revinrent, la mine sombre, Hermione proposa d'aller fouiller la cabane de Mr Lajoie afin de découvrir s'il n'y avait pas un quelconque objet qui pourrait les aider à s'enfuir de l'île des Biens-Aimés. Ron s'y opposa fermement :
-Pas question que je mette les pieds dans une maison de trolls !
-Mais peut-être que Mr Lajoie possède un bateau gonflable assez grand pour nous sept, argumenta Hermione.
Après un moment, tout le monde tomba d'accord pour se rendre chez Mr Lajoie. Après une heure (Ginny avait tenu à préparer quelques « bonnes » collations au cas où quelqu'un aurait une petite fringale pendant l'expédition), les huit adolescents sortirent de la maison des Lovegood pour se diriger vers la maison de Mr Lajoie. Lorsque Michael voulut pousser la porte pour entrer à l'intérieur, celle-ci ne bougea pas. Mr Lajoie l'avait verrouillée avant de quitter l'île.
-Laissez faire le professionnel, dit fièrement McLaggen en retroussant ses manches. Allez, Potter, pousse-toi de là !
Harry fit un pas de côté et observa, comme tous les autres, McLaggen foncer tout droit vers la porte comme un taureau enragé. Il s'aperçut, cependant, que donner trop d'efforts pour cette tâche était inutile, car le bois de la porte était si moisi qu'il se défonça tant facilement que Cormac fut projeté par terre dans son élan. Lorsqu'il tomba sur le sol, son crâne cassa les planches pourries en formant un trou de la grosseur de la tête de McLaggen.
-Hé, il y a des rats dans la cave ! annonça-t-il d'une voix étouffée. Tu ferais mieux de ne pas y aller, Corner !
-Très drôle, grogna Michael en se renfrognant.
-Allez, relève-toi, McLaggen, dit sèchement Malefoy en lissant ses cheveux d'un blond presque blanc. On n'a pas toute la journée, yeah.
McLaggen se redressa, les cheveux parsemés de quelques morceaux de bois qu'il enleva nonchalamment d'un geste de la main.
-On se séparera en deux équipes, dit Hermione qui prenait les choses en main. Malefoy, Cormac, Michael et Harry d'un côté et Ginny, Ron et moi de l'autre. Si vous trouvez quelque chose qui pourrait nous servir pour traverser la mer ou simplement envoyer un appel à l'aide, faites-nous signe, d'accord ?
Tous approuvèrent et quelques temps plus tard, Ron se dirigeait dans ce qui semblait être le salon. Il y avait quelques lampes à huile qui traînaient un peu partout et deux fauteuils à moitié défoncés avec un piano dont il manquait plusieurs touches.
-Yeurk ! Comment fait-il pour vivre ici ? dit dédaigneusement Ron en jetant un regard dégoûté autour de lui. Ça paraît que c'est une ancienne maison de trolls. Il y a de la crasse partout ! Je n'ai jamais vu quelque chose d'aussi répugnant, et pourtant, Kreattur était vraiment dégueulasse.
-Ron ! se fâcha Ginny en osant fouiller un peu dans la pièce faiblement éclairée. Cesse tes petits commentaires et viens nous aider.
-Mais il n'a pas tort, dit Malefoy.
Hermione se tourna vers le blondinet.
-Qu'est-ce que tu fiches ici, toi ? Je t'ai dit d'aller avec les autres !
-C'est parce qu'il manque plusieurs marches pour descendre dans la cave et je ne sais plus quoi faire, yeah ! Les trois autres sont tous partis ailleurs et ils m'ont laissé seul. Comment peut-on descendre dans la cave ?
-Eh ben, je vais te montrer comment descendre, moi ! dit Ron d'un air assuré en empoignant Malefoy par le bras.
Sourd aux protestations indignées de Drago, Ron le traîna jusqu'à l'escalier et le poussa de toutes ses forces dans les marches. Hermione et Ginny, restées dans le salon, entendirent le cri perçant de Malefoy qui dévalait les marches à la volée, puis le bruit sourd lorsqu'il arriva enfin en bas.
-Tu crois que Ron l'a tué ? s'inquiéta Ginny, horrifiée.
-Non, je crois qu'il l'a simplement poussé dans l'escalier, dit sereinement Hermione tandis que Ron revenait tranquillement dans le salon en se frottant triomphalement les mains.
Ils entendirent la voix plaignante de Malefoy qui se lamentait :
-Aïe, je me suis craqué les doigts !
-Ça fait du bien de se faire craquer les doigts ! lui cria Ron par-dessus son épaule. Et voilà, une chose de réglée, dit-il à Hermione et Ginny. Continuons, maintenant.
Ils s'aperçurent que rien d'utile ne se trouvait dans le salon, donc ils poursuivirent leurs recherches dans la cuisine.
Pendant ce temps, dans une autre pièce, plus loin de Ron, Hermione et Ginny, Harry fouillait dans la chambre de Mr Lajoie en compagnie de McLaggen et de Michael. La chambre n'avait rien de très intéressant, à part un vieux lit miteux et une garde-robe garnie de salopettes, de joggings et de vieux pulls à tête d'animaux divers.
-Changeons de pièce, annonça Harry après avoir fouillé entre les salopettes de la garde-robe de Mr Lajoie. Sincèrement, je ne crois pas que ce petit vieux-là cache quelque chose ici, à part des caleçons.
-Tu as raison, allons ailleurs, approuva McLaggen en allant dans la pièce d'en face. Ouache ! C'est dégueulasse !
Les trois garçons se pincèrent le nez tandis qu'ils entraient dans la salle de bains.
-Il y a une odeur nauséabonde… Je crois que ce pauvre Mr Lajoie a quelques problèmes d'estomac, dit Harry d'une voix nasillarde en fixant la toilette.
-Sortons tout de suite d'ici, c'est dé-goû-tant, dit Michael en sortant de la pièce. Regardez, il y a une pièce remplie de trucs moldus… c'est fantastique !
Au même instant, ils entendirent un hurlement strident qui venait à l'opposé de la maison.
-Mais qu'est-ce qui se passe ? dit Harry d'une voix inquiète.
Il sortit précipitamment de l'établi, laissant Michael et McLaggen seuls derrière lui. Il espérait que ce n'était pas un nouveau meurtre. Il réussit enfin à retrouver Ron, Ginny et Hermione, qui se dirigeaient calmement dans la cuisine.
-Qu'est-ce qui vient de se passer ? Qui a crié ? demanda Harry.
-Oh, c'est simplement Ron qui a poussé Malefoy en bas de l'escalier, expliqua Hermione sur le ton de la conversation. Rien de très grave. Il s'est simplement craqué les doigts.
Michael apparut dans le corridor, l'air tendu.
-Qu'est-ce qui se passe ? Il y a un nouveau meurtre ?
-Où est McLaggen ? dit Harry.
-Oh, il s'amuse avec les trucs moldus… Quand je suis parti, il essayait de manier quelque chose qui ressemble à une sorte de massue.
-Je vais aller le retrouver, dit Harry en couvrant la voix de Malefoy qui appelait à l'aide du bas de l'escalier. Toi, va donc aider ce crétin-là avant qu'il ne recommence encore ses lamentations.
Michael obéit et descendit précautionneusement les marches menant à la cave pour aller secourir Malefoy tandis que Harry retournait retrouver McLaggen. Ron, Hermione et Ginny ne trouvèrent rien d'autre à faire que continuer à chercher dans les pièces de la maison.
Ils continuèrent ainsi pendant plusieurs minutes, puis Harry revint les rejoindre pour leur prêter un coup de pouce, puisqu'il n'avait pas réussi à retrouver Cormac qui était sorti de l'établi.
-McLaggen ne fait vraiment rien pour nous aider, commenta Ron qui avait essayé de souffler pendant cinq minutes quelque chose allant sur l'eau avant de se rendre compte avec consternation qu'il ne s'agissait que d'une très petite chaise gonflable criblée de trous.
-À mon avis, il doit être presque aussi cinglé que papa avec ses trucs moldus, dit Ginny.
Au même moment, Michael revint enfin en compagnie d'un Malefoy indigné.
-Tu vas me le payer, Weasley ! promit-il avec fureur. Tu es fou de vouloir me pousser dans cette cave !
-Ce n'est pas toi qui voulais y aller, Malefoy ? rappela Ron. Maintenant que je t'ai aidé à descendre, tu pourrais au moins me remercier.
-Je préfère aller retrouver McLaggen, répliqua Malefoy. Au moins, il ne rira pas de moi, yeah.
D'un pas raide, il quitta la cuisine, sous les rires des cinq autres. Ils poursuivirent tout bonnement leurs activités lorsqu'un nouveau cri de la part de Malefoy vienne les déranger.
-Oh, toujours en train de se lamenter, celui-là ? s'exclama Ron avec fureur. LA FERME, MALEFOY ! hurla-t-il.
Michael alla retrouver Malefoy pour voir ce qui n'allait pas. L'instant d'après, il revenait dans la cuisine, le teint livide.
-Sortons d'ici, les pressa-t-il en poussant Hermione vers la porte défoncée. Au plus vite.
-Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? demanda Ron.
-Je vais vous le dire, ce qu'il y a ! dit brusquement Michael. Je crois que McLaggen a été assommé avec une massue et… certaines parties de son corps sont enfermées dans des bocaux différents !
-Quoi ? murmura Hermione avec un haut-le-cœur.
-Oui, je crois que j'ai vu ses entrailles et…
-Tu en as assez dit, Michael ! l'interrompit Ginny en se bouchant les oreilles, effrayée. Allez chercher Malefoy et allons-nous-en !
Harry accourut à la rescousse de Malefoy qui continuait à crier (« Mon Dieu, c'est son estomac ! Aaaah ! »). Hermione, Ginny, Ron et Michael ne demandèrent pas leur reste et sortit aussitôt de la maison de Mr Lajoie sans attendre Harry et Malefoy. Les deux garçons arrivèrent quelques minutes plus tard, le teint de Malefoy encore plus pâle qu'à l'ordinaire.
-J'ai vu son foie ! murmura-t-il. Et aussi…
-Ferme-la, Malefoy, coupa aussitôt Harry qui ne voulait pas en savoir plus. Les autres sont assis là-bas, viens.
Il se dirigea directement vers Ginny qui semblait la plus traumatisée du groupe. Ron et Hermione tentaient de la consoler, mais Hermione avait des joues couvertes de larmes de désespoir qui ne parvenaient pas à réconforter son amie. Quant à Michael, il venait de vomir un peu plus loin du groupe. Lorsque Harry et Malefoy arrivèrent près d'eux, tout le monde se releva et, sans un mot, ils retournèrent chez la sinistre maison des Lovegood, en laissant les restes de Cormac McLaggen derrière eux.
Merci beaucoup pour les reviews!
Jessie, Jassinte et Chloé.
tsuunami:Merci beaucoup! Et non ce n'est pas vrai pour Malefoy et ses yeah! C'est juste qu'on trouvait qu'il ressemblait drôlement aux Backstreet Boys (Nick en particulier) et c'est avec les yeah! que ces chanteurs font toujours qu'on a trouvait le moyen de le rendre ridicule! Désolées pour ses fans!
