Je suis vraiment désolée de ne pas avoir terminé avant dimanche...Je vous prépare donc ceci pour qu'au moins vous puissiez lire ce que j'ai eu le temps de faire!

8. HIBOU SECOURS

Mardi, 5 juillet 1996

Bonjour les enfants,

J'espère que vous passez une merveilleuse semaine en compagnie de tous vos amis. Profitez-en bien pour vous reposer et oublier tous vos soucis. J'espère que vous ne faites pas de bêtises. Ron, surveille bien ta sœur pour qu'elle ne reste pas toute seule avec Harry…On ne sait jamais avec les adolescents remplis d'hormones actives. Je compte sur toi pour bien remplir ta tâche car à la maison, tes frères s'inquiètent un peu.

Ce qui m'amène au but de ma lettre. Bill et Fleur…k sont en visite chez nous tout spécialement pour nous annoncer qu'ils attendent un enfant. Je suis folle de joie! Le premier dans la famille! Bill voudrait vous demander quelque chose. Tant pis, je vous le dis tout de suite : Il souhaiterait que vous soyez la marraine et le parrain. Donc répondez-moi pour nous prouvez que vous êtes bien en vie. On ne sait jamais. Ha! Ha! Ha! Je vous souhaite de la bonne température pour les jours qui suivent.

Je vous embrasse très fort ainsi que votre père,

Maman. XX

P.S. : Ron n'oublie pas de te laver derrière les oreilles et de changer de sous-vêtements tous les jours!

-Du secours! Dépêche-toi d'y répondre!

Jeudi, 07/07/96

Maman,

Je suis si content que tu nous écrives. Tu nous sauves la vie! En réponse à ta lettre, non, nous ne passons pas une bonne semaine. Au contraire, nous sommes en train de passer les pires instants de notre vie! Il y a présentement six de nos amis qui sont morts. Le chiffre n'arrête pas d'augmenter. Viens nous chercher avec du secours IMMÉDIATEMENT! C'est une question de vie ou de mort, il y a un meurtrier parmi nous. On ne plaisante pas. S.O.S! Au cas où nous ne revendrions vivants, nous avons chacun écrit un message à transmettre à notre famille.

Moi, je veux juste vous dire que je vous aime très fort. Que malgré tout ce que j'ai pu dire à votre sujet, je pense que j'ai été chanceux de vivre parmi vous. C'est le meilleur milieu familial où j'ai pu grandir même si on ne vit pas dans la richesse. Il y a d'autres valeurs qui elles sont vivement présentes dans notre famille. L'amour, la solidarité, la loyauté Ok, Percy ne possède pas tout ça. Dites-lui justement qu'il est un crétin et qu'il aurait du s'excuser au lieu de lécher les bottes du nouveau ministre. Et si jamais je meurs, ne t'inquiètes pas, je veillerai là-haut à ce qu'il paye tout ce qu'il t'a fait subir. Bon, je te laisse, car les autres veulent ma plume.

En espérant vous revoir,

Ron.

P.S. : Tu n'avais pas besoin de me donner ces stupides conseils!

Chers parents,

Comme doivent vous avoir expliquer les parents de Ron, nous sommes en terrible danger. Je ne prendrai pas soin de tout répéter dans cette lettre car…c'est trop douloureux. J'ai du mal à voir la vérité en face et l'écrire ne me la rendrait juste plus réelle. Mais je tiens à vous dire que je suis très chanceuse de vous avoir eu comme parents. J'ai été une enfant très comblée sous votre toit. Même si depuis que j'ai commencé à étudier à Poudlard, je me suis éloignée de vous un tout petit peu, vous avez encore une grande place dans mon cœur. Je vous aime beaucoup!

Votre fille Hermione.

Oh ! Cher papa et chère maman,

Comment allez-vous ? Moi, ça va MAL ! Je veux que vous veniez me chercher sur-le-champ, je ne veux plus rester un seul instant sur cette île de FOUS ! Croyez-moi ou non si vous le voulez, mais depuis la première soirée qu'on a passé ici, il y a eu un MEURTRE ! Depuis, mes amis meurent l'un après l'autre, nous ne sommes plus que six personnes encore vivantes sur l'île !

Help, S.O.S., à l'aide… VENEZ À MON SECOURS !

Au cas où je ne vous reverrai plus, je veux vous dire que je vous aime beaucoup, oh ! chers parents si attentionnés !

De votre fils un peu bouleversé mais qui croit en ses parents chéris pour qu'ils viennent lui sauver la vie,

Michaeloulou. xxxxxx

Chère mère,

J'espère que ça va bien car moi, ça ne va pas du tout ! Ma Cho chérie est morte, ainsi que cinq autres camarades d'école. Venez me chercher tout de suite, accompagnée de membres du ministère. Je ne veux pas finir comme McLaggen ! Il s'est fait arracher des membres de son corps… J'en ai encore les frissons… Je vous aime et n'oubliez pas de VENIR ME CHERCHER !

Votre fils, Dragou. xxxxxx

P.S. Il me manque de bonbons, alors apportez-moi-en, mère.

Cher parents adorés,

Je voulais que vous sachiez comme je vous aime. Maintenant, il se peut que je ne vous revoie jamais… La prochaine victime pourrait bien être moi ou n'importe qui d'autre. Donc maintenant, la seule chose que je vous demande, c'est de venir me chercher sur cette île de mongol ! Ce n'est pas compliqué et c'est la SEULE manière de me sauver la vie…à moins que vous vouliez que je sois décapitée…Comme seuls vivants, il y a Harry, Hermione, Ron, Michael, Malefoy et puis moi. Je crois que je deviens folle alors dépêchez-vous de me sauver si vous ne voulez pas me voir à l'asile. Quelle idée d'aller là-bas, aussi ! Je me sens si stupide, minable, vulnérable…Non il ne faut pas que je me rabaisse… Vous auriez pus regarder l'horloge ! Vous auriez vu que Ron et moi étions pour se faire assassiner ! Enfin, je n'ai rien à vous reprocher, car ce serait sûrement la dernière chose que je vous aurais dites…mis à part le fait que vous seriez venus me chercher avant. Répondez ou mieux… RAMENEZ-MOI À LA MAISON !

Au revoir,

Adieu.

Votre seule et unique fille qui vous aime très fort du fond du coeur et qui compte énormément sur vous pour l'empêcher de mourir,

Ginny –xoxoxoxoxoxoxox-

Cher Professeur Lupin,

Je vous écris car vous êtes sûrement la seule personne qu'il me reste au monde en dehors de l'île. Je ne veux pas vous faire une lettre dramatique avec tous pleins de sentiments. C'est plus important que ça. Je remets à vous et à l'ordre, la feuille ci-jointe. Elle contient tout ce que Dumbledore a eu le temps de me révéler l'année dernière afin de combattre Voldemort. Veuillez gardez cela secret. Bonne chance et adieu…peut-être ! Je lègue à l'ordre tout ce qui m'appartient si jamais je meurs.

Harry James Potter.

Coquecigrue qui avait atterrit sur l'île devait avoir été le plus choyé des rapaces. Traité comme un roi, chacun lui avait manifesté le plus d'affection possible craignant qu'il meure avant d'avoir pu retourner chez lui. Ginny pleurait de joie à l'idée d'être enfin secourue. Mais hélas ! Hermione et son esprit logique vint gâcher tout son plaisir !

-N'avez-vous pas remarqué les dates ? Le voyage de Coq a duré deux jours. Ce qui veut dire que…

-Le meurtrier a encore deux longs jours pour agir, compléta Harry, le regard dans le vague.

Michael cria de désespoir et se replia sur lui-même dans un coin de la cuisine. Il ne pouvait pas s'enfermer dans la chambre car on avait décidé, d'un commun accord, qu'il serait interdit de se séparer des autres. Depuis la veille, trois personnes surveillaient pendant que lestrois autres dormaient. Comme ça, il n'y avait aucune chance de se retrouver à l'aube avec un nouveau meurtre. L'inquiétude était toujours là cependant ! Dans le silence qui pesait, chacun soupçonnait, réfléchissait à toutes les possibilités. Ginny semblait sur le point d'éclaircir quelque chose. Elle aurait dû y penser le soir où Neville perdit la vie. Pourtant, elle ne voyait pas pourquoi, quel serait le mobile ? Pendant ce temps, Malefoy pleurnichait dans son coin. En effet, aussitôt que Coquecigrue s'était envolé (après plusieurs essais vu le poids qu'il devait porter) dans les airs, la petite lettre rose avec le sceau des Malefoy avait tombé.

-Je n'aurai pas de bonbons, se plaignit-il.

- Ah boucle-la ! s'exclama Hermione. C'est déjà assez pénible comme ça, pas besoin de gémir pour des peccadilles !

Harry lui essayait de se changer les idées.

-Ginny, tu veux venir te promener avec moi pour passer le temps? Proposa le survivant, le regard rempli de sous-entendus.

Elle répondit assez abruptement :

-Non.

-Mais qu'est-ce qu'il y a ? Tu ne veux plus être avec moi !

-Il n'y a rien du tout. Tu t'en fais pour des riens.

Harry s'approcha d'elle avec une expression d'incompréhension.

-Bébé, tu me fais peur !

-Non, c'est toi qui me terrifies !

Il l'a prit dans ses bras et lui chuchota à l'oreille :

-Ne t'en fais pas ! Tu es juste bouleversée, ne te laisse pas abattre ! Nous le vaincrons. Tu sais que je t'aime.

-Comment peux-tu dire des choses pareilles ! J'ai deviné ton petit jeu ! Comment ai-je pu être aussi idiote de ne pas le remarquer !

Harry essayait de garder un visage impassible devant le délire de Ginny.

-Euh…Gin, tu peux nous expliquer le petit jeu de Harry ? demanda Hermione ne comprenant rien à rien.

-Harry Potter le grand sauveur de la communauté magique est le fou qui s'amuse à nous tuer un après l'autre ! dit-elle avec une voix mélodramatique.

Le réflexe des autres fut de se rendre au côté opposé de la cuisine du quel se trouvait Harry. La rouquine continua son explication.

-Il a tout fait pour qu'on accuse toutes les autres personnes à part lui. Ça devenait même étrange de le voir au-dessus de tous soupçons. Il a eu pleinement la possibilité de tuer Neville !

-Presque tout le monde l'a eu ! dit Ron défendant son meilleur ami.

-Potter, un meurtrier ? Il n'aurait jamais assez d'audace pour ça ! s'exclama Malefoy accompagné de sa voix traînante.

-Qu'est-ce que tu en sais ? Tu étais peut-être le prochain sur ma liste ! répliqua Harry.

Personne n'osa lui demander s'il était sérieux.

Ron n'était toujours pas convaincu de la culpabilité d'Harry.

- Ginny, mais ne dis pas n'importe quoi !

-Si si je t'assure !

-Tu pourrais très bien être la coupable toi aussi alors arrête ton cinéma s'il te plait !

-Oh là là ! Pourquoi vous ne me faites pas confiance ! Vous croyez que c'est facile d'accuser son petit ami comme ça tout bonnement ? J'y ai pensé sérieusement –oui je suis capable de penser Ron ! Et tout est plausible.

L'idée faisait son chemin petit à petit dans la tête du rouquin. L'expression de son visage passa de la perplexité, à la terreur et ensuite à la colère. Il s'avança vers l'accusé et se mit à le pousser de toutes ses forces !

-Comment oses-tu nous regarder en face ? Tu peux bien promettre à Ginny que tu la sauverais ! Au fond, tu avais déjà planifié de la tuer avec la mitrail…..

-ESPÈCE D'IDIOT ! C'est la deuxième fois que tu fais ça !

-lette accrochée au mur, termina Ron la mine basse. Peu importe ! On peut maintenant empêcher le meurtrier d'agir !

- Qu'est-ce qui te dit que vous n'êtes pas en train de vous fourvoyer ? Riposta Harry. Tu pourrais très bien être ce meurtrier en question !

-Techniquement parlant, c'est impossible Harry ! S'exclama Ginny d'un ton acerbe.

-Vous êtes peut-être complices depuis le début. C'est vous qui avez incité Luna à nous inviter sur l'île !

-Toi aussi tu avais la chance de le faire. D'ailleurs, je t'ai trouvé très proche d'elle ces temps-ci !

-Madame ferait-elle une crise de jalousie en pleine scène dramatique ! T'ai-je reproché de te dandiner comme une gourgandine devant tous les gars de ta classe ? Une rumeur circule à ton sujet…

-Là ça va faire !

Ron avait sauté sur Harry pour lui montrer qu'il ne fallait surtout pas insulter sa sœur. Une violente bataille (Faut pas exagérer quand même !;-)) éclata. Quelques coups fusèrent ce qui laissa envisager de futurs yeux au beurre noir pour chacun. Malefoy semblait beaucoup s'amuser. Le trouble était semé entre les deux Griffondors sans qu'il y soit pour quelque chose. Il avait toujours était un peu jaloux de la complicité entre ceux-là. Michael préféra se tenir hors de la querelle. Tant qu'aux filles, elles regardaient le tout d'un air terrifié.

-Arrêtez ! Je vous en supplie, cessez ! s'exclama Hermione d'un voix qui se voulait autoritaire. Elle essayait de calmer les tremblotements qui se discernaient dans ses paroles.

Les adolescents stoppèrent le grabuge aussitôt qu'ils virent leur amie.

-Hermione !

Harry s'approcha d'elle prêt à la prendre dans ses bras comme il faisait toujours lorsqu'elle était bouleversée. Elle essuya les larmes qui commençaient à cascader sur son visage. Elle s'éloigna un peu d'Harry et alla s'accoter sur le comptoir de la cuisine en se croisant les bras.

-Vous rendez-vous compte que vous vous battiez ? Vous, les deux meilleurs amis au monde ! La tension est tellement forte que c'est rendu qu'elle attaque notre trio que je croyais infaillible. Vous me décevez les gars !

Ses yeux brillants de gouttes d'eau firent comprendre qu'elle était TRÈS sérieuse. Elle prit ensuite la direction des escaliers pour se réfugier à l'étage. Les gars en question la retinrent.

-Hermione, dit Ron d'une voix suppliante. On s'excuse, on ne recommencera plus.

-C'est le stress, renchérit Harry.

-Ouais, comme tu disais, la tension est trop forte. Et tout le monde sait que c'est plus facile de se défouler sur les gens qu'on aime.

-Tu nous l'as déjà assez prouvé comme ça avec Granger. Et tu dois l'aimer pas mal à te chicaner à longueur de journée avec ! s'exclama Malefoy, goguenard.

Le rouquin ignora sa réplique, mais il avait tout de même les joues légèrement cramoisies.

-Donc Harry, on oublie ? Tu me pardonnes ?

-C'est déjà fait ! Et excuse-moi d'avoir été aussi odieux envers Ginny.

Hermione ouvra grand ses bras et ils se firent une grosse étreinte en signe d'amitié. Ils en avaient plus que besoin, maintenant.

On aurait pu penser que tout était réglé et qu'aucune chicane n'éclaterait à nouveau. Hélas ! C'aurait été trop beau ! Plus personne ne parlait de l'incident de la matinée. Mais en fin de journée, alors que tout le monde vaquait à une activité personnelle, tout en restant dans la même pièce, Ginny se révolta encore. Harry qui en eut marre, sortit sans un mot de la résidence pour aller se promener.

-Hey attends ! Tu ne dois pas sortir ! Tu ferais une trop bonne cible pour le meurtrier ! Vociféra Michael.

-C'est inutile. Il ne peut pas vraiment être en danger. À moins qu'il s'auto-assassine ! Cria à son tour Ginny sarcastiquement en prenant soin qu'Harry l'entende très bien.

Le Survivant fit mine de ne pas l'avoir entendu et se dirigea au fin fond de l'île encore inexploré. On le laissa faire craignant de le mettre de mauvaise humeur. Hermione et Ron avaient témoigné de ses crises. Mais au bout de deux heures, on se demanda pourquoi son retour tardait. On partit à sa recherche chacun de leurs côtés. Ils ne se risquèrent pas de retourner dans la maison de Mr. Lajoie. Au bout d'un certain temps, le seul Serdaigle de la troupe les ressembla et préféra y aller par ordre et méthode.

-Ginny, aurais-tu une idée de l'endroit où il pourrait se cacher? demanda Michael qui se plaisait dans son rôle de détective.

-Il y aurait peut-être la falaise où on a passé quelques heures…dit-elle en continuant de réfléchir.

La troupe s'y rendit immédiatement.

-Oh non!

Nous pouvions voir des traces dans le sable. Elles s'entremêlaient comme s'il y avait eu lutte. Puis plus rien. Hermione s'avança au bord de l'escarpement et poussa une plainte. Le cors d'Harry avait chuté jusqu'en bas sur les rives où la marée commençait à monter. Le visage était assez amoché reluisant de sang gluant et frais. Des bris de vers indiquaient la perte de ses lunettes. Et son bras était dans une drôle de position…Un peu comme quand Lockart lui avait fait disparaître les os. Personne ne voulut regarder le spectacle plus longtemps. Sauf Ginny. Son désespoir se lisait avec une telle tristesse dans son visage. Son frère la força à rentrer. Elle réussit à s'échapper de son étreinte.

-Il n'est plus là! La mer l'a avalé! Elle ne m'a même pas laissé le temps de lui dire au revoir! Quand je découvrirai le salaud qui a fait ça!

-Ginny! Allez rentrons, il n'y a plus rien à faire, se résigna Hermione complètement abattue.

Plus tard dans la nuit, alors que tout le monde était assoupi. Malefoy, Hermione et Michael n'avaient pas su rester éveillé, un rouquin sortit très vite de ses songes. Son pouls s'accéléra, il se redressa brusquement.

-Qu'est-ce qui se passe? demanda-t-il d'une voix rauque.

-C'est moi Gin. J'ai fait un cauchemar. Je n'arrête pas de penser à la dernière chose que je lui ai dite. S'auto-assassiner! Je suis nulle!

-Chut….endors-toi soeurette! Il te surveille de là-haut, je le sens.

Il se tassa au fond du lit et lui laissa une petite place.