Jess: L'heure est maintenant venue de vous présenter notre...
Chloé: Dernier chapitre
Jess: Qui est d'une beauté extraordinaire
Chloé: Romantique
Jess: Angoissante
Chloé: Oui!
Jass: Pleine de suspense
Jess: Et vous saurez enfin qui est l'idiot qui se prenait pour un assassin
Jass: le CROTTIN d'idiot
Jess: Est-ce que Jassinte veut ajouter quelque chose
Jass: Je veux remercier nos lecteurs qui ont tant capoté à cause de notre sadisme
Jess: Et donc nous vous reviendrons plus tard avec une prochaine fic
Jass et Chloé: Oui soyez de retour
Jess: Mais pas tout de suite je veux des vacances moi!
Chloé: Ouais
Jess: Notre histoire parlera de...
Chloé: Lily
Jess: Une jeune fille mystérieuse aux talents grandioses
Jass: La si merveilleuse et attachante Lily qu'on ne connaît pas le nom de famille ouh! suspense!
Jess : Mais je crois que vous attendez plutôt le dernier chapitre donc il faudrait...
Chloé: Se la fermer
Jess : exactement!
Tous : Bonne lecture!
12. L'alliance de leurs âmes
-Alors c'était donc toi? Chuchota Hermione, horrifiée.
-Ma soeur avait raison, s'écria Ron.
-Bébé est très intelligente, vous savez! Affirma le meurtrier dont l'identité ne faisait plus aucun doute.
Ses yeux d'un vert éclatant brillaient dans le noir d'un air dément.
-Pourquoi as-tu fait ça? Je ne vois aucun mobile possible, dit Ron, le regard sombre.
-Il me semble que c'est évident! Je me pratiquais pour anéantir Lord Voldemort.
-Sérieusement Harry, c'était ça la raison? Laisse-moi te dire que cette idée est nulle à ch...
-Tais-toi!
-Ne lui donne pas d'ordres, Potter, dit Ron en insistant sur le patronyme de l'assassin, enfin dévoilé.
-Pour moi, c'était un mobile suffisant. Au début, mon plan n'était que de tuer cet imbécile de Neville. Mais c'était plus fort que moi. Une force nouvelle me poussait à continuer. Luna m'énervait autant que l'autre, elle méritait le même sort. Je ne pouvais laisser Cho ruiner mes plans si bêtement. J'ai donc continuer en me fiant sur les menaces de mort que tu -il pointa Hermione du doigt- proférais à tort et à travers. Et j'ai réussi à tous vous tromper en faisant croire à ma perte avec le sang de dragon. J'ai hésité à tuer ta soeur. Je croyais qu'avec l'amour qu'elle me portait, elle embarquerait dans mon jeu, mais je me suis vite aperçu qu'elle n'accepterait jamais d'être ma complice. Au fond, Ginny était aussi idiote que les autres.
-Ne dit pas ça de ma soeur! Grogna Ron.
-Je dirai ce que je veux... De toute façon, elle est MORTE!
-Là, c'est la guerre! Hurla Ron.
Harry s'empressa de sortir la seule flèque qui lui restait de son carquois d'un air assuré. Il s'élança vers Ron pour lui rentrer la flèche dans le corps. Mais quelque chose le stoppa. Harry tomba par terre. Hermione lui avait saisi la jambe et s'apprêtait à lui planter un couteau sur le premier membre qu'elle pouvait atteindre. Voyant que Harry était pour utiliser son arme "redoutable" contre son amie, Ron lui assona un coup de poing au visage.
-Où as-tu pris ce couteau?
-On est jamais trop prudent... Je l'ai pris avant de sortir de la maison...
Un cri les interrompit:
-Est-ce que quelqu'un m'entend? Y a-t-il des survivants?
Ron et Hermione se regardèrent et coururent vers la sortie de la forêt. Dans l'énervement, ils n'avaient pas remarqué que Harry se relevait. Rassemblant ses dernières forces, le meurtrier prit son arc, sa flèche et visa sa cible. Ron sentit la pointe de la flèche pénétrer dans son épaule. Le choc était tel qu'il ne put crier. Il s'arrêta.
-Continue de courir, va voir les secours. La mort est déjà en train de m'envahir...
-Ron, ne dit pas ça. Tu es capable de te rendre, je le sais. Les secours sont tout proche. Fais un effort pour moi.
-Vas-y toute seule, je ne serai qu'un fardeau. Je vais m'arranger pour qu'Harry ne puisse t'importuner.
-Même si je sortais d'ici vivante, je ne survivrais pas parce que tu ne serais plus avec moi.
Ils se regardèrent droit dans les yeux. Ron secoua la tête.
-Non, Hermione, vas-y, répéta-t-il.
-Dans ce cas, je reste ici, décida son amie, les bras croisés, appuyée sur un arbre.
-Hermione, sauve-toi!
-Ah vous êtes encore là, les deux tourtereaux! Désolé de vous interrompre, mais j'ai un double meurtre à accomplir.
Harry les avait rejoint, se traînant par terre à cause de sa jambe blessée. On comprenait alors pourquoi il avait mis tant de temps à arriver. Il empoigna le couteau enfoncé dans sa jambe et le brandit en direction de Ron et d'Hermione.
En une fraction de seconde, Hermione s'élança vers Harry et lui donna un violent coup de pied en pleine figure. Avec un gémissement, l'assassin s'écroula par terre. Le couteau ensanglanté tomba de sa main inerte dans un bruit sourd. Hermione prit ce dernier et le lui enfonça à plusieurs reprises dans le coeur et dans la tête, enfin assurée de la mort de son supposé ami qui l'avait tant fait souffrir, ces temps-ci. Harry Potter était vaincu.
Hermione plaqua une main sur sa bouche, épouvantée.
-Oh non, je n'arrive pas à croire que j'aie fait ça, murmura-t-elle.
Elle se tourna vers Ron, qui était bouche bée par cet acte morbide. Il était toujours très affaibli par sa blessure et Hermione le remarqua.
-Ron, il faut qu'on soigne ton épaule, retournons à la plage où les secours pourront...
Hermione arrêta de parler. Pourquoi n'y avait-elle pas pensé plus tôt?
-Les secours, dirent-ils d'une même voix.
Sous l'effet de l'adrénaline, Ron oublia toute sa souffrance. Il se mit à courir, Hermione sur ses talons, en direction de la plage, abandonnant ce crottin de cadavre qui leur avait servi d'ami. Mais en sortant enfin de la forêt, Ron et Hermione s'aperçurent qu'il était trop tard. Les environs étaient déserts.
-On est arrivé trop tard, gémit Hermione, déçue.
-Non, regarde! dit Ron, le visage s'éclairant soudain. Il reste encore quelqu'un là-bas sur la mer! Si on criait suffisamment fort, peut-être qu'on pourrait nous entendre?
Ron se hâta de s'approcher davantage de l'océan, mais il trébucha contre quelque chose de lourd. Il se retourna et vit le corps de Neville que la marée avait ramené sur le rivage. Cela ne l'empêcha pas de crier à pleins poumons:
-À l'aide! On est encore vivants, nous! Venez nous sauver!
-Ron, tu vois bien que c'est inutile, dit désespérément Hermione. On est prisonniers de l'île.
-Il faut qu'on trouve un moyen de communiquer avec l'extérieur, dit Ron.
-Dans les films moldus, ils envoient souvent des bouteilles à la mer. Peut-être que ça fonctionne... proposa son amie sans vraiment y croire. Mais avant, je vais soigner ta blessure.
De retour à la maison des Lovegood,Hermione avec l'aide de ses cours de premiers soins moldus, voulut appliquer le pansement sur l'épaule de Ron. Lorsqu'elle l'effleura, le rouquin fut parcouru de frissons.
-Hermione, tu t'es trompée d'épaule!fit-ilremarquer.
Hermione rougit,mal à l'aise.
-Oh non! Il va falloir tout recommencer, dit-elle.
D'un air espiègle, elle refit un bandage sur l'épaule droite de Ron. Ensuite,ils écrivirent un message et s'empressèrent de le lancer le plus loin possible dans l'océan, enfermé hermétiquement dans une bouteille de bière vidée par Malefoy avant sa mort.
-Ils n'ont pas ramené le corps de Ginny, remarqua Ron. Nous devrions l'enterrer comme une Weasley le mérite.
Après avoir creusé sa tombe, Ron voulait prononcer un dernier discours pour elle, mais ne parvint qu'à émettre plusieurs borborygmes. Il conclu simplement avec: "Adieu Ginny." Un silence pesant s'installa. Ils semblaient perdus dans leurs pensées. Hermione exprima ce qui la rongeait de l'intérieur.
-Tu ne crois pas que l'existence ne vaut plus la peine d'être vécue? demanda-t-elle à Ron.
Celui-ci resta silencieux.
-Les jours prochains que nous passerons ici seront un véritable enfer.Le mieux serait d'unir nos âmes à jamais dans un monde meilleur où nous ne serons plus sous l'emprise des ténèbres.
-Tu es en train de me dire qu'on serait mieux de se tuer...ensemble et choisir la façon dont on va mourir? Mettons... j'aimerais bien avoir une mort douce et lente. Je voudrais que ce soit romantique avec du champagne au soleil couchant.
-Un peu bizarre comme demande, mais si ça peut te plaire, commenta Hermione, le sourire en coin.
-Laisse-moi faire, je vais te préparer une petite surprise, suggéra Ron avec tendresse. Toi, pendant ce temps, occupe-toi de nous trouver de quoi mourir lentement, très lentement.
Ron sortit à l'extérieur et Hermione monta à l'étage pour dénicher quelque chose dans les bagages de tout le monde. Elle trouva exactement ce qu'elle cherchait dans ceux de Michael. La jeune fille résista à la tentation d'aller voir ce que Ron fabriquait. Celui-ci vint la chercher une heure et demi plus tard. IL lui banda les yeux avec ses mains. Ils se rendirent, le cœur battant, vers la plage. Hermione avait les mains moites et eut le souffle coupé lorsque son ami retira ses mains de son visage. Une couverture douillette à carreaux blancs et rouges était étendue au milieu du sable où l'on pouvait admirer le soleil couchant écarlate. Sur la nappe trônaient élégamment un chandelier et une bouteille de champagne mousseux accompagnée de deux coupes.
-Je t'ai préparé ma spécialité culinaire: De la fondue! Talam!
Tout en discutant de leur vie passée, ils mangèrent le délicieux repas. Leur voix était teintée de nostalgie.
-Et puis, as-tu trouvé ce qu'on a de besoin? demanda Ron.
-Ouais, je crois avoir trouvé ce qu'il y a de mieux. Les gens souhaitent mourir pendant qu'ils dorment. Alors j'ai pensé que des somnifères feraient l'affaire.
-Parfait. Mais avant…
Il fit une pause.
-Hermione, il faut que je t'avoue quelque chose, dit Ron en regardant la mer.
-Je t'écoute…
-Je t'aime.
Il y eût un moment où Ron n'osa pas regarder Hermione. La curiosité l'emporta et il tourna la tête. Hermione avait posé tendrement ses lèvres sur les siennes.
-Moi aussi.
Ils s'embrassèrent plus passionnément que jamais. Ils commencèrent à rouler sur le sable en se rendant jusque sur le rivage. Ils s'éclaboussèrent en riant l'un de l'autre. Ils retournèrent sur la couverture. Voyant qu'Hermione frissonnait, Ron lui couvrit les épaules de ses bras.
Le moment fatidique était arrivé. Les deux amoureux remplirent leur coupe de champagne. Ils étaient maintenant sûrs que c'était la meilleure chose à faire. Se regardant dans les yeux, ils levèrent leur boisson vers le ciel.
-À notre union éternel.
-Et à tous ceux qui nous ont quittés ces derniers jours.
Ron et Hermione prirent une longue gorgée du succulent champagne. Ils s'allongèrent, la tête de la jeune fille posée sur le torse de Ron. L'intensité de leur dernier baiser diminua à mesure que l'effet des somnifères se manifestait. Dans les bras de leur premier amour, ils se laissèrent envahir par un sommeil perpétuel.
ÉPILOGUE
Trois semaines avaient passé. Mr Lovegood, pour calmer sa peine, avait vendu la demeure à d'autres propriétaires. Il l'avait laissée à une dame callipyge au visage peu gracieux. Débarquée d'un bateau prestigieux, elle observa les horizons.
-N'est-ce pas joli, Sevy?
- Oh oui, Cissy!
Ils se prirent par la main et avancèrent sur la plage. Narcissa s'arrêta brusquement.
-Mais c'est répugnant! dit-elle.
Pour une fois l'expression de son visage avait sa raison d'être. Elle avait aperçu deux corps qui gisaient sur une nappe à carreaux. Rogue les reconnut aussitôt.
-Ce sont Weasley et Granger!
-Quittons les lieux, cet endroit me donne la chair de poule, s'écria Narcissa en frissonnant.
Ils firent volte-face en direction du bateau, un peu troublés par ce qu'ils avaient vu. Ils naviguaient à peine depuis quelques secondes qu'ils percutèrent quelque chose qui se trouvait dans l'eau. Narcissa s'évanouit.
-Par Merlin, c'est Malefoy! s'exclama Rogue.
Pendant un long moment, il observa le corps du garçon à la chevelure blonde voguer dans les méandres de la mer. Lorsque Narcissa reprit conscience, ils étaient déjà loin. Rogue accourut à ses côtés.
-Je ne veux plus jamais retourner sur cette île maudite, assura la «beauté fatale».
Depuis ce jour, les clés de la maison Lovegood allèrent de main en mains, chacun se gardant de préciser que l'île était hantée par douze fantômes.
(-Et c'est moi le plus terrifiant!
-Ta gueule Neville!
-Yeah!)
