All I want for Chritmas

Chapitre 4 : J-2 jours.

All the lights are shining

So brightly everywhere

And the sound of children's

Laughter fills the air

And everyone is singing

I hear those sleigh bells ringing

Santa won't you bring me the one I really need

Won't you please bring my baby to me

23 décembre : Nami

Aujourd'hui, le froid est si prenant que même Luffy à mit une couche supplémentaire. Le pont est recouvert de neige. C'est superbe, toute cette structure de bois teintée de blanc. Dommage qu'il y ait trois imbécile en train de faire les fou dans la neige…J'ouvre la porte de la cuisine et cri à l'adresse des ces dudit trois imbéciles : « Un peu de calme, vous trois ! Je voudrais dessiner tranquille ! » Et je claque la porte. Retournant à la table, je demande à Sandy, sans le regarder : « Y a-t-il quelque chose qui te tracasse, en ce moment ?

-Hein ? » Il se retourna, la cuillère en bois à la main, l'air ahuri. Puis finalement, secoue sa chevelure blonde et répond d'un ton qui ne convaincrait même pas un gosse de 4 ans : « Non. Tout va bien Nami-san. » Je le regarde de façon insistance, de manière à lui montrer que je ne suis pas dupe. À côté de moi, Nico sourit derrière son livre sur les antiquités de West blue. Sandy reste un moment silencieux, puis me tourne le dos en soufflant : « Non, vraiment rien. Et de toutes manières, je ne pense pas que tu comprendrais, Nami-san… » Malgré le ton cordial avec lequel il s'est adressé à moi, je suis piquée au vif. Non mais pour qui il se prend ? Je me lève, le prend par l'épaule et le retourne, le forçant à me faire face. Cette fois, Nico à levé le nez de son bouquin, afin de suivre les péripéties de « Sandy le triste cuisinier ». Cuisinier qui me regarde avec un air effaré. Il détourne les yeux et bégaye : « Na…Nami-san…Je…Je n'ai rien, je t'assure !

-C'est ça. Et moi je suis la reine des pirates. Tout le monde a vu que tu étais mal en ce moment. » Je lui lâchais l'épaule et soupirant : « Sandy…Tes problèmes concernent Zoro, n'est-ce pas ? » cette fois, il devint plus blanc que neige, sans rien pouvoir répondre. Il ferma les paupières, obligé de s'appuyer sur le plan de travail afin de ne pas tomber. J'avais vu juste. Je ne suis pas si bête que ça, en fait…Nico intervint en ma faveur : « Sandy…Tu as parfaitement le droit d'exprimer tes sentiments, envers quiconque sur ce bateau.

-Nico-chan…Murmura-t-il en rouvrant les yeux.

-Après, quitte à savoir si cette personne te les rendra… » Ajouta-t-elle en rabaissant les yeux vers son livre. « Nico ! » M'exclamais-je, en apparence indignée, mais morte de rire intérieurement. Je me tournais vers Sandy, qui étais plus pâle que jamais. « je ne vais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, Sandy, mais…Tu devrais lui en parler. »

À minuit, je ne dormais toujours pas. Troublée par la discussion que j'avais eue avec Sandy pendant la journée, je me demandais s'il était vraiment homo, ou bi. Me redressant sur mon matelas, je levais les yeux vers la trappe de ma chambre. Elle donnait dans la réserve, mais on entendait parfaitement ce qui se passait dans la cuisine. Et des bruits étouffés me parvenaient. En catimini, je me levais et entrouvrit la trappe. Me glissant à l'extérieur, je tendis l'oreille. Et là, ce que j'entendis me glaça le sang.

Car entendre un homme pleurer n'est jamais agréable.

Toujours à pas de loup, et le cœur battant la chamade, je me dirigeais vers la porte de la réserve. Une fois dehors, je montais doucement l'escalier, écoutant toujours les sanglots qui me parvenaient jusqu'aux oreilles, m'écorchant les tympans. Je me tapissais dans un coin d'ombre, et écoutais plus attentivement. La personne qui pleurait, c'était Sandy, j'en étais persuadée. Il parlait en pleurant, mais étouffées par ses sanglots, ses paroles restaient inaudibles, sauf pour la personne à qui il s'adressait. Mais finalement, je réussis à percer quelque chose : « Toi…Tu ne sais pas ce que c'est…De souffrir comme ça…T'as jamais ressentis un truc pareil…Tu ne sais rien de ceux qui sente leurs cœurs se briser en mille morceaux…De toute façon, t'es qu'une brute ! Tu ne ressentiras jamais rien ! Même Luffy doit être…Plus sensible que toi…

-Mais pourquoi tu me dis ça ? » La deuxième personne, c'était Zoro. Je me figeais dans ma pénombre. Sandy avait suivi mon conseil ? Je parlais un peu en l'air, à vrai dire…Reprenant ma respiration, je tendais l'oreille de nouveau. « Pourquoi je te dis ça ? Mais t'es complètement con, ou quoi ? Tu n'a rien vu, ces derniers temps ?

-Si, j'ai vu que t'étais étrange. À part ça ?

-Mais… » Les sanglots de Sandy s'apaisèrent brusquement. Mais à l'entendre renifler, les larmes, n'avaient pas cessées de rouler. Il y eut un silence. Puis la voix de Sandy s'éleva de nouveau, tremblante mais décidée. « Je vais te le dire autrement, Zoro…Ce que je veux pour Noël, c'est toi. »

À suivre…

Décidément cette fic me déçoit…Enfin, je me déçois moi-même…

Je trouve qu'elle se rapproche trop de celle que je pouvais écrire avant. (À la hantise d'écrire de nouveau comme avant)

Non, décidément…

Je pense qu'il y aura juste le prochain chapitre que j'aimerais…Il va y avoir un lemon…mais ceux qui n'aiment pas ça pourront s'arrêter avant, ça ne cassera pas l'histoire, et la dernière phrase avant le lemon pourra être considérée comme une fin.

Voilà…

Reviews ? Même pour me dire que c'est nul. (Ce qui ne m'étonnerait pas…Je préfères largement ce que j'ai pu écrire dans la section xxx Holic…)