All I want for Christmas

Chapitre 5, partie 1 :

J-1 jour, mais Noël n'attend pas et on le fête le 24 au soir…

I don't want a lot for Christmas

This is all I'm asking for

I just want to see my baby

Standing right outside my door

I just want him for my own

More than you could ever know

Make my wish come true

All I want for Christmas is

You…

24 décembre :

Lorsque le petit bateau accosta, le jeune capitaine se précipita à terre, disparut dans les rues et la masse de gens. Il avait juste pris avec lui un manteau et une petite bourse contenant un peu d'argent, donné ; oui donné, pas prêté ; par Nami.

Le jeune homme comptait fermement offrir de beaux cadeaux à ses amis.

Ses amis qui avaient risqué leur vie pour lui, avec lui.

Il tenait plus que tout à son équipage.

Son équipage, c'était tout.

Son univers, sa vie, sa raison d'être.

Sans ses amis, pas d'équipage, et sans équipage, pas de capitaine.

Et s'il n'y avait plus de capitaine, il n'y avait plus d'aventure.

Ce soir était un soir particulier, et Luffy comptait le fêter correctement.

Il fit un bond de quelques mètres qui terrorisa plusieurs passant, et hurlant : « On va faire la fêteeee ! », ce qui ne manqua pas d'effrayer encore plus les pauvres badauds sortit juste pour faire leurs derniers achats de noël…

Zoro soupira. Ce n'était pas vraiment une corvée, mais c'était fatigant tout de même. Certes, il aimait bien Noël. Mais acheter et recevoir était une chose (que certains considéraient comme merveilleuse) totalement stupide, d'après lui…Espérant ne pas se perdre, il se mit en route.

Il espérait désespérément aussi que ces courses allaient lui changer les idées.

Mais à peine quelques pas fait, les paroles de Sandy lui revinrent en mémoire.

« Ce que je veux pour Noël, c'est toi »

Allons bon. Il devait se mettre dans un paquet-cadeau, attendre que Sandy l'ouvre et crier : « Surprise ! » ?

Débile.

Tout en marchant, Zoro ruminait ces paroles maudites. Bizarrement, au moment où Sandy l'avait vu, il avait eu l'air soulagé. Comme si cette idée de Zoro-cadeau lui pesait sur la conscience.

Le sabreur resserra son manteau fourré autour de lui.

Il accéléra le pas.

Ses pensées allaient bon train.

Quand soudain ses pas ralentirent.

Puis s'arrêtèrent.

Le jour venait de se faire dans son esprit.

Sandy…Le désirait ?

Et voir pire, l'aimait ? (1)

Zoro s'en voulut d'avoir pensé « pire », il avait été élevé dans la tolérance.

Puisque son père était bi.

Il se mordit la lèvre inférieure et marmonna : « Va au diable, Sandy…Non seulement tu me rappelles de mauvais souvenir…Mais en plus…Tu me trouble plus que tu ne devrais… »

Nami souffla dans ses gants afin de les réchauffer avant de les mettre. Voilà, c'était mieux ainsi. Elle déambula tranquillement dans les rues. Ils n'avaient rendez-vous à l'auberge qu'a vingt et une heure donc elle avait le temps, vu qu'ils étaient arrivé en début de matinée.

Mais sous ses dehors heureux, la rousse était profondément troublée et choquée. Et cela n'avait pas échappé à Nico, qui au bout d'un moment, lui dit : « Tu sais, tu ne dois pas t'inquiéter pour Sandy et Zoro…Ce qu'a dit notre cuisinier hier soir à notre sabreur ne regarde qu'eux…

-Oh, mais je ne m'inquiè…Mais ! Comment t'es au courant, toi ! » Demanda-t-elle en se tournant brusquement vers l'archéologue. Celle-ci eut un petit rire mystérieux, et Nami se dit que décidément, cette femme brune était vraiment inquiétante…Elle soupira puis dit en regardant une vitrine d'ustensiles de médecine (2) : « Non, je ne m'inquiète pas. Je commencerais à m'inquiéter que si j'entends des bruits équivoques de l'autre côté de la cloison. Tiens, tu as vu, c'est pas mal pour chopper, ça…

-Oui, et ce n'est pas cher…Moi je trouve que ce ne serait pas mal s'ils couchent ensemble… » Nami rougit et marmonna : « Mouais… » Puis elle attrapa Nico par la manche et la tira à l'intérieure de la boutique, afin de clore la discussion qu'elle jugeait plus qu'embarrassante à ce tournant…

Sandy était assis sur un banc. Il avait perdu sa pâleur des derniers jours.

Il souriait légèrement.

Mais ses joues étaient humides.

Qu'est-ce qu'il l'avait pris de lui dire ça ?

Il avait, en cinq secondes chrono (3), creusé sa tombe, s'y était mis et s'était recouvert de terre.

Juste après cette phrase fatidique, Zoro était parti en claquant la porte, rouge comme une pivoine.

Rouge de colère ou de gêne ?

Sandy aurait bien aimé la deuxième solution, mais il doutait fortement que Zoro ait le moindre sentiment pour lui…

Mais c'était Noël…Il pouvait bien rêver…

« Qu'est-ce que tu fais là ? » Le blond sursauta et leva la tête. Zoro se tenait devant lui. Il portait un sac avec son bras droit et le regardait avec un drôle d'air. Sandy sentit le rouge aux joues monter, puis les larmes. Il rebaissa la tête afin que le sabreur ne voie pas ses pleurs. « Bah, je pourrais te retourner la question, tête de plates-bandes mal entretenues… » Il sentit alors une présence à côté de lui, puis une pichenette sur sa joue. Il leva les yeux, passablement énervé. « Qu'est-ce que tu me veux ? Si c'est pour m'embêter, tu vas me trouver, sabreur de malheur ! » Mais il rencontra un sourire. Zoro souriait.

Un sourire franc, joyeux.

Un visage détendu.

Zoro l'attrapa par le menton, et lui dit d'un ton enjoué : « Ca, c'est le Sandy que je connais ! » Et sans préavis, il posa sa bouche sur celle du cuisinier, provoquant un remous dans la foule. Tout le monde les regardaient. Sandy resta bouche bée, enfin, pas exactement, puisqu'il avait la bouche occupée, mais son expression s'en approchait fortement. Finalement, Zoro se détacha de lui et dit : « Désolé, je ne porterais pas de ruban autour de la tête (4), mais… » Il se pencha en avant de manière à ce que sa bouche soit à côté de l'oreille de Sandy, rouge comme un piment : « Si ce soir, après la fête, tu veux encore de moi comme cadeau de Noël, je serais tout à toi. » Il se leva, son sourire toujours imprimé sur son visage puis partit d'un pas allègre, laissant le pauvre Sandy qui n'y comprenait plus rien.

Ce n'était pas Zoro, impossible, Zoro n'est pas comme ça, et puis d'abords, comment ça se fait qu'il ait changé d'avis aussi vite ? Et puis, c'est même pas une question d'avis, c'est une question de nature, dans ce type de problèmes…

Une foule de questions se bousculaient dans la tête du cuisinier qui se leva et se dirigea dans la ville pour ses achats au radar.

On ne sut jamais ce qui s'était passé dans la tête de l'épéiste ce jour-là.

Et de toute manière, cela n'avait pas d'importance…

24 décembre au soir, 22 heures

Dans la grande salle qu'avait réservée Nami, le dîner battait son plein. Dinde au marron, foies gras, gratin d'endives, poulet fermier aux patates sautées au laurier, quiche de saumon et de légumes…

Puis les desserts : Bûche, bien évidemment, mais aussi Kouglof, Forêt-Noire, génoise au chocolat et aux fruits rouges, charlotte aux pêche, flan…

Le tout généreusement arrosé de champagne et de jus d'orange (Pour ceux qui ne buvaient pas d'alcool), bien évidemment.

Puis vint le moment des cadeaux.

Une chose que tout le monde avait remarqué, c'est que Zoro et Sandy étaient détendus et souriants. C'était bonne chose. Sinon, cela aurait gâché la fête.

Luffy eut des friandises d'une pâtisserie réputée, une canne à pêche toute neuve, un manuel de cuisine « Pour te faire à manger sans tout brûler dans la cuisine lorsque je ne peux pas assurer mon poste » avait dit Sandy avec un clin d'œil, un poignet de force noir comme celui qu'il avait porté et tant aimé à Skypea, mais l'avait perdu dans la mer quelques jours après et un manteau « Afin que tu arrête de piquer le mien » avait râlé Nami.

Le capitaine fut ravi.

Zoro eut de l'alcool, souvent des liqueurs rares ou réputées pour leur goût divin.

Le sabreur eut l'air parfaitement satisfait.

Nami eut un nécessaire à carte tout neuf, des plumes et de l'encre, un livre sur les îles les moins connues de la route de tous les périls, un très joli haut brodé, un bracelet en grosses perle ronde et polies de couleur bleue.

La navigatrice sauta au cou de tous ses amis (Oui, même de Zoro. C'était lui qui lui avait offert le haut brodé…).

Pipo eut tout de même ses ustensiles d'expérience, un livre sur la charpenterie, des outils, un bandana identique à celui qu'il avait, mais en meilleur état, et une énorme boîte de biscuit à la cannelle, parfum préféré de l'adolescent.

Le canonnier fut très heureux.

Sandy eut trois livre de cuisine exotique et des ustensiles de cuisine.

Le cuisinier manifesta surtout son contentement aux deux jeune femmes, mais on voyait qu'il était reconnaissant envers ses mais masculin aussi.

Chopper eut des ustensiles de médecine, certains assez rares sur le marché.

Le médecin fut tellement ému qu'il versa quelques larmes.

On lui souhaita joyeux anniversaire et on porta un toast en son honneur.

Cette fois, c'était de véritables torrents qui coulaient hors des yeux du renne, et Nami eut toutes les peines du monde à le calmer pendant que Luffy riait aux éclats.

Et pour finir, Nico eut des livres, sur un peu de tous les sujets. Certains étaient des éditions rares qu'elle convoitait depuis longtemps.

Le regard de l'archéologue rayonnait de bonheur.

Tout ça pour dire que cette fête fut une véritable réussite.

On but longtemps après, on dansa, on chanta, on a rit de bon cœur.

Et quand vint l'heure de se coucher, ce fut Zoro et Sandy qui durent faire les navettes entre les chambres de Pipo, Luffy et Chopper et les trois endormis. Nami et Nico leur souhaitèrent bonne nuit et montèrent toutes seules.

Les deux hommes se retrouvèrent seuls alors dans la salle à manger. Ils se regardèrent, puis sandy se rapprocha de Zoro d'un pas de chat et ronronna et se collant contre le torse du sabreur : « Je n'ai pas eut le cadeau que je demandais…

-Ça peut s'arranger… » Murmura la tête de petit pois en l'attirant à lui et en l'embrassant. Sandy se cala contre la large poitrine de l'escrimeur et murmura : « Si je te dis que je t'aime, que j'y suis pour rien et que ça me fait ch…plus qu'autre chose, tu me répond quoi ?

-Ta geule, ça me fiche mal à la tête…Mais que globalement, je ressens la même chose… » Les deux hommes sourirent et leurs bouches se rejoignirent de nouveau, tout en se dirigeant à tâtons vers leurs chambres.

La nuit promettait d'être longue…

All I want for Christmas is you…

Fin (Pour les allergiques au lemon)

ou

A suivre… (Pour les autres)

(1) : Il est pas rapide, notre Zoro national ! XD

(2) : …Y'a des boutiques qui vendent ça ?

(3) : J'ai compté, j'ai fait l'expérience…

(4) : Style rage de dent…Mouarf, morte de rire…XD

Arf, ce chapitre est mortellement long…

Mais je voulais caser toute la journée en une seule partie, réservant la deuxième au lemon.

Et je ne voulais pas dépasser cinq chapitre. Oui je sais, là ça fait six.

Mais c'est psychosomatique ! Allez pas chercher…

Bon. Appréciation personnelle : mouaif…la conversion de Zoro est un peu rapide.

Mais c'est typiquement le genre de truc que je ne sais pas faire chez un couple non-officiel…erg.

Bon, j'espère que ça vous à plus quand même…

Pour les lemon's lovers, rendez-vous au prochain chapitre ! Niark niark…(Vais-je seulement y arrivé ? T-T)

Une review est toujours la bienvenue…