All I want for Christmas
Chapitre 5, partie 2 :
La nuit de Noël
Collé au matelas, Sandy goûtait avec délectation la langue qui s'était infiltrée dans sa bouche. Cette langue bien coquine appartenait à un certain Zoro qui lui, s'amusait à retracer les muscles du ventre du cuisinier sous sa chemise.
Allongés sur le lit dudit Zoro, ils était bien décidés à passer à l'acte, même si leur amour n'était que tout récent, et que Zoro avait fait la girouette en une seule journée.
Zoro quitta la bouche de Sandy, ce qui arracha un grognement au blond, pour aller picorer son cou et ses épaules de toutes sortes de baisers, allant du simple effleurement jusqu'au suçon, en passant par les coups de langues avides et les petites morsures toutes gentilles. Sandy poussa un soupir lascif et posa ses mains sur les épaules du sabreur afin de le forcer descendre encore un peu plus bas…
Zoro eut un sourire peu orthodoxe en comprenant les intentions du blond qui gémissait déjà de plaisir anticipé. Décidant d'activer un peu la manœuvre, il déboucla la ceinture et défit la braguette de Sandy avec des gestes doux mais impatients. Puis il fit glisser le pantalon le long des jambes de sa proie, dévoilant de belles cuisses fines et musclées. Zoro eut un sourire, une fois de plus, qui n'était que peu recommandé en société. Il se redressa et ouvrit lui-même sa chemise et la fit glisser jusqu'au sol. Son homologue le regarda faire, une lueur de luxure et d'envie dans ses iris. Zoro se pencha au-dessus de lui et planta ses yeux verts dans ceux bleus de Sandy…
Une émeraude et un saphir qui s'entrechoque dans la main du plaisir.
Le désir s'était emparé d'eux, plus violemment et plus vivement que précédemment.
Pris de frénésie, Sandy se redressa et embrassa à pleine bouche son amant qui commençait à passer ses mains dans le caleçon du blond.
Sandy était encore en chemise, ouverte certes ; et Zoro était encore en pantalon.
Mais qu'importe. Ils se voulaient immédiatement et même une invasion de Bisounours à tronçonneuse ne les auraient pas arrêtés.
La force du regard est décidément dangereuse et terriblement puissante…
Les mains gourmande du blond défirent dégrafèrent hâtivement le pantalon de Zoro et s'assit sur lui afin que son intimité soit plus accessible. Zoro passa sa main droite dans la nuque de Sandy pour approfondir leur baiser passionné, tandis que de la gauche, il allait explorer les fesses fermes et douces du cuisinier.
Sandy poussa un cri de douleur étouffé par la bouche de son amant lorsqu'il sentit une présence étrangère en lui. Cette dudit présence arrêta ses mouvements pour attendre que le corps de Sandy se détende et s'habitue à elle. Celui-ci se décolla des lèvres de l'épéiste et murmura : « Vas-y… » Dans un soupir lascif. Zoro le regarda puis l'allongea doucement sur le dos, l'embrassa dans le cou et recommença à bouger ses doigts, arrachant des gémissements de souffrance au blond qui mordit le drap afin de se calmer. Le sabreur releva les yeux vers Sandy et l'embrassa doucement sur le visage, afin de le détendre. Effectivement, le cuisinier se détendit et commença à pousser des gémissements non pas de douleur mais de plaisir. Il se tendait sous les caresses de Zoro, qui avait des mains très habiles, et soufflait des mots de supplications, d'aller plus vite, plus fort, de ne pas se ménager. Et quand les mots « Prends-moi… » Franchirent les lèvres de Sandy, Zoro arrêta de bouger, retira ses doigts et attrapa entre ses mains basanées les hanches du blond et l'attira à lui. Sandy étendit ses bras au-dessus de sa tête et poussa un long cri, cambrant le dos et rejetant la tête en arrière, en sentant le sexe de son partenaire en lui.
Il ne se souciait, à ce moment précis, que très peu de la jeune fille rousse qui s'était réveillée en sursaut et était sujette à des sueurs froides, dans la chambre d'a côté.
Zoro attendit encore une fois que le corps de Sandy se détende autour de lui pour recommencer à bouger.
Une fois fait, il ne se fit pas prier pour bouger comme il l'entendait.
Sandy se tendait et se cambrait avec une brusquerie qui aurait fait peur à la meilleure contorsionniste de cirque.
Zoro, lui appréciait sans retenue, gémissant et poussant des grognements de plaisir.
Sandy mis plus de temps à en ressentir. Mais une fois que la douleur s'éclipsa, il eut un couinement et un long gémissement lascifs s'échappa de ses lèvres. Enroulant ses jambes autour de la taille du sabreur pour le forcer à aller plus loin en lui, il se redressa et embrassa Zoro sur la bouche avec tant de passion que l'épéiste fut projeté en arrière, emmenant Sandy avec lui.
Ils se retrouvèrent en position inverse, Zoro allongé sur le dos et Sandy assit sur lui. Ce qui ne les empêcha pas de continuer leur danse luxurieuse.
Le plaisir montait en eux, et ils n'allaient pas tarder d'arriver au point culminant de l'amour.
Les mains de Sandy se crispèrent sur le torse du sabreur et il poussa un cri (Qui, sois dit en passant, fit tressaillir la jeune fille de la chambre d'à côté.) de plaisir pur.
Zoro agrippa plus fortement les hanches du cuisinier, lui laissant des marques qui formeraient des bleus le lendemain et, étant moins expansif, grogna son contentement.
Ils s'écroulèrent, épuisés, repus de plaisir et ravis.
Sandy se pelotonna contre Zoro qui tira au-dessus d'eux le drap et murmura : « Quel chouette cadeau…Merci Père Noël… » Zoro eut un petit rire et embrassa son amant sur le front avec douceur. Le cuisinier ne tarda pas à s'endormir, brisé par l'amour exténuant qui venait d'expérimenter. Zoro le regarda longuement, un sourire tendre sur le visage. Puis il regarda la paroi et pouffa en pensant à la tête de Nami dans la chambre d'à côté. Il verrait bien le lendemain…
Finalement, il s'endormit, aussi exténué que son homologue.
Deux enfants qui s'endorment après avoir ouvert leurs cadeaux de Noël.
Deux enfants émerveillés par la magie de Noël…
Fin
Aaaaah ! Fini ! (s'écroule sur son bureau)
Je suis contente, mon humeur « lémonique » est revenue. Je vais pouvoir me remettre à mon lemon Lawful Drug.
Bref. J'espère que le lemon ne vous a pas déçu, et que vous avez apprécié le lire…
Cette fic n'est pas vraiment d'actualité, puisque nous somme en juillet, mais bon…J'ai eu l'idée en écoutant la chanson citée en début de chapitre à chaque fois.
Voili voilou.
À bientôt, j'espère…
Une petite review, please…(Chibies eyes)
