Voilà voilà ! C'est la suite, j'ai presque fini de l'écrire, je vais attaquer le dernier chapitre.Finalement, je regrette pas que ma disquette aie bugué, je trouve ces versions bien meilleures. Et vous ?

Merci pour les reviews !


Durant le reste de la semaine, Roy se démena pour constituer une mission de toutes pièces. Riza elle, avait certes décodé les lignes de son dos, mais devait aussi se pencher sur le déchiffrage de la première énigme, qui les conduiraient à la Clé du Coeur permettant de réveiller Generosity.

Elle s 'y attelait tous les soirs ou presque. Hayate se demandait ce que c'était que ces choses qui sentaient le renfermé, étalées là dans le salon.

" Bon voyons ce que ça donne : Dans la ville aux mille poteries, cherchez la lionne qui sourit, assise aux abords d'un jardin oriental. Son petit invisible connaît la valeur de l'abnégation, et vous conduira à destination." lut-elle.

Hayate baissa les oreilles avec un gémissement découragé.

" Moi non plus je n'y comprends pas grand chose. Une ville aux mille poteries... existe-t-elle encore au moins ? Oh mais ... je crois savoir."

Riza attrapa un guide touristique du pays d'Amestris. Riza examina les caractéristiques de chacune des cités mentionnées dedans.

" AH ! Voilà ce doit être celle-là : Ménetria, la ville potière. Très ancienne paraît-il. Bon, au moins on sait où on va. J'en informerais Roy demain."

Elle regarda son horloge murale : 22h30. Il était temps d'aller se coucher.

Le lendemain, elle aperçut Roy dans le couloir.

" Ro ... Colonel !"

Il se retourna pour la voir lui courir après. Eh bien, il n'aurait pas cru que ça se produirait un jour !

" J'ai trouvé où se trouve la première vous-savez-quoi. Où en est-on avec ce que vous savez ?" dit-elle.

" Ce que l'on sait a encore deux échelons à gravir, avant de retourner où vous savez et nous permettre de faire vous-savez-quoi. En attendant, allons faire quoi-vous-savez que l'on fait tous les jours, et qui m'ennuie profondément. Vous suivez ?" répondit Roy, pince-sans-rire.

" Très bien. Mais je préviens : si vous ne faites pas quoi vous savez et que vous faites autre chose, c'est-à-dire vous-savez-quoi, je me ferais un plaisir de vous réveiller vous-savez-comment avec ce que vous savez. Ai-je été claire ?"

Il retint un sourire. Elle n'avait pas tant changée finalement. Ils entrèrent dans le bureau commun. Les autres déjà là. Un peu plus tard dans la journée, le dossier qu'ils attendaient arriva enfin. Roy l'examina d'un air impassible.

" Hawkeye, je vais avoirs de votre concours pour la mission qui s'annonce." lança-t-il.

" De quoi s'agit-il mon colonel ?"

" Diverses inspections à travers le pays."

Riza hocha la tête. Le soir, ils se retrouvèrent chez lui pour débattre du départ.

C'était la première fois que Riza allait chez Roy. Ce n'était pas le bazar auquel elle s'attendait.

" Je parie que tu t'attendais à trouver un désordre indescriptible ?" dit-il en refermant la porte.

" Eh bien ... un peu oui."

Ils allèrent aus salon. Riza lui montra la première énigme, ainsi que l'emplacement possible de la clé, pendant qu'il leur servait à boire.

" Pendant que nous étions au bureau, j'ai organisé notre voyage. On part demain matin." annonça-t-elle.

" DEMAIN ! Mais ça me laisse à peine le temps de faire ma valise ça !" s'exclama Roy.

" Dans ce cas, je vais peut-être te laisser. Moi aussi j'ai à faire."

Riza termina son verre, que Roy débarrassa. Il la raccompagna.

" Au fait, j'ai rangé juste avant que tu n'arrive." lança-t-il.

" Tu ne changera jamais !"

" Non, parce que c'est comme ça qu'on m'aime !" sourit-il.

" Ah bon ? T' en es sûr ?"

Il haussa un sourcil. Riza sourit, et s'en alla. Roy émit un discret sifflement, et ferma porte. Ils se retrouvèrent le jour suivant à la gare.

" Black Hayate n'est pas là ?" demanda-t-il.

" Il chez Fuery, il s 'en occupera pendant notre absence."

Ils s' installèrent dans le compartiment de leur train. Le voyage dura trois heures.

Roy était content d'être seul avec son lieutenant pour une fois. Elle était vêtue d'un jean et d'un t-shirt laissant deviner ses rondeurs, les cheveux rattachés en partie par une barrette. Ravissante en un mot. Il l' observa tandis qu'elle lisait une revue. Il admira la finesse de ses traits, rêva d'enfouir son visage dans ses cheveux dorés ...

" Hé ho ! Ressaisis-toi Roy ! C'est ta subordonnée enfin ! Et puis ... elle est trop bien pour toi. C'est une femme forte, pondérée, intelligente et courageuse. Elle n'a rien à faire avec un coureur de jupons comme toi."

" Nous sommes arrivés." fit Riza.

" Hein ? Où ça ?"

" Mais à Ménetria enfin."

" Ah oui, c'est vrai ! Pardon !"

Ils attrapèrent leurs bagages, et se rendirent à leur hôtel. Comme il était l'heure de déjeuner, ils se retrouvèrent au restaurant de l' hôtel. Riza suggéra d'acheter une carte de la ville pour commencer leurs recherches. Roy acquiesça.

" Cette lionne qui sourit devrait nous permettre de savoir où se trouve la première clé. Et ensuite, chacune d'entre elle nous fera savoir où se trouve la suivante. Quand nous aurons trouvé les 7 Clés nous nous rendrons à la Dune des Millions d'Années, le temple s' y trouve." exposa-t-elle.

" En tout cas ça va vraiment nous changer des missions de routine." dit-il.

" C'est sûr."

La maison de Dante.

" Pourquoi le maître veut-elle nous voir tout d'un coup ?" demanda Sloth.

" Je l'ignore. Mais ça a l'air important." répondit Pride.

" Plus important que de surveiller le Full Metal nabot et la casserole qui l'accompagne ?" fit Envy.

" Sûrement. Car pour le maître veuille nous voir tous les six l'affaire ne doit pas être banale." dit Lust.

Ils marchèrent dans l'allée qui conduisait à la porte d'entrée. Envy l'ouvrit, et ils trouvèrent Dante dans leur salon. Celle-ci les invita à s'asseoir.

" J'ai découvert quelque chose qui devrait vivement vous intéresser. Je me suis penchée sur le mythe des Flame Alchemist il y a 200 ans, et savez-vous ce que j'ai fini par comprendre ?" commença-t-elle.

Les six péchés firent non de la tête.

" Qu'ils ont pour mission de vous détruire, et ce avec l'aide de créatures que l'on nomme Avatars. Ils seraient capable de vous tuer sans avoir besoin d'un morceau de votre corps."

Cette nouvelle suscita une vive réaction chez les homonculus :

" C'est impossible ! Personne ne peut me tuer !" s'exclama Pride.

" Ca ne se peut pas, pas vrai maman ?" fit Wrath en se tournant vers Sloth.

" Si le maître le dit c'est que ça doit être possible." répondit-elle.

" Je vais leur exploser la tête à ceux-là !" ajouta Envy.

Dante les fit se calmer. Puis elle se tourna vers Pride :

" J'ai cru comprendre que tu avais un Flame Alchemsist dans tes rangs."

" Oui, le colonel Mustang."

" Il doit avoir quelqu'un qui le protège."

" Le lieutenant Hawkeye."

" Sûrement sa Gardienne. Tâchez de savoir s'ils ne sont pas au courant de leur destin. Si c'est le cas, il va falloir intervenir. Mais je veux que vous me rameniez ces Avatars vivants. Ils pourront sûrement être utile."

" Sloth et moi avons un regard sur toutes les missions qui passent. S'ils tentent quoi que ce soit, on le saura." répondit Pride.

" Excellent, et tenez-moi au courant."

Les homonculus saluèrent leur maître, et quittèrent sa demeure. Leur retour se fit en silence.

De leur côté, Roy et Riza cherchaient la fameuse lionne souriante depuis le début de l'après-midi. Ménetria était presque aussi grande que Central, autant dire qu'ils en avaient pour un moment. Jusque là, ils avaient trouvée une fontaine composée de chevaux, des chiens gardant la mairie ... mais pas de lionne.

Et puis il y avaient trois parcs.

" Un jardin oriental ... on devrait aller voir dans ce quartier-là." dit Riza, en pointant sur la carte.

" Et moi je crois qu'on devrait aller voir du côté de notre hôtel. On marche depuis le début de l'après-midi, je ne sens plus mes pieds." gémit Roy.

" Un peu d'exercice ne te fais pas de mal. Et pis je croyais que tu étais un homme d'action." répliqua Riza.

" Oui, et non pas de randonnée !"

" Bon, rentre si tu veux mais moi je continue."

Roy la regarda s'éloigner. Puis il soupira et se décida à la rejoindre. Le jardin qu'ils cherchaient était bien là. Il s'agissait de trouver la lionne souriante.

Ils firent ainsi le tour du parc jusqu'au soir.

" Riiiizaaaa ! On peut rentrer je meurs de faim et je n'arrive plus à marcher !" fit Roy, les bras ballants.

" Vive les sportifs ! Ah ?"

" Quoi ?" demanda le colonel d'une voix morne.

" Regarde un peu ce qu'il y a là-bas."

Roy leva les yeux pour voir une lionne la gueule grande ouverte, d'où s'échappait un jet d'eau. Enfin ! Roy aperçut aussi un banc, et il alla s'écrouler dessus. Riza s'approcha de la statue.

" Hmm ... son petit invisible connaît la valeur de l'abnégation ... autrement dit de la générosité. Pourtant je ne vois pas de lionceau." dit-elle.

" Normal il est censé être invisible !" lança Roy depuis son banc.

" Un lionceau qu'on ne peut pas voir ... quand un bébé est invisible, c'est qu'il n'est pas encore né. Autrement dit ..." reprit Riza.

Elle tapota contre le ventre de la lionne. Il sonnait creux. Elle chercha alors le mécanisme d'ouverture. Quin se trouva être une dent arrière. Un clic se fit entendre, et le ventre s'ouvrit légèrement. Dedans, un parchemin. Riza alla s'asseoir à côté de Roy, et le déplia.

" Toujours la même langue. Je vais la décrypter, et demain on remet ça."

" Youpi." commenta Roy.

" Je t'en prie, cache ta joie. Allez on rentre, je vais appeler un taxi."

" Oh merci mon dieu ! Elle a un peu de coeur !"

Riza ne releva pas, et arrêta un taxi. Après le dîner, Roy alla s'effondrer sur son lit, pendant que sa compagne faisait de la traduction dans sa chambre. Une heure après, elle alla toquer à sa porte.

" Y'a personne !"

Riza entra, pour le trouver sur le dos, la tête sous un oreiller.

" C'est bon je sais où elle est." annonça-t-elle.

" M'étonne pas tu es une femme intelligente." commenta-t-il sous son oreiller.

Riza sourit sous le compliment, et s'assit au bord du lit.

" Tu sais, j'apprécie que les gens me regardent quand je leur parle. Surtout que ça facilite la conversation." dit-elle.

Roy se retourna en soupirant.

" Merci. Je disais donc, la Clé du Coeur se trouve dans une crypte, à l' est de la ville."

" Bon. Autre chose ?"

" On y va de bonne heure."

Roy ferma les yeux. Il sentait que ça n'allait pas être de tout repos cette histoire. Il allait finir par regretter ses dossiers-coussins. Riza le laissa pour aller se coucher. Roy eut l'impression d'avoir dormi cinq minutes quand elle vint le réveiller en tambourinant à sa porte.

" Debout Roy ! On a une clé à chercher !"

" Mmmmm !"

Roy se leva complètement dans le pâté, et lui ouvrit. Il avait les cheveux en batailles, et ne portait qu'un caleçon. Riza eut une moue montrant qu'elle appréciait le spectacle.

" C'qu'y'a ?" dit-il d'une voix endormie.

" Nous devons aller cherche quelque chose tu te souviens ?" répondit-elle.

" Ah oui ... j'arrive, laisse-moi ..."

Il se figea, ouvrit de grands yeux et piqua un fard. Riza comprit qu'il venait de se rendre compte de la situation.

" MAIS TU POUVAIS PAS ME PREVENIR !" s'écria-t-il en se cachant derrière la porte.

" Eh quoi ! T'as des yeux aussi non ? Et c'est plutôt à toi de t'en souvenir il me semble ! Tssss !"

Riza leva les yeux au ciel et fit demi-tour, non sans afficher un grand sourire.

Dix minutes plus tard, il la retrouva au restaurant.

" Yay ! Le jean et la chemsie ça lui va super bien !" pensa-t-elle.

Elle lui fit un signe, auquel il répondit. La jeune femme s'était vêtue d'un pantacourt et d'un débardeur.

" Hmm ! Je goûterais volontiers à ses épaules plutôt qu'à un café ! " se dit-il.

Il se servit, et la rejoignit à sa table. Ils bavardèrent pendant qu'il mangeait, échangeant des souvenirs de leur enfance. Ensuite, ils partirent à la recherche la première Clé. La crypte se trouvait pas à côté d'une église. Riza sortit des lampes que Roy alluma d'un claquement de doigts. Elle passa la première.

" Bon cherchons quelque chose qui ressemble à ton cercle de transmutation." dit-elle.

Chacun se mit à explorer l'endroit attentivement. Roy le trouva, au pied d'un mur. Riza lui conseilla de l' activer avec une flamme. Une trappe s'ouvrit, révélant un petit coffret. Roy le prit et l'ouvrit. A l' intérieur, un rubis triangulaire et un morceau de parchemin.

" Et d'une ! " dit-il en lui donnant la pierre précieuse accrochée à une lanière de cuir.

Riza la prit, et la fourra dans son sac. Roy se releva et déplia le bout de papier.

" Je suis désolé, mais tu va avoir encore du boulot ce soir." annonça-t-il.

" C'est mon travail de Gardienne. Allez, on sors de là."