Titre : Les preuves

Genre : Général/Drame

Disclaimer Rien n'est à moi et je ne me fais pas d'argent sur cette histoire… Au moins pas pour l'instant.

Non ! Non ! Je rigolais ! Pas la peine de m'envoyer vos avocats. Les chances que je me fasse un jour de l'argent là-dessus son proche du zéro absolu.

Rating : G, enfin je crois…

Bon à Savoir : Pas de slash, une autre fois peut-être. Et j'aime torturer les personnages que j'aime.

Résumé : (c'est normalement à ce moment là que ceux qui lisent mes fics Harry Potter (s'ils existent encore) se demande où ils sont tombés.) Et si Gibbs (Ca y est, là, ils sont déjà partis) n'avait pas une confiance absolu en Tony et qu'un jour, celui-ci se retrouve avec un choix difficile à faire.

Note : Je suis une fan de la dernière heure de NCIS, j'ai sans doute zappé quelques infos sur la vie de Tony donc,… pardonnez mes erreurs. Si je reçois de bons échos, je continuerais cette fic après mes examens. (Si mes pronostiques sont exactes, le dernier fan des slashs Harry/Dray vient de cliqué sur « précédente ».)

Enjoy !

Chapitre 1 : Comment un homme se révèle être une femme…

- Les preuves ont été manipulées, Gibbs. Aucun doute là-dessus !

Abby s'activait autour de son labo, montrant du doigts tour à tour ses télescopes, son rapport, l'écran,… Elle marchait nerveusement, une lueur inquiète sur le visage et avec manifestement beaucoup de nervosité.

- Comment est-ce possible ? demanda son supérieur.

Pareil à lui-même, il n'y avait pas plus impassible et sérieux. Un dossier marron clair entre les mains, il suivait des yeux la scientifique, comprenant malheureusement où elle voulait en venir.

- J'ai fait tous les tests possibles,… trois fois, ajouta-t-elle dès qu'elle vit Gibbs sur le point d'ouvrir la bouche. A chaque fois, j'en arrive à la même conclusion : l'urine du capitaine de corvette Stream est celui d'une femme.

Gibbs fronça les sourcils. Embêtant lorsqu'il s'agissait en fait bien d'un homme, arrêté pour vente de drogues. Le capitaine de Corvette Stream avait du se soumettre à un test lors de son arrestation. Maintenant qu'on découvrait que celui-ci avait été falsifié, même un novice en droit sortirait l'homme de sa prison.

- Qui a recueilli cet échantillon ? dit Gibbs avec un ton qui ne présageait rien de bon.

Abby se figea, un air un peu ennuyé sur le visage. Comme elle tardait à répondre, Gibbs répéta sa question.

- Qui a recueilli cet échantillon, Abby ! tonna-t-il.

- Tony.

L'air ennuyé se communiqua instantanément à Gibbs. Il n'y avait eu aucun intermédiaire. Tony avait apporté lui-même les preuves à Abby et rien n'aurait pu expliquer une telle erreur. S'il s'agissait bien d'une erreur.

Lorsqu'il descendit rejoindre son équipe Gibbs arborait l'expression la plus mécontente possible, un café bien serré dans sa main droite. En entendant les habituelles disputes puériles qui traversaient le bureau, il se sentit une envie de hurler.

- Si tu veux mon avis, Zeeva, tu manques de douceur et de féminité. C'est vrai ! Comment comptes tu te marier un jour si à chaque fois qu'un homme t'approche, tu lui fais une prise de Box Thaï ?

- Et à ton avis Tony, répondit l'agent David, comment comptes tu te marier un jour si à chaque fois qu'une femme s'approche de toi tu lui sers un discours macho et misogyne ?

- Elle n'a pas tort, soutint McGee.

- La ferme, le bleu.

Pour une fois, Gibbs passa entre les bureaux sans aucun commentaire. A la place, il jeta plus qu'il ne déposa les résultats des tests d'Abby sur le bureau de Tony. Surpris, celui-ci l'ouvrit et y plongea son regard. Le sang se vida de son visage à mesure qu'il lisait le rapport.

- Tu as une explication à nous fournir ?

Tony leva le nez du dossier, plus blanc qu'un linge. McGee et Ziva écoutaient attentivement la conversation sans rien comprendre.

- Je suis sûr qu'aucune femme ne se trouvait à proximité au moment où je lui ai demandé son urine.

Il y eu un échange de regard indescriptible qui plongea McGee dans l'incompréhension la plus totale. Ziva quant à elle était déjà debout.

- On s'est fait avoir par une femme, agent DiNozzo ? demanda-t-elle avec un sarcasme plus que palpable.

Mais Gibbs fit comme s'il n'avait rien entendu.

- L'avocat du capitaine Stream a appelé. Son client va être libéré et il n'éprouve même pas le besoin de se déplacer pour vérifier ça.

Le ton était dur, le regard aussi et Tony se sentit rajeunir de 20 ans, à l'âge où son père le blâmait déjà d'exister.

L'incident fut clos. Aucune autre explication entre les deux agents fut échangée et McGee du se résoudre à ne pas comprendre.

Le reste de la journée passa à une lenteur exaspérante, dans un silence lourd. Tony garda ses blagues misogynes pour lui tout en complétant ses dossiers. Il n'osait pas jeter un regard à Gibbs, plongé dans ses e-mails et dans une paperasse monstre.

Incapable de croire ce qui lui arrivait, il se mit à faire le résumé de ses gestes lors de l'arrestation de l'agent Stream. A aucun moment quelqu'un d'autre que lui s'était occupé de ce fichu échantillon d'urine. S'il avait déjà été accusé d'un crime dans le passé, c'était bien la première fois que Gibbs lui-même manifestait de la méfiance envers lui.

Deux jours plus tard, un appel renvoya toute l'équipe sur le terrain : un marin tué dans ce qui ressemblait à un malheureux concours de circonstances peu vraisemblable. La victime s'était en effet donnée la mort en s'infligeant deux coups de couteaux dans le dos. Gibbs s'était levé de sa chaise en attrapant sa veste.

- McGee… David avec moi. Dinozzo ?

Bien entendu, Tony était déjà debout, rassemblant ses affaires.

- On nous a faxé l'identité de la victime. Je veux tout sur elle dans moins d'une heure, acheva Gibbs avant de disparaître dans l'ascenseur.

Tony était resté pétrifié comme un mollusque pendant une bonne minute. Ruminant contre son patron, il s'était néanmoins exécuté, sûr qu'il ne s'agissait que d'une vengeance à la mode Gibbs, une simple punition. Il tira toutes les informations possibles sur la victime et ne s'en inquiéta pas outre mesure.

Mais les semaines et le mois passant, Anthony du se faire une raison. Le manège de son supérieur n'avait rien d'une punition mais se rapprochait plutôt d'une mesure de prévention. Il avait été mis en quarantaine. Dès qu'il s'agissait de s'occuper de preuves, Tony était écarté du lot et se tapait les dossiers et les fouilles dans les archives.

Il essaya plusieurs fois de s'adresser à Gibbs mais celui-ci possédait la capacité remarquable d'éviter d'être seul une seconde avec lui.

Amusé d'abord, Tony commença à se lever les matins de semaine avec tristesse. Puis il se surprit à traîner des pieds pour se rendre au travail. Et au bout du mois, sans qu'il n'ait jamais vu l'événement venir, il écrivit sa lettre de démission et la posa un soir, sur le bureau de Gibbs.