Note : La canicule, ça me coupe bras et jambes (je sais, c'est pas une excuse).

Petite Annonce : J'ai besoin d'un(e) béta (relecteur) qui pourrait analyser les trucs illogiques et l'ortho parce qu'à 2 heures du mat', c'est la dernière chose que j'ai envie de faire. Intéressé(e) ? Envoyez moi un message, il suffit de passer par mon profil.

Merci pour vos si gentilles reviews.

Vous êtes le pétrole qui fait que mes doigts tapent sur le clavier.

Chapitre 3 : Comment le hasard fait décidément bien les choses.

Dans l'avion qui les amenait à Miami, McGee ronflait sur l'épaule d'Abby. Ziva était concentré dans un livre gros comme une assiette profonde. Gibbs relisait la lettre de démission de Tony, Ducky le regardait faire d'un œil distrait. Conscient que les yeux du légiste étaient rivés sur lui, Gibbs rangea la lettre dans sa poche.

- Tu as été trop dur avec lui… dit Ducky.

- J'ai été prudent, répliqua Gibbs.

- C'est là que tu as tout faux, Jethro. Les jeunes gens ne veulent pas qu'on soit prudent pour eux.


Toute l'équipe arriva sur les lieux du crime, 4 heures après qu'il ait été signalé à la Marine. Le corps de l'officier Sergio Banda était couché sur le lit d'un hôtel 4 étoiles en plein milieu de la ville. L'équipe s'activait dans la chambre mise à part McGee qui interrogeait le groom qui avait découvert le corps, et Abby qui avait pris possession d'un pan entier du laboratoire criminel de Miami.

- Je peux dire sans prendre trop de risque qu'il est mort d'une balle dans la cuisse, Jethro. Il s'est vidé de son sang.

Ducky parcourait le corps avec ses mains gantés de blanc. Gibbs écoutait, debout devant lui.

- Il semble curieux qu'il n'ait pu appelé à l'aide ou même arrêté le saignement. Cela me rappelle une aventure qui m'est arrivé en Angleterre alors que je pêchais avec un ami…

- Ducky,… l'interrompit Gibbs.

- Il semblerait qu'il soit mort il y a plus de seize heures. J'aurais des résultats plus complets dans quelques heures et j'enverrai tout ce que je trouve d'intéressant à Abby.

Gibbs acquiesça et se retourna lorsqu'il entendit un « Gibbs » strident venant de la salle de bain. Ziva montra son nez par la porte de celle-ci.

- Je n'ai jamais vu une toilette aussi propre. Aucun signe d'effets personnels. L'assassin a due nettoyer derrière lui.

- Continue de chercher, lança Gibbs simplement, sortant voir où en était l'arrivée de son café.


Dans le couloir, McGee écoutait le groom raconter l'extraordinaire découverte du corps en prenant des notes. Comment en simple héros, avait-il pris la décision d'appeler la police. Lorsque pour la troisième fois du récit, le serveur sauta du coq à l'âne, McGee lâcha prise. Avec Tony absent, il était débordé de travail. Ainsi quel ne fut pas son soulagement de voir celui-ci arriver en chemise fluo, une valise à la main.

- Tony ! s'écria McGee en lui faisant signe et en allant vers lui.

L'ancien agent s'arrêta devant lui.

- Qu'est ce qu'il y a, le bleu ?

- Un officier de la marine, assassiné, s'appelant Sergio Banda. Tu devrais t'occuper de trouver son dossier. Gibbs est plutôt de mauvaise humeur.

En parlant, l'officier n'avait pas remarqué que le dit « mauvaise humeur Gibbs » arrivait juste derrière lui avec un café brûlant en main.

- Que faites vous, McGee ?

Le jeune homme sursauta en se retournant et essaya de s'expliquer.

- Je… Et bien, patron,… je l'informe sur… sur…

- Ne l'informez pas, il ne travail pas pour nous, dit Gibbs avec un air menaçant et agacé dans les yeux.

La seule chose que son agent comprit fut qu'arriver en retard amenait à de fâcheuses conséquences sur le capital retraite. McGee s'interrogeait encore que Ziva apparaissait avec un dossier en main.

- Le capitaine Banda des états de service parfaits, Gibbs. Son supérieur vient d'appeler. Il se plaignait seulement d'une fiancé que lui avait présenté Banda mais « qui ressemblait plus à une prostituée ». Il a ajouté que… Tiens ! Tony ! On a fini par se décoller des lèvres de la fille qu'on avait dans le lit ce matin ?

Gibbs lui envoya un regard furieux. Tony gardait le sien le plus impassible jusque là.

- Retournez faire votre travail agent David. McGee… va rendre visite à Abby.

Le couloir fut rapidement déserté. Tony et Gibbs se lancèrent des éclairs.

- Qu'est ce que tu fais ici ?

- Je prends des vacances, répondit simplement Tony avec un grand sourire.

Gibbs prit une gorgée de son café.

- Tiens toi loin de cette enquête. Que tu fasses encore partie ou non du NCIS, il te reste certaines obligations.

Et il disparut dans la chambre du mort. Tony essaya d'en apercevoir un morceau mais il reçut la porte dans la figure.


Ziva s'impatientait dans la salle de bain, déclarant pour la millième fois de la journée « qu'il n'y avait rien dans cette chambre. »

Gibbs se tenait au milieu et fit le tour de la salle des yeux avant de s'intéresser de plus près aux toilettes. Il découvrit l'arrivée d'eau et en ressortit une arme.

- Il y a toujours quelque chose.


Tony prit un certains temps dans sa chambre pour ranger ses affaires. Gibbs n'avait pas parlé aux autres de sa démission, à en juger par la réaction de McGee. En un sens ça l'arrangeait. Son ancien patron lui laissait au moins un semblant de dignité.

Tony soupira. Voilà qu'il sonnait comme son père.

Son portable se mit à vibrer frénétiquement dans sa poche. Il décrocha.

- Comment s'est passé ton voyage Anthony ? demanda une voix grave au bout du fil.

En parlant de son père…

- Merci pour la place en économique, mais c'était vraiment pas la peine…

Un grognement lui répondit de l'autre côté.

- Tu as eu le temps de t'intéresser au dossier ?

Son père lui avait envoyé toutes les informations qu'il possédait déjà sur son associé. Et en évaluant son épaisseur, Tony s'était demandé pourquoi son père avait besoin de lui.

- Angelo Frinaty ? Où vas-tu chercher tes associés père ? Dans les bars à prostituées que tu fréquentais presque sous le nez de maman.

- Arrête, je vais pleurer, ironisa son père. Contente toi de faire ton boulot.

Et il raccrocha. Tony décida de commencer là où le dossier lui demandait de commencer : dans la discothèque la plus mal fréquentée de Miami.


Au Luna's Dream (N/A : Totalement inventé, ne cherchez pas !), la musique ensorcelait les corps, hallucinait les esprits et rendait à moitié sourd les habitués. Les lumières décomposaient chaque geste comme un film mal enregistré.

Tony était assis au bar, habillé dans ce qui faisait le moins possible « agent du gouvernement ». Sa cible était verrouillée. Angelo n'avait rien d'un ange : gros, lugubre, un cigare en bouche. Tony entendait son rire caverneux même avec l'ampli se trouvant à trois mètres de lui. L'associé de son père n'avait pas l'air d'un saint, surtout auprès de tant de belles filles. Tony se commanda une bière.

- Il vient souvent, Angelo ? demanda-t-il au serveur l'air de rien et en lui tenant un billet de dix dollars.

Le jeune homme d'origine hispanique lui fit un grand sourire.

- Ca dépend.

Tony ajouta un autre billet.

- Vous savez, je fais ce métier pour payer mes études. C'est pas facile tous les jours de travailler si tard.

Un autre billet de dix. Tony lui fit comprendre que c'était le dernier d'un seul regard.

- Il vient tous les soirs. Sauf le mardi : c'est mon jour de congé.