Note de l'auteur:

J'enchaine relativement vite, car je pense que le premier chapitre est un peu court pour amorcer la suite de cette histoire. Je ne me lance pas dans des promesses de publications (bac de français à réviser).

Cependant une petite review pour avoir votre avis me permettrait de progresser.

Bonne lecture.


Chapitre 2 : Décision fondamentale.

Narcissa Malfoy s'apprêtait à mettre fin à sa triste vie, quand trois légers coups à sa porte interrompirent son geste.

La maîtresse de maison rangea son poignard dans un des tiroirs de sa commode. Elle sécha rapidement ses larmes et se pinça les joues pour redonner un peu de couleur à son visage.

Délicatement et méthodiquement, elle posa délicatement de la poudre de riz sur son visage.

Personne n'aurait était capable d'imaginer Narcissa Malfoy pleurant et désespérée quelques minutes auparavant. Elle sortit de sa chambre, les cheveux impeccablement coiffés en chignon strict. S'était son nouvel elfe de maison.

-Que veux tu Misti ? demanda t-elle d'une voix froide et cassante, comme à son habitude.

-Je devais prévenir que la maîtresse a de la visite, Dame Bellatrix attend la maîtresse dans le salon énonça l'elfe qui n'était pas encore habitué à une tels froideur.

En effet, l'Elfe venait juste d'être recruté par Narcissa, après la disparition de Dobby, celui-ci était traité avec indifférence mais Narcissa ne frappait jamais Misti. Pour elle, la violence était assez présente dans ce manoir pour en rajouter.

Narcissa soupira, que pouvait bien lui valoir sa fanatique de sœur, sa dernière visite remontait au mois de février, six mois s'étaient écoulés sans que Bellatrix foule à nouveau le sol de la demeure Malfoyenne. La dernière fois, la discussion avait dégénérée, au point que les deux sœurs en était arrivée à se lancer des sortilèges impardonnables. Même si Bellatrix avait davantage l'habitude d'user de tels sortilège, Narcissa ne se démontait pas, et ripostait quand il le fallait. Cette dispute avait eu lieu à cause de son fils. A cette époque, elle souhaitait encore le protéger de la néfaste influence de son père. Le résultat n'avait été que peu concluant, son fils était devenu le bras droit du Lord Noir. Que voulait cette fois ci Bellatrix ? La narguer ? Narcissa ne voulait qu'en finir, alors pourquoi pas de la main de sa propre sœur.

Dans la famille, on en était plus à un meurtre près.

Narcissa descendit le plus lentement les escaliers qui conduisaient au salon de réception, elle voulait demeurer imposante face à sa sœur.

-Cissa ! s'exclama Bellatrix, ma chère sœur, comment vas-tu ?

Narcissa fulminait de rage, elle détestait ce ridicule surnom par lequel Bellatrix avait pris l'habitude de l'affubler.

-Bellatrix, que me vaut l'honneur de ta visite dans mon manoir lui demanda Narcissa, en effet celle-ci prit le plaisir à humilier sa sœur, cette chère Bellatrix n'avait plus d'habitat, hormis une cellule à Azkaban, dans laquelle Narcissa espérait qu'elle la retrouverait le plus rapidement possible.

-Voyons, ma chère sœur, tu es la dernière de notre famille, je te faisais une simple petite visite de courtoisie, la solitude n'est pas trop pesante ma très chère sœur ? Accentua Bellatrix de sa voix mielleuse.

-Tu oublies Andromèdra , enfin, tout va bien , je garde mon honneur et la solitude reste appréciable.

-Andromèdra ne fait plus parti de la famille cracha Bellatrix, pour moi, c'est comme si elle était morte, avoir épousé un moldu , quel déshonneur !

-Voyons ma chère Bella, calme toi, asseyons nous je te prie, Misti ?

L'elfe apparut tremblante : la maîtresse désir quelque chose ?

-Du thé pour Bella et moi je te prie.

-Oui, maîtresse dit l'elfe. Deux minutes plus tard un thé d'écosse avec des macarons trônaient sur la table.

-Tu as pleuré Cissa, tes yeux sont rouges, dit soudainement Bellatrix, en observant droit dans les yeux sa sœur.

Celle-ci ferma immédiatement son esprit et fixa de ses yeux bleus gris, cette sœur, qui autrefois était sa compagne de jeux, mais qui à présent n'était plus qu'une étrangère et une ennemie de surcroît.

-Ne t'inquiète pas ma chère Cissa reprit Bellatrix après avoir sondé sans succès l'esprit de Narcissa, ton fils va très bien, parfois il se prend quelques endoloris, bien entendu, comme nous tous, mais le maître est relativement satisfait de son travail.

Si seulement elle savait à quel point le sort de Drago m'indiffère, il est comme son père, froid, cynique et violent. J'aimerais juste qu'il meure en comprenant les atrocités qu'il a commises.

-Tu m'en voie ravie Bella , répondit faussement Narcissa.

-Enfin, j'ai une excellente nouvelle à t'annoncer ma chère sœur ! Peut être pour toi l'occasion de renouer avec le monde merveilleux dans lequel tu as grandi.

Méfiance, pensa immédiatement Narcissa, les excellentes nouvelles de Bellatrix , il fallait s'en méfier comme de la peste.

-Le seigneur des ténèbres organise un bal dans son château en Albanie, ce n'est pas grâce à ton idiot de mari que tu es invité mais grâce à la position que ton fils occupe. Ce privilège n'est pas réservé à n'importe qui !

-Je devrais me sentir flatté, répondit Narcissa, le sarcasme de sa voix n'était même pas voilé.

-Narcissa Malfoy ! Je te défends d'insulter le seigneur des Ténèbres ! Il te fait un immense honneur en t'invitant.

Début des hostilités, pensa Narcissa.

-Et si il me venait à l'idée de décliner ? S'enquit Narcissa.

-Je te tuerais de ma propre main chère sœur, lui répondit presque aussitôt Bellatrix, son sourire carnassier prouva à Narcissa qu'elle ne mentait pas.

-Bien, bien, je verrais, quand se tiens cette soirée ? demanda t-elle.

-Demain ! Et je te conseille de venir Narcissa, ou tu signes ton arrêt de mort.

-Tu ne me fais pas peur Bellatrix Lestranges, putain du seigneur des Ténèbres nargua l'épouse malfoyenne.

Les civilités étaient terminées, toutes deux l'avait bien compris, bellatrix sortit immédiatement sa baguette magique et la pointa sur sa sœur.

Cependant, Narcissa avait déjà anticipé l'action de sa sœur : - Silencio s'exclama t-elle !

Bellatrix se retrouva sans voix et entrepris de se venger avec ses mains, mais la grande et droite Narcissa s'était relevée :

-Tu n'as plus rien à faire dans cette demeure, Bellatrix Lestranges ! D'un geste négligeant avec sa baguette, elle l'envoya hors du manoir Malfoy.

Narcissa avait changé, elle le sentait au fond d'elle-même, il n'était plus question de suicide à présent, elle comptait bien mener sa vie comme elle l'entendait.

-Misti ! appela t-elle

-Maîtresse ? demanda timidement l'Elfe, qui fut terrorisé par l'état du salon de thé. En effet, les tasses s'étaient brisées, le thé était répandu par terre.

-Nettoie moi ce salon, et à l'avenir, Dame Bellatrix ne devra plus jamais franchir les portes de ce manoir, est-ce clair ?

-Bien maîtresse, s'inclina l'elfe.

Naricissa regagna sa chambre, un sourire de satisfaction aux lèvres, cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas sentie libre de ses actes. Elle décida d'aller à ce bal, non pas pour glorifier le « monstre » comme elle l'appelait, mais pour en finir avec ce monde de faux semblants et d'horreur.