Note de l'auteur :
Et bien! je crois que je viens de battre mon reccord! 3 chapitres en une journée!
Autant vous dire que je vais me calmer un peu, Dame inspi ne veut pas que j'abuse d'elle.
Donnez moi vos impressions!
Lou de Tylmarade
Chapitre 3 : être moi-même :
Narcissa se tenait droite devant son miroir, elle se savait séduisante, elle aurait même pu séduire le lord noir si elle l'avait souhaité.
D'une manière ou d'une autre, il avait un rôle à jouer dans sa nouvelle histoire. Elle allait devoir être habile, montrer un digne esprit de serpentarde. Ce pauvre Salazar, pensait-elle a du se retourner plus de mille fois dans sa tombe, en voyant tous les massacres engendrés en son nom. Narcissa savait quoi faire, elle s'était enfin décidée. Après sa tentative de suicide qui avait échoué, pour une fois elle pourrait remercier Bellatrix.
La maîtresse de maison se détailla attentivement, ses longs cheveux blond vénitien étaient retenus par des lacets en argent, son visage légèrement poudré de rose, était l'une des plus belles merveilles qu'il était permis de contempler. Ses yeux bleus gris brillaient comme des pierres précieuses.
Elle portait une robe vert émeraude, dont chaque attache, chaque ornement étaient confectionné en argent. Elle souhaitait rappeler les couleurs de serpentard à ses espèces de larves, qui ne savait que prononcer un : « oui, maître ! ».
Elle prit sa plus belle cape de velours noir et appela son elfe de maison.
-Misti, ce soir je suis invité à une réception, cependant, j'aimerais que tu prépares nos affaires, demain, nous partirons pour la résidence secondaire des Malfoy en France.
Je souhaite que toutes mes toilettes, même mes robes de combat soient prêtes pour demain. Ne laisse entrer personne dans le manoir durant mon absence, et si tu te sens observer n'obéis pas à mon premier ordre, agis comme si de rien n'était.
-Bien maîtresse répondit l'elfe de maison troublée devant la magnificence de sa maîtresse, mais aussi par ses ordres inhabituels.
Ces paroles étant dites, Narcissa transplana en Albanie.
Elle se retrouva nez à nez avec un squelette. Son éducation de fille de sang pur, lui fut encore une fois d'un précieux secours.
-Madame, s'inclina le squelette, votre nom je vous prie.
-Narcissa Malfoy répondit-elle le plus froidement possible.
Le squelette disparut, en la débarrassant de sa cape. Une immense porte s'ouvrit : la salle de bal.
Narcissa ne pu s'empêcher d'être surprise, non pas par la beauté des lieux, elle savait garder ses émotions pour elle, qui avait grandit dans le luxe. Ce qui la stupéfia le plus fut la cohue de personne invité à ce bal.
Ses êtres méprisables paraient de leurs plus beaux atours, n'avaient qu'un seul but, satisfaire leur cupidité, en servant cet être infâme qu'était lord Voldemort.
Narcissa devait comme tous les autres invités présenter ses hommages au seigneur des ténèbres, il s'agissait de la partie la plus difficile de son plan. Elle s'avança donc, digne et fière, partout les regards se portaient sur elle. On entendait chuchoter dans l'assistance :
-Quelle beauté ! Quelle droiture, mon dieu, qu'est ce que Bellatrix semble ridicule face à cette fleur.
Les commentaires continuaient de bon train, comme toute femme de seigneur, Narcissa passa outre, elle était concentré sur son objectif.
Elle s'approcha face au seigneur des ténèbres qui la contempla de ses yeux rouges. Elle ne se prosterna pas à genoux , comme les autres mangemort, mais exécuta une parfaite révérence tout en gardant ses yeux face à ceux de Lord Voldemort.
Tous les mangemorts formaient une ligne droite et attendaient le verdict face à cette impertinence de la femme du mangemort déchu.
Le maître des ténèbres pris alors sa baguette, Narcissa se prépara à recevoir un Doloris, tout en essayant de ne rien faire paraître. Cependant, Lord Voldemort n'en fit rien, il ordonna à ses musiciens d'entonner un air de valse, il releva Narcissa et commença à danser avec elle.
Ils étaient seuls, puis peu à peu les autres se joignirent à cette valse. Narcissa ne quittait pas des yeux Lord Voldemort, le seigneur des ténèbres ne se rappelait pas avoir vu une si grande beauté, si fragile mais si forte à la foi.
-Je dois vous laisser ma Dame, sachez que votre présence ma étonné, mais principalement ravie. Il déposa un baiser visqueux sur la main douce de Narcissa. Celle-ci se força à réprimer une envie de vomir quand à ce contact. Cet être était des plus abjectes, cependant, elle avait en partie réussi son plan.
Narcissa étouffait, cette ambiance de masques et d'horreur l'empêchait de respirer, elle avait l'impression de revoir tous les cadavres jonchés des victimes de ces monstres.
Elle ouvrit une fenêtre, et s'approcha du balcon, s'était dur, elle aurait besoin d'une épaule, supportés ces êtres, ces destructions, ces morts, à ses pensées, elle frissona.
-Ne vous retournez pas fleur de Lys entendit-elle.
Elle l'avait compris, le seigneur des ténèbres essayait de lire dans ses pensées, elle ne voulu pas mettre ses barrières d'occlumentie, enfin, pas devant certains événements, elle lui laissa son désespoir face à la perte d'humanité de son fils, sa tentative de suicide. Il y avait tant de douleur dans ses souvenirs que Lord Voldmort vacilla.
-Vous avez souffert ma Dame, beaucoup trop. Sachez que Lord Voldmort pardonne à votre mari, reposez vous ma Dame, reposez vous. Le Seigneur des ténèbres se retira, il avait laissé sa longue cape
Toujours à parler à la troisième personne celui là, qu'est ce qu'elle pouvait le mépriser, qu'est ce qu'elle pouvait le haïr, de tout son être. Elle se fichait éperdument de Lucius, mais elle avait ce qu'elle voulait.
Elle perçut le regard meurtrier de Bellatrix, si le verre qui la séparait avait pu fondre face à ce regard, il se serait désintégré.
Narcissa n'avait plus rien à faire en ce lieu remplie de charognes.
Narcissa transplana dans sa demeure, elle s'effondra sur son lit, le sourire aux lèvres pour la deuxième fois. Cette journée avait été épuisante, mais elle avait obtenu ce qu'elle voulait : sa liberté d'action.
