Kyyyyaa ! Merci à toooous et à toooooutes ! J'ai dépassé les 30 reviews je suis si heureuse (37 actuellement :D) ! C'est la 1ère fois qu'une de mes fics a autant de succès ! Je vous aaaaimeuh !
Cette partie se déroulera en début 1937... Je vais couper vers le milieu, pourquoi ? Ahahaha... surprise.
Enfin une partie courte, faut dire qu'il s'est pas passé grand-chose en 37... c'est pour ça que je vais rajouter un peu de piment XD nyahaha...
ENJOY !
Bevor ich dich Auf Wiedersehen sage
Partie VII: Duet
28 Avril 1937
« Prenez bien note que la force aérienne du Reich a bombardé Guernica avant-hier, Herr Elric. Ceci est très important, pour les archives de l'armée.
-À vos ordres Monsieur Himmler.
-N'oubliez pas de vérifier le matériel pour Dachau. Donnez aussi l'ordre au Capitaine de ma part concernant les gardes pour Buchenwald. C'est fou le nombre de Camps de concentration que nous sommes obligé d'ouvrir. Ces Juifs sont pires que des lapins, quoi qu'un lapin soit d'apparence plus gracieuse... ils sont plus durs à dresser que nous le croyions. Herr Elric, si ce n'est pas trop demander, envoyez-moi votre supérieur le Lieutenant-colonel Eichmann, j'ai besoin de son rapport sur les réformes françaises...
-Oui, Mr. Himmler.
-Désolé de vous donner autant de travail, mais il y a tant de choses à régler...
-Ce n'est rien... je me retire à présent. Bonne journée. »
Le Monde actuel va mal, très mal... ça sent l'affrontement.
¤§¤
« Alphonse, chui lààà... », Clame Ed d'un air las.
« Salut Grand-frère ! Oh, tu m'as l'air épuisé...
-Journée surchargée... et toi ?
-Moi aussi. Je ne sais pas ce qui se passe en ce moment, mais ça a l'air d'être la folie chez les 'autorités supérieures'.
-Ah, ça tu l'as dit mon p'tit Al... Et après c'est les pauvres types comme moi qui ramassent...
-Mais c'est comme ça depuis fin Février, non ? Depuis que l'URSS est intervenue en Espagne...
-Raah, m'en parle pas ! Il a fallu qu'un con qui s'appelle Blum en France propose un pacte de non-intervention en Espagne en Août dernier, et qu'il fasse signer ça à des pays comme l'Angleterre, l'Italie et l'Allemagne, des pays encore plus cons qui ne respectent pas les lois et ça fait tout un bordel monstre en Europe... (1) y'a des fois où j'me dis que je préfère vivre au Japon...
-Dis pas de bêtises, tu ne parles pas un mot de la langue... et la situation des japonais n'est guerre mieux qu'ici.
-Ah ? Qu'est-ce que le peuple le plus poli du monde a fait ?
-Il paraît que ça tourne mal entre la Chine et le Japon, c'est tout...
-Le Reich a décidemment trop d'influence sur les étrangers... »
Ed soupire. Il tire sa veste et se jette sur le divan : « Quoi qu'il en soit, c'est enfin le week-end ! 2 Jours entiers pour me reposer, ça c'est le pied !
-... Tu en as de la chance !
-Nnh ? Qu'est-ce que tu racontes Alphonse ? Toi aussi t'es en week-end, non ?
-... Demain, je dois retourner bosser à l'entreprise. Monsieur Göring exige que tous les employés viennent travailler samedi et éventuellement dimanche... comme je suis leur représentant, je me dois d'être là... et l'un des hommes m'a confié qu'ils ne voulaient pas rester seuls avec Göring pendant 2 jours.
-Eh ben ! J'espère pour toi qu'on te paye au moins les heures supp'. »
Alphonse sourit et retourne vaquer à ses occupations.
¤§¤
Le lendemain
Edward se demande bien pourquoi son frère se lève au beau milieu de la nuit comme ça.
# Nnnh... L'est devenu somnambule ou quoi ? #
Mais en regardant son réveil, il constate qu'il est en fait 5h du matin. D'un pas titubant, somnolant, il se lève pour voir ce qu'Alphonse fait :
« Hey, frangin... tu fais quoi debout à l'aube ?.! Tu commences qu'à 8h d'habitude...
-Oh, bonjour Edward ! En fait, c'est Monsieur Göring qui a insisté pour que soyons tous là-bas à 5h15, pour commencer le travail...
-Mais c'est un lève-tôt, ce type... », Constate t'il en baillant à s'en décrocher la mâchoire.
« C'est sûr que comparé à la marmotte que tu es...
-Mais comment ça se fait que t'es pas crevé, toi ?
-Peut-être... les vieilles habitudes... »
C'est vrai qu'Alphonse ne ressentait pas la fatigue dans son armure... c'est quelque chose qui lui est resté assez longtemps, d'ailleurs... il est capable de se coucher très tard et de se lever très tôt sans éprouver le moindre signe de fatigue...
« Bon, je pense rentrer ce soir vers 20h, quelque chose dans ces horaires là...
-Hein ?.! Ils sont malades de te faire travailler autant, un samedi en plus !
-Que veux-tu ? Bon, je termine mon café et je ferai mieux de filer rapido. Je dois être le 1er sur les lieux pour ouvrir la fabrique. Tu pourras te nourrir tout seul ?
-Chui pas un mioche non plus !.!.! », S'écrie Ed, à présent parfaitement réveillé.
« Ok, moi j'y vais. À ce soir !
-Oui, à ce... »
Edward n'a pas remarqué de suite, mais son frère porte un brassard rouge avec la croix gammée sur le bras : « Al, c'est quoi ça ?
-'Ça' quoi ?
-Ton brassard. Je croyais que tu détestais ce parti et que tu ne voulais pas porter de croix...
-Oui, ça me répugne de le faire, mais c'est une nouvelle loi qu'a imposée Göring. Comme je suis le plus haut gradé dans cette entreprise Aryenne, je suis obligé de la porter, sinon... ah, je suis en retard ! », S'exclame t'il en regardant sa montre. « Bonne journée Grand-frère !
-Toi aussi Al. »
Une fois la porte refermée, Ed va se servir un peu de café, histoire d'arriver à tenir debout de si bonne heure.
Qu'est ce qui ne va pas en ce moment ?
¤§¤
Edward entend vaguement quelques bruits de pas, et le claquement d'une porte que l'on ferme doucement... un bourdonnement insupportable... il discerne le bruit du cintre qui claque quand on referme la porte du placard... encore ces pas légers... le frigo qu'on ouvre et referme... mais qu'est-ce que c'est que ce truc qui grésille comme ça... le bruit d'une cuillère tombant sur le sol force l'aîné à ouvrir les yeux.
Le soleil illumine l'intérieur du salon. Dehors, les oiseaux chantent, et le vent souffle à travers les branches des arbres. La radio est restée allumée tout ce temps...
Il se redresse, faisant ainsi tomber le journal sur le sol, qui émet un bruit froissé. Une fois assit, il se frotte les yeux. Quelle heure est-il ? 10h ?.! Mais... on est dimanche !
Il se précipite dans la cuisine, et trouve son Petit-frère lui faisant dos, en train de siroter son café : « Alphonse ! »
Le nommé sursaute et se retourne, l'air aussi endormi qu'Edward : « Ed !.! Pardon ! C'est moi qui t'ai réveillé ?
-Mais... Al, t'étais où hier soir ? »
Edward se rappelle : il est tombé de fatigue la veille sur le canapé à force d'attendre toute la soirée Al... l'état de panique dans lequel il s'est trouvé samedi soir et ce matin laisse à présent place à celui de la colère, mêlée à l'inquiétude :
« Désolé Ed ! Mais Göring a voulu que les employés restent à l'usine hier. Il avait besoin d'eux pour terminer le stock avant de l'envoyer je ne sais où... J'ai dû dormir –Disons me reposer quelques heures– là-bas... les ouvriers ont même été obligés de dormir sur les tables et les bancs ! Je te demande pardon Ed, j'ai voulu t'appeler, mais je ne savais pas si tu dormais déjà ou pas...
-Tu me dis 20h ! T'imagines bien que j'ai commencé à me demander s'il t'était pas arrivé malheur ou quoi quand je t'ai pas vu revenir à 23h ! Mais c'est pas vrai ça ! Et comment voulais-tu que je dorme ?.! J'étais mort d'inquiétude !.!.!
-Pardon Grand-frère...
-Mais c'est pas à toi de t'excuser, c'est cet abruti de Göring ! Quelle idée de faire travailler des gens toute une journée ?.! Et vous avez fait quoi d'abord ?.?.!
-Eh bien... comme d'habitude. Des armes, toujours des armes... Dis Grand-frère, tu m'en veux ?
-J't'en veux de pas m'avoir appelé hier soir ! Dorénavant, je veux que dès qu'un truc de ce genre se reproduit, tu m'appelles, qu'importe l'heure ! C'est bien compris ?
-D'accodac', frangin !
-Bien... », Répond Edward en tapotant la tête de son frère. Ils peuvent profiter pleinement de leur dimanche déjà avancé, maintenant...
# Non mais eh ?.! Les Nazis ne vont pas commencer à faire faire des nuits blanches aux gens, non plus ! #
¤§¤
Juillet.
« Al, qu'est-ce t'as dit exactement à Hoenheim dans ta dernière lettre ?.!
-Mais... rien de spécial pou...
-Regarde !
-"... Le Japon attaque la Chine alors que les... "
-Dessous !.!.!
-"... Le 21 du mois dernier, Léon Blum, à qui le Sénat a refusé de donner les pleins pouvoirs économiques, a démissionné et la France se... "
-Tu le fais exprès ?.?.!.! Encore plus bas !.!.!
-C'est bon, calme-toi... "Dis-moi Edward, qu'est-ce que c'est que cette histoire saugrenue qu'Alphonse m'a raconté ? Fils, est-ce une blague ? Tu n'es pas au service du chef des Polices Himmler, lui-même au service du Reich Führer ? Tu sais très bien ce que je pense de cet homme, si tu lis bien toutes mes missives. Je ne comprends vraiment pas ce qui a pu te passer par la tête, tu es intelligent, tu te renseignes sur l'actualité, donc tu est courant de ce qui se déroule ici... " », Al termine silencieusement la lettre. « ... Et bien quoi Grand-frère ?
-Mais pourquoi est-ce que tu lui as dit que j'étais devenu un SS ! C'était vraiment la dernière personne à mettre au courant ! », S'indigne Ed.
« Il m'a demandé de tes nouvelles parce que tu ne lui écris jamais, alors voilà ! Je croyais que tu t'en fichais qu'il soit ou pas au courant ? C'est toi qui m'as bien dit que tu te moquais éperdument de ce que Papa pense de toi, non ? Tu as ajouté que de lui aussi tu te moquais. Apparemment c'est faux : si tu ne tenais pas à lui, tu ne culpabiliserais pas de la sorte... »
Ed baisse les yeux, serrant les poings. Il rétorque : « C'est pas ça du tout ! J'en ai rien à foutre de lui ! Mais je n'aime pas recevoir des lettres d'un imbécile pour me faire engueuler de la sorte ! Je suis majeur, je fais ce que je veux, non ?.!
-Tu veux que je m'excuse à la place de Papa, c'est ça ? Eh bien pardon. Désolé de donner à Papa de nos nouvelles, lui qui s'inquiète tant pour nous !
-N'inverse pas les rôles !.!.! Tu parles ! Hoenheim se sert de nous, oui ! Il a beau feindre d'être déçu de la voie que j'ai choisie, mais en réalité, il est sûrement bien content ! Il se dit que ça fera un informateur de plus dans ses rangs ! Mais il peut toujours courir, je ne marcherai pas dans son jeu !
-Ed, tu dis n'importe quoi !.!.! Papa ne voudrait jamais nous faire ça ! Tu n'es qu'un égoïste, comme tu ne l'aimes pas, tu te fais tout un tas de films, et tu veux que j'approuve ! C'est faux, il nous aime, Edward ! », Tente Alphonse. Mais Edward pousse un soupir de dédain :
« De toutes façons, moi, je m'en fiche bien, qu'il m'aime ou pas. Même s'il m'aime, et bien moi, je ne veux pas !
-EDWARD ! »
Edward jette presque le reste des enveloppes sur son frère, un peu secoué face à la réaction d'Edward –Qui a encore une fois pété un plomb parce qu'on parle de leur père– :
« Alphonse, quand est-ce que tu vas comprendre un peu à qui on a affaire ? Jamais... je ne pourrais lui pardonner... ce qu'il a fait à Maman... ce qu'il nous a fait... »
Il va s'enfermer dans sa chambre, en claquant violemment la porte derrière lui.
Alphonse sait pourtant que leur père n'est pas méchant. S'il les a quitté il y a si longtemps, c'est à cause de son corps qui se décomposait... et qu'il n'a pas voulu que sa famille le voit dans cet état... pourtant Ed ne lui pardonne toujours pas, malgré ses explications... L'aîné dit qu'ils l'auraient acceptés tel qu'il est, même si son corps se détruisait... mais au lieu de leur faire confiance à eux, ses enfants, et à l'amour de sa femme, il est parti. Sans rien, comme ça. Il les a abandonnés.
Ed dit que c'est pour le principe.
Alphonse se sent soudain très triste. Leur père est leur seul parent restant dans ce monde, et son Grand-frère et lui sont en conflit. Comme en plus Edward lui cache des choses, ça ne fait que tout compliquer davantage.
Est-ce qu'Edward pourra réaliser, un jour, qu'il commet une grave erreur que de tourner le dos à Hoenheim ? À son propre père ?
« ... Tiens, un message de Pologne... », Remarque Alphonse, en regardant le tas de courriers.
Son chagrin ne le quittera de toute la journée.
¤§¤
Une heure plus tard, Edward sort enfin de sa chambre, avec la ferme intention de s'excuser auprès d'Alphonse pour s'être emporté de la sorte. Lorsque qu'il rejoint son frère dans le salon, il se sent mal en voyant la tête d'enterrement qu'il fait.
# Ah, Ed, pourquoi as-tu donc la sale manie de rendre tout le monde malheureux là où tu passes ! #, Pense Edward.
« Hey, Alphonse...
-Oui, Grand-frère... ? », Répond mollement le Petit-frère.
# Merde, est-ce que j'y suis vraiment allé fort, tout à l'heure ? #
« É... Écoute, je... suis désol...
-Oublie ça, ok ? », Coupe t'il sèchement. « Laisse-moi maintenant... j'ai besoin de réfléchir... sur certaines choses. »
Ce comportement est vraiment étrange venant d'Alphonse. Edward sent qu'il y a un truc plus profond là-dessous. Au moment où il va lui redemander, le téléphone sonne. Après un dernier coup d'œil sur son Petit-frère, Ed va décrocher le combiné :
« Allô ? Edward Elric à l'appareil.
-Herr Edward Elric, Guten tag. Je suis Hess Rudolf, le secrétaire du Reich Führer...
-Oh, bonjour Mr. Hess, que puis-je pour vous ?
-Veuillez d'abord me pardonnez de vous déranger à une heure aussi tardive de l'après-midi, mais Mein Führer souhaiterais avoir un entretien avec vous et votre frère, Alphonse... dans l'immédiat si possible.
-B... bien, mais pourquoi le Führer désire t-il nous voir tout de suite ?
-Il ne m'a pas donné plus de détails. Je crois qu'il a cité "Le projet 'Flamel' ", mais rien de plus précis, je le crains...
-'Flamel' vous dites ? », Edward a l'impression d'avoir déjà lu ce nom quelque part.
« Est-ce que vous pouvez vous libérer tout de suite, Herr Elric ?
-Oui, il n'y a pas de soucis. J'arrive tout de suite. Au revoir. »
« Qu'est-ce que Mr. Hess voulait, Edward ? », Demande Al comme si rien ne s'est passé avant ce coup de fil.
« Le Führer veut nous voir, Al. », Répond normalement Edward.
« Oh, d'accord. Attend 5min, le temps que je me change...
-Pas la peine frangin, tu es très bien comme ça !
-Ce que je veux dire, c'est mettre d'autres vêtements que cet uniforme avec cette stupide croix gammée. », Affirme t'il d'un ton qui se veut naturel.
¤§¤
« Guten tag, Herr Elric.
-Bonjour, Mein Führer. », Saluent-ils en choeur.
« Ja. Le sujet pour lequel vous avez été convoqué tous les 2 est de la plus haute importance. Il s'agit de la sauvegarde de la nation Allemande. »
Edward et Alphonse se regardent l'un l'autre : dans quoi est-ce qu'ils vont encore être mêlés ?.!
« Mais je vous en prie, asseyez-vous... ne discutons pas debout comme ça. Désirez-vous un rafraîchissement, Herr Elric ? Un peu de vin, peut-être ?
-Non merci, Monsieur...
-Nein ? Vraiment ? Même pas un peu de Schnapps ?
-Mon frère et moi-même n'aimons pas ce genre de boissons...
-Oh, à la bonne heure ! Moi non plus je ne supporte pas l'alcool. Ja, ja... concernant vos modèles d'armes... », Hitler sort d'un tiroir de son bureau un dossier qui contient les plans, soigneusement classés, qu'Ed et Al ont réalisé à Munich. Ils les ont oublié, avec le temps, et les revoir sous le nez de la sorte, entre les mains du chef de l'Allemagne, leur fait un drôle d'effet.
« Il y a plusieurs choses que je voulais vous demander, et je serais très concis dans mon interrogatoire. Ces plans... les avez-vous réalisé par vous-même ?
-Êtes-vous en train de nous demander s'il s'agit de plagiats, Monsieur ? », Questionne très poliment Edward, sous l'œil intrigué de son frère.
« ... Répondez à ma question, Herr Edward.
-En effet, c'est nous qui les avons imaginés, créés et dessinés.
-Bien... c'est ce que Herr Göring m'a dit, lui aussi. Je ne faisais que vérifier si ce qu'il m'a rapporté est juste... Aviez-vous déjà touché ne serait-ce qu'à une seule arme avant d'avoir fait ces croquis ?
-Et bien... non. », Répond Alphonse. « Je crois qu'Edward, par contre, a déjà tenu un revolver.
-Mais je ne m'en suis jamais servi. (2)
-Intéressant. Herr Göring m'a aussi informé du fait que vous utilisez des pseudonymes pour désigner l'un et l'autre ?
-Juste... quand on parle de nos projets.», Acquiesce Edward.
« Colonel Mustang et... Full Metal Alchemist ? Si ce n'est pas une question trop indiscrète, pourquoi donc ces noms secrets pour dissimuler votre identité ?
-... Si on vous le disait, ça ne serait plus secret. », Tranche Edward, toujours aussi calme. Alphonse ne sait que dire face à ce lourd silence. Edward et Hitler se fixent droit dans les yeux, sans ciller, comme s'ils essayent de chercher la vérité dans le regard de l'autre. Finalement, Hitler se lève et déposent les travaux d'Edward et Alphonse devant eux. Il se poste ensuite entre les frères, de plus en plus suspicieux.
« Je vous prie de bien vouloir me pardonner, Herr Elric, mais j'ai présenté vos archétypes à des scientifiques sans votre accord... mais voyez-vous, ils ont été éblouis.
-Que voulez-vous dire, Monsieur ? », Demande Alphonse. Hitler se tourne vers lui, puis vers les feuilles. « Non seulement par ces prototypes d'armes d'un genre nouveau, mais aussi par votre système de codage. Car il s'agit bien de codes, ces notes que vous avez prises ici, Herr Elric ? ». Hitler leur désigne la dernière page, sur laquelle Edward raconte un voyage qu'il a fait au Tibet, décrivant les symboles d'un autre temps dans les temples qu'il a vu durant son séjour –Du moins ce que n'importe quel lecteurs verrait serait ça. –
« Vos hommes sont très perspicaces, Monsieur... je doutais que l'on puisse un jour comprendre qu'il s'agit de cryptogrammes. Ont-ils réussi à décoder tout cela ?
-Évidemment que non, Herr Edward.
-Ah, heureux d'entendre que mes bons vieux codes secrets marchent encore. », Sourit malicieusement Edward, sérieux, la main sous le menton en signe de réflexion.
« Mais il y a autre chose encore, n'est-ce pas ?
-... Comme ?
-Ici, par exemple. Vous expliquez comment vous avez eu l'idée pour cette maquette, mais est-ce tout ? Les scientifiques qui travaillent sous mes ordres ne l'ont pas assimilé, mais moi, personnellement, je crois avoir compris : s'agit-il tout simplement du mode d'emploi ? »
Un nouveau silence s'ensuit. Al ne dit rien : en effet, c'est son frère qui a codé tous les brouillons ; et même avec toute la concentration du monde, il serait bien incapable de traduire les textes de son aîné.
« Oh, zut. Ai-je donc été percé à jour si facilement, Monsieur ? », Demande Edward d'un ton faussement contrarié.
« Nein. Vos codes sont parfaits. C'est là où je veux en venir. L'État souhaite vous racheter les droits d'auteurs de vos créations. Nous n'en ferions qu'en quelques milliers d'exemplaires, pas plus. Mais pour cela, nous avons besoin du décryptage. »
Hitler leur annonce ça comme-ci les frères lui ont déjà vendu les droits.
« Ah, Monsieur, cela m'embête un peu...
-Si c'est une question d'argent, sachez que vous n'aurez aucun problème là-dessus...
-Non non, ce n'est pas l'argent qui nous intéresse... », Coupe Edward. « Nous n'avons jamais envisagé avec mon frère d'inventer des armes dans un but commercial... Ce qui nous dérange, et mon Petit-frère si présent vous dira la même chose, c'est l'utilité de nos calibres. À quoi vont-ils bien vous servir ? »
Alphonse tourne la tête vers son frère, et voit que le Führer le dévisage. Un peu stressé, mais encouragé par les yeux dorés de son aîné, Alphonse approuve : « Oui. Nous voudrions savoir pourquoi vous avez besoin de nos projets avant de faire affaire avec vous... »
Hitler croise ses bras derrière son dos, et retourne s'asseoir à de l'autre côté de la table, en face des frères.
« Eh bien Herr Elric, 2 hommes aussi cultivés et intelligents savent sans doute dans quelle situation inconfortable se trouve l'Allemagne en ce moment. La guerre civile en Espagne, les problèmes de 'voisinage', si je peux dire cela, les reconquêtes pour la réunion de tous les Allemands en une Grande Allemagne, et bien évidemment, la peste qui courre dans toute la patrie et dont nous devons nous débarrasser le plus rapidement possible... Est-ce suffisant ?
-Vous n'avez pas vraiment besoin d'artillerie pour régler vos problèmes de 'voisinage' en Europe, ni pour la peste qui courre l'Allemagne... vous avez de très bon camps de concentrations pour ça. Concernant la Guerre d'Espagne et vos 'Conquistadors', vous avez suffisamment de matériel, sauf que vous envoyez tout le stock dans les camps cités supra, Monsieur. »
Alphonse ne peut qu'admirer son frère : comment fait-il donc pour répondre au tac au tac au Führer tout en restant correct et sans perdre son sang-froid ? Rien que de se trouver en la présence de cet homme austère, Alphonse en a des frissons.
Hitler passe soudain du coq à l'âne en leur faisant une offre engageante :
« Que pensez-vous si je vous dit que vous toucherez 40 pour 100des 1500 marks pour chaque cargaison ? (3) »
Al retient une exclamation tandis qu'Edward tousse pour dissimuler la surprise : 40 pour 100de 1500 marks ? C'est plus d'argent qu'Ed et Al n'en n'ont jamais vu. Tout ça pour... des choses qui servent à tuer ?
« Vous semblez étonnés, Herr Elric ?
-Pour dire vrai, oui. On se demande d'où vous vient tout cet argent.
-Nous avons... certaines ressources.
-Des ressources humaines, je présume ? »
Ce petit manège pourrait durer indéfiniment, si Alphonse n'était pas intervenu rapidement :
« Ce que mon frère essaye de vous dire, c'est que nous allons considérer votre offre, avant de nous engager...
-Exactement ce que j'allais dire, Alphonse ! », Ratifie Edward, tout en tendant la main pour que le dictateur lui rendent ses brouillons. « Puis-je récupérer nos travaux, Monsieur ?
-M'accorderiez-vous une faveur, Herr Edward ? Puis-je les garder encore un petit moment, bitte schön (4) ? »
Les frères Elric sont peu convaincus, mais finissent par céder –Légèrement par crainte, ils doivent bien l'avouer–
« Bien sûr, Monsieur... », Permet Alphonse. Hitler prend les croquis et les observe avec une pointe d'envie. Les frères se regardent avec appréhension. Ils donneraient n'importe quoi pour être ailleurs qu'ici.
« Vous savez, Herr Elric... vous me rappelez tout à fait un grand artiste, qui a toujours été en avance sur son temps. Son génie était incomparable. Il avait un certain talent à inventer des machines qui n'existaient pas encore à son époque... une réelle passion pour le mystère, les énigmes et les codes. Il était membre du Prieuré de Sion, ce qui faisait de lui l'un des Gardien du Graal... Quelque chose qui remonte bien avant la 1ère Croisade... Nous Aryens, nous pouvons nous vanter d'être les dignes descendants de ses Protecteurs du bien du Christ, c'est évident... Cet homme aimait aussi les sciences assez particulières... on racontait même qu'il connaissait quelques bases d'alchimie... je me suis souvent demandé si ceci avait vraiment existé... jusqu'à ce que...
Hitler se tourne vers les frères et les dévisagent longuement. Ed et Al restent immobiles sur leur siège, attendant la fin du dialogue, essayant de paraître le plus décontracté possible. Il se passe la main sur sa moustache, comme s'il réfléchit. Et le verdict tombe :
« Ja, vous me rappelez Leonardo Da Vinci. ». Un ange passe, interrompu par un Edward ricanant : « Ahahaha, vous nous flattez, là, Monsieur... nous comparer au célèbre Da Vinci... c'est comme comparer le ciel et la boue...
# Purée, Edward... toujours en train de se sous-estimer... tu es Da Vinci, Grand-frère. #, Pense Alphonse.
« Nein, Herr Edward. Vous avez là un réel potentiel », Dit Hitler en désignant d'un doigt la tête d'Edward. « L'État a besoin de votre aide. De l'aide d'hommes talentueux tels que vous, Herr Elric.
-Monsieur, nous sommes des hommes aussi normaux que les autres.
-Non, Herr Edward. Vous êtes spéciaux. Nous recherchons des gens qui puissent relever l'Allemagne défaite.
-Pourtant, d'après vous, la cause la plus fondamentale est le maintien de la race pure dans l'organisme social.
-Certaines exceptions confirment la règle. Comme 2 personnes, assises en face de moi.
-... Une dernière question : qu'est-ce que le projet 'Flamel' ?
-Oh, ja, c'est tout simplement le nom que nous aurions donné à la compagnie qui produirait vos armes... Peut-être aurais-je dû vous demander votre avis d'abord ?
-Non, c'est bon. Bien, nous allons nous consulter avec mon cher confrère, et nous vous tiendrons au courant de l'évolution concernant 'Flamel'. »
¤§¤
« Edward, il est pas question que je fasse affaire ou quoi que ce soit avec lui !.!
-Je n'en avais pas l'intention non plus, Petit-frère... fais chier, j'aurais voulu récupérer les dessins...
-Franchement ! Tous ses sous-entendus... ça m'a vraiment mis mal à l'aise... j'étais presque incapable de lui parler... tu t'en ai plutôt bien tiré, toi. », Le félicite Al.
« Ah, j'ai l'habitude, avec toutes les crapules qu'on a pu rencontrer à Améstris. », Se vante Edward.
« Tu es fort, Grand-frère... », Termine Al en baissant la tête.
« ... Content de voir que t'es retombé dans ta déprime naturelle. », Rigole t'il en caressant le dessus du crâne de son frère, qui rit aussi.
# Non, je ne suis pas fort, Alphonse. Ou du moins je le suis parce que tu es là. Si j'étais si fort que ça, je serais capable de me débrouiller tout seul dans ce vaste monde. #
Jusqu'à quel point dois-je devenir fort pour que plus personne ne soit blessé ?(5)
¤§¤
En rentrant, Al s'avère être aussi soucieux qu'il ne l'a été une heure et demi avant :
« Alphonse ? Tu en tires une tronche ? Qu'est-ce qu'il y a ?
-Hein, quoi ? Non ! Je vais bien, je t'assure ! », Affirme le frère.
« Al, tu ne convaincs personne ! Dis-moi ce qui te tracasse ! On s'était promis ! C'est à cause de ce que j'ai dit sur Papa ?
-Non non non non pas du tout ! C'est rien, je t'assure, c'est vraiment rien... », Désavoue Al, rosissant un peu.
« C'est Hitler ?
-Sûrement pas !
-Quoi, dis-moi !
-C'est... c'est rien, je te le jure. J'ai juste reçu une lettre qui... enfin, non... c'est pas grave, je m'en fiche après tout. », Dénie Alphonse en se dirigeant vers sa chambre.
« Alphonse... C'est Olga, c'est ça ? ». Alphonse stoppe dans le couloir, désarçonné : « ... N-non c'est...
-Ne mens pas ! J'ai vu l'enveloppe qui provenait de Pologne, je me suis douté que c'était ton amie polonaise... quelque chose de grave est arrivé ?
-Ce... elle n'est plus mon amie... », Coupe Alphonse, rouge comme une pivoine.
-Hein ? », S'étonne Edward. « Comment ça ? Mais ça fait des années que vous vous échangez des messages, alors pourquoi ?
-Oui... mais c'est juste qu'elle ne veut plus me parler, c'est tout.
-Mais pourquoi ça ? Vous vous êtes disputés ?
-Non plus. C'est juste à cause de mon boulot...
-Mais... c'est stupide de ne plus adresser la parole à quelqu'un à cause de sa profession ! Il n'y a pas de sots métiers ! Surtout que le tien est spécialement...
-Pas pour elle. Elle... elle m'a dit que je ne suis qu'un traître qui travaille pour un Gouvernement à la mentalité pourrie. Elle a écrit... elle ne veut plus garder contact avec un Nazi. »
Edward en reste muet de stupeur, tellement cela est pusillanime comme réponse. Al continue :
« Je me suis longtemps demandé ce que ça pouvait bien vouloir dire 'être Nazi'... j'ai enfin compris. Le simple fait de travailler pour un Nazi, lui obéir... être au service de l'état qu'ils sert... alors on en est un.
-Ne dis pas ça Al ! Tu n'es pas plus Nazi que moi, ne te fais pas de pareilles idées ! Tu ne travailles pas pour eux !
-Le Führer a plaidé pour l'étatisation de toutes les entreprises groupées en trusts. Donc... tout est lié... alors finalement, je devrais peut-être le porter, ce brassard...
-Al, écoute-moi ! Être Nazi, ce ne sont que des mots, pas une mentalité ! Si tu es Nazi, ce n'est que de nom ! Tu n'as pas inévitablement l'esprit de ces assassins ! Ça n'a pas de sens, ça ne veut rien dire, Alphonse !.! Je sais que tu n'as pas cet esprit ! Que tu ne penses pas comme eux et tu n'es pas comme eux ! Je le sais, J'AI CONFIANCE EN TOI !.!.!.! »
Il a crié ces derniers mots sans s'en rendre compte. Il a l'impression qu'il a comme essayé de retenir son frère. Alphonse... il a cru pendant un instant que son frère allait disparaître. Il s'approche de lui et pose sa main sur son épaule. Son Petit-frère tremble : « Hey, Al... »
L'interpellé se retourne, les larmes aux yeux. Edward serre son frère contre lui pour le réconforter. Tout à coup, Alphonse éclate en sanglots tout en s'excusant :
« Par... Pardonne-moi... Edward ! Je suis désolé, désolé ! Je... Je m'en veux terriblement de... de...
-Alphonse ? S'il te plaît, calme-toi, pourquoi est-ce que... »
Mais Alphonse repousse son frère, tout en le tenant par les épaules :
« Pardon d'avoir douté de toi, Grand-frère ! Pendant... il y a... il y a eu une période... pendant laquelle... j'ai cru que toi aussi tu... tu en étais un... pour de bon...
-Un ? Tu veux dire...
-Oui... je pensais que... j'ai douté... mais j'ai eu tord... pardonne-moi Edward... les gens à l'usine me racontait... tellement de choses horribles... il y a des soldats Allemands qui se retournent contre des membres de leur propre famille... qui les envoient dans des camps... pas parce qu'ils sont Juifs... parce qu'ils ne pensent pas comme eux... ou ne sont pas... tout ce qui est différent et faible...
Et j'ai eu peur... que tu me tournes le dos, toi aussi... je m'en veux Ed, je m'en veux ! », S'excuse encore Al, ne pouvant empêcher les larmes de couler. « Et puis... aujourd'hui, ce n'était pas... pas contre toi que j'étais fâché. C'est contre moi-même. J'ai osé me dire... que si... si jamais tu devenais vraiment l'un des leurs... je devrais devenir ton ennemi... »
Un silence entrecoupe ses paroles. Edward prend la parole, l'air déçu :
« Ahlala... Al... comment as-tu pu ? »
Alphonse regarde son frère, l'air inquiet et triste : est-ce qu'il le déteste ?
« Mon p'tit Al, comment vais-je devoir te punir ? », Réfléchit-il à voix haute, le sourire aux lèvres.
« ... ?
-Je sais ! Comme ça ! ». Et il attrape son frère pour lui gratter la tête avec le poing –Qui est soit dit en passant, l'éternelle punition administrée par Ed–. « Voilà, ça t'apprendras à me confondre avec les méchants !
-Aïe !
-Et encore un dernier pour avoir pleuré pour une telle ânerie...
-Mais AAAAÏÏÏEUUUH !.! »
Lorsque Edward le relâche enfin, ce 1er est pris d'un fou rire. Alphonse, quant à lui, les yeux encore brillant, déborde de reconnaissance. Il a vraiment été trop bête pour avoir pensé du mal de son frère !
« Dis-moi Al, tu crois sincèrement que je suis comme eux ?
-Non ! Pardonne-moi... j'ai vraiment été un crétin... », Avoue Al en s'essuyant les yeux.
« C'est vrai... alors ce soir tu feras la vaisselle à ma place. », Sourit-il machiavéliquement.
« Ah non, là c'est vraiment pas du jeu ! », Se plaint Al, en riant. Edward le prend alors dans ses bras, Alphonse idem. Ils restent bien30sec sans se parler, lorsque enfin Ed déclare : « T'en fais pas Al, tu en trouveras d'autres, des jolies blondes aux yeux bleus... »
Al s'écarte de l'étreinte de son frère, rougissant : « En vérité, je crois que si j'appréciaisla compagnie d'Olga, c'est parce qu'elle me rappelait Winry... »
Cette confession lourde en révélations laisse Edward pantois. Cependant, il reprend, l'air mélancolique : « Mais Winry, elle, ne t'aurait jamais laissé tomber.
-Tu sais... Winry me manque, Ed...
-C'est pour ça que je veux monter très haut. Ce n'est pas que pour nous, c'est aussi pour les autres. Je suis persuadé qu'on leur manque, même si on leur attirait pas mal d'emmerdes ! », Ils rirent. « Winry serait assurément heureuse de nous revoir. »
Il tapote l'épaule de son Petit-frère, et le contourne pour aller chercher une petite serviette imbibée d'eau pour qu'Alphonse, qui va mieux, essuie ses yeux rougis.
Ed finit par demander :
« Au fait, Al, Winry... tu étais amoureux d'elle ? »
Alphonse se contente d'hausser les épaules, les joues roses malgré qu'il essaye de dissimuler son visage derrière la serviette.
Au bout milieu de la nuit, Ed est persuadé d'entendre les sanglots étouffés de son frère, dans la pièce à côté.
L'aîné se dit que lui aussi aimerait bien craquer, de temps en temps. Pleurer lui ferait peut-être du bien. L'atmosphère en Allemagne et partout en Europe devient étouffante. Tous ces conflits... tous ces problèmes... tous ces habitants...
Il pense soudain à Noah, et à Rose aussi. Il sait qu'il a eu le béguin pour elles, mais pour Winry ?
Est-ce qu'il y a aussi un sosie de la jeune fille, quelque part dans ce monde ? Vont-ils la rencontrer, comme tous les autres ? Se pourrait-il qu'elle est Al puissent... ?
Au fond, Winry, est-ce que c'était vraiment qu'une simple amie pour lui ?
¤§¤
2 jours plus tard.
« Herr Elric !
-Oh, bonjour, Mr. Himmler.
-J'ai de bonnes nouvelles à vous annoncer. Je reviens directement du bureau de Mein Führer. Laissez-moi vous dire qu'il a été enchanté par votre formidable prestation aux Jeux Olympiques en Août dernier, et qu'il aimerait vous dédommager de vos loyaux services... »
Edward regarde le sosie d'Archer sans comprendre. Celui-ci lui temps une enveloppe avec un sceaux du Reich : un aigle perché sur une swastika :
« Mr. Himmler, qu'est-ce que...
-Votre dédommagement. Et aussi, Glückwünsche (6). » Clame Himmler en se mettant au garde à vous, un pale sourire. « Sachez que vous venez d'être promu 1er Lieutenant, Herr Elric.
-H... HEIN ?.?.!.! »
Edward tombe des nus : déjà, il vient de se faire payer avec 1an de retard pour le peu qu'il a fait lors des JO. Ensuite, il passe de sergent à 1er Lieutenant ; 3 grades de gagnés en une seule matinée peut-être considéré comme un record. Et enfin, le jackpot :
« Mein Führer souhaite par-dessus le marché vous confier une mission à l'étranger, dans le but que vous preniez aussi des vacances bien méritées...
-... Q... Quel genre de mission ?.?.! Et pourquoi ?.!
-Ah, je ne le sais pas plus que vous. Mais il m'a chargé de vous dire que tout est écrit sur un papier contenu dans l'enveloppe... il a aussi ajouté qu'il a uniquement confiance en vous pour cette 'mission'... », Complète Himmler-Archer, une pointe de désolation dans la voix. « Vous pouvez aussi emmener votre frère avec vous, évidemment. Tenez, c'est pour vous. », Il lui tend un gros paquet. Edward ne comprend vraiment pas ce qui lui arrive. C'est une blague ou quoi ?.! On est pas le 1er Avril !.!
« Mr. Himmler, pourquoi moi ?.! Et où 'à l'étranger' ? »
Le chef de SS lui fait un sourire énigmatique, qui déconcerte le blond.
« La cité des Lumières vous attend, Herr Elric ! »
A SUIVRE
(Commencée le 9/02/06, terminée le 10/02/06)
LEXIQUE :
(1) Le 28 Août 1936, Léon Blum a fait signer à ces pays un pacte de non-intervention en Espagne (ce qui a pour effet le rapprochement de ce pays et de l'Allemagne, qui envoie des troupes malgré l'accord...). Le 26 février 1937, l'URSS se plaint de se pacte et envoie aussi des Brigades internationales. Déjà que l'Angleterre et la France peuvent pas les blairer, imaginez dans quelle situation se trouve l'Europe à l'époque XD
(2) Dans le manga, Riza lui en donne un, malgré les réticences de celui-ci.
(3) 1 mark fait environ 6€. Donc 1500 marks font 9000€. 40 de 9000€ font 5400 €, et ça fait quand même beaucoup XD lol... (ah, j'peux être douée en maths quand j'en ai envie :S lol)
(4) S'il vous plaît ?
(5) Extrait de 'Kesenai Tsumi' le 1er ending de FMA.
(6) Félicitations !
Mon dieu, mon dieu... mais c'est que ça sent la mission foireuse à plein nez, ça XD lol Ohohoho, la roue du Destin tooourne tooourne...
J'vous averti, le chapitre suivant sera (à mon avis), le dernier un peu heureux (y'en aura d'aut' peut-être, mais peu...). En effet, avec la partie suivante (la VIII), je clos l'année 1937... Et 1938 est appelée l'année 'inhumaine', alors je vous laisse imaginer les prochains évènements à venir... ouh lalaaa...
EDWARD : Ché pas pourquoi, mais je la sens mal cette histoire...
MWA : Moi aussi +.+
ALPHONSE : On va déguster...
MWA : ça tu l'as dit...
Bref ! Matane minna-san :D merci pour les reviews ! Encore ! J'adore ça ! lol
