Raaaaah noooon !.!.! Quelle imbécile !.!.! Je viens de relire 'Intermezzo', et voilà la gravissiiiiiiiime erreur que j'ai pu commettre et j'vous jure j'aurais eu zéro si on me collait ça au BAC T.T
J'ai dit que Staline était le 'Tsar' de l'URSS... Bah justement non ! Il a combattu avec Lénine CONTRE ça ! C'est la Révolution Bolchévique d'Octobre 1917 ! Je suis trop conne... conne... conne... aaarh... je meurs face à ma stupidité... hiiirk... ç.ç
Bon -.- je relis petit à petit mes chap., si jamais je constate des erreurs je vous le ferai savoir (i' s'est passé tellement de choses à l'époque, j'ai pas non plus la science infuse, maaaaaaaaais justement c'est pour ça que je m'en veeeeux ç.ç). Si jamais vous aussi, cher(e)s lecteurs(trices) vous trouvez des fautes d'histoire du même genre, pliz, let me know ! ç.ç Onegai shimasu !
Voilà enfin la partie X ! God O.o merci... c'est grave à vous tous si je suis arrivée si loin T.T (merci à Tohru-sama qui m'a rappelée à l'ordre XD lol) Ce chap. sera centré sur 1939. Le titre est 'fanfare', qui évoque généralement une marche militaire... aaah...
V'là ! ENJOY
Bevor ich dich Auf Wiedersehen sage
Partie X : Fanfare
Janvier 1939
« Grand-frère, j'ai appris que c'est à cause de l'assassinat du conseiller Von Rath à Paris qui a pu déclencher la 'Nuit de cristal' sans que la police intervienne.
-Ah.
-Je voulais juste que tu le saches...
-Merci Al... mais sincérement, j'en ai plus rien à foutre. Je vais définitivement quitter la milice. »
Un vent glacé vient frapper la fenêtre du salon de la maisonnette des frères Elric. Janvier, l'hiver fait rage.
« Tu disais déjà ça, et tu es toujours là.
-Je sais. Mais je n'ai pas revu Hitler depuis... ni Himmler. Tous les gars du parti sont injoinables. »
Edward a vaguement raconté à Alphonse cette terrible soirée de Novembre, l'année d'avant. Il en a été tout retourné. Alphonse en a eu vent après, mais la version des autres ou du journal diffère avec celle de son aîné.
"Une grande partie des Juifs d'Allemagne ont été transférés dans des endroits plus sûrs, pour assurer la sécurité de la race."
La race ? De quelle race est-il question exactement ? Les Juifs ou les Aryens ?
« Je suis épuisé.
-C'était une longue journée Ed. Et avec ce froid dehors, tu te fatigues plus rapidement.
-J'en ai marre. Ce boulot devient stressant... et j'ai l'impression que ce qu'on fait ne sert à rien. Mes calculs ne me font pas avancer. Je tourne en rond. Je n'arrive pas à trouver une solution pour rentrer.
-Tu sais ce qu'on dit Grand-frère ? C'est quand on cherche qu'on ne trouve pas. Ça viendra en temps et en heure...
-J'ai tellement envie de m'en aller. Je voudrais revoir Winry, Mustang, Mamie Pinako et les autres... il y a des jours où je me demande ce qu'on fait là, et qu'est-ce que je vais faire de ma vie une fois que je ne ferais plus partie des SS.
-Et si tu devenais professeur de sciences ? Ou de physique ? Tu es brillant, tu n'aurais aucun mal...
-Je te retourne le compliment, frérôt ! », Sourit Edward.
« Tu plaisantes ? C'est pas moi le génie ici ! Et puis j'ai toujours préféré l'art...
-Bah prof de dessin, pas compliqué...
-Mmh, mais qui s'en soucie, des professeurs de littérature de nos jours ? L'Etat recrute pour qu'on leur fabrique des armes, pas pour dessiner des fleurs.
-... De toutes façons, j'ai aucun diplôme. Comment enseigner si on ne sait pas le faire, si on est jamais allé à l'école bien longtemps, et jamais à l'université ? »
Alphonse acquiesse d'un signe de tête. Il ne sait pas trop quoi dire pour consoler son frère. Il est constamment déprimé et affiche un air timoré quand il s'agit de l'armée. Parfois, il arrive à Alphonse d'entendre son frère parler pendant son sommeil, pousser un cri en se réveillant. Lorsque le Petit se levait pour voir se qui se passait, il trouvait le Grand en larmes. Alphonse aurait voulu être à la place de son frère, ou bien avoir été avec lui, ce soir là. Voir ce que lui a vu. Alphonse aurait voulu le comprendre mieux, pour l'aider à surmonter ça...
Edward changeait.
« Je me sens angoissé. », Coupe soudain l'aîné.
Alphonse pose sa main sur l'épaule de son frère et donne une pression, pour rassurer Edward, lui dire qu'il est là pour le soutenir. Ed prend alors la main d'Alphonse et la serre. Ce dernier remarque qu'elle tremble.
Avec sa main de libre, Alphonse serre à nouveau la main de son frère.
Au moins, Edward sera sûr qu'il y aura toujours 2 mains pour le protéger. Son Petit-frère est là pour lui... et lui et là pour Al. Belle réciproque.
« Grand-frère, il n'y a qu'un remède contre le spleen, c'est la recette secrète de chocolat chaud que nous préparait marrant, tu te rappelles ?
-Ahaha... oui, je m'en souviens. La 1ère fois, on a renversé toute la cafetière sur le panier de linge propre, tu te souviens ?
-Oui... Maman est restée très calme... et on tout relavé ensemble... et avant d'aller se coucher, elle nous en a refait. », Dit Al, mélancolique. « C'était délicieux, la 1ère fois qu'on a goûté le chocolat de Maman, hein ?
-Peut-être... qu'on la reverra si on repasse à travers la Porte, tu crois ? », Interroge Ed, soudain pensif. Ceci surpris légèrement Al : Edward n'a plus jamais reparlé du fait qu'ils puissent la revoir à nouveau, comme ça. En fait, c'est surtout depuis leur visite à Paris (1) qu'il lui arrive de parler de Trisha avec beaucoup de passion.
Mais Al se doute bien que son frère a besoin de réconfort en ce moment, d'une présence féminine, peut-être...
« Tu veux un bon chocolat chaud pour te réchauffer ?
-Moi aussi j'ai une question : tu ne voudrais pas changer de leimotiv ?
-Ah ?
-Oui ! Tu es toujours en train de me demander ce qui me ferait plaisir, ce que je voudrais boire, grignoter, avoir... tu sais, toi aussi, tu peux te demander d etemps en temps ce dont tu as envie. Je ne t'en voudrais pas. Pense un peu à toi... », Dit aimablement Edward, quoi qu'un brin moralisateur trahit son ton.
« Bon, et si toi aussi tu changeais de leimotiv, Grand-frère ?
-Moi !.? J'ai un leimotiv ?
-Bien sûr ! C'est même un 'tic' ! Tu es toujours en train de me dire : 'Pense un peu à toi'... Et si moi aussi je te répondais que j'étais trop égoïste pour ne penser qu'à moi (2) ? »
Edward se tourne et regarde Al avec stupéfaction. Il éclate ensuite de rire. Cela fait chaud au cœur du plus jeune, qui n'a pas vu son frère rire de la sorte depuis des semaines.
« Allez Al, prépare-nous une tasse de la secrète pas secrète recette de Mam' ! On va se remémorer quelques souvenirs d'antan... c'est mieux que de ce morfondre toute la journée à cause d'un con de tyran qui n'en vaut pas la peine. »
¤§¤
Fin Juillet 1939
« ... Al, tu ne peux pas savoir à quel point ça peut être le bordel en France –Pardonne-moi l'expression–. Nous sommes complètement pris en tenaille : l'Allemagne à l'Est, l'Espagne à l'Ouest, l'Italie au Sud... le Gounvernement a renforcé les accords militaires avec les Pays-bas, la Belgique, la Suisse, la Pologne en Mars la Roumanie, la Grèce en Avril (3), et surtout avec l'Angleterre, parce qu'on est sûrs qu'ils ne cèderont pas au Nazisme... En plus l'Italie dénonce les accords signés avec le pays en 1935 (4) , je ne sais plus quoi faire Al, j'ai peur qu'il y ait une 2nde Guerre Mondiale...
-Mais non, Fleur ! Il ne faut pas penser ça... je suis certain qu'il y aura une autre entente... l'Angleterre a... », Tente de rassurer Alphonse, mais Fleur l'interrompt : « Tu dis ça, mais les troupes Allemandes ont pris d'assaut Prague en Mars dernier (5)!
-O-oui... mais je pense...
-Alphonse, qu'est-ce qu'on va devenir ? », Dit-elle, avec une pointe de panique.
« Je t'en prie Fleur, calme-toi...
-Je ne veux pas qu'à toi et à Edward il vous arrive du mal...
-... Fleur...
-... Pardon, Al, je dois raccrocher, chui à la bourre... ». Alphonse entend quelques reniflements à l'autre bout du fil. « S'il te plaît, embrasse bien fort Edward pour moi...
-D'accord...
-Vous me manquez...
-Toi aussi. »
Une fois qu'elle a reposé le combiné, il en fait de même, et regarde l'horloge au mur : 2 heures qu'Edward est parti voir Hitler, avec qui il a réussi à avoir un rendez-vous... cela fait si longtemps qu'Ed attend ce moment, qu'il veut lui expliquer qu'il n'a plus rien à faire là, qu'il veut quitter son poste de Sturmbannführer... Alphonse croise les doigts, en espérant que son frère s'en tirera bien...
Mais 2 heures, tout de même...
¤§¤
« Mais ça va durer encore longtemps !.!.! 2 heures que j'attend, j'ai pas que ça à faire !.!.!
-Herr Elric, gardez votre calme !
-Mr. Hess, je voudrais bien vous y voir, vous ! »
Depuis qu'Edward a rencontré en personne le secrétaire d'Hitler, il n'a pu s'empêcher d'éprouver une vive antipathie à son égard : en fait, il l'a déjà vu auparavant, mais dans des circonstances particulières... (6)
« Mein Führer est occupé !
-Ouais, mais moi chui marqué sur son carnet de rendez-vous bien avant l'autre gars ! Moi ça fait plus de 6 mois que je demande une entrevue avec Mr. Hitler !
-On ne peut pas refuser une rencontre avec Von Ribbentrop de la sorte !
-Qu'est-ce qu'il a de plus que les autres ?
-Comment osez-vous !.? Espèce d'insolent !
-Pour répondre à votre question, j'ose comme ça ! », Dit-il en appuyant ses derniers mots presque criés.
« Je ne permettrai pas un tel affront de la part d'un môme !
-Moi ?.! Un môme ?.! Tu veux te battre le vioc ?
-Allons allons, qu'est-ce donc que tout ce capharnaüm ? »
Ed et Hess se tournent alors, et voit le Führer venir dans leur direction. Ils font instanément le salut nazi, Hess ajoutant : « Heil ! »... ce que ne fait pas Edward.
« Ja, Guten tag Herr Edward. Excusez mon retard, mais juste après Herr Von Ribbentrop, j'ai eu la visite de Herr Speer. »
#Grrr, même le clone de Russel est passé avant moi# , Pense Edward mécontent.
« Suivez-moi. »
Une fois dans le bureau... très encombré de manuscrits, de planches de prototypes, de cartes de pays voisins...
Edward se sent mal en voyant quelques armes traîner sur une table basse.
« Oh, ne faites pas attention, Herr Edward, je reçois beaucoup de projets et de propositions, je souhaite tout vérifier moi-même, on ne sait jamais ? Une erreur peut nous être fatale. »
Hein, de quoi parle-t'il ?
« Mein Führer... », L'interpelle le blond en tirant sa casquette, par politesse. « Si je suis ici, c'est pour vous...
-Concernant 'Flamel' ? Nein nein, si c'est pour ça, vous pouvez laisser vos dossiers à la réception, Herr Hess me les remettra...
-Non, Mein Führer. Je veux vous donner ma démission. »
Un silence tombe soudain dans la pièce. Hitler semble plus ou moins choqué par tant d'audace, tandis qu'Edward avale sa salive. Non pas qu'il a de l'homme en lui-même, mais de la manière dont ce silence lui rappelle l'attente d'une sentence.
« Ah bon ? Vous repartez à Munich ? Vous n'avez pas à vous sentir obligé de quitter la milice pour cela, il y a de très bons postes d'observations Schutzstaffel là-bas...
-Non. Je ne m'en vais nulle part. Voici ma lettre de démission. », Edward sort de sa veste noire une enveloppe qu'il dépose sur le bureau du dictateur, qui le dévisage de ses yeux sombres. Il croise les mains, et ne pose pas un regard sur ce qu'Edward lui a remis, et lui dit :
« Eh bien, c'est plutôt innatendu, de la part d'un homme aussi talentueux et ambitieux que vous. Puis-je en connaître la ou les raisons qui vous poussent à nous quitter ?
-Tout est dit dans mon courriel, Monsieur...
-Je préférerai l'entendre de vive voix.
-Croyez-moi, Monsieur...
-Je ne savais pas qu'on pouvait rencontrer autant de difficultés à répondre à un ordre, Herr Elric. »
#Ah, alors on passe de Herr Edward à Herr Elric pour se faire respecter, maintenant ?#
« Bien, Mein Führer. Si vous tenez tant à le savoir... Je ne supporte plus cette ambiance sordide au Quartier Général.
-Qu'est-ce à dire ?
-Honnêtement, en acceptant ce travail, je ne me suis jamais engagé à tuer qui que ce soit.
-A la manière dont vous me l'annoncez, vous y semblez répugné.
-Je l'exècre, Monsieur. »
D'un coup, Hitler comprend à quoi Ed fait allusion : « Oh, un mauvais souvenir de ce jour de Novembre.
-... Aucun, Monsieur. Je ne vois pas de quoi vous parlez.
-Mon petit Edward. », Ed a un frisson en l'entendant lui parler aussi familièrement. « Herr Edward, laissez-moi vous dire une chose. Pour l'amour du Ciel, je ne vous croyais pas aussi naïf.
-Naïf ?.!
-Les Juifs sont perfides, Herr dward, et vous tombez tout droit dans leur piège. Il ne faut pas voir pitié. Ils n'ont ce qu'ils méritent, ce qu'ils ont fait endurer au peuple Aryen durant des décennies. C'est une vengeance lente et douce, que voulez-vous de plus, Herr Edward ?
-Faites comme vous le sentez. Mais moi je ne veux plus être mêlé à des progrom, n'importe lequel, même le plus 'lent et doux'. »
Hitler se lève de sa chaise et se poste devant Edward. Il pose alors ses mains sur les épaules de l'aîné des Elric, qui s'étonnerait presque si la situation ne lui semblait pas aussi grotesque : à quoi bon perdre son temps et à se justifier, il a donné sa lettre, de son temps, ça devrait être terminé depuis longtemps ! Alphonse va finir par s'inquièter de son absence !
« Ecoutez... résistez. Ne vous laisser pas amadouer par ces Juifs, avec leurs grands yeux... noirs de chiens battus, suppliants. Ils sont la peste. Une peste morale, pire que la peste noire de jadis, qui en ces endroits infectait le peuple. »
Un silence lourd pleins de propos suivit cette déclaration. Le visage du blond est indéchiffrable, tandis que celui du chef de l'Allemagne affiche un rictus inquiètant. Edward baisse les yeux, et murmure : « Mais ce sont des enfants... des vieillards. Ce sont des gens.
-Vous voyez, vous avez pitié.
-Non. La pitié est faite pour les faibles. Et je ne suis pas aussi influençable qu'il n'en paraît, vous savez, Mein Führer... », Dit Ed en se dégageant pour que le Führer le lâche. « J'ai peu de temps devant moi, alors si vous n'avez plus rien à me demander, auriez-vous l'obligeance de me laisser partir ? », Fait-il en se mettant de dos au Führer.
« Pourquoi donc ?
-Eh... bien ! Parce que... tout est clair, non ? Je quitte la milice !
-Mais vous en ais-je donné l'autorisation ? »
Edward fait volte-face, les yeux écarquillés de surprise. Hitler sourit sarcastiquement, et Ed ne tarde pas à perdre son sang-froid : « Vous n'avez pas le droit de me forcer à rester dans la milice !.!.!.! », S'exclame celui-ci.
« On croirait entendre parler ce vieux sénile de Marx, avec ses droits et sa démocratie.
-Mein Führer, je veux annuler ma position au sein des SS !.!.!.! Je n'ai pas l'intention de rester éternellement Sturmbannfuhrer !.!.!.!
-Très bien. Restez et montez de grade.
-Ce n'est pas ce que je veux dire !.!.!
-Nous avons besoin d'hommes tels que vous pour la conquête de la Pologne, Herr Edward.
-La conquête... de la Pologne !.?
-Oui, elle est prévue en Septembre prochain, informez rapidement vos collègues, mais de toutes manières, Herr Himmler est au courant, il vous avertira...
-Mais... mais pourquoi la Pologne !.?
-Le même sang appartient à un même empire... tout simplement.
-Et le pacte ?.?.!.! Que faites-vous du pacte ? (7)
-Was ? Ce vulgaire bout de papier ? C'est pourtant logique... Le peuple allemand n'a aucun droit à une activité politique coloniale tant qu'il n'aura pas pu réunir ses propres fils en un même Etat. Lorsque le territoire du Reich contiendra tous les Allemands, s'il s'avère inapte à les nourrir, de la nécessité de ce peuple naîtra son droit moral d'acquérir des terres étrangères. La charrue fera place alors à l'épée, et les larmes de la guerre prépareront les moissons du monde futur.
-... Mais vous risquez de provoquer un conflit entre toute l'Europe !
-Ja, eh bien, Herr Edward, aucun sacrifice n'est trop grand. »
'Sacrifice' ? Ce mot résonne de manière familière dans le cerveau de l'aîné, totalement sous le choc.
Hitler veut la guerre.
Et si ça continue, il va l'avoir.
« Allons donc, Herr Edward, ne faites pas cette tête d'enterrement. Il est bien évident que nos voisins camemberts et tea-time laisseront la Nation Allemande et la Pologne se réunir en un seul empire. Si ce n'est pas nous qui le faisons, la Pologne d'être prise par d'autres, et cela serait fort ennuyeux, moi qui ai promis la réunion de tout le peuple Aryen... Concernant les Juifs... », Edward fronce les sourcils. « Je ne me suis jamais permis de leur faire du mal, personnellement. Il suffit que vous alliez vérifier par vous-même dans les camps de travaux forcés ou certaine usines adaptées dans toute l'Allemagne : ils ont un travail, de quoi manger, se loger... des précepteurs instruisent les petits Juifs... comme Jules Ferry l'a si bien, 'les races inférieures se doivent d'instruire les races inférieures'... »
Cette phrase jette un froid dans la pièce : Edward ne savait pas que Jules Ferry avait dit ça –Et pourtant c'est vrai – : « Ce... ce n'était pas le même contexte !
-Vraiment ? C'était pourtant écrit noir sur blanc dans son discours au Conseil, concernant l'expansion de la colonisation française en Indochine, je me trompe ? Oui, il me semble bien que c'était après avoir commencer à exploiter des colonies comme Tahiti, Mayotte, Guinée ou Nouvelle-Calédonie ?
-Je...
-Pour conlure ce charmant débat... ceci... », Fait-il en prenant la lettre de démission d'Edward et en la lui mettant sous le nez. « ... Est clos. Ne gaspillons pas notre énregie pour une décision prise sur un coup de tête et qui est, avouons, si vite regretté... », Il la jette dans la corbeille. « Me suis fais-je clairement comprend, Herr Elric ?
-... ... On ne peut mieux. », Répond-il avec raideur. Il tourne les talons et sort du bureau. Au moment de franchir la porte, Hitler lui crie : « Les Juifs sont indubitablement une race, mais ils ne sont pas humains, Herr Elric. Rappelez-vous en. »
¤§¤
Il aurait pu frapper le monde entier. Il aurait dû... il aurait dû... :
#RAAAAH MEEERDE !.!.!.!.! J'aurais dû lui foutre mon poing dans sa putain de gueule à ce connard !.!.!.!.!.! #
Il sent qu'il va être impliqué dans un sérieux coup dont il n'est pas sûr que quelque chose de positif va en ressortir...
Maudissant les passant, Hitler, se maudissant aussi, les SS, tout le monde, il descend les grands escaliers du Gouvernement quatre à quatre, les mains dans les poches... lorsqu'il tombe nez-à-nez avec un Alphonse essouflé :
« Grand-frère ! », S'écrie celui-ci, à bout de souffle.
« Mais Al, qu'est-ce que tu fiches ici !.?
-Tu... mettais... du... temps à... revenir... hooouff, attend... », Il reprend son souffle. « Alors je suis passé voir si tu n'avais pas un problème.
-Et... pourquoi t'es aussi crevé ? On dirait que tu sors d'un marathon.
-Bah en fait... ça fait plusieurs fois que je monte et descend et demande où tu es passé... ensuite je suis passé à ton QG, mais personne ne t'a vu de la journée... c'est plutôt loin, enfin, disons juste de faire le tour...
-T'aurais pas dû, Al.
-Mais non, je vais bien !
-Là n'est pas le problème.
-C'est quoi le problème ?
-... Il est trop énorme pour qu'on puisse le contenir.
-Ah ?
-C'est le bordel en Allemagne.
-Pas qu'ici...
-... Je crois, Petit-frère... qu'il va falloir se préparer au pire, bientôt.
-De quoi avez-vous parlé ?
-Des pauvres innocents qui meurent un peu plus chaque jour dans un Arbeitslager (8). »
¤§¤
Le 23 Août de la même année, un pacte de non-agression germano-soviétique est signé, dites 'Traîté Ribbentrop-Molotov'. Ceci violant alors le pacte signé le 5 février 1932 entre la Lettonie et l'URSS, justement...
Sans compter les protocoles secrets entre les ministres Allemand et Russe, le même jour... et plus tard. (9)
Le 1er Septembre, les 1ères bombes allemandes tombent sur Cracovie. La France et l'Angleterre décident de rispoter et, le 3 Semptembre, déclarent la Guerre au IIIème Reich.
La 2nd Guerre Mondiale commence alors.
A SUIVRE (commencée et finie le 7/04/06)
LEXIQUE :
(1) Souvenez-vous, avec Fleur (Winry), quand ils sont allés au Moulin Rouge ! (Heu... bah si vous avez pas lu les chapitres précédents O.o)
(2) Voir partie V 'Allegro'... Ed dit qu'il est trop égoïste pour ne penser qu'à soi, c'est mignon (XD)
(3) Le 23 Mars entre la France, l'Angleterre, les P-Bas, la Belgique et la Suisse, le Pologne le 31 Mars et la Grèce et la Roumanie le 13 Avril.
(4) Pacte de Stresa signé avec la France et l'Angleterre le 14 Avril 1935, que l'Italie rejette le 22 Décembre 1938. Il s'agissait d'accords qui devaient unir les 3 pays pour faire face à Hitler, mais il se trouve que le désir d'expanssion de Mussolini ait annulé cette décision, puisqu'il quitte la SDN l'année suivante.
(5) Le 15 Mars 1939, invasion de la Tchécoslovaquie.
(6) Voir le film Shamballa wo yukumono (Conqueror of Shamballa) :D lol
(7) Pacte de non aggression vis-à-vis de la Plogne en Janvier 1934.
(8) Je l'avais déjà dit (mais je répète, c'est pas facile à retenir, j'avoue XD lol), ce mot désigne un camp de travail, mais pas forcément de concentration.
(9) 2 certains 'protocoles secrets' ont été en plus signés par Ribbentrop et Molotov, un le jour du pacte de non-agression et l'autre le 28 Septembre (je crois O.o)
... Reviews pour ce chapitre super shorty ? O.o Une petite review ? Rien qu'une petite ? Onegai ! ç.ç
(... Je n'ai absolument rien à dire pour ma défense -.- )
matane minna-san ! (Ooouuuais, chui en vacances ! XD lol)
