Je suis contente que ma fic plaise toujours... ça me donne envie d'écrire la suite vos reviews ! lol. Continuez de m'encourager svp, sans ça je suis inutile XD bwahahaha... pauv' Mustang... mais je l'aime tellement XD
Enfin bon, voilà ze suite ! ENJOY
Bevor ich dich Auf Wiedersehen sage
Partie XII : Sonata
29 Juin 1940
"Comment avez-vous pu laisser passer ça ? Ed, Al ?
-Ecoute, Fleur...
-Ed, c'est quoi cet uniforme ? C'est plus le même que sur la photo dans le journal...
-J'ai monté de grade.
-... Je ne savais pas que vous étiez comme ça.
-Ne mets pas tous les SS dans le même sac, je te prie ! Nous sommes venus te rendre visite, et voilà comment tu nous acceuille !
-Grand-frère ! »
Fleur se met soudain à sangloter. Nassima s'approche doucement pour la consoler, lançant un regard noir aux deux frères Elric.
« Vous feriez mieux de ne pas rester là. Si quelqu'un apprend que vous pactisez avec l'ennemi, qui sait ce qui va vous arriver ?
-Pas tant qu'on aura pas fini de s'expliquer avec Fleur. », Réplique Edward. Alphonse ne peut que s'excuser encore une fois.
« Ed... Al. C'est on ne peut plus clair non ? La France est sous votre domination. C'est comme si j'étais votre esclave.
-Arrête, tu es pire que ça, tu es notre amie. », La coupe Edward, souriant légérement. « Et ça ne vaut même pas le monde entier. »
Sans trop comprendre, Fleur se jette dans ses bras. Elle fait un signe de tête à Alphonse pour qu'il s'approche, et les serre tout les 2 contre elle, pleurant.
« Ed... cet uniforme ne te va pas du tout. », Confie t'elle.
¤§¤
Les 2 frères se frayèrent un chemin à travers la foule, près de la tour Eiffel, errant dans les environs, attendant que l'heure passe... Fleur courre un grand danger s'ils la voient avec elle.
La foule se disperse au fur et à mesure que les heures passent, le cortège nazi aussi...
Alphonse se risque alors de poser la question à son frère :
« Grand-frère, tu ne trouves pas ça dangereux que la France soit scindée en deux comme ça ? La France Libre, et la France de Vichy, c'est ça ?
-Ouais.
-Mais ça va créer un conflit entre les français !
-C'est pas notre affaire. Ce qui importe, c'est qu'il reste une moitié de la France contre nous. Qu'elle soit aussi contre ses voisins, c'est pas de notre ressort.
-Mais...
-Allez, viens, rentrons à l'hôtel. Le Führer a sûrement fini ces négocations avec Pétain.
-Ah... mais si les français se mettent du côté du Reich, que va penser le Royaume-Uni ?
-Je t'ai dit qu'on allait pas s'en mêler. Ça nous regarde pas, Al.
-Bien sûr que si ! Nous sommes mêlés à cette guerre ! Tu le sais très bien ! C'est nous les ennemis de tous ces gens !
-Correction : eux, ce sont les ennemis, nous, nous sommes dans le mauvais camp. Tout simplement. Et puis ce sera à tous les coups une Blitzkrieg...
-Mais tu n'as donc aucun cœur ou quoi, Grand-frère ! Ça t'arrive aussi de penser à Fleur ! A Nassima ! Tous les gens qu'on connaît, et à notre père ? »
Alphonse pousse brusquement Edward et s'éloigne à pas rapide, laissant l'aîné des Elric seul au milieu de la cour, sur ce pavé froid, sous cette tour qui le regarde de haut...
¤§¤
Novembre 1940
Plusieurs mois ce sont écoulés depuis le début de la conquête Allemande, et de la guerre, déjà si meutrière... Alphonse laisse retomber sur ses genoux les dernières dépêches de la situation en Europe. Il s'enfonce un peu plus dans le fauteuil, tandis qu'Edward sirote un café, assis en face de lui, relisant ses papiers pour le prochain 'travail'.
« Ed... pourquoi les français ne font que calquer notre propre régime ?
-... ... ... C'est un territoire conquis. Alors on lui impose nos lois... ce n'est pas juste, je le sais.
-Les juifs... mais qu'est-ce que ça peut leur faire, honnêtement ? On est tous pareil. On est des hommes. On nait, on rit, on pleure et on meurt. Comme des humains. La nation germanique n'a rien d'humaine...
-... Frérôt...
-Nous sommes des monstres.
-Faux. Les autres sont des monstres. Toi... tu n'es pas un monstre. »
L'aîné se lève pour s'asseoir à côté d'Al, passant un bras autour de ses épaules, tandis qu'une unique larme coule sur la joue du cadet.
« Ed... pourquoi est-ce que c'est moi qui me sens mal pour toi ? Pour Fleur ? Pour tout le monde ?
-Parce que tu es la gentillesse incarnée. Un peu de douceur dans ce monde de brutes ! », Plaisante Edward. Al baisse la tête, le regard dans le vague, un sourire triste sur son visage aux traits fins.
« Toinon plus tu n'es pas un monstre Grand-frère.
-Au fond, si...
-Arrête. »
Alphonse prend son frère dans ses bras, envahi par l'émotion. Il se met à pleurer doucement, se moquant éperdumment d'avoir l'air stupide, de ressembler au gamin qu'il a été autrefois, dans cette armure si froide et dure... :
« Ed... Grand-frère... je veux rentrer à la maison. », Pleurniche Alphonse. Edward bat des paupières à son tour, et resserre son étreinte, triste et honteux. Il jette un rapide coup d'œil aux fiches qu'il a reçu. Il vaut mieux éviter de dire tout de suite à Alphonse qu'il doit bientôt se rendre en Lituanie, accompagner Himmler pour vérifier les réserves et encourager les soldats. Ah. Négocier avec les Russes. Après tout, toute cette région leur appartient à présent... (1)
¤§¤
« Edward ! Grand-frère, c'est épouvantable ! AAaïe !
-Waaargl ! »
Alphonse est entré en trombe à l'entrée de la maison et a littéralement percuté Edward de plein fouet, sortant de la cuisine –il est en train de se faire des toasts. L'aîné –la respiration saccadée parce qu'Alphonse lui a donné un coup dans l'estomac, et a failli avaler sa tartine de travers– contemple avec étonnement son frère, paniqué, et ne tenant en place. La terreur et l'inquiètude se lisent dans son regard de bronze. Edward s'enquiert : « Mais qu'est-ce que tu as Al ? C'est à cause de ton travail ? »
Alphonse acquiese de vifs signes de tête.
« C'est... c'est horrible ! Mes employeurs ! Monsieur et Madame Weiss... ils se sont fait arrêter par la Gestapo !
-Quoi ! Quand !
-Mais là je te dis ! Je sortais du magasin lorsque des SS sont entrés et les ont embarqués !
-Ils... ils sont juifs ?
-Bien sûr que non ! Ils sont Allemands, blonds aux yeux bleus, et tout et tout ! Même que leurs enfants font partie des Hitlerjugend (2) !
-En effet, c'est étrange... et que s'est-il passé ensuite ?
-Des SS m'ont demandés ce que je faisais là, et Mme Weiss a répondu que je n'étais qu'un client... a-alors ils l'ont jetée violemment dans le camion... ils ont voulu m'interroger, ils m'ont demandé mon nom... j'ai dit 'Elric', alors ils ont compris que j'étais ton frère... ils se sont radoucit et sont partis sans me faire d'histoire, disant aussi qu'il ne fallait pas que tu oublies d'embrasser la petite Helen pour eux.
-Ah... ils ne t'ont vraiment rien fait j'espère ?
-Non non... au fait Ed.
-Quoi ?
-C'est qui Helen ?
-Maaaaaaais j'en sais rien moi !
-Grand-frère... tu as une petite-amie et tu ne me l'as jamais dit ! Je comprends parfaitement que tu gardes des choses pour toi, mais j'aurais bien aimé que tu me la présentes quand même !
-Mais on sort pas ensemble ! », S'irrite Ed, rouge pivoine. « C'est les gars au QG qui se sont mis en tête que je fréquentais la fille d'un plus haut-gradé, juste parce qu'elle m'a collé au train toute une matinée ! ». Alphonse éclate de rire. « PAS DE QUOI RIRE ! A CAUSE DE CETTE IDIOTE J'AI PAS PU BOSSER !
-Au moins elle a fait une bonne action...
-HEIN !
-Je veux dire... au moins ça t'as fait du travail en moins et tu as laissé un jour de répit à de pauvres victimes... »
Un lourd silence s'ensuivit. Ed trop étonné par le ton amer de son frère, Al trop inquiet pour ses employeurs. Ce dernier prend un petit pain grillé dans l'assiette que son frère a préparée et la grignote, pensif :
« Dis-moi Al... tu travaillais dans quel genre de magasin ?
-Hmm... c'était un magasin spécialisé dans les pièces détachées de véhicules et de fusées. On vendait aussi de vieilles armes et amures du 18ème siècle.
-Tiens tiens... », Dit Edward, se grattant le menton, l'air sérieux. Alphonse s'assied sur une chaise de la cuisine : « Grand-frère... est-ce que tu crois qu'ils... ?
-Si tu veux, dès demain je vais mener mon enquête. Je te dirai s'ils ne risquent rien ou pas. Normalement tout devrait être ok. C'est sûrement une erreur. Les SS ne sont pas très malins.
-Oh, Grand-frère ! Merci beaucoup !
-Héhé... je suis content de te voir de bonne humeur. »
Alphonse sourit, rassuré. Par contre, Ed l'est beaucoup moins : s'ils se sont fait arrêter de la sorte, c'est qu'ils ont peu de chance de s'en sortir indemnes...
¤§¤
Le lendemain, Ed se renseigne donc auprès de collègues qui se sont chargés de l'opération... le 'crime' commis et les 'preuves' fournies sont peu convaincantes.
D'après les informations receuillies, ces gens ont dissumulés des Juifs dans leur cave... ah bon ? Une famille allemande, avec des enfants dans les Jeunesses Hitlériennes ?
« Et que va-t-on faire de leur magasin, à présent ?
-Eh bien, Herr Dotz a proposé de récupérer tout ce qui s'y trouve et de distribuer les pièces détachées à diver organismes…
-Ah… »
# Ça aurait été plus simple d'acheter les pièces plutôt que de les voler en mettant en prison des innocents, imbécile. #
« Mais en fouillant dans les papiers de cette famille, nous avons pu observer que le grand-père de Herr Weiss est d'origine juive.
-Oui, peut-être bien, mais Herr Weiss n'est pas Juif, au fond.
-Herr Elric, vous ne saviez pas donc pas que toutes traces de cette souillure ne disparaîssait qu'au bout de trois générations ? Les enfants sont donc saints et saufs, heureusement. Nous les placerons aussi tôt que possible dans un centre spécialisé.
-Mais… et leurs parents ? Mr et Mme Weiss ? »
Le nazi hausse les épaules : « Je ne sais pas. C'est le tribunal du Reich qui s'en occupe.
-Mais un membre de ma famille tavaillait pour eux…
-Proposez lui de venir travailler ici, Herr Elric ! Je suis sûr que Mein Führer s'en fera une joie !
-Pardon ?
# Comment ça ? #
-Pourquoi dites-vous « une telle joie » ?
-Que vous êtes naïf, Herr Elric ! Tout le monde ne parle que de vous ! Particulièrement le Führer ! Vous lui plaisez beaucoup. Il est certain que vous lui portez chance, depuis le début de la guerre.
-… »
Edward ne sait pas quoi penser. Si c'est vrai, il vaut mieux qu'il se tire une balle dans la tête sur-le-champ. Porter chance à un tel salaud ? Non merci ! En plus Alphonse ne voudra jamais travailler pour un tel organisme –même si au fond, il n'a pas le choix, et qu'importe son métier, ça sera toujours pour le Reich.
« Très bien. Merci aspirant. »
Une fois le subordonné partit, Ed murmure, en rangeant ses papiers dans un tiroir : « Je ne veux pas travailler. »
En plus il doit partir une semaine en laissant son frère derrière.
# Alphonse. Nous n'avons pas le choix. #
Cette idée lui est insupportable.
(1) L'armée rouge a conquis la Lituanie, Lettonie etc... durant cette période.
(2) Les Jeunesses Hitlériennes. L'adhésion est obligatoire depuis 1939.
C'était vraimentun chapitre court (pour une fois XD). Pour tout avouer, j'ai plus d'idée pour la suite que les chap. qui vont suivre XD lol. Mais l'action va avancer, et tout va commencer à prendre de l'ampleur… aah, déjà 1941.
Pour mémoire : Meeuh noooon Lasgalenyaaa choutte, petite banane poingo, C'EST PAS PARCE QU'HITLER AVAIT DES PENCHANTS HOMOSEXUELS QUE C'EST POUR ÇA QU'IL GARDE EDWARD ! Ah non, y'a des limites à ma perversité quand même ! XD lol (aucun lemon ni rien du tout n'est prévu dans cette fic… pour l'instant XD Enfin, j'veux dire, surtout pas de Elricest (mais je prépare une fic rien que pour vous ! XD), ou de EdxHitler… ah non mais quelle horreur !)
Ah, je sais pas si je vous ai déjà posté ce dessin (enjoy :) et oubliez pas d'ajouter 2 points et un slash après http… ça apparaît pas XD) :
http/img139.imageshack.us/img139/749/mitherzundhandfurfvaterland7rz.png
Celui là c'est un nouveau : http/img150.imageshack.us/img150/6892/nazied6rg.png
Je pense que le prochain chapitre sera une sorte de 'pause'. Enfin, vous verrez ;) lol
Mata minna-san !
