Salut à tous ! :)
Quelques mots sur cette fiction : Les étoiles filantes sont les larmes du ciel. Du moins c'est ce que disent toutes les histoires. Alors comment expliquer que l'une d'elle ait rendu le sourire à une petite fille ? L'espoir que lui apporta cette rencontre changea radicalement son destin et celui de toute une nation. – Clexa –
Les personnages de la série The 100 ne m'appartiennent pas, tout comme les musiques que je peux utiliser dans l'histoire.
Je remercie tout particulièrement MaraCapucin d'avoir accepté d'être ma bêta et de relire mes nombreuses fictions pour que la lecture vous soit plus agréable, mine de rien c'est beaucoup de travail.
Je vous souhaite une bonne lecture et je vous retrouve en bas ! :)
Étoile filante
Chapitre n°25 - Costia
My story gets sadder, just flip through the chapters
There's no happy ending, just death and disaster
But that's no surprise, it's a similar pattern
I can't pull all the knives in my back
Dripping in blood, every moments' my last
Cursed to revisit the times that we had
She was my universe, my other half
Now she's my memory, part of my past
My mind is fragile, it's cracking like glass
Stuck in this phase, always trapped in a trance
Hiding the real me under this mask
DempseyRollBoy - She Was My Universe
∞ Lexa ∞
Treize ans plus tôt…
Je cours en riant. Je me cache de moitié derrière un arbre gigantesque. Je souris en la voyant arriver dans sa robe bleu foncé, les poings sur les hanches, les sourcils froncés et ses cheveux châtain clair volté au vent. Je serre un peu plus fort dans mon poing les fils qu'elle utilise pour tresser sa tignasse qui semble toujours indomptable avant qu'elle ne commence à les coiffer. Quand elle passe près de ma cachette, je me relis sur moi même en espérant qu'elle ne me trouve pas aussi vite.
J'observe les rubans, leurs couleurs et j'apprécie le travail qu'elle a accompli. Tout ce qu'elle fabrique est toujours à la fois d'une simplicité à toute épreuve et pourtant magnifique. Je les enroulent autour de mon poignet en me disant que ce serait aussi un joli bracelet. J'aimerai garder quelque chose d'elle avant de rejoindre la capitale.
J'ai compris que j'allais bientôt partir. Je ne sais pas encore quand mais il est évident que l'échéance se rapproche. Depuis que cet homme est venu et a dit à tout le monde que j'étais une Natblida. Le comportement de mon entourage à changer. Ils sont tous devenus distants avec moi, tous sauf elle. Mais je continue de vouloir attirer stupidement son attention. Une part de moi voudrait qu'elle puisse me dire que je n'ai pas besoin de m'en aller, que je peux rester avec elle pour toujours.
La simple idée de devoir la quitter me rend terriblement triste. Je n'en dors plus la nuit. Je n'ai pas la moindre idée de la personne que je suis si elle n'est pas près de moi. Et si j'en venais à oublier son visage, sa douceur et même cet amour inconditionnel qu'elle me porte. Elle a passé beaucoup de temps à m'expliquer que désormais nous ne nous reverrons que lorsque j'en obtiendrais l'autorisation parce que mon sang, sa couleur me confère des responsabilités.
Je ne suis même pas certaine de savoir exactement ce que veut dire ce mot : responsabilité.
-Leksa, je me fais surprendre en la voyant débarquer sur ma gauche, je me redresse vivement mais déjà, elle me soulève pour me prendre dans ses bras, pedy magpie !
-Kostia !
-Je vais être horriblement en retard à cause de toi pedy magpie !
-Je suis désolée.
Je baisse les yeux en lui tendant les fils qu'elle est venue chercher quand elle me repose à terre. Je n'ose pas la regarder. Je n'aime pas qu'elle soit en colère contre moi. C'est encore plus éprouvant que le peu de fois où elle a élevé la voix à mon encontre. Je n'aime pas la décevoir après tout, elle est la personne que je préfère au monde.
-Leksa, elle se met à genoux pour être à ma hauteur ses yeux vert foncé me sondent, est-ce que tu veux me tresser les cheveux ?
-Je peux vraiment, je demande avec un grand sourire.
-Evidemment, elle place plusieurs de mes mèches vagabondes derrière mon oreille avant d'embrasser tendrement mon front, si tu ne le pouvais pas, je ne te le demanderais pas. Allez, viens avec moi, pedy magpie !
Costia m'entraine jusqu'à sa chambre, là elle me tend sa brosse et me laisse prendre soin de ses cheveux. Ils sont tellement longs et beaux. Je ne dis pas un mot m'appliquant plus que de raison. Je ne connais que trop bien l'importance des tressages pour mon clan. Il faut faire attention à ce que tout soit absolument parfait.
Quand ma tâche est finie, je me recule et l'observe. Elle fixe un miroir et s'assure qu'elle est prête. Elle resserre légèrement les lanières de sa robe avant de se tourner lentement vers moi avec un grand sourire sur les lèvres.
-C'est parfait pedy magpie, elle m'ébouriffe les cheveux et je ris doucement, maintenant à ton tour. Tu ne peux pas te rendre au solstice d'hiver dans cette tenue. Choisissons quelque chose de plus adapté, elle me tend doucement la main, tu veux bien ?
-Oui.
Je la laisse choisir mes affaires. Je me change ensuite rapidement en prenant mon temps pour lacer les sandales fermées qui montent jusqu'à la moitié de mes mollets. Quand je me présente devant elle, je suis parfaitement apprêté. Elle m'a fait porté une tunique rouge, normalement les enfants de mon âge porte du blanc ou du noir mais c'est un autre changement qui est survenue depuis la venue du flamekeeper. Je me sens un peu mal à l'aise parce que je sais que tout le monde va me regarder.
Costia vient à son tour tresser mes cheveux. Je n'ai pas encore le droit à une coiffure aussi élaborée qu'elle. Je ne suis pas assez âgé. Elle se contente de plaquer une petite tresse pour former comme une couronne et de laisser le reste de mes cheveux libres. Elle me sourit et j'en fait de même. Je me sens tellement en sécurité et heureuse quand je suis avec elle.
-Kostia.
-Oui Leksa, me répond-elle en se relevant.
-Je ne veux pas partir.
Je sais que je ne devrais pas prononcer ses mots. Ils sont interdits. J'ai fait part de mes peurs à ma mère et j'ai été réprimander. Mon dos et mes poignets sont encore endoloris à cause de la correction que j'ai reçue pour avoir fait part de mes inquiétudes.
Costia soupire en déposant la brosse sur son lit. Je l'a met dans l'embarras. Je baisse les yeux, honteuse. Je ne veux pas lui causer de soucis. Je triture mes doigts mal à l'aise. J'ai conscience que ce n'est pas une chose que je dois dire mais si je ne peux pas en parler avec elle alors qu'est-ce qui me reste ? Après tout, elle est tout mon univers.
Quand elle se met à genoux en face de moi, j'ai un léger sursaut. Son regard est différent. Je n'y retrouve pas le réconfort habituel. Durant un court instant, je m'attends à ce que comme ma mère, elle s'énerve ou pire encore. Je fais un pas en arrière, inquiète. Mais avant que je ne puisse imaginer le pire, elle me prend dans ses bras. Elle me sert un peu plus fort qu'à son habitude. J'ai la sensation qu'elle cherche à me retenir.
-Je sais pedy rakoon. Je sais mei swet Leksa. Mais, elle s'éloigne encadre mon visage et vient doucement embrasser mon front, ton destin n'est plus à Tondc. Tu ne peux pas rester pedy sis. Tu es forte Leksa. Tu seras la Natbilla la plus impressionnante que ce monde est connu et si le grand esprit le veut, un jour tu seras la plus incroyable Heda qui soit. Je sais déjà que tu pourrais nous apporter tellement plus que ce qui nous a été accordé jusque-là. Quel est notre rêve Leksa ?
-Pes, je réponds sans la moindre hésitation. La paix, je traduis pour que ce mot ait plus d'impact.
-La paix, confirme-t-elle, n'oublie jamais notre rêve Leksa.
-Jamais !
La porte de la maison s'ouvre avec fracas. Par habitude, je m'éloigne de Costia et je baisse les yeux. Il est à peine arrivé qu'il hurle à tue-tête nos prénoms. Il débarque dans la chambre, je peine à déglutir. Il nous regarde sans vraiment nous voir, il se contente de constater que nous sommes prêtes. Elle parvient toujours à mieux supporter ces œillades, dénuée de la moindre émotion que je n'en suis capable. Puis, elle arrive à sa suite, ma mère. Je me rapproche alors un peu plus de Costia et tente de me dissimuler derrière elle. J'ai conscience que c'est une peine perdu mais j'essaye toujours de me dérober quand cette femme est dans les parrages.
-Pourquoi cette enfant s'évertue à baisser les yeux ? C'est indigne de la personne qu'elle pourrait devenir.
-Comme vous venez de le souligner mère, intervient Costia, Leksa est encore une enfant et elle agit comme tel.
-Elle ne peut pas se permettre d'être une enfant, balaye-t-elle. Tu es beaucoup trop gentille avec elle, Kostia. Si tu continues d'agir de la sorte, elle ne survivra même pas aux entraînements et jamais elle n'atteindra le Conclave. C'est honteux que ce soit elle parmis vous quatre que les esprits aient choisi comme potentiel successeur. Cette enfant est faible !
-Mère, Costia me pousse légèrement un peu plus derrière elle, ma grande sœur cherche toujours a me protéger, s'il vous plaît c'est le solstice d'hiver. Ce sera certainement le dernier événement important que nous passerons avec Leksa avant un très long moment.
-Comme tu viens de le dire Kostia, sourit sans émotion notre père, ce moment sera certainement le dernier événement que nous passerons avec elle puisqu'il est évident qu'elle ne survivra pas aux premiers mois de l'entraînement réservé aux Natbillas.
-Nos fils auraient bien mieux représenter notre famille, notre clan, assène notre mère.
Sur ces mots, nos parents claquent la porte de la chambre de Costia. Ils appellent les garçons, toujours si parfait à leurs yeux et je sens des larmes s'écouler sur mes joues. Ils me font tellement peur.
-Leksa, oh non, non, non, elle se place devant moi, essuie doucement, avec amour mes larmes, ne pleure pas pedy rakoon. Je suis là, elle me prend dans ses bras si rassurant, ne pleure pas, s'il te plait. Ne pleure pas.
Six ans plus tôt…
Heda est mort. La nouvelle vient d'être annoncée. Le feu éternel brûle tout en haut de la tour de Polis, les flammes ne sont pas rougeoyantes mais d'un vert pâle effrayant. J'observe ce spectacle avec horreur. Heda est mort.
Heda est mort. Mon regard passe sur chacun des vingt-six autres Natbillas. Je sais comme chacun d'entre eux ce qui m'attends. Après le deuil de dix jours, le Conclave va commencer. Je fixe plus longuement Ismaël. Il m'offre un sourire mais je ne me fait pas d'illusion d'ici très peu de temps, il essayera de me tuer, comme tous les autres. Heda est mort.
Heda est mort. Evidemment, je savais que ce jour arriverait. Je pensais seulement que j'aurais plus de temps. Je n'ai aucune envie de participer à cette tuerie qui déterminera qui accédera au grand esprit. Je n'arrive pas a me faire à l'idée que je vais devoir tuer ceux avec qui j'ai grandi si je veux survivre. Heda est mort.
Heda est mort. Et je ne dors plus. Je suis terrifié à l'idée que quelqu'un vienne au milieu de la nuit pour m'achever. Je reste éveillée et j'observe les étoiles. Parfois Anya me rejoint dans ma chambre. Elle ne dit rien. Elle se contente juste d'être là. Alors je fixe avec plus d'insistance le firmament et je pense à Clarke. Heda est mort.
Heda est mort. Anya a intensifié mes entraînements. Pourtant, aujourd'hui à la veille du Conclave, elle est en retard. Elle n'est jamais en retard. Je m'assois sur un muret. Je lève les yeux vers le ciel, la lune est visible en plein jour. Je m'interroge pour savoir s'il s'agit d'un bon ou d'un mauvais présage. Puis, je me demande à quoi elle ressemble pour Clarke et ce qu'elle peut voir de la Terre. J'aimerai la rencontrer un jour. Heda est mort.
-Leksa.
J'écarquille les yeux avant d'abaisser vivement le regard vers le bas. Je ne peux pas le croire.
-Kostia, je murmure à peine de peur qu'elle puisse se volatiliser.
Dans son dos, j'aperçois Anya qui me sourit avant de se détourner. Je n'arrive pas à croire qu'elle ait pu faire ça pour moi. Je sens les larmes s'accumuler. Je suis tellement heureuse. Je bondis pour rejoindre ma soeur. Je cours le plus vite possible jusqu'au moment où je peux la serrer dans mes bras.
-Tu es vraiment là ?
-Je suis là Leksa. Anya est venue me chercher hier au milieu de la nuit. Nous avons chevauché sans nous arrêter. Tu as tellement grandit, me dit-elle en mettant fin à notre étreinte pour mieux m'observer, tu es une vraie jeune femme.
-Je n'ai pas encore l'âge que tu avais quand j'ai quitté le village.
-Tu atteindras tes seize ans Leksa, m'assure-t-elle en caressant avec beaucoup de tendresse ma joue, et j'ai tellement hâte de pouvoir découvrir la femme incroyable que tu vas devenir.
-Tu penses vraiment que je peux gagner ?
-Evidemment ! Tu m'as fait une promesse pedy rakoon. Tu te souviens de notre rêve ?
-Je m'en souviens.
-C'est bien, le contact de sa main s'accentue sur ma peau. C'est bien pedy rakoon, et comme quand j'étais enfant, elle embrasse mon front.
-Tu ne crois pas que je suis trop âgée pour que tu continues de m'appeler petit raton-laveur ?
-Tu ne seras jamais trop âgé pour moi, Leksa. Tu es ma petite sœur.
Je lui souris. Je me sens infiniment mieux. J'inspire profondément avant de pencher la tête en arrière. Mes lèvres s'étirent d'autant plus quand je réalise que le ciel s'assombrit. Les étoiles ne vont pas tarder.
-Qu'est-ce que tu regardes Leksa ?
-Les étoiles, je souffle.
-Tu continues de courir après les étoiles filantes, elle rit doucement. Je doute que tu puisses en attraper une, un jour.
-Tu te trompes, je souris encore plus. Et maintenant qu'une parcelle du ciel m'a été accordée, je veux plus. Je veux la rencontrer.
-De quoi tu parles ?
-Ce n'est rien.
Je reporte toute mon attention sur Cositia. Je suppose que je lui parlerai de Clarke bientôt mais pas aujourd'hui. J'ai trop de choses à rattraper avec elle. Je veux absolument tout savoir de ce qu'il s'est déroulé pour elle. Après tout, nous ne nous sommes pas vus depuis trois ans. La dernière fois que j'ai pu passer du temps avec elle me semble si lointain, c'était l'été de mes dix ans. Elle a tellement changé.
-Comment était la cérémonie, je demande timidement.
-Absolument parfaite, elle se mordille la lèvre inférieur, rougit très légèrement et essaye de me dissimuler son grand sourire en détournant la tête. Il ne manquait qu'une personne : toi.
-Je suis désolée. J'ai demandé à être présente mais…
-Je ne t'en veux pas du tout Leksa.
-Est-ce qu'il est là ? Est-ce qu'August est venu avec toi ? J'aimerai beaucoup le rencontrer après tout, tu t'es uni à lui.
-Je suis désolée. Il n'est pas là. Je dois avouer que je suis partie un peu brusquement.
-Tu ne l'as pas prévenu, j'écarquille les yeux alerté par cette information.
-Je l'ai fait prévenir mais je suis partie avant qu'il ne soit informé. Si je l'avais attendu, je ne serais jamais arrivée à temps. Les parents ne voulaient pas que je te rejoigne mais quand Anya est venue me chercher j'ai… je n'ai pas réfléchi avant d'accepter de la suivre. Je voulais être là pour toi.
-A sa place, je détesterai cette situation.
-Nous en reparlerons quand tu auras une personne aussi importante dans ta vie, s'amuse-t-elle en ébouriffant mes cheveux.
-Tu crois vraiment que c'est possible ?
-Nous avons déjà déterminé que tu gagnerais le Conclave.
-Oui mais, j'hésite, Heda peut vraiment avoir une personne à ses côtés ?
-Pourquoi ce ne serait pas possible ?
-Et bien, je baisse les yeux, il n'y a qu'avec elle avec qui je peux encore me permettre d'agir ainsi, c'est dangereux. Titus n'arrête pas de nous répéter que l'amour est une faiblesse. Et je crois qu'il a raison, je croise son regard vert foncé, comment Heda pourrait protéger quelqu'un d'aussi important alors qu'il y a déjà tellement de personnes qui veulent le voir tomber.
-L'amour n'est pas une faiblesse !
-Mais Titus…
-Il a tort Leksa. Sans amour, tu ne t'apprêterais pas à devenir la première Heda à nous promettre la paix. Je t'ai aimé dès que mes yeux se sont posés sur toi. Et ce sentiment ne m'a en aucun cas rendu faible. C'est pour toi, elle agrippe fortement mes épaules, que j'ai affronté nos parents pour la première fois, pour te protéger. Je suis devenue forte par amour.
-Je comprends.
-Ensuite, il est peu probable que tu deviennes le genre d'Heda que le peuple veut destituer. Ton prédécesseur était violent et cruel, ne devient jamais comme lui, sous aucun prétexte.
-Je te le promets.
-C'est parce que le peuple t'aimera et te respectera qu'il sera heureux pour toi le jour où tu choisira une personne capable de t'accompagner dans ce destin si merveilleux qui t'attend. Et si pour une raison ou une autre, tu t'inquiètes trop pour sa sécurité, je suis certaine que tu trouveras un moyen de protéger cette personne. Parce qu'une vie sans amour n'en vaut pas la peine Leksa. Imagine si tu ne m'avais pas eu, s'il n'y avait eu que nos parents et nos frères. Heda a besoin d'amour comme n'importe qui.
-Je promets d'essayer.
-J'ai hâte de pouvoir rencontrer cette personne, sourit-elle.
-Moi aussi, je réponds en levant une nouvelle fois les yeux vers le ciel. Ce sera elle ou personne d'autre.
-De qui est-ce tu parles pedy rakoon ?
-De personne en particulier.
Je baisse le regard et découvre que je ne la dupe pas. Mais elle n'essaye pas d'en savoir plus. Je la remercie silencieusement pour cette discrétion. De toute façon, je doute qu'elle puisse croire à mon histoire. Comment pourrait-elle prendre au sérieux cet attrait que j'ai pour une fille née au milieu des étoiles ? Tout ce que je sais de Clarke, est inscrit sur une lettre qu'elle adresse à la Terre qu'elle ne pense jamais voir de ses yeux.
Je suppose que je ne la rencontrerais jamais.
Pourtant, je garde espoir.
Pour elle. Pour Clarke, je vais survivre au Conclave. Je refuse de mourir s'il y a une chance même infime qu'elle puisse me rejoindre sur Terre.
Je vais gagner ce Conclave. Je vais devenir Heda. Et, je vais prier pour qu'un avalanche d'étoiles filantes s'écrase sur Terre pour enfin la rencontrer.
-Je préfère cette attitude, déclare Costia. Maintenant, je vois que tu es prête à tout pour survivre.
-Je le suis, j'assure.
Trois ans plus tôt…
J'ai mal aux yeux d'avoir trop pleuré. Je me redresse assez pour découvrir qu'il fait jour. Je n'ai dormis que par intermittence. Dès que je fermais les yeux, je revivais cette horrible journée. Je ne peux pas croire que c'est ma nouvelle réalité, que Costia m'a laissé seule, qu'elle soit… morte.
Des images tout aussi dérangeantes les unes que les autres se superposent dans mon esprit. Je me revois arriver à Asanka le souffle court seulement accompagnée d'Anya. Mon palpitant retrouve le rythme douloureux qui a accompagné la découverte des cent-cinquante soldats qui entouraient la reine d'Azgeda. Je suis capable d'encore distinguer parfaitement la lame du couteau sur la gorge de ma sœur. Rien qu'avec cette vision, j'ai bien failli m'effondrer. Au fond de moi, je savais déjà que je ne pourrai rien faire pour la sauver.
Ébloui par les premiers rayons du soleil, je me décide à rejoindre Anya qui se trouve à l'entrée de la grotte dans laquelle nous nous sommes installées. Je m'assois près d'elle sans dire un mot. Elle affûte calmement son épée dans des gestes précis et avec un rythme régulier. Je me sens quelque peu rassuré par ces répétitions. Il y a pourtant une question que je dois lui poser. Sans même oser la regarder, je demande :
-Qu'est-ce que tu as fait d'elle ?
-Je l'ai mise en terre, me répond-elle avec une grande douceur, près de la rivière. Je peux t'y emmener si tu le souhaite.
-Non, je secoue vivement la tête. Je ne pourrais plus jamais retourner là-bas. Asanka est maudit.
-Nous ferons comme tu veux Heda. Je suis désolée que tu ne puisses pas lui offrir les funérailles qu'elle mérite.
Anya vient me soutenir d'un geste qui me surprend. Sa main se dépose autant avec force que douceur sur mon poignet. J'ose enfin la regarder à nouveau. Je fronce les sourcils. Je n'arrive pas à comprendre son attitude. Comment peut-elle être aussi calme ? Pourquoi est-elle encore à mes côtés ? N'est-elle pas horrifiée par ce que nous avons fait cette nuit ? Qu'est-ce qui lui donne la force de continuer de me soutenir ?
-Ils ne devraient plus mettre longtemps avant de le découvrir, reprend-elle en mettant fin à cet étrange soutien physique qu'elle vient de m'apporter. Nous devrons rester cachés au moins trois jours, peut-être cinq. Quand ils viendront te poser des questions sur ton absence prolongée, tu diras que tu avais besoin d'être seule et je confirmerai chacune de tes paroles.
-Pourquoi Anya ? Pourquoi est-ce que tu me soutiens même après ce que j'ai fait cette nuit ?
-Ce que nous avons fait, me corrige-t-elle avec douceur.
-Tu ne réponds pas à ma question, je souligne alors que de nouvelles larmes m'échappent.
Un long silence suit ma nouvelle intervention. Ce n'est pas la première fois qu'Anya essaye de se dérober de cette façon à mes interrogations. Mais cette fois, j'ai besoin de réponses. Je ne peux pas la laisser garder cette information capitale pour elle. Je dois comprendre.
-Malheureusement, reprend-elle avant que je n'insiste, je ne me souviens que trop bien de cette douleur innommable qui s'engouffre dans tout notre être lorsque nous perdons violemment une personne aussi importante. Qu'importe ce que tu aurais décidé de faire, poursuit-elle en plongeant ses yeux dans les miens, je t'aurais soutenue.
-Mais ce, je peine à déglutir, massacre c'était… comment j'ai pu en arriver à de telles extrêmes, je sanglote comme une enfant. Je ne suis pas ce genre de personne ! Je ne suis pas cruelle et violente ! Je veux apporter la paix !
-Une seule action ne définit pas qui tu es Lexa.
Je suis interloquée, pas tant par ses propos mais par le fait qu'elle m'ait appelé par mon prénom. C'est la première fois qu'elle le prononce depuis que je suis devenue Heda. Depuis mon ascension, comme tous les autres elle ne me définissait plus que par mon titre. Je la fixe avec beaucoup plus d'intensité qu'à mon habitude. Pourquoi maintenant ?
-Je ne le ferai plus, elle esquisse un sourire, si j'ai fait une erreur en t'appelant Lexa, je ne le ferai plus.
-Surtout pas ! Merci, je souffle. J'en avais besoin, j'avoue, de retrouver une part de moi que je m'évertue à effacer depuis mon ascension.
En contrebas, le son particulièrement reconnaissable des cornes raisonnent. Il est suivi de près par des hurlements qui résonnent étrangement au milieu des montagnes. J'en ai des frissons. Ma réponse cauchemardesque au meurtre de Costia vient d'être découvert. J'ai anéantie cent-cinquante esprit pour apaiser ma douleur.
Et alors que je devrais être affligé par les remords, mes souvenirs me ramènent au moment où le corps de Costia s'est effondré au sol dénué de toute étincelle de vie. J'allais accourir vers elle. Je voulais la prendre dans mes bras, hurler ma détresse et pleurer ma peine. Anya m'en a empêché. Elle m'a retenue. Grâce à elle, je suis restée digne.
La reine d'Azgeda a alors souri, j'ai été prise d'une violente nausée. Et puis elle a rit en essuyant ses mains sur un tissus blanc. Elle a osé se plaindre du sang de Costia qui a maculé sa peau. Une rage sans nom s'est emparée de moi. C'est à cet instant que j'aurai pu perdre la raison mais mon général s'est imposé entre nous. Elle a fait preuve d'une telle impassibilité face à la situation. Mais alors qu'elle discutait posément avec ce monstre qui venait d'arracher la vie à ma sœur, j'ai fixé ses mains croisées dans son dos. Là, sur son poignet gauche, l'ongle de son pouce faisait des aller-retour, lui infligeant des dommages corporels jusqu'au sang. J'ai compris instantanément que c'était seulement grâce à cette douleur qu'elle parvenait à rester imperturbable.
Le coeur battant, j'ai ensuite été incapable de quitter ce mouvement répétitif. Je n'ai pas entendu une seule des réclamations de cette meurtrière. J'ai connaissance de ses exigences seulement parce que contrairement à moi Anya a été attentive jusqu'au bout. Ma sœur s'est fait tuer parce que la cruelle reine d'Azgeda veut que je renonce à ma Coalition. Si seulement elle savait… si elle savait que c'était pour Costia que j'ai proposé ce changement radical entre les différents clan. Si seulement elle savait… si elle savait qu'en sa mémoire, je vais devenir encore plus exigeante et intransigeante pour réaliser ce rêve que je partageais avec ma sœur, enfin obtenir la paix.
Cette maudite reine n'a absolument rien compris. Elle s'est enfermée dans une fausse idée. Elle a cru que j'avais créé la Coalition pour former une armée plus grande que n'importe quel autre Heda. Elle s'est persuadée que je voulais détruire les clans et que je voulais m'attribuer tous les pouvoirs. Elle s'est simplement laissé croire que je pourrais être comme elle et que mon but était d'assujettir tout le monde. Elle a fait preuve d'une cruauté sans nom pour éradiquer une menace qui n'existe même pas.
Quand cette destructrice d'âme égorgeuse est partie avec son armée, nous laissant jusqu'au couché du soleil pour disparaître. Je me suis presque laissé aller à m'effondrer. Mais ils n'étaient pas encore assez loin. Quand je n'ai plus distingué une seule de leurs traces, je me suis promis d'au moins compter jusqu'à cent avant de me laisser aller. Seulement, je n'en ai pas eu le temps. Je n'ai pas été trop faible mais trop interloqué en voyant Anya se précipiter vers Costia.
J'ai été incapable de comprendre l'urgence de la situation. Ma soeur est morte. Et, il n'y avait rien qu'elle puisse faire pour la ramener. Toute cette agitation m'a paru parfaitement inutile, jusqu'à ce qu'elle dégaine un couteau. J'ai alors accouru à mon tour, retenant son geste horrifié qu'elle puisse mutiler un peu plus le corps sans vie de celle qui jusqu'à cet instant était tout mon univers. J'ai hurlé. Je l'ai frappé et je l'ai désarmé.
Anya a alors placé ses mains entre nous comme un signe de paix. Je la voyais à peine. Son image disparaissait sous les larmes devenues trop nombreuses pour ne pas s'échapper de mes yeux. Alors elle a prononcé des mots qui m'ont semblé encore plus incohérents que tout le reste. Je me suis retournée pour observer Costia, oubliant complètement que mon général pouvait représenter une quelconque menace. Anya a récupéré son couteau et je n'ai rien fait pour l'en empêcher. Quand je l'ai entendu fendre la chaire de celle que j'aimais le plus au monde, j'ai détourné le regard, fixant ses yeux sans vie, espérant bêtement qu'elle puisse respirer à nouveau.
Et puis contre toute attente, la vie s'est imposée, des cris ont raisonnés. Je n'ai pas tout de suite osé vérifier par moi-même mais quand j'en ai eu le courage. J'ai découvert dans les bras d'Anya un nourrisson en parfaite santé.
-Tu as réfléchi à ce que tu voulais faire de l'enfant ? Tu veux la ramener avec toi à la capitale ou…
-Absolument hors de question, je me retourne vivement vers Anya. Elle n'y serait pas en sécurité.
-Alors qu'est-ce que tu veux faire ?
-La protéger, je réponds sans la moindre hésitation, même si je ne dois plus jamais la revoir.
Aujourd'hui…
-Tu peux dormir si tu veux.
-Pas encore. Il y a au moins une autre question que j'aimerai te poser mais j'hésite.
-J'ai dit que je répondrais à chacune de tes interrogations. Je ne me défilerais pas.
-C'est peut-être justement ce qui me fait un peu peur. Je... tout à l'heure tu as dit que je n'étais pas celle qui te faisait pleurer. Est-ce que... est-ce que c'était Costia ?
Je serre mes poings en entendant son prénom. Je sens de nouveau les larmes mais cette fois, je fais tout mon possible pour les retenir. Le poids de la tête de Clarke pèse subitement très lourd sur mon épaule. Il y a une question qui me taraude sur la peur que peut ressentir la blonde en me posant cette question. Qui exactement pense-t-elle que Costia était pour moi ?
-Costia, je prononce son prénom prudemment, presque douloureusement, détestait me voir pleurer. Je suppose qu'elle serait affligée de savoir à quel point penser à elle, même pour un court instant me rend à ce point triste.
-Tu l'aimais vraiment beaucoup, n'est-ce pas ?
-Oui, je souffle, énormément.
-Je vois.
Après mon aveu, Clarke s'éloigne quelque peu brusquement. Je l'observe un temps avant de sourire un peu bêtement. Le fait qu'elle puisse être contrariée par le fait que j'ai aimé une autre personne est attendrissant. J'apprécie sa jalousie et je me sens un peu moins seule, pour toutes les fois où je me suis interrogée sur sa relation avec Raven. Elles sont beaucoup trop proches et tactiles pour mon propre bien mais j'ai fini par m'y habituer. Enfin, la plupart du temps.
-Klark, je prononce doucement avec l'intention de lui révéler qui était Costia.
-Est-ce que tu l'aimais plus que moi ?
-D'une certaine façon, la réponse est oui.
-Très bien, elle se redresse vivement.
-Attends, je la retiens en agrippant son poignet. Je pense qu'il y a un malentendu c'est… Costia n'est pas du tout la personne que tu crois ?
-Ce n'est pas une personne que tu aimais de toute évidence plus que moi ?
-Pas cette partie là, j'élude.
-Alors quoi ? Parce que je n'ai pas l'intention de rivaliser avec un fantôme. Ne pas avoir de Lexa a plein temps et devoir être en compétition avec un spectre pour avoir un peu de ton amour, très peu pour moi.
-Costia était ma soeur, je réponds rapidement en comprenant que je suis en train de perdre le contrôle de la situation, c'était juste ma grande soeur. Il n'y a aucune rivalité ou compétition parce qu'il ne s'agit pas du tout du même genre de sentiment. Mais pendant très longtemps, Costia a été la seule personne à m'aimer, c'est elle qui m'a apporté une stabilité et mes principes. Elle était tout mon univers Klark. Je ne cesserai jamais de l'aimer même si c'est, je relâche son poignet et d'un geste tremblant, je viens agripper mon haut au niveau de mon cœur, horriblement douloureux.
-C'était, elle se laisse tomber près de moi, ta soeur ?
J'acquiesce tout doucement, osant à peine la regarder. Quand je sens ses mains sur mes joues je me sens comme renaître et le sentiment s'accentue quand je retrouve son regard si rassurant. Je constate immédiatement qu'elle n'est plus du tout contrariée. Son expression à complètement changé, elle oscille entre peine et réconfort.
-Je suis désolée. Je ne savais pas.
-Comment aurais-tu pu le savoir ?
-Je n'aurais pas dû m'énerver Lexa, je… tu veux en parler ? Tu avais vraiment l'air très peiné quand je suis arrivée.
-C'est à cause de, je tends ma main pour une nouvelle fois effleurer la plaie qui se trouve à son cou, la façon dont il a choisi de te faire du mal.
De nouveau, Clarke frotte nerveusement son cou. Elle ferme les paupières avant de secouer la tête. Quand ses cils se relèvent, je suis capable de véritablement appréhender la terreur qui l'a accompagnée durant ce moment. J'ignore encore tellement de son histoire mais ce regard ne ment pas. C'est certainement la première fois qu'elle se retrouve à avoir peur pour sa propre vie.
Je sais qu'elle a vu son père mourir sous ses yeux. Mais vivre cette expérience est très différent quand elle nous touche véritablement. Je n'ai peut-être pas été assez attentive à son égard. Il y a bien longtemps que j'ai arrêté de m'en faire pour ma propre vie. Si je devais me préoccuper de tous les dangers, c'est bien simple je ne sortirai jamais de la tour de Polis.
Sans l'intervention d'Anya, je serai certainement morte ou grièvement blessée à cet instant. Pourtant, je ne ressasse pas ce moment encore et encore. Ce n'est pas le cas pour Clarke. Simplement parce que c'est nouveau pour elle.
Je l'ai déjà vu avoir ce genre de réaction, une fois. Le jour où les Maunons sont sorties pour kidnapper les cent. Là aussi, Clarke était comme détachée. Elle ne semblait pas pouvoir assimiler la réalité des choses. Je ne peux donc faire qu'une seule conclusion à son sujet : avant de rejoindre la Terre, elle n'a jamais véritablement été confrontée à la violence. Je ne dis pas qu'elle n'en a pas vécu, perdre son père sous ses yeux est une épreuve éprouvante. Mais elle a tout de même eu la chance d'évoluer dans un milieu particulièrement stable où elle a été protégé des véritables conséquences de cette violence.
Tous les cent ne sont pas comme Clarke. Raven en est un bon exemple.
-Peut-être que c'est toi, je murmure, qui devrais me parler de ce que tu ressens.
-Hum-hum, elle secoue vivement la tête, hors de question !
-Pourquoi ?
-Je n'ai aucune envie qu'après, tu te précipites jusqu'à ce conteneur de l'enfer pour tuer cet homme !
-Je vais le tuer Klarke, je réplique calmement. Il n'y a aucune autre solution. Je dois le tuer.
-Il est déjà mutilé, s'égosille-t-elle. Anya lui a, elle fait de grands gestes mais aucun autre mot ne sort de sa bouche. Il a déjà été bien plus que puni pour ses actes.
-Je suis désolée mais ça ne suffit pas.
-Pourquoi ? Pourquoi est-ce que ça ne pourrait pas suffir ?
-Parce que Costia a été tué pour bien moins. Si un seul membre de mon peuple pense que je ne suis pas prête à tout pour toi, tu seras une cible privilégiée. J'ai déjà perdu une personne que j'aimais parce que je n'ai pas été assez dure dans les sanctions. Je ne referais pas cette erreur Klark, pas avec toi.
-Tu pourrais le bannir ?
Je ne cherche même pas à lui répondre. De toute façon, elle va finir par comprendre seule que cette idée comme la précédente n'est pas envisageable.
-L'emprisonnement alors ?
-Il a essayé de te tuer Klarke, je tranche. De te tuer, je détache chaque mot pour qu'ils aient plus d'impacte. Je te l'ai déjà dit : Ai laik yu Skai Princess. Donc essayer de te tuer, c'est attenter à ma vie et rien ne peut justifier un tel acte : je suis Heda.
-Lexa…
-A ton avis qu'adviendra-t-il si je ne réponds pas comme il se doit à cet acte de trahison ?
-Je ne sais pas, avoue-t-elle.
-D'autre pourrait essayer de s'en prendre à toi ou même à moi en me pensant faible. Je crois que tu ne réalises pas que s'il t'arriverait malheur je… je ne répondrais plus de rien. J'ai su me retenir après le meurtre de Costia. Je n'ai pas anéanti toute la Nation de la Glace alors que je ne rêvais que de voir cette fichue Reine agoniser. J'aurai pu entrer en guerre. Pour beaucoup, j'aurais dû le faire. Mais je tiens trop à la Coalition, c'est un rêve que je ne peux pas abandonner. Pourtant, je sais déjà que s'il t'arrive quoi que ce soit, j'y renoncerai immédiatement. Tu ne devrais pas t'inquiéter de la vie ou de la mort d'un seul homme mais de celles de milliers d'autres.
-Tu voudrais me faire croire que tuer Gustus en sauverait des milliers d'autres ?
-Oui.
-Mais ça n'a aucun sens !
-Peut-être mais que tu le veuilles ou non, c'est dans ce monde-là que tu vis maintenant.
Voilà pour le nouveau chapitre de cette fiction. J'espère qu'il vous a inspiré et qu'il vous a plu ! A l'origine, je n'avais pas prévu d'écrire ce chapitre. Enfin si mais plus comme un bonus ou même comme des simples scènes de souvenirs. Mais j'avais de plus en plus d'images du duo Lexa/Costia en tête donc je me suis dit : "Pourquoi pas !". Et je vous ai donné un chapitre contenant trois flash-back, c'est plus impactant que de simplement découvrir que Costia est la sœur aînée de Lexa dans un dialogue, non ? Donc, vous avez aussi un peu plus découvert Lexa a ses six, treize et seize ans. Vous êtes peut-être même capable d'un peu mieux comprendre sa "radicalité" quand il s'agit de protéger Clarke. Après tout, elle a déjà perdu la personne qu'elle considérait comme étant "tout son univers" et elle a renoncé à l'enfant de sa sœur pour être certaine qu'elle soit en sécurité. Il est donc évident qu'elle soit prête à encore plus pour son étoile, vous ne pensez pas ?
Je suis évidemment ouverte à toutes les critiques, qu'elles soient positives ou négatives, à condition que le commentaire soit constructif.
En espérant vous retrouver pour le prochain chapitre !
GeekGirlG
