Je ne savais pas trop ou ranger cette fanfiction: alors je l'ai mise là. J'espère que ça ira. Elle s'inspire du film "Das Kabinet des docktor Galigari" (le cabinet du docteur Caligari) et à pour personnages principaux. Mana: ex leader de Malice Mizer, actuel leader de Moi Dix Mois et Klaha: ex chanteur de Malice Mizer. (je sais passi y a des fans de visual kei dans la salle! Si oui: Salut frêres et Soeurs!)Ils sont tous deux parfaitement sortie du contexte. Lol En fait on change leur noms et c'est deux auutres personnes. Enfin je tenait à ce que se soit eux.

« Das Kabinett Des Doktor Kitani »

Ce soir là, Klaha voulait juste se soûler pour oublier. Mais en poussant la porte du « Malheureux Monde » son destin fut celer par des yeux gris : Un coup de lame ébréché dans le cœur.

Des personnages inquiétants, des événements étranges, une intrigue torturée.

Bienvenue dans le cabinet du Docteur Kitani !

Acte I

Klaha pénétra le bar miteux discrètement. L'agitation ambiante était telle qu'il ne sut plus pendant un instant pourquoi il était là. Il reprît lentement ses esprits en contemplant un groupe de jeunes lycéens qui faisaient un concours de cul sec. Il se dirigea mollement vers le bar et s'affaissa sur un tabouret. Commandant une bière Tsing Tao il plongea bientôt dans les méandres de son esprit et de son verre. Pour l'énième fois de sa vie il s'était fait plaquer pour un autre. Plus hardi, moins empoté… Seul à nouveau, et de nouveau dans un troquet pitoyable pour cuvée sa déconfiture. Il avait l'habitude de tomber amoureux sans retour. Son effacement faisait que personne ne lui prêtait attention. Et quand par miracle un regard aimant se posait sur lui, il se détournait rapidement vers quelqu'un de moins introvertie. Klaha se maudissait d'être aussi couard. Pourquoi fallait-il toujours que les mots se bloquent au fond de sa gorge ? Il frappa violemment son breuvage sur le comptoir, le verre explosa sous la violence du choc. Il s'excusa, penaud auprès du barman et s'empressa de rembourser les dégâts. Il fixa son image déformer dans la bouteille de bière. A chaque fois qu'il se faisait jeter, il avait des envies folles de vengeance, ça lui prenait au tripes… Il avait envie de tout cassé. Mais son caractère passif et inquiet l'empêchait de passer à l'action…

« Et maintenant Mesdames et Messieurs, voici Mana ! »

Les paroles de la jeune femme postée sur l'avant scène du misérable cabaret, suscitèrent un grand enthousiasme parmi les clients. Bien que certain ne semblaient être arrivé ici que par hasard pour se pochtronner (tout comme Klaha) la grande majorité applaudirent à tout rompre. « Mana » était très attendu, s'était l'événement de la soirée. Klaha fit un paresseux demi-tour pour faire face à l'alcôve que quittait l'annonceuse, curieux de ce que pouvait être le phénomène qui entraînait tant d'effervescence dans ce trou perdu.

Deux vieux rideaux de toile rouge et râpée s'ouvrirent sur une poupée. Une étrange ritournelle au piano s'éleva dans les airs (NdA : l'ouverture de Bara no Konrei)

Klaha cligna des yeux, secoua la tête. C'était bien une poupée. Grandeur nature. Assise sur une chaise. De longs cheveux d'orée tombaient en large boucle sur ses épaules nouer en couettes par des rubans de satin blancs. Une mèche droite d'enfant sage balayait son front de porcelaine. Elle était vêtue d'une robe blanche à volant, agrémentée d'un tablier plissé évoquant le personnage d'Alice au pays des Merveilles. Ses mains étaient gantées de fleurs de lin blanches. Des bas en délicate dentelle immaculée, soulignaient le galbe de ses mollets et ses pieds pendant dans le vide, entraînés par le poids de chaussures plates-formes à boucle d'argent. Klaha n'en croyait pas ses yeux. Les gens était en admiration devant le visage de ce jouet. Ses lèvres froides était peintes en bleus et ses yeux clos étaient fardés à outrance. Le jeune homme pensa qu'il était peut être tombé dans le quartier général d'un secte, quand brusquement… Non il n'avait pas rêvé ! Les fin sourcils arqués s'étaient contractés. La bouche s'entrouvrit, un filet d'air pénétra le corps de marbre. Etait-ce possible ? Puis, avec une lenteur insoutenable et pleine de sensualité, les paupières se soulevèrent. Deux iris grises et vides de tous sentiments surplombait ce public subjugué. Le cœur de Klaha manqua un battement. Cette chose sur la scènette n'était pas factice. C'était un être humain. Une fillette démesurément grande, sortie d'une fantasmagorique torpeur. L'assistance retenait son souffle. Le silence était oppressant. Qu'attendait-on ? Il fit, des yeux, les tours de la salle. La rigidité cadavérique de « Mana » s'était propagé…

Une voix d'outre tombe le prît au tripes.

« Mana connaît le passé.

Mana voit l'avenir.

Mana sait les caprices du destin.

Allez y Mesdames et Messieurs, posez n'importe laquelle de vos questions les plus secrètes.

Mana ignore l'ignorance.

Mana à réponse à tout. »

Klaha jeta un œil au plafond, cherchant cette voix divine et terrible. Puis, il ne put s'empêcher de pouffer dans son verre lorsqu'il aperçu caché dans un recoin sombre au pieds de l'estrade, un vieil homme tout de noir vêtu dont les cheveux argenté se dressait en épis sur le crâne tenant un micro en main.

Une femme se dressa vivement : « Quand mon copain me demandera-t-il de l'épouser ? »

Les yeux gris ne paraissaient pas la voir. Rien n'indiquait que la poupée eut l'intention de répondre. L'intriguant homme au micro sortit alors de l'ombre et s'avança lentement sur la scène. Tous le fixait avec des yeux ronds. Il fît la révérence et ôta poliment son chapeau pour saluer la jeune fille qui avait interroger. Il se pencha vers « Mana » son menton presque poser dans le cou, mais défiant toujours l'interrogatrice d'un regard froid et calculateur. La demoiselle frémit et se rassit. La tête de la poupée s'inclina mécaniquement vers l'oreille de l'homme et ses lèvres remuèrent muettement.

L'homme se redressa, un sourire étrange étira ses fines lèvres sèches…

« Il n'aura pas l'occasion de le faire… » La réponse claqua dans le silence glacé.

Klaha observa mal à l'aise le contraste entre le visage déformer par la joie sadique du montreur et le masque sans expression de son jouet. L'un des jeunes lycéens leva son verre de saké et brailla :

« Ais-je une chance de gagné au loto une fois dans ma vie ? »

Ses amis explosèrent de rire, ivre mort.

Le vieux mystique se pencha à nouveau et le même manège reprît.

« Aucune, étant donné que vous n'y jouer jamais. »

« Il est douer ! » s'esclaffa joyeusement le jeune garçon

D'autre posèrent des questions aussi peu intéressantes, l'atmosphère se détendit et il n'y eu plus d'incident semblable au premier. Mais la jeune fille assise à sa table tremblait comme un paravent dans la tempête : « Que voulait-il dire ? »

Ses amies lui frottèrent le dos et répondirent joviales : « Mais rien ! C'est juste une plaisanterie ! Tu vois bien que personnes ne prend ça aux sérieux !

Il a les yeux du démon… »

L'heure tournait, la tête de Klaha aussi. Il paya, mais, se levant pour partir il fut interpeller par l'uluberlu toujours posté sur scène :

« Et se jeune homme brun là bas… N'a-t-il rien à demander à mon amie ? »

Le jeune homme tourna la tête vers l'homme, qui se penchait doucement vers la poupée, le regard fixer sur lui, un air interrogateur et terrifiant à la fois sur ses trais. Ses yeux croisèrent ceux de « Mana » qui tout d'un coup parurent vivant. Klaha se retient au bar, soufflé par la surprise. Des émotions se bousculaient en lui. Il ne comprenait plus rien. Jamais. Jamais il n'avait aimé une femme. Comment aurait-il put ? Les femmes était des monstres d'indifférence. Mais son cœur cognait contre ses côtes beaucoup trop rapidement à son goût. Il inspira longuement. Puis figeant ses yeux dans ceux du vieux et il demanda fermement :

« Qui m'aimera vraiment ? »

Le montreur écarquilla les yeux mais plus de folie semblait-il que de surprise. Il sourit malsainement et se tourna vers le corps inerte dans l'attente de sa réponse. Et, pour la première fois depuis qu'il les avait ouvert, le visage cligna des yeux. Pour la première fois les prunelles regardait sa « victime ». Enfin… Ses lèvres s'entrouvrirent laissant échapper la réponse. L'impénétrable vieux se tourna vers Klaha l'air vraiment surpris cette fois. Un éclair de colère traversa ses yeux.

« C'est finit pour se soir ! »

Il claqua des doigts et les rideaux retombèrent lourdement.

Klaha était perdu. Il retomba sur le tabouret qu'il venait de quitter. Il prît son visage dans ses mains, tout à coup épuiser. Ces yeux n'étaient pas ceux d'un démon. Non. C'étaient ceux d'un ange. Mais était-ce possible ? A nouveau amoureux ? Déjà ? En une soirée il ne pouvait avoir le cœur brisé puis réparé… Encore moins par une femme. Impossible ! Il ne se laisserait pas faire par cette incarnation du mal ! Son esprit luttait contre ses sentiments violents et dénaturés. Mais son cœur lui hurlait « Tu n'a pas le choix ! C'est MON choix ! »

Il attrapa par la manche la barmaid qui passait devant lui :

« - Mademoiselle, ou peut on voir l'artiste ?

Mana ? Sa loge est au fond du couloir à gauche. Mais il doit déjà être entrain de partir, le docteur est un homme pressé. »

Klaha supposa que le « docteur » était ce vieux fou qui transmettait les réponses. Il s'engouffra dans l'infraction indiquée, passa devant les portes des toilettes et ouvrit vivement la toute petite porte du fond.

Les yeux gris traversèrent sa peau. Ses cheveux se dressèrent sur sa nuque. La poupée, raide et glacée sur un tabouret était maintenant vêtue d'une grande cape noire. Le docteur ne vit pas tout de suite l'intrus, occupé qu'il était à démaquiller son spécimen. Klaha fit un pas dans la pièce, les yeux le suivaient. Sentant sa présence le vieux se retourna brusquement.

« - Que faites vous ici ?

Je veux ma réponse !

Il n'y a pas de réponse !

Pourtant elle à répondu. Pourquoi ne me transmettez vous pas ses dires ?

Je suis un homme pressé ! »

Le docteur enfila un grand manteau noir et coiffa son chapeau. Il fit lever « Mana » et fixa Klaha à travers ses lunettes à montures de fers. On aurait dit Jack l'éventreur et sa futur victime.

« - C'est ce que j'ai cru comprend « Docteur » ! Je voudrais juste une réponse, mais si vous refusez de me la donnez peut être Mademoiselle acceptera-t-elle de me la dire en personne. »

Le montreur fit barrière de son corps.

« Hors de question ! » Il prît la main froide de l'automate et ouvrit la porte de la loge sur l'extérieur. Il se précipita dans la neige, engouffra la jeune femme à l'arrière d'une vieille deux chevaux noire et fit claquer la portière.

Klaha s'élança derrière lui : «

Attendez ! Qu'avez vous fait à cette fille ?

Vous, vous faites des illusions mon jeune ami ! Ce n'est pas une fille ! » L'homme disparu derrière les vitres teintées et la voiture démarra dans un crissement de pneu. Une projection de neige recouvrit Klaha. Il épousseta son long manteau et contempla le véhicule qui s'éloignait dans la nuit sombre.

Mais si ce n'était pas une fille ? Qu'était-ce donc ?

Hum... Voilà. Finit pour aujourd'hui. Moi j'était très contente de ce premier chapitre. La suite si ca vous interesse --> Review Et après on verra.

Bisous les canardtichaux (que vient faire ce pokémon ici? Aucune idée.)