Ouaih! Enfin le bug est finit et je peux poster la suite... Spécialement pour toi: Aelin uealpuisque tu est la seule à avoir répondu. Lol Bah une c'est toujours mieux que rien. Tant que ca te plairas je posterai! Hum... J'ai fait tourner mon correcteur, promis juré, craché, j'ai vraiment fait mon maximum. Donc... Heuvoilà... Si y a encore de grosses fautes d'avances: GOMEN NASAI!
Acte II
Le beau visage de « Mana » hantait ses pensées. Il ne pouvait se concentrer sur les enveloppes qu'il devait trier puis redistribuer chacune vers la bonne destination. Etre agent de poste ne l'avais jamais passionné et généralement il faisait son travail mécaniquement mais là… Il avait curieusement l'impression que sa mécanique avait rouillée… Les dernières paroles du « docteur » lui revenaient sans cesse… Pas une fille ? Quoi alors ? Une femme ? Non le « doc » avait dit cela sur un ton plus mystérieux que celui avec lequel on sous-entend que mademoiselle n'est plus innocente… Pas une fille… Comment ça ? Pas un être humain ? Une poupée ? Vraiment un jouet ? Un pantin diabolique ? Non tout cela était absurde, on était dans la réalité… l'esprit de Klaha se perdait sur les chemins sinueux de l'incompréhension. Pas une fille ? Pas une fille ? Pas une fille… Une fille ! L'évidence frappa le jeune homme comme un éclair. Jamais, jamais depuis sa mère il n'avait aimé une femme ! Non les femmes étaient trop mauvaises… Et « Mana » il ne savait ni comment, ni pourquoi mais il l'aimait sans pouvoir se l'expliquer… un coup de foudre. Il comprenait à présent les paroles du vieil homme : « Ce n'est pas une fille ! » Dans le sens « Ce n'est pas un être féminin ! ». La réponse était absurde, mais Klaha n'en voyait pas d'autre, « Mana » n'était pas une fille car c'était un garçon. Malgré son visage d'ange, malgré sa robe d'enfant…
L'agent de poste fut soulagé de constater que ses tendres sentiments n'étaient pas diriger vers une traîtresse féminine, mais bel et bien vers un homme.
Le soir même muer par un désir irrépressible de revoir son amour et bravant le courroux du vieux montreur, il poussa à nouveau la porte du « Malheureux Monde ». Il commanda un saké chaud et s'assit à la table la plus reculé de la scène. Très vite le manège de la veille recommença. L'annonceuse, le levé de rideau, la voix, puis le regard terrible du « garçon » : Ce soir là il n'était plus habillé comme une enfant, mais comme une grande dame. Ses pieds disparaissaient sous sa lourde robe noire, brodé de dentelles jaunes et de volants d'ors. Il portait des longs gants de satin gris qui rejoignaient ses manches bouffantes, et une broche ronde fermait son col de fourrure. Ses cheveux toujours blonds, était désormais lisse comme de la soie et relevé en chignon. Un bouquet séché planté dedans. Le docteur fit son apparition, mais alors qu'on allait poser la première question. Une jeune femme se dressa dans la foule. Raide et glacé, le regard fiévreux. Tremblante… De peur ou de rage ? Klaha la reconnu immédiatement. C'était la jeune personne de la veille. L'assemblé la dévisageait, interpeller. Ceux qui comme Klaha avait été présent lors de la prédiction, attendait avec anxiété, les autres avec incompréhension. Enfin, elle parla.
« - Vous m'avez dit hier… Que mon ami n'aurait pas l'occasion de me demander en mariage… C'est bien ce que vous avez dit ? »
Son ton dur et froid s'adressait à « Mana » et non au docteur. L'automate hocha la tête en guise d'affirmation : C'est bien ce qu'il avait dit.
« - Eh bien hier… lorsque je suis revenu du bar, on m'a annoncé… qu'il était mort dans un accident de voiture et dans sa poche on à retrouver…
Elle marqua un temps et sa voix qu'elle avait jusque là maîtrisé, se brisa.
Une bague de fiançailles …
C'est vous qui l'avez tué ! » Hurla-t-elle laissant exploser ses sanglots d'impuissance et de furie.
Tous étaient affligés par ce spectacle. Deux videurs emmenèrent la demoiselle. Quand brusquement, elle se retourna et projeta un verre en direction du voyant. L'explosion eue lieu en pleine tête, le sang coula vivement. Le docteur sortit un mouchoir et le planqua sur le front de sa chose. Le rideau retomba.
Avec force et cri on camisola la jeune fille.
« - Juste une petite crise de démence. Rien de grave. » Fit une voix familière dans le dos du jeune homme. Il se retourna mais ne put la localiser. La femme avait disparut, les videurs étaient revenus à leur place. Tout était à nouveau calme. Il s'approcha du bar et s'y accouda. Avec précaution, il sortit de sous son manteau un bouquet de délicates violettes.
« - Excusez-moi ? Patron ?
Hum ?
Pourriez vous transmettre ces quelques fleurs à « Mana » ?
Vous pouvez les lui porter vous-même, c'est juste au fond et à…
Je sais ou cela se trouve ! Mais rendez-moi ce service. Le gardien ne m'aime pas beaucoup…
Je vois… L'homme eu un étrange sourire, de compréhension et d'amusement. Mais d'autre chose aussi… D'un peux fou, lubrique dirons-nous.
C'est entendu, je lui donnerais. Votre nom monsieur ? »
Klaha réfléchit un instant, il eut le sentiment qu'il ne fallait pas mentir à quelqu'un qui savait tout. Ou peut être était-ce une des bêtises que vous fait faire l'amour ? Mais curieusement il eut le besoin de donner son vrai nom :
« - Masaki. Masaki Haruna.
- Très bien se sera fait Masaki-San ! »
Et sans attendre plus. Il quitta les lieux.
Puis le lendemain, à la tombée de la nuit. Il revint. Il n'avait pu sans empêcher. Il fallait qu'il le revoie. Il ne perdait pas l'espoir d'obtenir une réponse mais aussi d'entendre la voix du prédicateur. Il eut une réminiscence. Il se revit enfant dans la cour de récréé. Et se souvint d'avec quelle force les petites filles préféraient les poupées qui parlent à celle muettes, aussi jolies soient-elles… Il songea avec bienveillance que lui aussi préférait les poupées qui parlaient. Bien qu'on ait jamais vu de poupée de porcelaine avec un bouton sur le ventre. Il se demanda si « Mana » possédait un bouton. Puis ce fit la réflexion que cette pensé était déplacer et qu'elle portait à confusion pour les lecteurs. Comme la veille, il s'assit à la table reculée, dans l'ombre. Comme le rideau se leva il s'interrogea : Le spectacle allait-il tourner cours comme les deux soirs précédents ?
Le look de « Mana » était à nouveau radicalement différent. Ses cheveux étaient trois fois plus longs que la veille et bleus de surcroît. Surplombé d'un voile noir. Le costume plus sobre, ressemblait à l'uniforme d'une none.
Le cœur de Klaha s'emballait. Ses lèvres étaient sèches. Il passa sa langue dessus. Il demanda un vase pour y mettre ses fleurs. Ce soit là il avait choisit une gerbe de camélia fraîchement cueillit, ses fleurs préférées. A sa grande surprise le spectacle se déroula normalement. Personne ne posa de question curieuse. Personne ne hurla. Il n'y eut pas d'interruption brutale. Dans ce décor ou il avait été habitué à une folie constante cela lui sembla curieux, décalé. Lorsque son amour quitta la scène accompagner du tortionnaire. Klaha s'approcha du bar.
« - Encore vous ? Qu'est ce que c'est cette fois ?
Des Camélias !
Vous devriez laisser tomber cette histoire. Le docteur est avec Mana, comme un chien avec son os.
Je sais. Mais je ne peux pas m'en empêcher. Vous lui porterez ?
Le type eu un soupir désabusé : - Bien sur… mais vous n'arriverez à rien avec « ça » ! »
Il eut à nouveau ce curieux regard torve que lui avait déjà vu Klaha. Il contourna son bar et se dirigea vers le couloir de la seule et unique loge, du seul et unique artiste de cet endroit peu recommandable. Le jeune homme le suivit du regard puis se tourna vers le barman. Celui-ci le contemplait interloqué. Klaha eu un sourire indulgent et s'apprêtait à commander quand un hurlement inhumain déchira l'ambiance tamiser. Les conversations de piliers de bars et les querelles de dettes cessèrent au son de pas précipités. Une fraction d'instant plus tard le vieux aux cheveux fous faisait irruptions dans la salle moite, suivit de près par le patron incrédule. Le vieux, les yeux exorbités et animés par les flammes de l'enfer, hurla :
« Qui ? Qui ? QUI ? » En projetant à terre les fleurs massacrées.
« Moi ! » Il s'était levé et défiait de son regard brun celui diabolique du docteur.
« - Encore vous ? Sa colère s'embrasait. Vous voulez tuer ce protéger ?
Qui ? « Mana » ? Jamais !
Les Camélias lui font horreur !
Quoi ? Pourquoi ?
Lisez « La dame aux Camélias » et si vous trouvez, faites moi signe ! En attendant, je ne veux plus jamais vous revoir ! » Cracha-t-il tel un venin, avant de disparaître comme il était venu.
Tous les poivrots et joueurs, mystiques et paumés fixaient à présent Klaha. Ainsi que le patron.
«- Putain de psychose, je l'avais jamais vu comme ça…
Désolé pour le ménage. Fit Klaha désemparé en désignant les fleurs en charpies.
C'est rien mon gars. Mais conseil d'ami ne revient plus. Le vieux n'est pas « doc » pour rien… »
Les paroles de l'homme restèrent mystérieuses. Klaha eut du mal à quitter le « Malheureux Monde ». Son esprit était embrumé. « La dame aux Camélias » il n'avait jamais lu de sa vie ce roman. Il ne savait même pas qui en était l'auteur. Et encore moins l'histoire. Le cri raisonnait encore dans ses neurones et se répercutait dans son crâne. C'était vraiment son ange qui l'avait émis ? Quel traumatisme avait put causer ce livre à l'esprit de « Mana » pour qu'il ait une telle paranoïa des camélias ? Tremblant, il regagna son petit appartement. Il gravit avec raideur les marches du minuscul immeuble coincé entre un « Tokyo Carrefour » et une maison de passe ou les riches et les puissants abusaient de pauvres fleurs coréennes si jeunes et déjà fanées.
La journée suivante fut longue et fastidieuse. Klaha reçu une engueulade verte de son chef de service après avoir mal diriger un colis de la plus haute importance. On lui retiendrait une partie de son salaire.
Il s'en moquait. Quelques Yens de plus ou de moins. Qu'est ce que cela pouvait faire ? De toute façon la perspective de ne plus jamais revoir « Mana » lui givrait le cœur. Mais il n'avait pas oublié le « conseil d'ami » du patron. Encore que sa bonne fois pouvait être aussi douteuse que sa bière. Cet homme aux chemises auréolées d'une sueur poisseuse, répugnait le jeune employer de poste. Son air veule n'aurait inspiré confiance à personne, mais Klaha se méfiait particulièrement à cause des sous-entendus émis par le sale type.
A sa sortie du bureau de poste, au lieu de se précipiter chez la fleuriste du bout de la rue, il prît la direction de son misérable logis. On ne pouvait pas vraiment appeler ça un foyer. L'atmosphère était délétère… Et de toute façon personne ne l'attendait. Il fît un crochet par le carrefour. Ses courses se résumèrent à un plat surgelé pour une personne, une bouteille grand format d'un saké de piètre qualité et…
Ce n'est qu'arriver au rayon yaourts que le vide de son existence lui sauta aux yeux. Le printemps était passé. Les cerisiers fanés. Finit les Yoplay aux pétales de cerisier. Jusqu'à la prochaine belle saison. Voilà. Sa vie se résumait à ça. L'attente de son yaourt préféré. L'attente du printemps. Non, même pas le printemps. Cela aurait été moins misérable. Lui son seul but dans l'existence était l'attente du retour de la saison du yaourt. Il lâcha son panier qui vint s'écraser brutalement sur le sol crasseux. La bouteille se fendit au fond et, sans bruit le liquide transparent s'écoula dans l'allée. Mais Klaha était déjà loin. Alors qu'une caissière criait au vol.
Direction la veille « Aoh ». La vieille vendeuse de fleurs, surnommé ainsi à cause de son rire imbécile qui lui donnait la réputation d'être folle, fermait sa petite boutique. La seule chose jolie du quartier. Le jeune homme l'interpella de loin. Elle s'arrêta. Lui non. Entraîner par sa course il plongea dans un bac d'orchidées roses.
« - Je vous les prends toutes ! » Fit-il haletant.
Le spectacle avait déjà commencé quand il pénétra la sombre salle. Quelque chose clochait. L'absence du docteur le frappa. Les réponses étaient transmises par l'annonceuse. Ou était le vieux ? Etait-ce sa prière aux Tanukis qui lui avait porté chance ? Le dégoulinant patron le remarqua. Il lui fit signe de venir. Klaha approcha à contre cœur.
« - Ta une veine pas possible, petit ! Mais t'aurais pas du venir !
Klaha passa sur le fait que l'homme de deux têtes inférieur à lui, l'appelait petit.
Ou est-il ?
Le docteur ? Tu te l'demande hein ?
Encore ce sourire.
Il est occupé pour affaire. Il nous a confié sa beauté pour quelques jours… »
L'homme semblait profondément réjouit par cette perspective. Klaha eu un brusque haut le cœur. Mais ce n'était pas le moment de faire des manières. Le vicieux était son seul allié en ces lieux. Lieux qui de plus lui appartenaient.
« - Pour affaire ?
Hu-hum… Il à du regagner son institut. Il y a eu un problème, une altercation ou quelque chose de ce genre. Ces protégés avaient besoin de lui. » L'homme fut secouer d'un rire gras.
« Protégé » ? Encore ce mot… Le docteur l'avait déjà employé la veille en parlant de Mana. Un institut ? Klaha voulut interroger, mais déjà le rideau se baissait. Sans en demander la permission il s'engouffra dans le corridor obscur. Il posa la main sur le vieux papier peint râpé et longea le couloir. Sentant sous ses doigts les déchirures et les montants de portes. Une raille de lumière glissait sous la petite porte. Klaha fut surpris. Il ne s'attendait pas à déjà le trouver dans sa loge. Il frappa. De réponse point, de bruit point non plus. Il se risqua à tourner la poignée. Le regard froid mais plein de signification pour Klaha se plongea dans ses iris émerveillés.
Vision onirique : Les cheveux bouclés, bleus-blancs, attachés en couettes rebondissaient gracieusement dans le vide. La mèche était dégager par un bandeau noir bordé de dentelles blanches, assortit à la longue robe de velours noir. Les manches s'épanouissaient en corolles à partir des avant-bras. La même dentelle se retrouvait dans les plis bas de la robe, soulignant le mouvement, et sur la collerette qui couvrait la poitrine. Un ruban noir était noué autour du cou livide. Cette pâleur se retrouvait sur le visage immobile, accentuée par un maquillage bleu glacier. Klaha resta bras ballants, le souffle coupé. Il ne savait plus ou il se trouvait et pourquoi il était venu. Il fit un pas vers la créature immatérielle et trébucha sur le cal porte. Il revient brusquement à la réalité. Et, se redressant confus et honteux, il tendis son bouquet. Les fragiles mains le prirent avec la délicatesse d'une mère envers son nouveau-né. Klaha releva lentement la tête. L'ange le fixait. Le bouquet avait atterrit comme par miracle dans un vase. Le jeune homme brun fixa ce prodige, stupéfait. Mais sentant le regard interrogateur de son hôte, il se rappela les bonnes manières.
« - Je me présente : Masaki Haruna. Vous, vous souvenez de moi ? Votre…
Comment l'appelez ?
- Votre patron avait refusé de me donner votre prédiction. »
Hochement de tête. Oui, il se souvenait. Klaha se sentait gauche. Il aurait aimé dire des mots d'amour, mais il était trop tôt. Jamais personne ne pourrait comprendre qu'on développe un tel attachement envers une personne qu'on ne connaît pas.
« - Heu… celle là… J'espère que vous les aimez… Je m'excuse sincèrement pour hier ! »
Il baissa les yeux, rougissant, il se passa la main dans les cheveux, mal à l'aise.
« - J'aime beaucoup les orchidées, Masaki-san… »
Il se redressa si vivement qu'il se fit mal aux cervicales. Les paroles avaient été brèves et éthérées. Mais pas de doute… Ce doux feulement était bien la voix de « Mana » .
« - … Mais ce ne sont pas mes préférées. »
La poupée fit alors quelque chose d'encore plus extraordinaire. Son visage de pierre se mouvait. La bouche s'étira légèrement, les dents de perles apparurent discrètement. Le sourire était horrifiant, mais ce n'en était pas moins un sourire. Klaha était bouleversé. C'était si laid, depuis quand ce démon n'avait pas sourit ? Mais c'était pur. Uniquement pour lui, son ange acceptait de renouveler cet exercice difficile.
« - Vous…
Il aurait aimé lui dire tant de choses, mais sans savoir par quel bous commencer. Aussi il débuta au hasard.
« Mana » c'est votre vrai nom ?
Hochement de tête.
C'est un raccourcit. Je me prénomme : Manabu.
Cela s'écrit avec les caractères d' « étudier » ?
Tout à fait. Mais je préfère le kanji de mon pseudonyme. « Nom démoniaque »
Sans savoir pourquoi Klaha se sentit libéré d'un poids. Le prénom ne lui semblait plus froid et dénué de sens. Il sentit qu'il était autorisé à la prononcer. Et même, il en eut un besoin vital :
« - Maaaaannnnaaaaaa… » Souffla-t-il en étira son nom, comme pour en tester l'élasticité.
Son vis à vis sembla comprendre qu'il ne s'adressait pas vraiment à lui, car il n'eut pas de réaction précise.
Soudain un cortège de question se bousculèrent dans la tête du jeune homme, comme si, prisonniers d'une porte de l'esprit, le prénom les avait libérés.
« - Quel âge avez vous Mana-Chan ? »
Les prunelles couleur banquise s'écarquillèrent. Klaha s'aperçut trop tard de son lapsus. Mais la surprise de Mana ne semblât pas porter sur le suffixe choisit.
« - Quel âge j'ai ? Répéta-t-il, comme s'il ne comprenait pas la question.
Quel âge j'ai ? Mon âge ? A moi ? Je ne sais pas… »
Son regard perdu dans le vide semblait chercher dans les temps jadis, le jour de sa naissance. Klaha ne comprît pas. Mana n'était-il pas censé « connaître le passé » ? Mais il sembla que ses pouvoirs ne s'appliquaient pas à lui-même.
La poupée inclina la tête vers son bras et tourna son poignet, dévoilant une gourmette argentée. Il passa son doigt sur les inscriptions.
« - Dix neuf mars… Murmura-t-il
J'ai vingt cinq ans… »
Klaha ne sut comment il pouvait déduire cela à partir de son seul jour de naissance, sans date. Mais il sans moquait. Mana avait deux ans de plus que lui et quelque part c'était gênant. Il décida de détourner la conversation :
« - Au faites… Qu'êtes vous exactement ?
Exactement ?
Hum !
Je suis Moi !
Ce n'est pas ce que je voulais dire…
Il hésita. C'était un sujet délicat, mais il voulait être sur.
Etes vous homme ou femme ?
Qu'est ce qui vous fait penser cela ?
Me fait penser quoi ? Répondit-il perdu.
Que je sui un être sexué ?
Vous voulez dire que vous êtes hermaphrodite ?
Non.
Pas humain ? peut être…
Si.
Mais alors…
Je suis juste Mana. Mon sexe à t'il tant d'importance ? Voulez-vous mon état civil Masaki-San ?
La tête lui tournait. Etait-ce un jeu ?
Je non… je voudrais juste comprendre. Je veux dire, le premier soir votre tenue, votre visage mon fait pensé comme à n'importe qui à une demoiselle, mais votre… patron, ma affirmer le contraire, après réflexion j'ai eu… certaines raisons de penser que vous étiez belle et bien un homme, mais lorsque je vous entends parlez j'ai plus l'impression d'avoir à faire à quelque chose de l'ordre du félin…
Il n'était pas sur d'avoir été très clair dans ses explications.
Mon timbre est rauque, car je ne parle jamais à voix haute.
Klaha allait lui reposer la même question, mais il s'interrompit.
Ah… Pourquoi ?
Je hais ma voix.
Le jeune homme prît cela pour une véritable déclaration. Mana détestait sa voix, mais pourtant il lui parlait. A lui. De manière audible. Et non au creux de l'oreille, encore qu'il n'aurait pas dit non… Mais il s'égarait.
Vous n'avez pas répondu à ma première question.
Vous non plus.
Hein ? Ce dialogue de sourd, le rendait fou.
Vous n'avez pas répondu à votre propre question. Vous disiez que vous pensiez que je suis un homme et pourtant vous m'avez appelé Mana- CHAN…
C'est parce que Mana-Kun ne sonnait pas bien et… Je suis probablement trop impoli pour vous donner du « san ».
Non c'est pour une autre raison que vous utiliser un suffixe intime… »
Klaha blêmit. Il eut la sensation que les yeux le transperçaient. Plutôt curieux comme scanner. D'habitude on est sur une table et il y a des flashs bleus et mauves. Désagréable sensation… Mana ignorait-il vraiment l'ignorance ?
La porte s'ouvrit sur le patron. Mana reprît immédiatement son rôle d'immobile.
« - Mais qu'est ce que vous faites encore là vous ? Vous voulez m'attirer des ennuies ?
Peut être bien oui…
Vous trouvez ça drôle ?
Non pas spécialement.
Bon allez décamper ! Et que je vous y reprenne plus.
Je crois que ne pourrait pas honorer cette demande… »
Il s'inclina devant Mana, puis s'en alla.
Et en effet le lendemain il était de retour. Un genou à terre, un bouquet de roses rouges sans coaguler dans les mains, il faisait sa déclaration en bonne et dû forme à un Mana habillé SM. Avec une mini robe moulante en latex noir, les cheveux à nouveau blonds et les lèvres rouges vermeilles.
« - Vous m'aimez… Sans certitude, même sur mon appartenance sexuelle ?
Peu m'importe.
Menteur…
Vous avez raison. Je vous aime, mais le fait que vous soyez une femme me serait insupportable.
Vous avez de la chance Masaki-San.
A nouveau cet immonde rictus qui servait de sourire à son ange démoniaque.
Je n'en suis pas une. Et au fait… Ce ne sont pas mes préférés.
Quoi donc ?
Les fleurs… C'est bien ça que vous cherchez ?
Ah… oui un peu. Avoua-t-il penaud.
Mana-Chan, quelle sont vos fleurs préférées mon amour ?
J'aime beaucoup les herbes folles sur le bord des routes. Ou les petites fleurs blanches que les jardiniers arrachent cruellement… Répondit l'intéresser les yeux dans le vide. Toujours aussi inexpressif.
Les mauvaises herbes ?
Vous ! » Le hurlement brisa l'ambiance romantique. Plus suintant que jamais le patron attrapa Klaha par le col et le poussa dans le corridor ineclairé. Il avançait d'un pas rapide qui devait être son équivalant personnel de la course. Le souffle haché soit par la colère soit par l'effort il articula :
« - Veut… plus… vous… Voir… Ici ! Trop… dangereux…
Suivit une flopée d'injures noyer dans la salive du type :
« - Stupide… Crétin… De mes… Va voir… Plus…. Fou… Malade… Finit…. »
Il fut jeter dehors comme un mal propre. Mais il savait que maintenant sa vie dépendait de ce bar infâme.
Le soir était tomber depuis plusieurs heures. Le ciel pleurait de la neige. Caché dans son pick-up noir, Klaha fixait la porte maudite avec obsession. Il allait probablement devenir cinglé à dévisager cette porte ainsi. Il savait que Mana était là… C'était quand même pas un porc alcoolique qui allait l'empêcher de voir l'amour de sa vie !
Il avala une gorgé de Whisky et s'essuya rageusement les lèvres. Les même pulsions destructrices que lorsqu'il était délaisser montaient en lui. Il fit claquer un briquet en argent ternit par le temps. Comme cela aurait été plaisant de voir ce bourg immonde partir en flamme ! Tout à coup il se demanda d'où venait ce briquet ? Il n'était pourtant pas fumeur… Peut importait. Le désir de vengeance coulait dans ses veines. Il reprît un coup du liquide glacé et sortit en projetant sa portière du pied. Il la claqua de la même façon, avec violence. Sa détermination brûlait dans son corps, il poussa la porte avec l'intention d'étrangler qui conque se mettrait sur son passage. Comme le tout premier soir il s'installa au bar et regarda le spectacle. Il n'en revient pas. SA poupée avait réellement des allures de poupée ce soir là. Robe bleue et blanche à volants et anglaises blondes retenues par un chapeau de bergère assortit. Mais la haine lui frappa les côtes lorsqu'il remarqua la désagréable silhouette à ses côtés. Le « doc » était de retour. Les cheveux plus en bataille et l'air plus machiavélique que jamais. Klaha voulu se jeter sur la scène pour lui arracher les tripes de ses propres mains. Une main sur son épaule le fît se retourner brusquement. Il attrapa le poignet et le tordit furieusement.
« - Arg ! Lâchez-moi ! Je vous avais dit de ne plus revenir…
L'assistance derrière eux applaudissait la sortie.
Je me moque de vos recommandations vieux libidineux dégénéré !
Dégénéré ? Mais c'est l'hôpital qui ce fou de la charité !
Allez voir en enfer si j'y suis !
Le regard maladif de Klaha glaça le sang de l'homme. Celui ci se mit en suer de plus belle. Le poignet se couvrait d'une épaisse pellicule de sueur dans les doigts du jeune homme qui malgré son dégoût refusait de lâcher sa proie. De toute la nuit d'hier, il n'avait pas dormit, il ne maîtrisait absolument plus ses émotions. Si un regard avait put tuer, le patron n'aurait pas donné chers de sa propre peau. Il fut soulager de voir le docteur apparaître dans le dos de son agresseur.
Sentant sa présence, Klaha effectua un vif demi-tour sur lui-même.
« - Vous ne pourrez pas le séquestrer indéfiniment. Je vais vous faire interner vieux sadique !
L'homme haussa un sourcil.
Me faire interner… Mon enfant vous êtes fatigué, vous devriez retourner dans votre chambre. »
Il fît demi-tour et disparu.
Sous le coup de l'hébétude la colère de l'employer de poste retomba.
L'esprit confus il regagna son véhicule sans demander son reste. Il n'avait rien compris. Sur le chemin du retour il se plongea dans une réflexion intense.
Mon enfant ? Ce type était complètement illuminé ! Mais alors, pourquoi lui avoir obéit ? Car malgré les apparences Klaha regagnait bel et bien sa chambre. D'où pouvait venir cette autorité qui émanait du vieux ? Une fois dans son lit abattu par la dépression et l'absence de réponse il décida de se suicider à coup de whisky.
Voilà finit! Donc Aelin si ca ta plus tu me fait un petit clique sur "go" et t'aura la suite illico! Si y en a d'autre, c'est le même tarif! lol
Bisous
