Les pensées de Klaha sont entre °Un, deux, test ! Un, deux ! Un, deux, trois quatre !°
Et... Toujours merci à Aelin ueal de lire au moins quelque paragraphes Lol. (Quel succés Tatoo'!)
Acte III
Il se réveilla dans une marre d'alcool frelater et de bave. Sa tête collée au parquet, bourdonnait furieusement. Il voyait flou. Ecraser par le poids de la boisson, il prit péniblement appuie sur ses coudes pour se relever légèrement. Il regarda autour de lui. Il semblait bien qu'il soit à son domicile. Le bruit des voitures au dehors lui vrillait les neurones. Il ne savait plus bien pourquoi il était dans cet état. Il se souvenait avoir été plaqué et puis… Le trou noir. Manifestement il avait eu du mal à s'en remettre… Il se traîna en direction de la cuisine. Le manteau qu'il portait toujours frottait sur le carrelage froid. C'était bien, ca ferai un peu de ménage. Il devait se vider de tout l'alcool qu'il avait ingurgité. Il ouvrit la poubelle dans le but d'y déverser ses entrailles, mais il remarqua un bouquet de camélia fané dedans. D'un coup tout lui revint. Le « Malheureux Monde », le docteur, Mana son amour, les fleurs, tout. Les événements de la veille le frappèrent de plein fouet. Son cœur s'accéléra sous l'effet de la colère. Il était amoureux. Et pour la première fois de sa vie il voulait continuer à l'être. Cela ne pouvait finir ainsi. Il fallait qu'il fasse quelque chose ! Mais quoi ? Ce « doc » était plus qu'inquiétant avec ses paroles énigmatiques, quant au patron du bar… Sans commentaire. Klaha avait cru avoir un allié, il avait en fait affaire au second du docteur. Il se frappa la tête contre l'évier.
« - Réfléchit Klaha ! Réfléchit ! »
Il devait sauver son amour, le libéré et il fuirait ensemble. Cette pensé lui sembla grotesque et cliché mais c'était son sentiment réel. Que faire ? Que faire ? S'il y retournait, il ne donnait pas chers de sa peau. Peau a laquelle, malgré tout, il tenait. Mourir pour Mana serait plus stupide que brave. Toujours assis sur le sol, adossé à sa poubelle, il tournait le problème sous trente six milles angles sans arriver à s'en sortir. Pour emmener Mana, il aurait fallu qu'il le rejoigne à un moment ou ni le docteur, ni son adjoint n'était présent. Mais pour cela il aurait fallu le voir à un autre endroit que le bar. Klaha ignorait tout de son ange… Y compris sa résidence. De plus il doutait que Mana vivent ne serais qu'une seule seconde sans la surveillance de son maître. Son mal de tête empirait alors qu'il s'escrimait à trouver la solution d'un problème insolvable.
« - Raaaaaaah ! Pourquoi suis-je le jouet de ton infortune ? » Hurla-t-il à l'intention de son réfrigérateur.
Il fut interrompu par une sonnerie stridente. Klaha se boucha les oreilles et grogna. Il rampa jusqu'à son téléphone et le fit choir de son meuble en tirant d'un coup sec sur le fil. L'appareil tomba à terre avec un bruit métallique et son propriétaire ramassa le combiner qui commençait déjà à brailler :
« - Maaaasaaakiii !
Son patron, ivre de rage, éructait.
Qu'est ce que vous foutez encore chez vous ? Vous avez une idée de l'heure qu'il est ! »
Klaha ne sut s'il était sérieux ou s'il s'agissait d'une question purement rhétorique. Il tourna lentement la tête vers son horloge en forme de chat porte bonheur : 10H45. En effet, il y avait lieu de tirer la sonnette d'alarme. Il tenta vainement de calmer son employeur.
« - Kasuga-Sama, je suis désolé, j'ai la gueule de bois, je ne me suis pas réveillé, j'arrive dans une heure grand maxim…
Une heure ! Vous, vous foutez d'moi ! Je vous veux à votre poste dans dix minutes ! Auriez vous été amputé des deux jambes qu'un tel retard n'aurait tout de même pas été toléré ! »
Le bruit violent du combiner qu'on raccroche déchira le tympan du jeune homme. Il resta là un moment à écouter la tonalité, jusqu'à ce que l'information arrive au cerveau.
« - MERDE ! »
Il risquait sa place sur ce coup. Il plongea la tête dans l'évier afin de faire une toilette très sommaire. Il se changea avec les premiers vêtements propres qui lui tombèrent sous la main, avala un grand verre de café froid et peu ragoûtant, se colla trois cachets contre le mal de tête dans le gosier et se précipita hors de l'immeuble.
Vingt minutes plus tard il était assis à son poste, la tête dans le coltard, fixant les paquets postaux avec des yeux de poisson mort. Les colis amener par un tapis roulant, s'empilaient sur sa table alors qu'il songeait à une ruse habile pour récupérer son amour éternel : Il s'agissait de se faire passer pour un livreur de pizzas, puis d'assommer la serveuse, d'égorger le patron et de voler ses lunettes au docteur afin qu'il ne les voie pas s'enfuir. Dans l'immédiat, ce plan grotesque lui paraissait du pur génie. Tout d'un coup, un énorme paquet contenant de la vaisselle en porcelaine atterrit sur son bureau envoyant valdinguer tout les autres. Il reprit ses esprits, ramassa en hâte le tout et reprit son trie. Celui-ci pour la banlieue de Tokyo, celui-là pour un avion postal à destination de Paris, un autre redirigé vers l'Arkansas après une erreur de trajet, et ce suivant renvoyer à l'expéditeur pour adresse incorrecte… Se fut ainsi toute la journée. A six heures quand il quitta enfin la poste, son plan brillantisime lui apparu comme ce qu'il était depuis le début : parfaitement débile, l'alcool avait achevé ses effets.
Il passa devant le kiosque de la vieille Aoh. Elle l'interpella :
« - Eh bien mon gars ! On s'arrête pas chez moi ce soir ? Il y a de l'eau dans l'potage ? » Puis elle eut ce rire stupide pour lequel elle était célèbre. Klaha eu alors une idée. S'il ne pouvait pas voir Mana pendant quelques temps, il pourrait toujours lui prouver son amour.
« - Dites, vous faites des livraisons ?
Bien sur, dites-moi quoi ou, quand et qui ! »
Il lui paya une gerbe de coquelicot se disant que comme cela poussait sur le bord des routes, cela plairait au jeune homme. Puis il donna l'adresse et l'heure du spectacle. Elle lui demanda son adresse, il lui donna juste son prénom. Tant que les deux machiavéliques hommes ignoraient ou il se trouvait, ils ne pourraient pas l'empêcher d'envoyer des fleurs. Et étant donnez qu'il était sur liste rouge… Il était très content de lui.
La semaine s'écoula avec une lenteur insoutenable. Chaque matin Klaha se réveillait le cœur serrer, chaque soir il envoyait des fleurs et rentrait chez lui, seul et déprimé. Il passait ses journées à chercher le moyen miraculeux de se sortir de cette situation infernale. Sans succès. Mais ce jeudi soir, la peine rongeait son cœur trop puissamment pour qu'il puisse l'ignorer. Et au mépris de toute logique. Il prit la route du « Malheureux Monde »…
A sa grande surprise, lorsqu'il arrive la salle était vide. La serveuse passait le balai. Il n'avait pourtant pas quitter son poste plus tard qu'à l'habitude et il n'y avait pas d'embouteillage…
Plus curieux encore un policier faisait un repérage au sol et les lumières bleutées et tournoyantes d'une ambulance éclaboussaient les murs. La serveuse le remarqua, elle lâcha son balai et se précipita vers lui alors qu'il allait pénétrer le corridor.
« - Non ! N'y allez pas ! Ca vous ferrait du mal ! » Dit-elle d'un ton presque suppliant en le retenant par le bras.
Que c'est il passé ? Demanda-t-il imaginant déjà le pire.
N'y allez pas ! » Répéta-t-elle.
Le jeune homme arracha son bras à la jeune fille et s'engouffra dans la loge en courant.
Vision d'horreur….
La robe à volants noire de Mana baignait dans son sang. Klaha ne put retenir un cri. Il se jeta à genou. La jeune personne n'était pas encore morte. Son souffle était rauque et irrégulier. Il crachait du sang presque déjà coaguler. Mais ce qui frappa Klaha se fut l'abominable révélation : Mana avait les cheveux noirs, attachés en couettes ébouriffées. Et ainsi… Il ressemblait à sa mère. Le jeune homme eut un haut le cœur. Un ambulancier qui tentait d'arrêter l'hémorragie, lui jeta un regard perplexe et compatissant. Le patron tenta de faire se relever Klaha et de l'éloigner. Mais dans un sursaut de vie la poupée ensanglantée lui attrapa le poignet. Le temps se suspendit. Le jeune se pencha vers le visage de son amour et mit son oreille tout près de ses lèvres qui remuaient faiblement :
« - Haruna-Kun… Votre réponse c'est… : Moi. »
Puis sa tête tomba sur le sol, molle.
« - C'est finit. » Murmura l'ambulancier.
« Mes condoléances… »
« Que vous a-t-il dit ? » Fit soudain la voix métallique du docteur.
« Ca ne vous regarde en rien ! Enfoiré ! «
« Hum… excusez-moi… Docteur, qui est ce jeune homme ? » Un policier à l'air fatigué venait d'apparaître.
« Le fan numéro un de Mana, capitaine. »
« Ah… Je vais devoir vous poser quelques questions alors. « Reprît le capitaine à l'adresse de Klaha
« Pourquoi ? » Demanda-t-il un peu dans les vapes.
« Eh bien… Parce que Manabu-San à été assassiné. On lui a planté un couteau dans le ventre… Six fois. »
« On l'a tué… » Klaha réalisa tout d'un coup. Un meurtre. Perpétré sur un ange…
« Oui, je suis désolé. Vous étiez proche ? »
Proche ? S'interrogea Klaha. Non, il ne l'avait jamais été. Hélas, le destin et ses hommes de mains l'avaient empêché. Comme il restait muet, l'officier de police mal à l'aise, s'autorisa à engager son interrogatoire :
« - Votre nom c'est ? »
« Hum ? Ah, Masaki Klaha. »
« Adresse ? »
« Rue Otho à Tokyo, au 56… non 58 excusez-moi, heu… Je ne sais plus trop, je suis un peu déboussolé. »
« Ce n'est rien. » Fit l'homme conciliant. « Respirez. Alors 56 ou 58 ? »
« … Entre le carrefour et le bordel ! »
« ... ?… Entendu. » Le policier griffonna les informations avec un air contrit.
« Numéro de téléphone ? «
« 66 63 589 »
« Alors, Masaki-San, où étiez vous il y a environ une heure ? »
« Sur la route, entre la poste de Tokyo et ici… Je suis employer de poste vous savez. »
Klaha ne savait pas pourquoi il disait ça au moustachu, mais quelque part cela lui faisait du bien de s'ancrer dans la réalité.
« - Et quand avez vu pour la dernière fois Manabu-San ? »
« Il y a une semaine environ, le samedi soir. »
« Vous avez prit contact avec lui depuis ? »
« Je lui ai envoyé des fleurs. »
« Coup de téléphone ? »
« Non. »
« Lettre ? »
« Non plus. »
« A quelle heure avez vous quitté votre poste (sans jeu de mot) ? »
« Vers dix huit heures trente. »
« Vous connaissiez la victime depuis longtemps ? «
Victime. Le mot le frappa de plein fouet et bourdonnait dans son crâne.
« Moins de deux semaines. » Répondit-il en réprimant un sanglot.
« Bien. Ne quittez pas la ville et tenez-vous à disposition de la police. »
« Oui. »
Il se retourna pour partir puis se rétracta :
« Puis-je vous demander un service ? »
« Demandez toujours ».
« Pourriez vous me prévenir quand vous aurez trouvé le salaud qui à fait ça ? »
« Je le ferrais Masaki-San. »
« Merci. »
Il quitta le bar et s'affala sur le siège de sa voiture. Il hurla sa douleur dans un cri bestial. Il chercha sa bouteille de whisky, il l'avait finit la semaine précédente.
Il regagna Tokyo. Dévalisa le rayon alcool du carrefour (en payant cette fois) et bu. Bu. Bu. Bu encore. Bu pour oublier. Il but jusqu'à ce qu'il ne se souvienne plus de ce qu'il devait oublier. Il s'effondra alors sur son lit de fer aux draps blancs, tellement semblable à ceux des hôpitaux et sombra dans une chimère remplit de sang, de couteau suisse et de la réponse. Des « moi » était écrit partout sur les murs et résonnait dans son esprit. Il se réveilla en sueur et en larmes.
Sa réponse. Sa réponse ! « Moi » Il avait enfin la réponse à la question posée le premier soir.
« - Qui m'aimera vraiment ? »
« Moi. »
Klaha gémit de souffrance. C'était une douleur sans mots. La seule personne qui l'ait jamais aimé était décédée. Il allait faire payer ça. Il aurait aimé pouvoir trouver lui-même le coupable mais il n'avait jamais été un très grand logicien. La déduction et l'enquête n'était pas son fort. Mais quand la police trouverait l'assassin… Aurait alors lieu une nuit de carnage…Il n'aurait aucune pitié et cette fois… Rien n'y personne ne pourront refréner ses ardeurs meurtrières.
Pendant trois longs jours, Klaha rumina ses désirs sanglant, réfréna son instinct animal… Plus les heures s'écoulaient plus il avait envie de hurler au milieu de la poste : « Un salaud a tuez l'homme que j'aimais ! » Et plus son travail se faisait moins productif. Lorsque Kasuga-San s'aperçut que son employer avait envoyé les contrats d'une multinationale de Tokyo en nouvelle Guinée, il frôla l'infarctus. Bien sur Masaki n'avait jamais été un foudre de guerre, un acharné du travail. Mais à ce point là… En désespoir de cause il l'affecta au guichet. Et c'est ainsi que Klaha se retrouva à vendre des timbres « Astro Boy » à des gamins et à répéter 5 fois aux petites vieilles que « non leur colis n'était pas arrivé ». A la fin du cinquième jour il n'avait qu'une envie, crucifié son patron sur la photocopieuse. Hélas il n'en fit rien. Il regagna sa mansarde et se remit à élaboré des plans de torture extrêmement détaillée pour l'assassin.
La sonnerie du téléphone déchira le silence. Ce bruit grinçant le stressait. Il se jeta dessus.
«- Moshi-moshi ? »
« Masaki-San ? »
« Oui ? » Il se demandait qui à part son patron pouvait l'appeler par son vrai nom.
« Je suis le capitaine Tashiro. C'est moi qui aie prît votre témoignage au Malheureux Monde. Vous vous souvenez ? »
« Ah ! Oui parfaitement ! » Une lueur d'espoir s'alluma dans le regard du jeune homme.
« Je… C'est un peu compliqué par téléphone… Hum… Pourriez vous passer au commissariat ? »
« Vous l'avez eu ? » S'exclama-t-il.
« Heu… passez. S'il vous plaît. »
« Bien sur ! J'arrive de suite ! »
Il prît l'adresse et fila.
Trois quarts d'heure plus tard il se retrouva dans une petite pièce carrée sans fenêtre, aux murs blanc et froids. Une table siégeait au centre et de part et d'autre deux chaises. La première où lui-même était assis et la seconde où le capitaine lui faisait face.
« - Bien. Masaki-San tous cela est difficile. Je vous demande de m'écouter sans m'interrompre. Nous avons effectivement finit par trouver l'assassin de Manabu-San. »
Klaha eu un mouvement et s'apprêta à parler.
- « Non ! Ecoutez-moi ! Vous allez sûrement me demander « qui » et « comment » ? Laissez moi commencer par le « comment » si vous voulez bien. »
Le jeune homme hocha la tête. Il n'avait pas le choix.
« Notre meurtrier à quitter son emploi vers 18h30 de son propre aveu. Il a prît la national venant de Tokyo jusqu'au Malheureux Monde. Cela du lui prendre environ une demi-heure étant donné que la circulation était fluide. »
° C'était vrai. La circulation était très aisée ce soir là se remémora Klaha, lui-même n'avait pas mit plus de trente minutes. °
« Au alentour de 19h00 il était garé derrière le parking du bar. Face à la porte de service. Cela je le sais car il a été vu et reconnu par la barmaid. S'était un client assez régulier mais néanmoins récent. »
° La porte de service… La porte par laquelle le docteur était rentré ce soir là ? °
« Il a du espionné l'arrivé de Mana et du docteur, puis attendre le moment propice ou Mana serait seul. Hors le docteur m'a affirmé que vers 19h10 l'alarme de sa voiture s'est déclenchée. Le temps qu'il l'arrête et revienne, le crime avait eu lieu. »
° Oui. L'alarme cela avait été une riche idée °
- « Mon hypothèse est que c'est l'assassin lui-même qui a déclenché l'alarme afin d'éloigner le gêneur. Puis profitant de son inattention, il à emprunter la porte par laquelle quelque instant plutôt le docteur était sorti. Ensuite il a gagné la loge dont il connaissait le chemin étant déjà venu. Ca c'est le patron qui me l'a dit. »
° Effectivement il connaissait. °
« Ensuite je ne peux que faire des suppositions. Je pense que c'est assez nébuleux même pour lui. Je ne pense pas qu'il avait l'intention de tuer Manabu-San. Car l'arme utilisée semble être une arme blanche plutôt courte, à faible tranchant. Mais quelque chose a du déclenché sa rage. La lame à été planté six fois. Il ne devait pas vraiment se rendre compte de ce qu'il accomplissait ainsi. Il était dirons-nous… dans un état second. Puis il du laver le sang de ses mains et repartir. Il s'est débarrassé de l'arme dans un endroit quelconque et est revenue environ une demi-heure plus tard… Lorsqu'on à découvert le corps. »
Klaha eu brusquement une révélation. Le « il » de l'assassin n'était plus anonyme. Il se revoyait. Lui. Pénétrant la loge après avoir fait sortir le docteur. Il ne voulait pas… Mais avec les cheveux noirs. Sa mère. Il n'avait plus vu Mana, mais sa mère. L'image de la femme qu'il haïssait s'était superposée à celle de l'homme qu'il adorait. La peur et la fureur lui avaient consumé la raison. Et sous une volonté qui n'était plus la sienne. Il avait poignardé son amour. Mais la lame était trop courte et pas assez affûtée. Il lui fallut recommencer. Et recommencer encore. Six fois comme cela, jusqu'à ce que le flot de sang recouvrîtes toute la robe. Puis il avait voulu se débarrasser de ce sang impur et fuir cette créature maudite. Ce qu'il fit. Mais il le fit tant est si bien, que une demi-heure plus tard lorsqu'il revient au bar. Son esprit était parti en fumé. Sujet à l'une de ses amnésies chroniques, il avait tout oublié.
Klaha plongea fébrilement la main dans sa poche et en sortit un couteau suisse. Recouvert de sang. L'arme du crime.
Le policier la prît puis sortit les menottes.
« - Masaki Haruna-San vous êtes en état d'arrestation pour le meurtre de Manabu-San. Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous. Vous avez le droit à un avocat… »
Mais il n'eut pas le temps de finir de récitez ses droits au jeune homme. Celui ci c'était mit à hurler de manière insupportable. Il rejeta les menottes. La culpabilité le rongeait. Il criait. Des plus en plus fort. De plus en plus aigus. En proie à une véritable crise de démence.
