Chapitre 4

Je me réveillais dans une pièce humide et froide, ma tête me tournais et me faisais atrocement mal. J'essayais de me lever mais quelque chose m'en empêchais au niveau des poignets. C'était un contact d'acier froid, j'en concluais donc que j'étais prisonnière. De colère, je me débattis, j'en rageais contre moi-même de ne pas avoir su me protéger, de mettre laisser prendre… « Heero… pourquoi tu n'es plus là pour moi… tu me manques tellement… » J'arrêtai de me débattre mais les gardes avaient entendus mon raffut et venaient voir ce qui se passait. Deux gardes arrivèrent mais l'un d'eux repartit aussitôt, le deuxième s'approcha de moi et m'administra de la drogue. J'avais beau lutter contre l'effet de cette dernière mais je perdis toutes mes force et devint plus docile. Mais avant, l'autre garde était revenu avec ce que je pensais être leur chef, c'était… :

- Shimano ! Vous… mais pourquoi…

- Emmenez-la dans la salle d'interrogation !

- Oui chef !

Ils m'assirent sur une chaise qui avait au accoudoir des menottes. Ils m'attachèrent et partirent. Puis Shimano rentra dans la pièce, il se mit devant moi et dit :

- Comme c'est triste de vous voir ainsi… la pauvre princesse seule, toute seule sans son garde du corps… dans un état pitoyable. Vous faite moins la fière maintenant ! Dites-moi le nom de pilotes de gundam et je vous accueillerais comme mon hôte.

- Jamais… jamais je ne vous le dirai…

Il me frappa au visage avec une telle force qu'elle me fit perdre mes repères un instant.

- Vous allez finir par parler !

- Vous croyez, dit-je en souriant.

- Vous voulez jouer à la plus maligne ! C'est ce que nous allons voir ! Kogoro !

- Oui chef, dit-il en entrant.

- Je vous la laisse, fait-la parler !

- Ça sera avec un grand plaisir…, dit-il avec un regard pervers.

Son regard me fit des frissons de peur dans le dos.

Après une heure de lutte acharnée, Kogoro abandonna et rappela Shimano qui en rageait. J'étais dans un piteux état mais j'étais fière d'avoir gagné contre lui !

- Très bien, vous voulez pas parler, peut être qu'une semaine sans eau et sans nourritures va vous décidez et si ce n'est toujours pas le cas vous aurez l'honneur de visiter la cellule 134 !