Deuxième chapitre ! Comment va-t-il réagir en découvrant notre monde ? Merci pour les reviews
Le lendemain, je vins réveiller Roy. Au regard qu'il me lança je compris qui'l avait espéré que son arrivée ici n'était qu'un rêve.

" Je t'avais prévenu. Allez debout, le petit déjeuner est prêt, et j'ai pas mal de choses à te montrer." dis-je.

Il se leva et me suivit à la cuisine. Je lui servit un café. Pour moi, ce serait lait-céréales. Roy me regarda les verser dans mon bol. Je lui tendis une céréale chocolatée.

" Hm c'est bon." décréta-t-il.

" Tu veux de la brioche ou pas ?" demandais-je.

" Volontiers."

Je lui tendis le paquet de brioche tranchée. Tout en mangeant, il examinait la cuisine. Il y avait quelques appareils qui l'intriguait.

" C'est quoi cette boîte noire là-bas ?" interrogea-t-il.

" Un micro-ondes. Ca sert à décongeler les aliments, les réchauffer, les cuire parfois."

" Parce que vous avez de la nourriture congelée ?"

" Oui. Elle se conserve plus longtemps comme ça."

Une fois notre repas terminé, on se rendit au salon. J'avais décidé de lui montrer notre monde via la télé et l'ordinateur. Roy me regarda me gratter la tête. J'hésitais entre les deux appareils. Finalement, j'optais pour l'ordinateur.

" Viens par là, je vais te faire voir ton monde vu de chez moi." annonçais-je en l'allumant.

Je tirais une chaise, il fit de même et s'assit. Roy était fasciné par les images qui défilaient sur mon écran.

" Alors ça c'est un ordinateur. On peut tout un tas de choses avec, et ça vous serait très utile pour le traitement de vos dossiers. Moins fatiguant." commençais-je.

" Ah oui ? Intéressant."

Je cliquais sur le net, et lui montra un site dédié à la série.

" Oh ! C'est moi avec Hawkeye et le Full Metal !" s'exclama-t-il.

Je fis défiler la liste des épisodes, puis lui montra la galerie d'image.

" On dirait que Full Metal a du succès, si j'en juge par ces petites têtes aves des coeurs." fit Roy.

" Oui. Ces têtes comme tu dis sont des émoticônes, ils traduisent une émotion. Et effectivement Ed a du succès. Toi, lui et Al êtes considérés comme les plus mignons. Mais ne me demande pas qui est le premier je n'en sais rien." expliquais-je.

" Moi quelle question."

" Quel prétentieux tu fais."

Il me regarda surpris que j'ai eu l'audace de lui dire ça. Ben oui mon pote ! Je suis pas sous tes ordres mwa. Je lui fit voir les galeries d'images.

" C'est quoi ce bidule sous ta main ?" interrogea-t-il.

" Une souris. Ca sert à bouger la petite flèche que tu vois là."

Je fis bouger le curseur, et retint un rire en le voyant bouger la tête en même temps. Je lui montrais comment s'en servir, et le laissa naviguer tout seul. En l'empêchant quand même d'aller voir des images "embarrassantes". Lorqu'il m'en demanda la raison, je lui répondis que les fans avaient beaucoup d'imagination.

" MOI AVEC UN HOMME !" s'écria-t-il.

" Je me doute vu ta réaction que ce n'est pas vrai, mais bon ... s'il te plaît, pour ton bien-être, et celui de ma machine, je te demande instamment d'éviter d'y faire un tour. Tu risque d'être traumatisé."

" Pas de danger ! Je n'ai pas envie de voir des horreurs pareilles !"

Je le laissa s'amuser dix minutes, puis je décrétais qu'on devait passer chez Nathan et aller voir Noah à l'hôpital. Nathan ayant un frère qui faisait la même taille que Roy, il pourrait sans doute lui prêter des vêtements. Ce qui ne manqua pas d'étonner l'ami Mustang. Il le trouvait très bien son costume ( lavé au passage).

" N'oublie pas que tu as fait un bond de 91 ans dans le futur. La mode a changé." répondit Nathan.

Il fourragea dans son placard, et en extraya un jean, un t-shirt et une chemise. Roy de son côté, observait les lieux.

" Tiens tu as un ordinateur. Tu as la terre nette dessus ?" dit-il.

" La terre nette ?" répéta Nathan.

" Il veut dire l' Internet. Je lui ai montré avant de venir."

Nathan hocha la tête, et montra à Roy où il pouvait se changer. On afficha un sourire satisfait quand il revint. Maintenant, direction l'hôpital. Noah parut ravie de revoir Roy. Faut que vous dire que c'est son personnage préféré, et de loin.

" Pourquoi c'est pas chez moi qu'il a atterri !" soupira-t-elle.

" Parce que tu n' habite pas à côté de Géo Trouvetou, si tu vois ce que je veux dire." répondis-je.

Elle resta à le regarder d'un air rêveur.

" Tu compte le soigner avant le nouvel an ou bien ..." repris-je.

" Oui pardon ! Allez monsieur le beau gosse, on tombe la chemise ! C'est fou que ça lui va bien d'ailleurs."

Roy me jeta un regard, et j' hochais la tête. Noah examina chacune de ses blessures, en essayant de retenir sa bave devant un Roy à moitié nu. Et moi aussi. Quand elle eut renouvelé ses bandages, il se rhabilla et la remercia avec un sourire tout à fait royesque. Qui arracha à Noah un gémissement d'envie.

Et maintenant, aux courses. Le Flame Alchemist fut émerveillé par le magasin au je l' avais emmené. Il n'avait pas assez de deux yeux pour tout voir. On va finir par se faire remarquer.

" Tu aime la pêche ou pas ?" demandais-je au rayon yaourt.

Pas de réponse. Je me tournais : il avait disparu. Avec un soupir, je posais le pack de dessert et alla le chercher. Mon intuition me dicta d'aller faire un tour au rayon femme. Bingo. Et il était dans la lingerie en plus. Pourquoi ne suis-je pas surprise ? Roy examinait d'un air perplexe un string, se demandant bien où est-ce que ça se mettait. Puis la réponse se forma dans son esprit, à en juger par le sourire qu'il affichait.

" Je vois que t'as compris ce que c'était." lançais-je.

" J'ai comme un doute. C'est ... pour le bas ?" répondit-il.

" Tout à fait. D'ailleurs faut que j'en prenne merci."

" QUOI ? Tu porte ce genre de choses ?" s'exclama-t-il.

" Comme la majorité des filles oui."

Vision fugitive dans son esprit d'un certain lieutenant féminin avec ça. Roy sentit son sang battre à ses tempes. Il entendit à peine ce que je lui disais.

" Roy-euh !"

" Hein quoi ? Tu disais ?"

" Que toi aussi t'avais besoin de sous-vêtements. Tiens essaye ça."

Il baissa les yeux vers ce que je lui avais fourré dans les mains. Moi, je le poussais vers les cabines d'essayage. Après quoi, je me posais sur un fauteuil devant les cabines.

" Alors ? Ca te va ?" lançais-je.

" C'est moulant quand même." répondit-il derrière le rideau.

" Ah oui ?" demandais-je d'un air innocent, que trahissait un sourire.

" Oui."

" Vraiment ?"

" Oui vraiment. Confortable mais moulant."

" T'en es sûr ?"

" Mais puisque je te le dis !" s'emporta-t-il en écartant brusquement le rideau.

Oh rawr ! Hé les filles, Roy en boxer ça vaut vraiment le détour ! Réalisant ce qu'il avait fait, il piqua un fard et rabattit brusquement le bout de tissu. Il devait y avoir cinq personnes au bas mot à l'avoir vu. Je partis d'un grand éclat de rire.

" Oh la tête de Noah quand elle va savoir ça !"

Roy me rejoignit tête basse. Moi, je faisais mon possible pour ne pas rire. Le pauvre, il venait de se payer la honte de sa vie je crois. On rentra, rangea nos course et je lui fis voir la télé. Il passait un clip de rap. Je racontais à Roy que cette musique servait à faire passer des messages sur les problèmes de la société actuelle.

" Des problèmes ? Je vois pas où est le problème là ! Ce type est posé au milieu d'un bassin, avec je ne sais combien de filles superbes à moitié nues qui lui chantent : toi t'es super hé ho hé ho ! Moi quand je vais quelque part, y'a personne qui fait hé ho hé ho !" dit-il.

" Là t'as pas tort Hector !" rigolais-je.

" Hector ? Mon prénom c'est Roy pas Hector."

" Je sais, c'est pour la rime."

Il n'eut pas l'air de comprendre. Tant pis. Un aute clip arriva, avec des filles cette fois. Roy afficha un air béat devant leur danse. Tsss !

" Bon ça va être l'heure de manger. Lève-toi."

Mais il était scotché devant la télé. Il passait une chanteuse colombienne au déhanché célèbre. Roy bavait littéralement. Moi j'attrapais la télécommande et éteignis. Il protesta sur-le-champ.

" Suffit pour ce matin ! Y'a le repas à faire." répondis-je.

" Et alors ? Fais-le."

Ouah le macho ! Non mais dans tes rêves mon gars !

" Tu te lèves et tu viens m'aider." repris-je.

" Bah pourquoi ? Tu sais pas cuisiner ?"

Retenez-moi ou je le tarte.

" Si, mais il est hors de question que tu reste là les bras croisés. Je ne suis pas ton esclave, alors tu te lèves avant que je m'énerve. Franchement c'est pas la galanterie qui t'étouffe toi !"

" Si je suis galant !"

" Prouve-le !"

Il se leva et alla à la cuisine. Bien. Je lui demandais de surveiller une sauce qui chauffait dans le micro-ondes. Il resta là à le regarder tourner, quand tout d'un coup ... paf !

" Marine ! Ca a explosé !" s'exclama-t-il.

" Heureusement que je t'avais demandé de surveiller !" dis-je en me précipitant.

J'arrêtais le micro-ondes, et enleva ma sauce.

" T'es sûre que c'est comestible cette sauce ? " dit-il.

" T'es sûr que t'as les yeux en face des trous ? Je t'avais dit de vérifier quand ce serait assez chaud !"

" Hé ho ! Je veux bien être gentil mais encore faut-il que je sache me servir de ces trucs !"

" Regarde le bouton là, je te l'ai montré tout à l'heure. Y'a marqué stop. On fait pas plus clair." répliquais-je.

Roy soupira et croisa les bras. Moi je nettoyais l'engin, et on finit par se mettre à table. L'après-midi venu, je l'emmenais au cinéma. Il garda la bouche ouverte durant tout le film. Arriva un moment où un des acteurs surgit, et il poussa un grand cri, faisant sursauter tout le monde. Je sens que ça va pas être de la tarte de le garder chez moi.

" Wow ! C'est fascinant ce cinéma !" décréta-t-il en sortant.

" Vi. Mais t'étais pas obligé de crier."

" J'ai eu peur c'est tout !" se défendit-il.

" Sans blague ?"

Comme le ciné n'était pas loin, on rentrait à pied. Je l'entendis parler du film pendant un quart d'heure. Bon, où est-ce que je le débranche ?

" Par là, on va faire un tour au centre-ville." dis-je en tournant.

Il découvrit les boutiques de nos jours, et je décidais de lui offrir une glace. Qu'il mangea avec gourmandise. Bon, on va essayer de pas trop fantasmer là-dessus non plus.

" Viens dans cette boutique, je dois prendre une housse pour mon portable." annonçais-je.

On entra. Je commençais à examiner les housses, tandis qu'il se promenait dans le magasin. Dong ! Je tournais la tête pour le voir accroupi, une main sur le front.

" Tu as flanqué un coup de boule à la vitre ?" demandais-je.

" Le contraire me paraît difficilement réalisable."

Ah là là. Je crois qu'il est temps de rentrer. Ce qu'on fit, et il ne fut pas mécontent de retrouver la télé. Il la regarda jusque tard, zappant sans cesse.

" Alors, qu'est-ce que tu pense de notre monde ?" demandais-je depuis mon lit de camp.

" Amusant. Vous avez un tas d'objets très utiles."

En effet. Je me demandais combien de temps j'allais le garder chez moi. Faudrait qu'on en discute avec les amis demain.