Blabla de l'auteur : tout d'abord je tenais à dédier ce tout nouveau chapitre à Griffondor ma toute première rewieweuse et qui a donc eu le scoop de savoir le titre avant tout le monde. Merci encore à elle de m'avoir laissé son avis et d'avoir su soulever dans son commentaire les bonnes questions ! Quand aux autres inspirez vous donc de cette bonne élève ;) et cliquez en bas à gauche de votre écran. Oui oui là ! Et laissez moi votre avis auquel je me fais un devoir de réponde individuellement.
mercie également à Hélios et Corbeau angélique pour leur com! (deux bonne élèves de plus!)
Voilà enfin mesdames, mesdemoiselles, messieurs le chapitre 2 !
Chapitre 2 : la colère de Patmol
Finalement c'est dans un silence plutôt pesant qu'Harry et Rémus arrivèrent devant un champ de blé. Rémus descendit de la voiture et invita Harry à faire de même.
Harry vient là et lis ça, dit alors Rémus en tendant une feuille de parchemin à Harry.
Le jeune homme s'exécuta et pu lire sur le parchemin cette simple phrase :
La maison de Sirius Black et de Rémus Lupin se trouve à la place des Hirondelles.
Maintenant penses à ce que tu viens de lire, recommanda Rémus.
Le jeune homme obéit encore une fois et le champs qui se trouvait devant lui se transforma peu à peu pour laisser apparaître une maison, assez grande elle donnait l'impression d'avoir au moins 1/2 siècle, ses murs étaient lézardés par endroit et d'un gris sale qui tranchait avec le noir des ardoises de la toiture. Un jardin plutôt important entourait la propriété et on pouvait sentir des ondes magiques se diffuser tout autour de l'endroit.
Bienvenue chez nous, dit alors Rémus. C'est un sortilège de fidelitas si tu te poses la question.
Puis l'ancien professeur brûla le morceau de parchemin et sortit la valise d'Harry du coffre. Il tendit au jeune homme sa chouette et ce dernier ouvrit la cage au volatil qui poussa un hululement de joie en pouvant enfin sortir prendre l'air. En effet la restriction du courrier pour Harry avait contraint le volatile à rester lui aussi enfermé pendant tout le mois de juillet et la première quinzaine d'août. Harry regarda sa chouette s'envoler avec un léger sourire en coin et suivi son professeur dans la maison.
Il arrivèrent dans un petit hall et Rémus posa la valise par terre, puis il invita l'adolescent à le suivre vers la cuisine tandis qu'il lançait à la cantonade « Sirius, On est de retour ! »
La cuisine comportait une simple table de bois avec six chaises et un grand buffet dans un coin de la pièce.
Assieds toi Harry je t'en pris.
Merci professeur Lupin.
Tu peux m'appeler Rémus tu sais ?
Ils entendirent soudain des pas précipités se rapprocher de la cuisine et Sirius apparu dans la pièce.
Il resta bouche bée en voyant son filleul si changé, trop changé, il remarqua bien sur le teint pâle et la maigreur alarmante mis aussi l'ecchymose et la lèvre fendue.
Bonjour Sirius, lui dit alors Harry de ce ton inexpressif qui le caractérisait depuis que Rémus était passé le prendre.
La voix d'Harry gela encore plus Sirius, il senti un frisson lui parcourir l'échine et senti immédiatement que quelque chose n'était pas normal. Ce n'était pas son Harry qui était devant lui, pas le Harry tel qu'il l'avait vu il y a de ça 1 mois et ½.
Salut bonhomme, répondit il d'une voix blanche. Tu as changé !
Possible, répondit Harry sans se départir de son calme.
Harry si tu montais tes affaires dans ta chambre c'est la troisième porte à gauche au 1er étage, proposa Rémus.
Sirius ouvrit la bouche pour protester mais quand il vit le regard entendu de son ami, il confirma.
Oui bonne idée, ça te laissera le temps de t'installer avant que les Weasley arrivent, on les a invités à passer quelques jours ainsi qu'Hermione bien sûr, ils doivent arriver ce soir.
Harry ne dit rien mais se leva de sa chaise et alla chercher sa valise qu'il monta dans sa chambre, 3ème porte à gauche. Pendant ce temps là les deux adultes avaient refermé la porte de la cuisine et l'avait insonorisée.
Qu'est ce qui se passe ? demanda directement Sirius
Tu ferais mieux de t'asseoir Patmol si tu veux mon avis, dit alors Rémus d'une voix calme mais ferme.
C'est si grave que ça Lunard ?
J'en sais rien et c'est ça qui m'inquiète. Tu as vu comme moi a quel point Harry à maigrit et pâli pendant ses vacances !
Oui j'ai vu et j'ai aussi vu cette marque sur sa joue et ses lèvres. Qu'est ce qui s'est passé ?
Son oncle.
Lui je vais me le faire ! s'emporta Sirius
Attends c'est pas ça le pire.
C'est quoi le pire ? Tu me fais peur là Lunard.
J'ai essayé de parler à Harry de ce coup entre autre chose, déjà il a été très silencieux, trop si tu veux mon avis. Un adolescent qui passe quatre heures en voiture avec quelqu'un qu'il connaît et en qui il a une certaine confiance devrait parler plus de 5 minutes sur le total !
A ces mots Sirius avait commencé à pâlir, mais l'air sérieux de Lupin lui laissait présager que son meilleur ami n'avait pas encore lâché sa bombe.
Et donc comme je te le disais j'ai parlé à Harry de ce coup, je lui ai demandé si c'était son oncle il m'a répondu « en quelque sorte ». Si je te jure il m'a sortit ça comme ça. Mais le pire c'est quand j'ai essayé de lui faire prendre conscience que cette situation n'était pas normale qu'il m'a répondu…….
Quoi ? Il t'a répondu quoi ?
« Mais tout se mérite professeur » fini le loup garou d'une voix blanche
Tu……………………Tu en es sur ?
Je peux te dire que vu l'effet que ça m'a fait je l'ai pas oublié et je risque pas de l'oublier de si tôt. Et le pire c'est qu'il m'a parlé tout le temps de cette voix calme et inexpressive, presque…morte.
Tu crois que ça a été plus loin que ce bleu et sa lèvre ? demande Sirius tremblant de rage et d'angoisse.
J'en sais rien, j'espère que non mais j'ai un mauvais pressentiment Sirius et je me trompe rarement dans ce genre d'optique. Je connais Harry depuis deux ans et durant l'année ou j'étais à Poudlard, alors même qu'il croyait que tu avais trahis ses parents et que tu étais venu pour le tuer, alors même que les détraqueurs lui faisait revivre encore et encore la mort de ses parents, il n'a jamais était aussi calme.
Qu'est que je dois faire alors ?
Essayer de lui parler je pense, tirer les choses au clair le plus rapidement possible et prendre les sanctions qui s'imposent ensuite.
Tu as raison, comme toujours, mais je vais attendre ce soir pour lui parler. Une fois qu'il aura vu ses amis et se sera un peu détendu, là il est trop sur ses gardes. Il n'est pas stupide il a bien compris que si on l'envoyait là haut c'était pour parler de lui tranquillement…
D'accord, attendons ce soir. Mais il ne faudra pas trop attendre non plus Sirius, et surtout ne pas le brusquer, s'il ne sait pas confié à moi ou à toi au premier abord c'est qu'il a sûrement ses raisons et même si elles sont fausses il faut garder sa confiance, lui monter qu'on est de son côté ! Après tout il avait parfaitement le droit de nous contacter en cas d'urgence ou de problème… or il ne l'a pas fait.
Et le fait qu'il considère qu'être battu n'est pas une urgence ou un problème constitue un gros, très gros problème si tu veux mon avis Lunard.
Les deux adultes mirent fin à la conversation et Sirius monta voir si Harry s'était convenablement installé. Il entra dans la chambre de laquelle la porte était ouverte et trouva Harry adossé délicatement contre un mur, lisant son manuel de métamorphose.
Je peux m'asseoir à côté de toi ? demanda t il
Tu es chez toi, répondit Harry de sa voix neutre arrachant un nouveau frisson à Sirius.
Tu lis quoi ? demanda t il cependant en s'asseyant à son tour sur le sol.
Manuel de métamorphose 4ème année.
Et c'est intéressant ?
Pas plus que durant l'année dernière, pas moins.
Harry ?
Hum ?
Qu'elles sont les nouvelles ?
Tu dois en savoir plus que moi là dessus non ?
Oui c'est vrai que tu as dû t'ennuyer chez ton oncle et ta tante sans aucune lettre ni journal de notre monde. dit Sirius compatissant.
A vrai dire, j'en ai pas vraiment eu le temps, répondit Harry avec un léger sourire las.
Ravalent la question qui lui brûlait les lèvres Sirius continua sur un terrain moins glissant. Et bien il n'y a pas eu de grands évènements si tu veux tout savoir.
Pas de nouvelle de Voldemort ? demanda Harry et pour la première fois depuis qu'il était arrivé Sirius cru percevoir une légère once de haine dans la voix de son protégé.
Non pas une seule, répondit Sirius sur le même ton. Et ces crétins du ministère n'ont toujours pas voulu annoncer son retour publiquement, malgré ce que tu leur as dit. Continua t il avec dégoût.
Qu'est ce que tu veux ? Il faut si faire : ma parole n'importe pas vraiment, répondit Harry en reprenant sa voix aseptisée.
Pendant un instant Sirius se demanda s'il parlait uniquement du ministère ou bien d'autre chose, si bien qu'il ne releva pas.
Tes amis vont arrivés d'ici 20 minutes mais peut être que tu as faim ? T'as mangé ce midi ?
Non merci je n'ai pas très faim.
T'as pas répondu à ma deuxième question, Harry, as tu mangé ce midi ?
Non, répondit le Survivant de sa voix calme en tournant une page.
Et pourquoi ça ? demanda Sirius rongé par le doute Est ce qu'Harry ne mangeait pas volontairement ou bien est ce qu'il n'était pas nourrit ou peut être un peu les deux ?
Disons que le plat du jour chez les Dursley n'était pas à mon goût...
Oh je vois, répondit Sirius quelque peu rassuré. Bon je te laisses finir de lire tranquillement le temps que les autres arrivent, si tu me cherches je suis en bas avec Rém'.
Harry hocha la tête et continua de lire pourtant dans sa tête sonnait cette simple phrase « oh non tu ne vois pas du tout ».
Vingt minutes s'écoulèrent et du bruit commença à se faire dans la maison calme jusqu'alors. Les Weasley accompagnés d'Hermione envahissaient la place. Fred, Georges, Ron, Ginny et Hermione était surtout venus pour vois Harry tandis que les parents avaient aussi des question à régler avec les deux colocataires.
Ils furent accueillis par un Rémus et un Sirius souriants mais cependant les parents des 7 monstres virent très vite que ce sourire n'était que de façade et que quelque chose préoccupait les deux hommes.
Où est Harry ? demanda Ron impatient de revoir son meilleur ami.
Je vais aller le chercher ! répondit Sirius d'un ton –un peu trop- aimable.
Mrs Weasley lui lança un regard voulant ire « qu'est ce qui se passe ? » Et Sirius lui répondit par un signifiant clairement « vous allez voir ! ». L'adulte monta les marches et annonça à Harry, toujours plongé dans son livre, que les autres étaient arrivés et qu'il devait descendre. Harry se leva donc et le suivit dans les escaliers.
Pendant ce temps là, tout le monde s'était mis à discuter dans le hall, Mrs et Mr Weasley échangeaient des banalité avec Lupin en attendant de pouvoir parler tranquillement de choses plus importantes, tandis que les jumeaux avaient réussis à faire enrager Hermione et que Ron et Ginny tentaient vainement d'apaiser la nouvelle préfète de Griffondor.
Cependant tous tournèrent la tête en entendant les deux absents les rejoindre et Mrs Weasley échangea un regard atterré avec Sirius qui acquiesça brièvement. La vue d'Harry dans un si mauvais état physique avait quelque peu pétrifié tout le monde. Et ils n'avaient pas encore vu le moral songea Sirus.
Bonsoir Harry ! lança joyeusement Hermione pour dissiper le malaise qui s'était mis en place devant l'allure fantomatique de l'adolescent.
Bonsoir, répondit Harry avec un léger sourire mais d'une voix toujours neutre.
Harry tu as une mine épouvantable ! s'exclama Ron.
Merci.
Les jumeaux éclatèrent de rire ce qui eut pour effet de décharger un peu l'ambiance.
Puis Hermione s'avança vers Harry avec un grand sourire et lui dit « je suis si contente de te revoir » en le prenant dans ses bras.
Ni Lupin, ni Sirius, ni Mrs Weasley ne loupèrent l'infime grimace de douleur d'Harry devant l'enthousiasme de son amie même s'il se contenta de lui dire d'un ton aimable « Hermione tu m'écrase ».
Elle le lâcha enfin, les jumeaux serrèrent la main d'Harry dans la bonne humeur et Ron lui adressa un grand sourire et une tape dans le dos. Ginny sembla hésité un moment puis finalement lui fit la bise.
T'as enfin compris que je mangeais personne ? lui chuchota Harry avec malice et Ginny hocha la tête avant de devenir –pour changer- rouge comme une pivoine.
Comme personne n'avait entend ce qu'avait dit Harry, la couleur tomate de Ginny lui valut quelques regards curieux de la part d'Hermione et de Ron tandis que les jumeaux se regardaient avec malice. Ils allaient ouvrir la bouche quand Harry les prévint d'une voix glaciale.
Si j'entends ne serait ce qu'un seul couplet parlant d'yeux verts et de crapaud, je vous jure qu'à côté de ma colère Voldemort passera pour un inoffensif marchant d'ours en peluche moldu !
Fred et Georges fermèrent la bouche et firent la moue tandis que les deux meilleurs amis du Survivant éclatèrent de rire devant la mine dépitée des jumeaux. Les adultes étaient quant à eux partagé entre l'amusement pour Molly et Arthur qui avait compris la référence à un certain gnome de St Valentin, et la surprise par le ton employé par Harry pour les deux autres.
Si on passait à l'installation, dit alors Rémus d'un ton joyeux. Les jumeaux 1er étage 2ème porte à droite, Ginny 1ère porte à droite, Hermione soit avec Ginny soit 3ème porte à droite, Ron 1èreporte à gauche. Molly et Arthur votre chambre est au rez de chaussé au fond du couloir venez je vous montre.
Tous les nouveaux arrivants prirent leurs affaires, hiboux et chat inclus, et se dirigèrent vers leurs chambres respectives. Hermione choisi d'avoir sa propre chambre en raison de la petitesse de l'autre. Ron, quant à lui, s'étonna qu'on ne lui ait même pas proposé de partager sa chambre avec Harry mais se dit qu'une petite chambre individuelle c'était bien aussi, même s'il aurait préféré avoir le choix.
Pendant que tout le monde s'installait, Sirius dit à Harry « suis moi ».
Le jeune sorcier obéit et suivi son parrain dans la chambre de celui ci.
Harry ?
Oui ?
Enlève ton T-shirt s'il te plait.
Harry le regarda un instant avant qu'il ne rajoute.
Si tu crois que je t'ai pas vu grimacer tout à l'heure s'est raté. En plus Rémus m'a dit que c'était pas la première fois alors obéit s'il te plait.
Harry le va les yeux au ciel mais obtempéra tout de même. Sirius étouffa un juron. Deux grosses marques violettes s'étendaient sur les côtes du jeune homme, visiblement dues à des coups de pieds.
Tournes !
Poussant un soupir, Harry pivota sur lui même et Sirius pu voir trois autres marques de coups dans le dos de son filleul ainsi qu'une coupure assez profonde au niveau du rein droit.
L'animagus bouillait intérieurement contre les Dursley qui avaient osé maltraiter SON Harry !
Et comptais me le dire quand ? demanda t il sèchement.
Harry lui répondit par un regard signifiant très clairement « jamais ».
Harry, soupira Sirius, Harry, Harry. Pourquoi tu me l'as pas dit ?
Ça aurait changé quoi ? Ce qui est fait est fait non ? Et puis c'est pas si grave ! répondit l'adolescent en ré enfilant son T-shirt.
Pas si grave ? PAS SI GRAVE ? Tu te fous de moi Harry ? s'emporta Sirius. COMMENT peux tu trouver ça PAS SI GRAVE ?
Des éclats de voix provenant du rez de chaussé sortirent les adolescents Weasley et Hermione de leur aménagement. Ayant reconnus la voix de Sirius, ils se demandèrent s'ils devaient ou non descendre. Finalement ils se rendirent dans le hall pour en savoir plus. Dans le même temps ils furent rejoins par leurs parents et Rémus.
Ok passez à la cuisine, je vais aller voir ce qui se passe, dit ce dernier d'un ton calme mais sans réplique possible.
Tu aurais dû me tenir au courrant de ce que ces connards te faisaient Harry ! rageait Sirius.
C'est ça pour que tu rappliques dans la journée !
ET ALORS ?
Et alors les Dursley ne sont rien par rapport aux détraqueurs ! siffla Harry.
HARRY QUAND VAS TU CESSER DE FAIRE PASER TA VIE APRES CELLE DES AUTRES ? QUAND VAS TU COMPRENDRE QUE DE NOUS DEUX C'EST MOI L'ADULTE ET QUE C'EST A MOI DE VEILLER SUR TOI ET PAS L'INVERSE ?
Le jeune homme ne répondit rien mais gardait un air buté.
Combien de temps ? demanda Sirius en essayant de se contrôler.
Combien de temps quoi ? Que j'ai ces marques ou qu'ils me frappent ?
LES DEUX ! rugit Sirius visiblement pas enclin aux nuances.
2 semaines… et d'aussi longtemps que je me souvienne ! C'était déjà comme ça avant que je te connaisse alors… Et puis on s'habitude, conclu le Survivant en haussant les épaules.
On s'habitude ? répéta Sirius incrédule. ON S'HABITUE ? MAIS TU ME LES FERA TOUTES TOI CE SOIR ! ON NE S'HABITUE PAS HARRY ! PARCE QU'ON A PAS A S'HABITUER A ÇA TU M'ENTENDS ? CE N'EST PAS NORMAL !
Toc toc
Quoi ? rugit Sirius
Rémus passa la tête par la porte.
Désolé de te déranger Patmol mais tu effrayes nos invités ! Et il me semble qu'on avait parlé de quelque chose concernant l tact et la douceur…
En parlant de douceur, viens donc là, dit Sirius de très mauvaise humeur. Lunard, toi qui est la sagesse incarnée tu vas me dire ce que tu pense de ce que notre ami trouve pas si grave.
Rémus intrigué entra dans la chambre et ferma la porte derrière lui.
Ton T-shirt, siffla Sirius.
Harry lui lança un regard noir mais obéit et enleva son haut. La réaction ne se fit pas attendre.
Oh putain, lâcha Rémus.
Et attends le plus drôle. Tournes toi ! Alors ? demanda Sirius.
Mais l'expression atterrée, choquée et furieuse de Rémus suffisait en elle même.
Et figures toi que notre cher Harry m'a dit que ce n'était pas grave parce qu'au fond on s'habituait ! Que penses tu de ça Rémus ?
Je crois que je vais vomir, dit alors le loup garou en sortant de la pièce une main sur la bouche.
Alors Harry tu trouves ça toujours « pas si grave » ?
Y'a pas mort d'homme.
PAS ENCORE TU VEUX DIRE ! MAIS T'ES COMPLETEMENT INCONSCIENT OU QUOI ? T'ATTENDAIS QUOI POUR L'OUVRIR HARRY ? TU PREFERAIS PEUT ETRE QUE JE SOIS CONVOQUE A TON ENTERREMENT ET QU'ON ME DONNE COMME EXPLICATION « ON A TAPER UN PEU PLUS FORT AUJOURD'HUI MAIS DANS L'ENSEMBLE C'ETAIT PAS SI GRAVE » ? TU ES UN ETRE HUMAIN HARRY ET ON NE FRAPPE PAS LES ETRES HUMAINS POUR UN OUI OU POUR UN NON !
Harry eut un rire amer : chez les Dursley c'est plutôt l'optique du cafard !
Harry tu n'es pas un cafard !
JE SAIS ! Mais tu me connais, moi, mon ego démesuré et ma soif d'élévation social, cracha t il sarcastique.
Harry… reprit Sirius plus doucement.
C'est bon ! Laisses tomber !
Oh non je ne laisse pas tomber Harry, certainement pas ! je vais aller me faire un plaisir de rendre visite à ta charmante famille !
NON !
OH SI HARRY ! ILS DOIVENT ETRE PUNNIS POUR TOUT ÇA ! Mais avant je veux que tu me racontes absolument tout. Est ce clair ?
Alors là tu rêves !
Harry ! menaça Sirius.
Si tu crois que je vais te donner des raisons de sortir de ta cachette pour que le ministère te retrouve tu peux toujours courir !
Harry !
Azkaban te manques tant que ça ?
HARRY !
Quoi ? Tu vas m'en coller une peut être ? Bah vas y qu'est ce que tu attends ?
Et voilà mon grand t'as gagné il est braqué maintenant !
Les Weasley n'entendaient que des bribes de l'altercation entre Sirius et Harry mais ils avaient réussi à comprendre qu'elle avait un rapport avec les Dursley et quelque chose qu'ils avaient fait. Molly songea avec malaise que cela avait peut être un rapport avec l'état de santé d'Harry et sa grimace de douleur de tout à l'heure. Cependant la mère de famille était surprise de ne pas entendre Rémus aller qu'il était partit voir ce qui se passait.
Le loup garou se redirigea vers la chambre de son ami après avoir était calmé ses maux d'estomac. La simple idée qu'un gamin puisse ne serait ce qu'imaginer s'habituer à se faire battre lui donnait la nausée alors qu 'il l'accepte clairement et qu'en plus cet enfant soit le fils d'un de ses meilleurs ami le dégoûtait au plus haut point. Il toqua de nouveau à la porte en entra. Au vue du regard noir d'Harry et de la tête de Sirius, Rémus su immédiatement qu'il avait braqué l'adolescent, chose qu'ils voulaient à tout prit éviter.
Hum …Hum…
Oui Rémus ? demanda Sirius visiblement content de se retour de son soutient.
On devrait aller rejoindre les autre avant qu'il ne pense à un massacre collectif non ?
Oui tu as raison, comme toujours Lunard. Harry tu viens mangé et me sors pas « j'ai pas faim » parce que vu ton poids t'as intérêt de manger si tu veux pas finir à l'hosto. Et nous reprendrons cette conversation après le repas comprit ?
Harry hocha la tête mais son regard lançait encore des éclairs.
Bien on va éviter le sujet devant les autres pour l'instant même si a mon avis ils vous ont entendu en partit. Je les rejoins maintenant et vous suivez ?
On fait comme ça ! confirma Sirius qui avait visiblement besoin de calmer ses nerfs s'il ne voulait pas être odieux pendant le repas.
Rémus s'efforça d'avoir le sourire lorsqu'il pénétra de nouveau dans la pièce.
Bien on va mettre le couvert et passer à table qu'en pensez vous ?
Bonne idée, répondit Molly un peu trop enthousiaste pour sembler réaliste. Mais les adultes s'étaient tacitement comprit « on ne rajoute pas d'huile sur le feu ».
Quand le couvert fût mis et que tout le monde fut assis devant une assiette pleine d'un bon gigot maison, Sirius entra de nouveau dans la pièce en traînant Harry par le bras. Nul ne fit de remarque mais personne ne loupa non plus le fait qu'Harry s'assis le plus loin possible de son parrain et qu'il ignora superbement le regard encouragent que celui ci lui lança.
De fait, Sirius lança la conversation en demandant à Molly comment s'étaient déroulées leurs vacances. Bientôt tous les convives –sauf Harry- discutaient et mangeaient de bon appétit. En fait Harry picorait plus qu'il ne mangeait mais Sirius ne lui fit aucune remarques pour trois raisons : 1 il ne tenait pas à braquer encore plus l'adolescent ; 2 après leurs dispute Sirius aussi avait quelque peu perdu l'appétit même s'il se forçait pour faire bonne figure et enfin 3 Si H
Harry avait tant perdu de poids cet été c'était sûrement parce ce qu'il mangeait peu ou pas et Sirius avait dans l'idée que son filleul était autant coupable dans cette affaire que sa « famille ».
Après tout, repensa Sirius, la fin de l'année scolaire n'avait pas été facile pour Harry et le fait de n'avoir de nouvelles de personne n'avait pas dû lui arranger le moral Avec rage, Sirius réalisa que l'anniversaire de son filleul était 15 jours plus tôt et que donc il n'avait reçu à cette date qu'une raclée de son oncle pour cadeau. Décidément tu t'y prends bien avec lui Patmol, on le bat et toi tu trouves le moyen de l'engueuler. Vraiment formidable comme parrain !
Le repas avança, les heures passèrent et l'ambiance de fin de repas était beaucoup plus naturelle et détendue, même si Hermione et Ron n'arrêtaient pas de lancer des regards inquiets à Harry qui fixait –sans vraiment le voir- le plafond.
C'était vraiment très bon, professeur Lupin et Mr Black.
Merci les enfants mais appeler moi Rémus je ne suis plus votre professeur à présent et je pense que Sirius préfère qu'on l'appelle ainsi.
Peut on sortir de table Sirius ? demanda alors Ginny.
Bien sûr, sauf Harry qui reste assis. Finit il d'un ton sans réplique.
Mais de toutes façons l'adolescent n'avait pas esquissé un seul mouvement pour se lever et continuait de fixer rêveusement le plafond. En faite Rémus remarqua aux doigts crispés de ce dernier qu'il tentait vainement de se calmer les nerfs.
Les adultes continuèrent d'échanger quelques banalités pendant une dizaine de minutes jusqu'à ce que Sirius s'excuse, se lève et se dirige vers la porte.
Harry ! je pense qu'on a encore des choses à mettre au clair ! dit il
Le jeune homme se leva le visage complètement impassible et sortit de la cuisine.
Rémus jeta un regard à Sirius qui signifiait très clairement « vas y doucement ».
Sirius mena Harry jusque dans sa chambre et lui dit de s'asseoir avant de sortir de la pièce. Il alla dans la salle de bain chercher du baume cicatrisant et revint dans sa chambre.
Harry s'était assis sur une chaise et regardait par la fenêtre calmement, cependant on sentait rien qu'en entrant dans la pièce que l'atmosphère était électrique. Poussant un soupir Sirius referma derrière lui.
Harry enlèves ton t-shirt s'il te plait que je te soigne, dit alors Sirius d'une voix lasse.
Sans un regard pour lui, Harry obéit. Jurant intérieurement, Sirius appliqua avec soin du baume sur les plaies à vif, en essayant d'y aller doucement pour ne pas faire mal à son protégé ; mais il se doutait bien que celui ci souffrait du contact sur ses blessures même s'il ne laissait rien transparaître.
C'est bon tu peux te rhabiller, continua Sirius d'une voix calme. Bon écoutes Harry, je vais pas me jeter dans la gueule du loup par rapport au ministère et tout mais je veux et je me dois d'aller parler avec tes moldus. Ils n'ont pas le droit de te faire ça Harry parce que ce n'est pas normal et ce n'est pas bien. Donc je vais aller voir Dumbledore pour trouver une solution avec lui d'accord ? Et lui dire ses quatre vérités sur ses merveilleux choix aussi. Mais avant tout ça Harry il faut que tu me racontes tout.
Le jeune sorcier continua à regarder par a fenêtre et ne répondit rien.
Harry ! soupira sirius. Si je fais tout ça c'est pour t'aider !
Rien, un mur de silence. Pourquoi a t il fallut que ce gamin hérite du caractère tête de mule de ses parents ? Hein ? Comme si le caractère trempé d'un seul n'aurait pas suffit !
Ok je laisses tomber pour ce soir, vas te coucher !
Harry se leva et sorti de la pièce pour regagner sa chambre. Pendant ce temps là, Sirius, désespéré, rejoignit le cercle des adultes.
Alors ? lui demanda Rémus dès qu'il fut assis.
Tu te rappelles du caractère têtu de James ? et de celui de Lyly ? Et bah je te parle pas du mélange !
A ce point là ?
C'est désespérant !
Tu sais il y a deux ans. Je me rappelle qu'Harry était déjà comme ça, il faisait passé l'intérêt général avant le sien. Sinon il n'aurait jamais appris à se défendre contre les détraqueurs si ce n'était pour ne pas pénaliser son équipe de quiddich !
C'est vrai Harry est comme ça Sirius ! renchérit Molly. Voyez en 2ème année il n'a pas hésité une seconde pour sa sécurité quand il est aller dans la chambre des secrets sauver Ginny d'un Basilic !
Sirius resta bouche bée, on ne lui avait jamais parler de ça !
Sans parler de l'histoire de la pierre philosophale qu'il a arraché des mains d'un serviteur de Vous-savez-qui alors qu'il n'avait qu'onze ans ! rajouta Arthur.
Et oui faudra s'y faire Sirius, Harry est quelqu'un de très généreux de sa personne !
Oui mais à ce niveau là c'est plus de la générosité c'est du suicide pur et simple !
Que voulez vous dire ?
Sirius regarda Rémus qui confirma puis avec un grand soupir, le brun insonorisa la porte et inspira un grand coup pour se donner du courage. La soirée aller être longue entre cette histoire et l'Ordre !
