Blabla de l'auteure : et voui mes amis, fans incontestés de mon art ( oups mes chevilles) me revoilà avec un tout nouveau chapitre comme je vous l'avez promis. Ceci se passe juste après le chapitre deux, le lendemain matin en fait et il devrait normalement y avoir encore au moins 2 chapitres avant la rentrée à Poudlard. Chapitres que je me hâte de corriger et tapoter à l'ordinateur. Voilà sur ce bonne lecture et n'oubliez pas les rewiew !

Chapitre 3 : tentatives d'ouverture

Harry se réveilla en sursaut et soupira d'exaspération. Il se leva sachant pertinemment qu'il ne se rendormirait pas, un mois et demi de cauchemars quotidiens le lui avaient apprit. Cependant si au début après avoir revécu une énième fois la mort de Cédric et la renaissance de Voldemort Harry se réveillait en hurlant, maintenant il se taisait. Ça aussi on le lui avait apprit et pas de la manière la plus douce. L'oncle Vernon lui répétait sans cesse que si « lui n'arrivait pas à dormir, il ne voulait pas le savoir ». Et comme toutes ses courtes nuits finissaient toujours par des insomnies, la tante Pétunia lui avait trouvé des corvées nocturnes à faire vu qu'on « ne tolérai pas les fainéants » chez les Dursley. Harry avait ainsi eu droit à beaucoup plus de taches ménagères à faire, puisque celle effectuées pendant le temps de sommeil de sa « famille » ne le dispensaient nullement de celles à faire durant leurs temps de veille. Cependant ce soir, il n'était plus chez les Dursley et il allait s'ennuyer ferme. En effet si faire du repassage de nuit n'avait rien de passionnant, cette activité l'empêchait au moins de penser alors que là… Regardant l'horloge où il vu qu'il était 1h46 du matin, il eut un sourire amer en pensant qu'il avait dormi 6 minutes de plus que la vieille « ça se fête ! »

Harry s'assit donc sur le rebord de la fenêtre et laissa divaguer ses pensées sur Voldemort et son apparent calme qui ne présager sûrement rien de bon, tout en regardant sans vraiment le voir le paysage nocturne du jardin. Puis alors que cela faisait une heure qu'il était levé, il repensa à la dispute de la soirée avec Sirius

Son parrain avait trouvé inconcevable qui lui dise qu'on pouvait s'habituer aux coups mais le fait est qu'il s'y était habitué. Et les quelques coups qu'il avait reçus le jour de son anniversaire à cause d'une histoire sordide n'étaient rien comparer aux raclées qu'il s'était déjà prit alors qu'il ignorait encore qu'il était un sorcier et que des évènements inexpliqués se produisait autour de lui.

Et puis Harry se sentait malgré tout coupable de la mort de Cédric, s'il ne lui avait pas proposé de prendre la coupe en même temps, s'il avait pu le protéger de Quedever…. Des si devenus un peu trop lourd à porter depuis le début des vacances. Alors que son oncle l'engueule pour une histoire stupide lui importait peu.

Un miaulement derrière la porte le sortit de ses pensées et le jeune homme se leva pour trouver Pattenrond assis sur le palier.

Salut toi, qu'est ce que tu veux ? Murmura le jeune homme en s'agenouillant pour caresser l'animal d'une main décharnée.

Pattenrond ronronna en fermant les yeux de plaisir devant les caresses.

Toi au moins, tu apprécies ma compagnie, pensa harry.

Soudain Pattenrond cesse de ronronner et invita Harry à le suivre.

Après tout un peu d'air ne peux pas me faire de mal, murmura harry. Attends deux minutes.

Harry enleva son pyjama et s'habilla puisque de toutes façons sa nuit était finie. Puis il suivi le chat le plus silencieusement possible dans l'escalier. Pattenrond gratta contre la porte d'entrée et Harry la lui ouvrit. Il regarda ensuite d'un œil amusé l'animal se rouler avec paresse dans l'herbe tandis qu'il s'asseyait sur le perron perdu dans ses pensées.

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Rémus se réveilla aux alentours de 6 heures du matin, la discussion de la veille l'avait vidé. Autant ce qu'ils avaient appris sur Harry, que les hypothèses qu'il avaient formulé quand au manque de rébellion de l'ado. Et aucun d'entre elles n'étaient vraiment rassurantes mais une chose était sure Harry était plus préoccupé par ce qui pourrait arrivé à Sirius s'il sortait que sur ce qu'il lui avait été fait ou pas. Et les résultats de la mission d'infiltration de Rogue n'étaient guère rassurants non plus en ce qui concernait l'Ordre.

Rémus soupira et se leva. De toutes façons, il avait toujours été quelqu'un de matinal et il savait qu'il ne dormirait pas plus. Rémus s'habilla et sorti de sa chambre (qui était au rez de chaussé) pour se diriger vers la cuisine avec l'intention de se servir un café. Mais arrivé dans le hall d'entrée, il remarqua que la porte était entre ouverte. Intrigué le sorcier s'avança à pas de loup (Nda : je sais elle était facile) et découvrit avec surprise qu'Harry était assis sur le perron, habillé, les yeux dans le vague et que Pattenrond courait pour sa part de long en large au pied des marches menant à la porte d'entrée.

Rémus prit le temps d'observer plus attentivement l'adolescent avant de se faire remarquer. Le garçon était vraiment maigre et pâle mais il semblait aussi soucieux et aucune joie ne pouvait se lire dans ses yeux malgré le léger sourire flottant sur ses lèvres. Il semblait étonnamment bien réveillé malgré l'heure matinale et à le voir ainsi assis sur le perron, on aurait pu croire qu'il portait le poids du monde sur ses frêles épaules. Comme s'il avait était un vieil homme ayant vu trop de choses dans sa vie, mais il n'avait que quinze ans !

Rémus se décida finalement à sortir de sa contemplation silencieuse et à lui parler. Ainsi il se racla la gorge, faisant se retourner Harry sans pour autant qu'il ne sursaute.

Tu es déjà réveillé ? demande Lupin d'une voix douce

On dirait bien, répondit Harry de sa voix neutre.

Je peux m'asseoir à côté de toi ?

Si vous voulez

Harry, tutoies moi tu veux ? J'ai l'impression d'être un vieux schnoque autrement.

Le jeune homme eut un sourire amusé et acquiesça lentement.

Sympa comme endroit pour réfléchir, continua alors le loup garou.

Pattenrond semblait d'accord avec vous… toi désolé.

Oh ! C'est Pattenrond qui t'a réveillé alors ?

Non je l'étais déjà. Je pense que c'est pour ça qu'il est venu me trouver d'ailleurs. Autant embêter celui qui est déjà debout que de réveiller toute la maison.

Rémus haussa un sourcil.

Je suis plutôt d'accord avec cette optique, compléta Harry.

A ce moment là le chat cessa de courir comme un fou et vint se pelotonner sur les genoux d'Harry assis en tailleur en ronronnant fortement. Le jeune homme le caressait distraitement tout en continuant d'observer le paysage.

Alors tu es levé depuis longtemps ? demanda finalement Lupin après un silence.

Ça fait un petit moment

Un petit moment comme ?

J'étais levé à 1h46

Et c'est souvent comme ça ?

Tous les jours, répondit calmement Harry. Et encore aujourd'hui j'ai eu du rab'

Oh je vois… dit alors lentement Rémus Si 1h46 était une grasse matinée pour lui par rapport à d'habitude alors que devait être les autres nuits ? …….. Et je peux savoir pourquoi ou c'est trop personnel ?

Il n'y a pas de mystère professeur, pas pour ça en tout cas. C'est comme ça depuis juin dernier. Et je pense que maintenant j'aurais du mal à changer de rythme de sommeil, dit Harry avec sagesse.

Je le crois aussi, répondit Rémus étonné par le calme et la résignation du garçon ; mais comprenant par la même que les nuits d'Harry ne devaient pas être agréables et reposantes en plus d'être courtes.

Harry ? Tu veux bien que nous reparlions tous les deux de ce qui s'est passé hier soir ?

Je pense que je n'y couperai pas de toutes façons répondit Harry en haussant les épaules.

Pattenrond continuait de ronronner paisiblement sur les jambes d'Harry et le garçon détourna son regard vert émeraude du paysage pour le fixer sur Lupin, lui montrant ainsi qu'il avait toute son attention.

Rémus était soufflé par le sérieux et le calme du jeune homme, tout ceci tendait à prouver qu'il était bien plus mature que ceux de son âge, mais était ce si étonnant après tout ce qu'il avait vécu. Il se racla donc la gorge et commença :

Harry est ce bien ton oncle qui t'a fait ces marques ?

En partie

En partie ?

Oui

Tu ne m'en diras pas plus très bien. Je peux savoir le motif ? A compter qu'il y en est un

En faite … commença Harry. Je n'ai pas tout compris moi même… pour ce que ça change. Finit il en haussant les épaules.

Rémus venait encore de se prendre une claque en pleine figure, comment Harry pouvait il rester aussi calme ?

Et pour la part que tu as comprise ?

C'était en rapport avec l'école…

Poudlard ?

Non, non ! répondit Harry avec un sourire las et ironique. Poudlard… ça n'existe pas chez eux voyons ! Non… c'était en rapport avec notre ancienne école primaire à Dudley et moi. La directrice nous avez envoyé simultanément une invitation pour une fête regroupant les anciens de notre année, une célébration quelconque.

Et ?

C'est à ce moment là que j'ai perdu le fil à vrai dire... répondit Harry songeur.

Et…. Qu'est ce que ton oncle t'a fait précisément ?

Oh ça, rien de bien exceptionnel en fait….. Et puis…. Je pense qu'il m'en voulait encore pour la dernière fois …

Qu'elle dernière fois ?

La dernière fois que les Weasley sont venus me chercher. Mrs Weasley ne vous l'a pas raconté ?

Oh si, je crois…. Ton oncle est vraiment rancunier !

On peut dire ça comme ça.

Ou ?

C'est un crétin, qu'est ce qu'on peut y faire ? Il est né bête, il vira bête et il mourra bête.

Oui, mais c'est un crétin violent Harry ! Tenta Rémus Il voulait que l'adolescent réagisse

Seulement avec moi, répliqua Harry calmement de sa voix sans émotion.

Harry, comment peux tu dire ça, penser ça ? S'étonna Rémus de sa voix douce chargé de peine et d'inquiétude

Ce sont les faits professeurs, rien que les faits.

Harry…. Tu penses vraiment que c'est pas si grave ?

Oui

Et je peux savoir pourquoi tu penses ça ?

Harry resta songeur un moment, comme s'il cherchait l'exacte formulation qu'il fallait pour dire tout ce qu'il ressentait.

Je pense, commença t il doucement, que nous avons tous nos échelles pour juger de la gravité des choses professeur. Si je vous dis que ce n'était pas si grave, c'est que ça l'était…

Rémus ne répondit rien, analysant scrupuleusement la réponse d'Harry pour en saisir toutes les nuances et les sous entendus. Une angoisse commença à naître dans son ventre quand il comprit que si pour Harry tous ces coups n'étaient pas si graves c'est qu'il y avait eu pire !

Tu veux dire… que tu as vu pire c'est ça ?

Mais Harry n'as tu jamais essayé de te défendre de lui ? Et ton cousin, ta tante ? Ils n'ont jamais rien fait ?

Harry le regarda avec un sourire triste devant la douleur de son professeur plus que devant son propre passé.

Que puis-je y faire professeur ? Pendant 10 ans j'étais convaincu que mon parents étaient morts dans un accident de voiture, j'ignorais tout du monde magique avant mes onze ans, et les Dursley étaient…sont ma seule famille vivante. Quand à ces dernières années… Ce n'est que pour deux mois par an…

Mais… est à l'école, quand tu étais petit, tes professeurs, je sais pas moi, ils n'ont jamais rien vu ?

Vous semblez oubliez quelque chose professeur Lupin, répondit Harry d'une voix douce et se perdant à nouveau dans la contemplation du paysage……. Les gens ne voient que ce qu'ils veulent voir.

Rémus regarda à son tour le paysage songeur devant les propos de l'adolescent, lui même n'avait rien vu quand il était professeur d'Harry. Oh comme tout le monde il avait constaté qu'il était un peu maigre et petit mais il avait, comme tout le monde, mis ça sur le compte de la croissance ; il avait constater qu'Harry recevait très rarement des hiboux et uniquement de la part d'Hagrid quand il voulait l'inviter à prendre le thé mais il s'était dit qu'étant moldus, sa famille n'avait peu être pas les moyens de le contacter. Harry avait raison, mille fois raison, les gens ne voyait que ce qu'ils voulaient voir. Ainsi tout le monde avait préféré trouver des excuses simplistes pour expliquer certains faits au mieux, ou les ignorer, au pire ; plutôt que d'ouvrir les yeux et voir qu'il y avait un problème, des problèmes même. Rémus se dit qu'il aurait pourtant était facile en théorie pour Harry d'aller trouver quelqu'un et de lui parler mais dans la pratique… Pour lui dire quoi ? Et à qui s'ouvrir ? Comment ? En plus Harry n'avait sûrement que très peu de confiance dans les adultes, qui le lui reprocheraient avec des monstres pareils en guise de famille ? Tout ceci n'étais pas fait pour rassurer le loup garou, mais une autre chose lui revenait en boucle dans la tête, cette chose tenait dans cinq mots : Il y avait eu pire…

Des bruits de pas les sortirent tous les deux de leurs réflexions et Harry fut le premier à se lever. Il tendit la main à son ex-professeur pour l'aider à se relever sans un mot. Puis il attrapa Pattenrond et ils rentrèrent dans la maison.

Ils découvrirent ainsi Arthur dans la cuisine, l'homme se servait un café avant de partir travailler.

Bonjour Arthur, dit le loup garou en entrant dans la cuisine tandis qu'Harry allait s'asseoir dans les marches de l'escalier, le chat d'Hermione ronronnant fortement dans ses bras.

Oh bonjour Rémus, je ne vous ai pas réveillé rassurez moi ?

Non, non, je suis matinal c'est tout.

Je vois ça.

J'ai pourtant trouvé plus matinal que moi…

Oh ? Et qui donc ?

Harry…

Oh, je ne me le rappelait pas matinal au point de se lever à six heures pourtant…

Une heure quarante cinq du matin Arthur, pas six heures.

Pardon ?

1h45

Mais … où est il en ce moment ?

Assis dans l'escalier essayant de se dépêtrer d'un Pattenrond câlin et ronronnant.

Oh, le pauvre : répondit Arthur avec un sourire amusé. Il ne vient pas déjeuner ?

Je pense qu'il ne voulait pas déranger en faite, répondit Rémus songeur.

Ça par contre je m'en rappelle très bien, il a toujours l'impression de déranger ce môme. Pourtant il est adorable. Molly me le répète tout le temps, adorable et poli, le rêve quand on voit les jumeaux...

Je pense qu'ils n'ont pas eu la même éducation Arthur. Et je pense aussi qu'il aurait préféré la votre…

Hum… c'est probable. Bon je dois aller au bureau avant de me faire tirer les oreilles, nous nous revoyons dans deux jours comme convenu ? Molly partira vers 9 heures je pense.

Pas de problèmes, les enfants sont entre de bonnes mains rassurez vous.

Oh mais je vous fait confiance.

Arthur posa sa tasse dans l'évier et sorti de la cuisine après avoir salué Rémus. Puis il dit un « Bonne fin de vacances Harry » au jeune homme qui lui sourit poliment en retour.

Après le départ du père de la famille rousse, Rémus passa à nouveau dans le hall où il vit avec un sourire que Pattenrond se frottait contre Harry qui le repoussait gentiment.

Veux tu déjeuner Harry ? demanda Rémus.

Non merci professeur, je n'ai pas faim.

C'est Rémus, Harry, pas professeur. Passes au moins dans la cuisine, Sirius va me tuer s'il voit que je t'ai laissé abandonné dans l'escalier en train de te faire agresser par un chat orange en manque de tendresse.

Harry adressa un vrai sourire amusé à Rémus et se leva, au grand dame de Pattenrond qui miaula d'indignation. Harry le prit dans ses bras pour le faire taire et alla s'asseoir dans la cuisine en face de Rémus, le tout dans un déplacement des plus silencieux.

Tu dois comme même avoir des gènes de maraudeurs, dit soudainement Rémus pour briser le silence qui s'était installé entre eux. Pour te déplacer comme un chat sans que l'on puisse t'entendre…

Oh je dirais plutôt l'instinct de survie, répondit Harry avec un léger sourire. Je ne sais pas ce que donne Sirius au réveil et j'aimerai ne pas tester sa mauvaise humeur matinale s'il se lève après m'avoir entendu marcher.

Sage précaution, répondit Rémus sur le ton de l'humour mais en se faisant la remarque intérieurement que cet instinct de survie du réveil matinal des autres devait être une conséquence de l'éducation Dursleyenne.

Ils furent rejoints 10 minutes plus tard par Mrs Weasley. La mère de famille leur dit bonjour, avala un thé et grignota quelques tartines avant de dire milles et une recommandations à Rémus et d'embrasser Harry avant de partir. Les Weasley s'étaient en effet vu confier une mission importante pour l'Ordre et c'est pour cette raison principalement qu'ils avaient confié leurs enfants à Sirius et Rémus. A peine cinq minutes après le départ de leur mère les jumeaux vinrent à leur tour déjeuner tandis qu'Harry sortait de la cuisine, Pattenrond dans les bras, pour aller chercher un livre dans sa chambre et s'installer dans l'escalier pour le lire.

Peu à peu la maison s'anima, les jumeaux parlaient à voix basse de leur projet de magasin de farces et attrapes dans le salon où il avait traîné de force Harry en lui disant « qu'il pouvait utiliser un siège à la place des marches ». Hermione et Ginny s'étaient levées en même temps et déjeuner à présent tandis que Ron émergeait doucement du sommeil accoudé sur la table de la cuisine sous le regard amusé de Rémus.

Sirius pour sa part s'était absenté a peine 10 minutes après son réveil, disant à Rémus qu'il devait une conversation avec un vieux barbu amateur de bonbons aux citrons…

Puis quelques temps après, tous les adolescents s'étaient rassemblés dans le salon. Les jumeaux parlaient avec Ron du dernier match de quiddich qu'ils avaient fait avec enthousiasme, Hermione et Ginny discutaient de « trucs de filles » tandis que Harry était toujours plongé dans son bouquin.

Puis Ginny se mêla à la conversation avec ses frères quand elle entendit un des jumeaux minimiser ses propres performances pour la taquiner. Hermione en profita donc pour s'asseoir dans le canapé à côté de son meilleur ami en jetant un regard curieux à la couverture de son livre.

Harry ? demanda t elle à voix basse. Je peux te parler ?

Bien sûr, répondit le jeune homme de sa voix douce en fermant son livre pour la regarder.

En privé…

Oh… viens alors.

Harry se leva et tandis la main à Hermione pour qu'elle en fasse autant. Puis tous les deux montèrent à l'étage dans la chambre d'Harry tandis que les quatre Weasley menaient une joute verbale telle qu'ils ne s'étaient rendus compte de rien.

Harry désigna le bord de son lit à sa meilleure amie tandis qu'il s'asseyait sur le rebord de la fenêtre.

Harry ? Commença Hermione timidement. Qu'est ce qui s'est passé hier soir entre toi et Sirius ? Je veux dire… Pourquoi vous vous êtes disputés ?

C'est compliqué, répondit le jeune homme calmement.

Oh… Et tu veux pas essayer de m'expliquer ? On a entendu que des bribes et avec Ron on s'inquiète. On en a parlé hier soir après manger et… Harry est ce que ça va ?

Oui.

T'es sur ? Tu es si pâle et si maigre c'est affolant. Ecoutes, on n'est pas stupides, on a comprit qu'ils se passaient quelque chose avec les Dursley. Harry si tu veux pas nous en parler pour l'instant on respectera ton choix promis mais si tu as besoin de parler à quelqu'un de ce qui s'est passé cet été dans ta famille on est là d'accord ?

On est d'accord. T'inquiètes pas 'Mione, ça va. Aller viens redescendons avant que les autres se posent des questions. T'as fini ton essai sur les potions revigorantes chinoises ?

Harry ? Tu me parles de devoirs ! Mon Dieu ! C'est plus grave que ce que je pensais... vite une ambulance ! Se moqua Hermione

C'est ça paies toi ma tête ! répliqua Harry en entrant dans son jeu tandis qu'ils passaient la porte du salon. Moi personnellement j'ai fais 10 rouleaux dessus.

COMBIEN ?