Note
J'ai essayé de garder ça intense, éprouvant, et en même temps mignon et drôle. J'espère que ça fonctionne toujours !
C'est le moment pour un peu de Laura Branigan . Playlist Spotify (avec des points à la place des espaces) : open spotify com/playlist/6WiyW4YMxYWWNAHkSI47wV?si=dbb658a5b5a14d4f
Sasuke restait coi. Naruto déglutit, mais il ne se détourna pas. Il affronta de toute sa volonté le lac de légende dans le cœur de son vis-à-vis, luttant contre les eaux, montra qu'il ne craignait pas les requins des profondeurs et que rien, dans cette obscurité, ne saurait éteindre la luisance de son âme.
Sasuke en était déjà conscient, à présent. Toutefois, il ne sembla guère emballé par la déclaration. Il serra les dents, inspira un grand coup et se mit à hurler :
« Espèce d'imbécile ! Je t'avais interdit de me balancer ça maintenant ! C'est pas le moment, et je peux même pas bouger ! Crétin des alpes ! Je. Ne. Peux. Pas. Bouger ! Tu pouvais pas patienter, genre, vingt-quatre heures de plus, qu'on ait fini cette corvée et qu'on soit dans une situation normale ?! Et pourquoi tu me fais ça alors que tu viens de retirer ta main de l'intérieur de mon cul pour me préparer à une double pénétration ?! T'en as d'autres, des idées glamour comme celle-là ?! »
Naruto s'attendait à tout sauf à se faire engueuler de la sorte.
« Tu… Tu veux dire que là, t'as envie de partir en courant ? » souffla-t-il, déconfit.
Voilà, c'était fini. Sasuke était en train de le rejeter, et la seule raison pour laquelle il n'avait pas déjà disparu tenait à son incapacité à se mouvoir.
« Je veux dire que dans mon état actuel – et dans ce contexte, pour rappel –, j'ai absolument aucun moyen de réagir à ça ! » tempêta Sasuke, qui semblait envoyer des pulsations désespérées à son système nerveux pour que celui-ci accepte de frapper Naruto.
Oh. Ce n'était que ça ? C'était la raison pour laquelle son compagnon avait tenté de toutes ses forces d'empêcher cette déclaration ?
« Je vais faire comme si je n'avais rien entendu, Naruto, claqua encore la voix nasillarde, menaçante. Tu vas immédiatement cloner ton stupide corps de beau gosse, sans oublier une seule cellule grise égarée de ton cerveau de pois chiche, et tu vas te concentrer sur le triple orgasme qu'on doit se taper pour ouvrir cette porte de merde. »
Dit comme ça, Naruto n'avait pas d'objection. Les mots « triple orgasme » avaient eu un effet certain sur son anatomie, et Sasuke était extrêmement sexy lorsqu'il se mettait en colère.
Il s'était confié parce qu'il avait eu l'impression que c'était le bon moment, pour lui. Il n'avait pas calculé que Sasuke pourrait mal prendre son immobilité vis-à-vis de la situation. Ils étaient dans une atmosphère complice. Ils étaient en plein partage, et les paroles de Sasuke au sujet de son être, qui lui donnaient le droit d'exister et d'aimer, l'avaient convaincu de la marche à suivre. Il avait totalement oublié, à ce moment-là, que le brun lui avait formellement interdit pareil épanchement.
Tant pis. Il était le roi des boulettes, et Sasuke, derrière sa fureur, ne l'avait pas rembarré. Il avait même l'air soulagé, d'une certaine façon. Il semblait frustré, mais radieux, comme si Naruto à son tour lui avait avoué quelque chose de libérateur. Quelque chose qui pouvait achever de dévoiler son côté de la statue de marbre où ils étaient tous deux figés à jamais, heureux de leur sort, dans les bras l'un de l'autre, leurs mains étroitement serrées, comme un lien dans lequel leurs deux cœurs gangrenés par la vie seraient protégés, soignés et chéris.
Naruto ne regretta rien et trouva même drôle l'agacement de son amant. Il pouffa. Sasuke lui donna une claque du regard. Il pouffa de nouveau.
« D'accord, Uchiha Sasuke-sama le terrible. Je me soumets à vos ordres, et je vous promets de vous défoncer proprement le cul, tel qu'exigé, grâce à mes deux grosses bites que vous réclamez avec tant d'impatience. Sus à l'orgasme ! »
Le ninja offusqué, qui s'apprêtait à râler de plus belle, se figea à la réplique. Naruto remarqua qu'il bandait, qu'il avait dégluti, qu'il était rouge tomate, et il se demanda si c'était parce qu'il avait utilisé l'honorifique, pratiqué un semblant de dirty talk raté, ou si Sasuke venait seulement d'intégrer sa déclaration. Ah, et il avait dit « sus ». Il ricana.
Son coéquipier gloussa en réponse, et hocha la tête.
« Défonce-moi, serviteur. Et tu as intérêt à ce que je sois satisfait. »
Naruto rougit à son tour. Sasuke lui avait jeté une œillade carnassière. Il avait l'impression qu'il allait se faire dévorer tout cru. L'appétit sexuel de son pair irradiait de tout son corps, l'envoûtait et menaçait de le rendre fou alors même que celui-ci était amorphe.
Toujours au-dessus du corps blanc immobile, Naruto leva les mains pour malaxer son chakra. Sasuke était occupé à glousser dans sa barbe, incapable de rester sérieux suite à leur échange, bien qu'il eût réclamé à ne pas se déconcentrer.
Lorsqu'un deuxième Naruto apparut dans son champ de vision, cependant, le gloussement mourut dans sans gorge et le blond l'entendit pousser un soupir si avide que la teinte sur ses pommettes descendit jusqu'à ses épaules. Oh, oui. Il avait oublié. Uchiha Sasuke le désirait.
« Toi », gronda Sasuke en fixant le clone.
Celui-ci sursauta, indécis et aussi rouge que sa version originale.
« Tu vas prendre ma place. Toi », ajouta-t-il en transperçant Naruto du regard.
Il sursauta à son tour, encore trop obnubilé par l'effet qu'il faisait à son compagnon.
« Tu vas me dégager de là et me placer au-dessus de l'autre. »
Les deux blonds échangèrent un coup d'œil, puis s'exécutèrent. Naruto se pencha pour soulever le corps asthénique le plus délicatement possible, tout en recevant des grommellements et des fusillades visuelles parce qu'il avait pris son coéquipier en cuillère contre sa poitrine. Naruto avait du mal à comprendre en quoi cette posture pouvait paraître honteuse. Elle lui semblait bien plus empreinte de respect que sa version sac à patates, et il n'y avait guère que les princesses pour prétendre à une pause charmeuse. Son ami était un poids mort contre lui. Son bras droit pendait dans le vide, incapable de s'accrocher, et l'air revêche de Sasuke avait atteint de nouveaux sommets. Cela lui donna envie de l'embrasser. Il craqua avant que son clone ait terminé de s'allonger là où on le lui avait ordonné.
Naruto était perturbé par la présence de ce second lui-même, dont il ne connaissait aucune pensée. Il avait l'impression que Sasuke allait le tromper avec un autre. Qu'il ne suffisait pas. Il chassa ces pensées lorsque la langue du brun, interrompue dans sa diatribe, répondit avec avidité à sa démonstration d'affection. Sasuke voulait juste plus de lui.
Il le déposa avec difficulté, devant répartir les jambes pâles de chaque côté des reins de son double. Sasuke parvenait encore à bouger ses doigts et, dans une sorte d'accès de félicité, caressait de temps à autre la peau mate que ceux-ci effleuraient.
« Mais aide-le, bordel ! »
Le clone faisait semblant de patienter tandis qu'ils galéraient. Sasuke avait clairement envie de le frapper, mais il n'en avait pas la force. Naruto se mordit la lèvre pour ne pas rire. À la place de la copie, il aurait fait la même chose. Celle-ci participa enfin à la manœuvre et fit en sorte que Sasuke la chevauche. Elle bandait, et son sexe humidifia la raie des fesses du brun lorsque celui-ci dut s'affaisser sur son bas-ventre.
« Reste là et mets-toi à genoux derrière moi », ordonna encore l'Uchiha.
Naruto ne résista pas, lorsqu'il s'accroupit à son tour, à souffler contre sa nuque :
« Bien, Uchiha-sama. »
Son clone éclata de rire, le brun frissonna de la tête aux pieds et manqua tomber en avant. Il le retint de la main qu'il avait conservée contre son torse. Gérer un corps amorphe, bien qu'absolument consentant, n'allait pas être une mince affaire.
« Maintenant, c'est toi qui commences. »
Les deux Naruto se regardèrent, sceptiques. Sasuke n'avait même plus assez d'énergie pour que ses coups de tête soient perceptibles.
« Deux ! s'énerva celui-ci. C'est Deux qui commence. Et vous avez oublié les préservatifs, putain ! »
Naruto éclata de rire : tant que Sasuke était capable de les engueuler, il pouvait conclure que tout allait bien. « Deux », pour sa part, s'était offusqué de l'appellation, mais résigné à chercher les protections parmi leurs affaires. Naruto dut lâcher son fardeau pour en faire de même. Il le déposa aussi doucement que possible sur le torse de son sosie, qui lui jeta un regard défiant et avide. Non. Non, il n'allait pas être jaloux de son propre clone. Et puis quoi, encore ?
Il laissa Deux, écrabouillé sous le corps du brun qui continuait de pester, se débrouiller pour mettre sa capote. Lorsqu'il eut lui-même terminé ses préparatifs et étalé une dose peut-être trop importante de lubrifiant sur son sexe, Deux était dans le même état et tentait de ne pas rire, étouffé sous la hargne de leur compagnon.
« C'est bon, vous avez fini ? »
La voix nasillarde provenait des cheveux blonds. Ils se regardèrent, échangèrent un clin d'œil complice, puis décidèrent qu'il était temps de se consacrer sérieusement à leur demandant partenaire.
Naruto redressa Sasuke par les épaules. Deux saisit ses fesses et les souleva avant de s'adresser à son original :
« Il faut que tu tiennes ses cuisses écartées. J'ai besoin d'une main pour viser, sinon ça va glisser comme l'autre fois. »
Une vibration, dans l'enveloppe asthénique, les informa que Sasuke aurait voulu participer. Naruto se demandait comment ce dernier parvenait à ne pas sombrer dans une crise de panique, ainsi immobilisé. Mais le sexe pâle, lui, était parfaitement fonctionnel, et l'excitation devait empêcher son propriétaire de trop réfléchir.
Naruto cala le dos de son coéquipier contre son torse. Ensuite, il caressa les fesses écartées et glissa ses mains sous celles-ci avant de remonter de quelques centimètres, juste de quoi frôler les muscles saillants sous ses doigts. Il put ainsi maintenir en hauteur toute l'aine et permettre à son clone de s'ajuster. Il se colla davantage à la masse sèche, sentit son gland effleurer une peau dont il préféra croire que c'était celle de Sasuke, puis, ventousé à son compagnon comme une moule à son rocher, il admira la plastique frontale de celui-ci tandis qu'elle se laissait manipuler par son sosie.
Une des mains de Deux était désormais cramponnée à la taille du brun. L'autre disparaissait sous ses bourses. On tira le corps vers le bas et il suivit le mouvement, doucement, à mesure que le clone appuyait sur cette hanche et s'enfonçait dans l'antre brûlant dont il pensait déjà connaître toutes les aspérités. Pour ne pas jalouser son double, il songea à ce choc étrange et satisfaisant, après l'annulation de la technique, où il avait l'impression de recouvrer une part égarée de lui-même. Il se promit de profiter à outrance des sensations de Deux lorsque celui-ci aurait disparu. En attendant, il se concentra sur les réactions érotiques de Sasuke.
L'enveloppe tremblait sous ses doigts. Pourtant, il sentait la puissance dans chaque parcelle de peau, de muscle et d'os qu'il touchait ou fixait. Son compagnon avait serré les dents quand le gland l'avait pénétré, puis poussé de petits soupirs satisfaits à mesure qu'il s'enfonçait autour de la verge de Deux. Naruto ne comprenait toujours pas comment il parvenait à autant apprécier cette sensation étrangère, cette circlusion qui nécessitait autant d'abnégation et qui, à ses yeux, n'aurait pu être à l'origine du moindre plaisir. Mais Sasuke était parfait, bien sûr. Alors Sasuke était sans aucun doute, par cet aspect, le pénétré idéal, tout comme il avait démontré être également le pénétrant idéal. Il n'y avait rien que son camarade ne sût faire à la perfection. Naruto soupira et embrassa la gorge à sa portée. Son clone grimaça quand les fesses blanches furent enfin appuyées contre ses bourses. Il connaissait cette sensation et saliva d'envie. Sasuke frémit de plus belle, grogna de plaisir et enchaîna :
« Deux, bouge un peu. Ensuite, allonge-moi sur toi. Et fais attention à ne pas ressortir. »
Les deux blonds déglutirent. Ils savaient quelle serait la prochaine étape.
Naruto lâcha les cuisses fermes à regret et laissa son double se mouvoir dans l'antre brûlant. Il se mordit la lèvre en entendant les gémissements de Sasuke et le moment où une ondulation bien placée stimula la zone érogène au-delà des parois du rectum. Il devait faire quelque chose de ses mains. S'occuper, n'importe quoi. Alors, il décida qu'il pouvait toujours continuer à caresser Sasuke, histoire de l'exciter un peu plus. Ses paumes coururent sur ses épaules, son dos, son ventre aux abdominaux saillants, douloureusement contractés par l'absence de chakra et le besoin que son corps avait de rester tendu à tout instant. Il embrassa la colonne vertébrale tout aussi saillante, remarquant à quel point Sasuke semblait svelte, comparé à lui. Puis il descendit contre les reins, souffla, y déposa religieusement ses lèvres et perçut de nouvelles vibrations dans l'organisme éprouvé.
Lorsqu'il remonta, Deux commençait tout juste à contrôler la chute de son coéquipier.
« Merde, je sens que ça va sortir, si on continue. Il faut que tu restes en place, en bas, Sasuke. »
L'interpellé émit une longue plainte durant laquelle Naruto entendit ses dents crisser. Les mains de Deux n'auraient su retenir à la fois son torse qui s'affaissait et son aine qui suivait le mouvement. Naruto eut une vue imprenable sur ce pénis bandé dont seul le gland s'obstinait à disparaître entre les sphincters qui, contractés, manifestaient de la volonté du brun à ne rien lâcher. C'était étrangement beau, et il allait désormais pouvoir imaginer la façon dont cet anus s'écartait autour de son membre sans qu'il s'agisse d'un fantasme quelconque. Il l'avait observé. C'était profondément érotique.
Mais Sasuke était incapable de se courber de lui-même, et le mouvement naturel de son corps le poussait vers une cambrure qui allait à l'encontre de ce qu'il envisageait.
Naruto intervint, retenant le bassin. Il appuya sur le bas ventre d'un côté et fit en sorte que son amant reste en place. De l'autre côté, Deux était enfin parvenu à déposer le tronc sur lui. Il en avait profité pour embrasser les lèvres sèches au passage. Sasuke avait répondu avidement.
À présent, étalé, contracté, à moitié à quatre pattes et toujours incapable de se mouvoir, Sasuke soupirait, ruminait et crissait des dents comme un homme frustré en pleine masturbation devant un porno insatisfaisant.
« On ne va jamais y arriver comme ça. »
Les Naruto sursautèrent, décontenancés.
« Dès que tu es rentré, tu me redresses. Vous êtes trop vers l'arrière, là. Je pourrai pas jouir. »
Les deux paires d'yeux bleus se croisèrent, entendues. D'accord. Suivre les ordres de Sasuke était primordial.
Naruto avala légèrement de travers en glissant ses mains sur le corps amorphe, jusqu'à devoir le lâcher complètement. Il s'adressa à Deux :
« Il faut que tu tiennes ses hanches. Fort. »
Un vent de panique soufflait dans ses prunelles : il ne voyait toujours pas comment un second sexe aurait pu pénétrer Sasuke, dans une parfaite circlusion autour du clone immobile. Deux hocha la tête, sérieux. Il n'était plus temps de faire le con. Naruto fixait son pénis, juste en face de l'anus occupé. Il s'avança autant qu'il le put, écartant les cuisses de son double qui sembla s'enfoncer davantage dans le mouvement. Ensuite, il dut prendre en main son membre dressé et poser l'autre sur la paume, identique, qui maintenait Sasuke fermement.
« Dépêche-toi… » souffla une voix nasillarde depuis le torse de son sosie.
Le ton était presque suppliant, comme si Sasuke avait véritablement hâte de subir une telle chose. Naruto supposa qu'il était capable d'y trouver son compte. Qu'après avoir joui à cause de quatre crocs acérés plantés dans le trapèze, il était du genre à considérer comme particulièrement érotique une double pénétration. Même dans la douleur. Peut-être aimait-il ce genre de violence spécifiquement parce que c'était lui, Naruto, qui en était responsable. Qui se soumettait à ses désirs sauvages, à ses pulsions brutales. Peut-être appréciait-il de savoir que cette ancienne némésis était capable de le faire souffrir sans le blesser. Peut-être asseyait-il par ce biais cette certitude que Naruto était prêt à tout pour lui. Cette conviction qu'il pouvait lui faire confiance. Dans la douceur comme dans la fureur de leur affection.
Le clone était sans doute parvenu à la même conclusion, car Naruto eut l'impression que le sexe prisonnier s'était durci de façon improbable. Sasuke acheva de le charmer, effaçant ses derniers doutes, en réclamant, comme si sa vie en dépendait :
« Naruto… »
Il fut contre la hampe de son double la seconde d'après. Songer à la morsure de leurs précédents ébats l'avait affamé, et le chakra rouge, en lui, avait jailli dans une de ces rares pertes de contrôle dont Sasuke seul pouvait être responsable. Il sentit ses crocs s'allonger, sa soif de son compagnon plus brûlante que jamais filtrant à travers tous les pores de sa peau. L'ouverture que son gland réclamait se décontracta, assez pour qu'il ait l'impression de pouvoir s'y glisser. Il aurait voulu l'aider, l'écarter avec les doigts, mais la technique lui semblait encore plus cruelle pour cet anneau déjà trop sollicité.
Je suis pas si gros. Je suis pas si gros. Je suis pas si gros. Il n'était pas si gros. C'était vrai. C'était possible justement parce qu'il avait un sexe parfaitement normal, et pas un de ces horribles machins que l'on rencontrait dans le porno. Au creux de son oreille, le timbre rauque de Kurama résonna tout à coup, dans une tentative manquée de le faire déstresser.
« Ça peut s'arranger, tu sais… »
Naruto secoua la tête. Il poussa de plus belle. Deux faisait son travail à la perfection, et le corps ne bougeait pas. Son pénis faillit dévier, trop lubrifié, mais il parvint à le maintenir. Il entendit un soupir nasal qui précéda un très léger mouvement de reins, auquel le clone répondit immédiatement.
« Waouh. Merci, j'ai l'impression que je peux passer, maintenant. »
Ses partenaires avaient fait en sorte d'écarter les chairs vers le bas, grâce à la verge déjà enfoncée. Il profita de l'espace créé pour insérer un début de gland. Arriver à donner ce genre d'impulsion dans son état… Sasuke était toujours aussi incroyable. Celui-ci gémit à son intervention. Un nouveau soupir fut suivi d'une inspiration plus profonde.
« Vas-y.
— À tes ordres. »
Il pouffa en même temps que son coéquipier, dérouté de l'écho que son clone générait à ses blagues. Il dut forcer pour faire passer le reste de la tête plus large et, par empathie, commença à hyperventiler au rythme de Sasuke. Il entendit ses dents crisser, sa gorge échouer à avaler correctement. Il sentit la douleur qui piqueta chaque parcelle du corps blanc comme autant de fines aiguilles destinées à l'acuponcture. Puis il y eut un râle érotique, mélange de colère, de souffrance et de satisfaction, et Naruto ne regretta pas son geste.
« Stop. »
Il se figea. À présent qu'il était entré, il avait les mains libres. Mais le brun avait réclamé l'immobilité, aussi il resta là, indécis, attendant que les « Hmp-pfff » répétés de son camarade perdent en intensité et en vitesse. Deux n'ayant pas reçu le même ordre, ses paumes caressaient le corps de toutes parts, désireuses de manifester leur affection et leur soutien. Naruto l'observa saisir le crâne de Sasuke et dégager une de ses mèches afin de le regarder du coin de l'œil. Le clone sourit, sans doute en réponse à un petit pli de lèvre qui se fichait de lui.
« C'est bon, souffla enfin Sasuke, plus calme. Il faut que tu ailles le plus loin possible avant de me relever. Je crois que ce sera moins compliqué. »
Naruto n'en était pas certain, mais les paroles de Sasuke faisaient loi. Il s'appliqua à de minuscules va-et-vient, poussant davantage vers l'avant. Il se sentait s'enfoncer doucement, étonné de percevoir la dureté d'un sexe dans cet antre d'ordinaire si accueillant. Heureusement, Sasuke parvenait à lui donner l'impression qu'il y était tout aussi bienvenu. Il entendit d'autres grommellements, bruits de bouche et de déglutition. Il persista tandis que Deux se consacrait à leur pair. Sans s'en rendre compte, il avait lui-même saisi les reins exigeants et s'était laissé absorber dans la manœuvre à tel point qu'il y trouvait un certain plaisir.
C'était toujours chaud, agréable. La résilience de Sasuke était à peu près aussi excitante que son caractère boudeur. Les crocs, encore saillants dans ses gencives, claquèrent comme pour mordre. Sasuke frissonna à ce bruit. Naruto acheva de le pénétrer.
« OK, je suis coincé, là. »
Il avait conscience d'avoir atteint une forme de limite d'écartement, tout en ayant la sensation que ce rectum beaucoup trop performant ne daignerait plus jamais le lâcher.
« Alors, redresse-moi. »
Naruto crut percevoir un reniflement, mais son clone lui adressa un signe de tête négatif. Il avait dû se passer quelque chose de ce côté-ci qu'il n'avait pas remarqué. Mais si Deux lui-même l'informait que tout allait aussi bien que possible, il lui faisait confiance. Il se savait incapable de blesser sciemment Sasuke ou de lui faire prendre le moindre risque inconsidéré.
Leurs quatre mains mates participèrent au mouvement tandis qu'ils grimaçaient en chœur. Sasuke poussa un léger « Oooh… » très érotique. Deux se crispa. Naruto se demanda comment il allait faire jouir son camarade avant lui-même si ce dernier continuait à être aussi… Aussi lui, en fait. Le brun avait envie de bouger, de s'investir. Il était frustré et cela se voyait. Naruto s'estima heureux de la situation : il se serait fait dévorer tout cru si l'Uchiha avait pu ne serait-ce que bouger le petit doigt. Lui, son double et leurs bites respectives n'auraient jamais survécu à l'assaut.
Deux parvint à rétablir les jambes sèches de façon à ce qu'elles l'entourent et que leur propriétaire se trouve assis entre eux. Il y eut plusieurs autres gémissements. C'était à la fois difficile et hypnotisant, pour tout le monde. Enfin, ils furent placés de telle façon que Sasuke, serré entre leurs deux corps, ne pouvait plus ni tomber ni bouger, et que les sexes pénétrants ne puissent pas ressortir par inadvertance. Deux tenait à la force de ses abdominaux, dans une posture qui mettait également à rude épreuve sa souplesse. Au-dessus, Sasuke se fichait ouvertement de sa gueule.
« Tu parles d'un ninja. »
Naruto ricana avant de se rappeler que l'insulte le concernait. Sentant ses dents claquer dans le mouvement de sa bouche en train de se retenir de rire, il eut l'idée de diffuser son chakra à son clone. Cela lui donnerait de la force, et peut-être, vu les réactions de Sasuke à l'aura démoniaque, cela allait-il lui faire fermer son clapet.
Leurs cuisses collées servirent de passerelle, et la masse presque visqueuse envahit son sosie. Il sentit Sasuke déglutir contre lui. Il le sentit désirer plus que jamais être capable de s'agiter sur eux. Il perçut la détresse dans le lac de légende, composée d'envie et de manque alors qu'il ne pouvait être mieux entouré. Il bougea à cet instant précis.
Un sifflement jaillit des lèvres sèches, mais son compagnon jeta sa tête en arrière au même instant, la faisant atterrir sur son épaule. Deux se lécha les babines, ses pupilles bleues légèrement fendues, et se redressa davantage.
« Tu veux jouer à ça, Uchiha-sama ? »
Naruto affrontait sa version provocatrice. Il ignorait s'il devait en être gêné ou si cette apparence légèrement machiavélique commençait à lui plaire. En tout cas, les réactions de son amant n'étaient guère équivoques.
Deux lécha la jugulaire qui lui faisait face, laissant sa gorge ronronner dans le mouvement, puis il fit mine de morde dans la chair tendre du cou. Naruto récupéra par un contact fortuit une partie de cette envie sanglante et se rua sur la bouche de Sasuke. Il dut se tortiller, lutter, baver, mais le brun entre eux sembla apprécier l'attention. Lorsqu'ils eurent terminé de le provoquer, celui-ci murmura, à bout de souffle :
« Qu'est-ce que vous n'avez pas compris dans "Défonce-moi, serviteur" ? »
Deux hésita entre jouir sur le coup et éclater de rire. Naruto le retint d'un coup d'œil paniqué. Ce n'était pas le moment de tout faire foirer parce que Sasuke était trop sexy pour son propre bien et le leur.
« On a très bien compris, enfoiré », s'entendit-il rétorquer de sa voix la plus rauque.
Son expiration brûlante fit trembler son partenaire.
Où étaient ses mains, déjà ? Il allait en avoir besoin. Ah, oui. Une contre le torse pour garder le corps contre lui, l'autre… L'autre était libre, grâce au clone qui s'était chargé de saisir les fesses de leur compagnon et d'y pratiquer une pression telle que les doigts mats rougeoyants semblaient s'y enfoncer.
Deux craqua avant lui et donna un violent coup de reins, maintenant les hanches. Le claquement résonna dans toute la pièce. Naruto sentit la verge s'agiter à l'intérieur et eut l'impression qu'il allait ressortir. Mais son sosie était appliqué, et tout resta parfaitement en place tandis que Sasuke, entre ses bras, poussait un râle surpris. Naruto décida de ne plus bouger que par petits soubresauts et autres vibrations. Deux était du meilleur côté pour leur amant, bien parti, et Sasuke, il ignorait comment, semblait trouver du plaisir dans cette situation douloureuse. Un « Han ! » particulièrement puissant jaillit de la bouche rêche lorsque les ondulations qu'il imprimait furent rejointes par un nouveau claquement de reins. Naruto eut envie de tout plaquer, d'allonger le brun sur son sosie et de jouir violemment en lui après avoir rougi son arrière-train à la force de ses hanches.
Mais la configuration nécessitait de la concentration, et le clone, qui n'était pas sa copie pour rien, avait sensiblement la même idée. Il souleva le corps amorphe de quelques centimètres. Naruto adhéra au déplacement, devinant sans mal quelles étaient les intentions de son double. Celui-ci adressa un regard provocateur à la paire d'yeux semblables aux siens, serra ses dents menaçantes, chercha les prunelles sombres de Sasuke, dont la tête jetée en arrière conservait un champ de vision déformé du visage de son tortionnaire.
Quelque chose, dans cet échange dont Naruto fut un témoin passif, informa le blond qu'il pouvait aller au bout de ses velléités. Une seconde plus tard, il abaissait de toutes ses forces les flancs de Sasuke contre son bas-ventre.
Celui-ci hurla. Naruto sentit les chairs se contracter, lutter, brûler, et l'anus tirer autour de son sexe. Il grimaça, inquiet, mais son clone, libéré par le coup d'œil carnassier qu'avait dû lui lancer l'Uchiha, se redressa et gronda contre l'oreille blanche :
« C'est ça que tu voulais ? »
Il persista dans son mouvement, arrachant à Sasuke un autre râle. Quelque chose mouilla le bras de Naruto. Il fut saisi de terreur, mais leur compagnon stoppa sa panique d'une réplique ardente et furieuse.
« Ouais. »
Il crissait des dents, prêt à mordre. Deux persista dans son mouvement, soulevant parfois l'aine pâle avant de la rabaisser violemment. Naruto perdit le contrôle de ses sentiments, submergé par la sensation de Sasuke contre lui, de cet antre serré et de l'autre hampe qui frottait délicieusement contre la sienne, si perturbant cela était-il.
Les crocs de Deux étaient désormais plus longs encore. Le jinchûriki réalisa qu'il n'avait pas cessé de l'alimenter en chakra démoniaque et que lui-même était revenu à la normale. L'ombre grognait, bavait, tempêtait, et Sasuke semblait au bord de l'évanouissement alors même qu'il persistait à pousser des grondements obscènes pour réclamer que l'on continuât à le maltraiter.
« T'as mal ? »
La question sonnait comme une menace, filtrant des dents sauvages dont le propriétaire s'agitait toujours. Naruto poussa un soupir et fourra sa tête dans le cou du brun, admiratif, possédé lui-même.
« Évidemment ! » éructa la voix nasillarde, saccadée par les gémissements.
Naruto s'immobilisa, mais Deux persista, comme s'il avait été possible d'être plus violent encore.
« Tu veux que j'arrête ? »
La question était sincère, mais agressive. Naruto réalisa que ce clone n'était qu'un énième reflet de lui, une énième facette de ce que Sasuke dévoilait de sa personnalité. Une incarnation de sa course à la performance, de son besoin de faire plaisir et de la bestialité qu'il s'était si longtemps échiné à cacher. Sasuke révélait celle-ci. Il la réclamait. Sa réponse en fut une preuve supplémentaire.
« Surtout pas, ! »
Naruto ne put retenir un pouffement. Il laissa alors son clone se charger de punir l'insulte, apprécia les beuglements frustrés et extatiques de Sasuke, ondula de plus belle pour s'accorder au mouvement et décida que si son double jouait au mauvais garçon, il se devait d'y opposer sa bienveillance.
« Sasuke… »
Le brun frissonna à son souffle alors que son corps tressautait sous les assauts du sosie enragé.
« Tu vas pouvoir jouir ? »
Une hésitation, dans les deux corps entremêlés, informa Naruto qu'il était le seul à se souvenir de l'objectif de la manœuvre. Voilà qui achevait de le rassurer : personne ne se forçait à cette pratique, surtout pas son camarade brun, puisque celui-ci avait en partie oublié pourquoi ils en étaient là. Il pria de toutes ses forces pour qu'ils ne se soient pas trompés une nouvelle fois.
« Je suis pas sûr… Aah ! » siffla Sasuke tandis que Deux persistait.
La copie avait l'air de bien trop apprécier entendre Sasuke balbutier selon ses déhanchés. S'il avait pu, leur coéquipier l'aurait certainement frappé. Naruto espéra qu'il n'allait pas devoir payer les bêtises de son clone une fois leur mission achevée.
« Si je te suce, ça aidera ? » hasarda-t-il, dans l'espoir de détourner l'ire future de son amant tout en leur permettant d'en finir avec cette épreuve.
Il sentit Sasuke frémir de la tête aux pieds et décida que la réaction parlait d'elle-même, mais son amant vocalisa sa réponse :
« Peut-être, mais je ne vois pas comment… »
Deux s'amusait comme un petit fou à intervenir physiquement à chaque nouvelle syllabe. Sasuke allait finir par se mordre la langue, en avoir assez malgré son étrange bien-être, et égorger le clone avant qu'ils aient terminé. Même amorphe. Tout à fait.
Naruto secoua la tête de droite à gauche, comme le faisait Iruka lorsqu'il constatait ses bêtises. Cette pensée incongrue le dérida cependant, et il ne laissa pas à son coéquipier le temps d'analyser ses intentions.
Conservant un de ses bras sous l'aisselle de son compagnon, il leva son autre membre et plaça ses doigts devant eux. Sasuke, dont le crâne était toujours affaissé contre son épaule, comprit le mouvement et pouffa entre deux halètements rauques.
Un « pouf » retentit, que Deux s'appliqua à ignorer, tout à sa tâche, jusqu'à ce que Naruto ordonne à ce troisième clone :
« Fellation, là. Et que ça saute. »
Trois prit la peine de lui tirer la langue avant que ses yeux n'atterrissent sur ce qu'il désignait de façon si impérieuse. Il se lécha les lèvres, puis remarqua enfin ce qui se trouvait en dessous de l'appendice si désirable : son propre sexe, en train de pilonner allègrement les fesses de Sasuke. Naruto n'eut pas le temps de couper son sosie. Celui-ci grimaça horriblement et s'offusqua :
« Non, mais, t'es dingue ?! J'avais déjà du mal à envisager de partager Sasuke avec moi-même, il est hors de question que je mette ma tête aussi près de ma propre bite ! »
Si Naruto avait eu les mains libres, il aurait utilisé l'une d'entre elles pour la plaquer contre son visage, et l'autre pour jeter quelque chose à la tête du clone. Entre ses bras, il sentit l'envie de Sasuke d'en faire de même. Toutefois, celui-ci n'avait pas l'air de prendre ombrage de la possessivité qu'il venait de révéler.
« Ta gueule ! lança soudain une deuxième voix criarde. Tu frottes déjà contre ta propre bite, là. Ensuite, si t'étais assez souple, je suis sûr que t'aurais essayé de te sucer toi-même ! »
Visiblement, Deux aussi avait envie de jeter des choses à la figure de Trois. La situation aurait été comique dans d'autres circonstances, mais…
« Pffft… ! »
Naruto sentit l'enveloppe amorphe se contracter de toutes parts. Deux grimaça, grogna, ralentit ses mouvements, déconcentré par le son hors de propos.
Puis, soudain, l'un d'entre eux en comprit l'origine, et les trois paires d'yeux bleus se fixèrent sur le visage renversé de Sasuke, écarquillées.
Au pouffement succéda une sorte de râle saccadé incontrôlable, mélange de grondements nasillards et de cris plus cristallins. Ce bruit esthétique et perturbant provenait de la bouche ouverte du brun, dont les plis aux commissures, plus hautains que jamais, s'étaient redressés et flirtaient avec l'ombre de ses mèches noires. Chose rarissime, on voyait ses dents blanches parfaitement alignées et, dans cette posture complexe, un morceau de palais rose sang. Un jet de salive indiscipliné s'était étalé sur le menton pointu, résidu de cette première onomatopée incongrue.
Naruto n'en croyait pas ses yeux : Sasuke riait. Pour de vrai. Sasuke riait comme si sa vie en dépendait, non point à travers quelques remous sur le lac de légende, non point à coups de feux d'artifice sur la rive salubre, ni même de ces dents de requins prédateurs cachés dans les profondeurs. Sasuke était victime de son premier fou rire d'adulte.
Il se sentit rougir tandis que Trois s'esclaffait à son tour, peu impliqué dans leur posture bancale, et que Deux se rajustait, gêné et attendri. Ce fut ce mouvement-là qui pervertit le rire nasal en cri extatique. Les trois blonds entendirent le « Ah ha ha ! » se transformer en « Haaan ! Oh, merde ! », puis Naruto hurla à l'adresse de Deux, déconcerté :
« Bouge plus !
— Ne bouge plus ! » cracha presque en même temps la bouche de Sasuke avant d'émettre un autre râle mêlé de liesse.
Naruto persista dans les ondulations qu'il avait, par il ne savait quel instinct, maintenues durant toute la scène. C'était ténu, mais il avait l'impression d'être si bien accueilli dans cet antre pourtant déformé qu'il désirait ne jamais en ressortir. Une vibration empirique s'empara du système nerveux de son pair. Un autre « Haan ! » détonna dans l'espace. Naruto resta concentré. Deux remua légèrement, incapable de résister à cet appel charnel. L'original surprit les spasmes sur son faciès dérouté et comprit que ses partenaires allaient terminer de jouir avant lui. Il les laissa faire, s'appliquant à générer une poussée contre la seconde verge, espérant que c'était cette inflexion qui stimulait la prostate de son amant.
Deux cria de plus belle dans un orgasme fulgurant tandis que Sasuke persistait dans ce mélange d'extase sexuelle et d'hilarité. Naruto le serra contre lui aussi longtemps que dura ce moment de grâce, profitant des soubresauts du rire contre son épaule et des contractions aléatoires autour de sa hampe sensible. Lorsqu'enfin, Sasuke eut repris le contrôle de lui-même et de son sens des priorités, il l'entendit murmurer :
« C'est bon pour tout le monde ? »
Trois, debout, nu et bandé, croisa les bras dans un mime boudeur et grommela :
« Non. »
Naruto s'appliqua à l'ignorer, se concentra, garda le corps à fleur de peau au creux de lui, et releva ses mains.
« Deux secondes et ça sera bon », souffla-t-il en adressant un signe de tête reconnaissant à Deux.
Le sosie savait ce qu'il allait advenir et lui répondit d'un geste victorieux. Trois eut le temps de hurler :
« Putain ! Mais c'est dégueulasse, j'ai même pas pu prof… »
Pouf. Les deux clones disparurent. Sasuke fut pris d'un nouveau sursaut mêlant hilarité et soulagement. Il y avait un intrus de moins dans son rectum, et il semblait désormais incapable de ne pas trouver les doubles de Naruto désopilants. Celui-ci, concentré sur les sensations que Deux lui ramenait, vint lentement mais sûrement, laissant les nerfs de son corps compenser un mental qui persistait à s'inquiéter du bien-être de Sasuke – Sasuke avait ri, après tout, si ostensiblement que quelque chose était obligé de clocher.
Il se retira avec précipitation, comme si rester plus longtemps dans les chairs allait commencer à les brûler. Au même instant, un dernier gémissement d'inconfort se fit entendre, et la tête brune versa sur le côté. Sasuke s'était évanoui.
