Auteur : Mi, explorons le coté serpentard de la force.

Serie : Harry Potter

Genre : sérieux, voire drama.

Couple : pas vraiment, non.

Disclameir : JKR a tout inventé, c'est a elle les millions….j'me fais pas de thunes sur son histoire, et en plus, je prends soin des persos que j'ai emprunté (qui a eu une toux sceptique au fond de la salle ?).

Par contre, Anysse est à moi…bon courage à ceux qui voudront l'emprunter

Note/avertissement : Draco grandis, et rencontre ses futurs compagnons d'infortune.

J'ai tenté tant bien que mal de retransmettre comment peut penser un gamin de huit ans pris de court par les évènements…eh ben, c'est la derniére fois que je le fais !


Enfance : le bois aux loups, premiére partie.

Cette histoire avait commencée comme dans un conte ; un conte de fée, un conte de sorciers, quoi de plus normal quand on vit dans un monde où régne la Magie.

Mais la féerie n'était plus là, elle avait laissée la place à la haine, à l'indifférence, au mépris de toutes choses.

Il n'y avait plus d'amour, plus d'espoir, plus rien.

Seul la perspective de devoir battre un jour celui à cause de qui tout son bonheur avait été arraché.

Ainsi pensait Draco Malfoy, garçonnet de huit ans, aux étranges yeux gris, au teint pâle presque maladif.

Surtout lorsqu'il voyait sa mére ; sa mére, elle n'était plus qu'une icône de froideur, ne parlant que très peu, et toujours d'une voix qui ne lui ressemblait pas.

Qui ne ressemblait pas à la voix qui avait bercé Draco si peu de temps dans sa petite enfance.

Avant que Harry Potter ne vienne tout détruire ; sa simple venue au monde, quasi en même temps que lui, était une malédiction.

Sa malédiction.

Son pére ne cessait de lui répeter qu'il devait devenir plus fort, encore plus puissant, qu'il devait être un parfait Malfoy.

Et Draco faisait ce qu'il disait.

-Draco, recommence ce sort de lévitation, tu devrais en être capable voyons.

Et Draco, avec la baguette que s'étaot procuré son pére pour lui, recommenceait.

-Draco, sois un Malfoy en toutes circonstances, l'honneur de notre famille passe avant tout.

Et Draco obéissait, souvent, les invités de Lucius voyait en lui une copie de son pére.

Pour l'honneur de la famille, il était donc un Lucius bis, plus Draco.

-Draco, les moldus sont la pire chose qui existe, eux et les Sang-de-Bourbes ; de tels ignomonie dvrait être éliminées !

Et Draco méprisait alors Moldus et sang-de-bourbes, et Sang-mélés, sans se poser de question.

-Draco, hais Harry Potter, car c'est à lui que nous devons notre déchéance.

Et Draco haïssait comme peut haïr un enfant de huit ans ; sans condition,sans pitié.

Avec toute la colére dont il était capable.

Et Draco, était malheureux ; parce qu'à huit ans, on est pas fait pour haïr, on est pas fait pour avoir soif de puissance, on est pas fait pour être aussi seul qu'il l'était.

On est pas fait pour être un Malfoy à huit ans.


Autour de lui c'était noir.

Il était encore enfermé.

Juste parce que selon son pére, il n'arrivait pas assez bien à faire leviter la plume.

Même sa mére n'intervenait plus lorsque Lucius augmentait sa magie méchante, ça faisait longtemps qu'il ne la voyait plus réagir à ce qui l'entourait.

Il n'aimait pas cette magie qui sortait de la baguette de son pére par moment, lorsque celui-ci perdait le contrôle…

Il n'était jamais allé très loin, se contentant d'enfermer Draco, parfois pour un détail, parfois pour rien.

N'importe quel môme aurait viré claustrophobe ; lui, non.

Ça n'avait pas été facile, mais il avait réussi à s'habituer à la pénombre oppressante des cachots du Manoir.

Une toute petite lucarne laissait filtrer la lumiére ; il ne préférait pas savoir s'il serait capable par contre de rester enfermé dans le noir complet.

Il se contentait d'attendre, enfermé, les genoux repliés sous le menton.

En silence.

Jamais on n'avait vu un enfant aussi silencieux que lui.


-Draco ?

l'enfant leva le nez de son livre pour croiser le reagrd de son pére.

Draco aimait beaucoup la lecture.

-draco, viens par ici.

Il reposa le livre d'Histoire de la Magie pour jeunes sorciers et se dirigea vers son pére.

En silence.

Lucius le toisa de toute sa hauteur, et c'est la que Draco le vit ; un elfe de maison.

Il avait deja vu ces êtres aux yeux globuleux, aux oreilles tombantes, à la peau grisâtre, tous vetus de vieux torchons poussiéreux.

-Draco, voici Dobby…il sera ton elfe de maion attitré jusqu'à ton entrée à Poudlard.

Lucius fit avancer l'elfe d'un coup de canne, et celui-ci couina, se recroquevillant devant le garçon.

-Merci, Pére.

Derriére eux, Narcissa passa dans le couloir, et une étincelle illumina ses yeux vides.

Dobby gémit un peu plus.


Un elfe de maison ?

Pour lui ?

Mais qu'est-ce qu'il allait en faire ?

Il voyait tous les jours son pére en frapper tout en demandant son café, son verre, que le déjeuner soit servi plus vite.

Dobby était toujours recroquevillé devant lui, tricotant dans le vide avec ses doigts, la tête basse ; par moment, l'un de ses yeux regardait furtivement Draco avant de se baisser.

Draco hocha la tête sur le coté ; bon sang, mais qu'est-ce qu'il allait en faire de cet elfe ?

Pourquoi soudainement son pére lui offrait-il une telle…créature pour le servir ?

Il ne comprenait pas, et s'il y avait bien une chose qu'il detestait, c'était de ne pas comprendre.

Ils étaient toujours dans la bibliothéque, et ça faisait maintenant une demi-heure que Draco était entré en possession de Dobby.

Là, tout de suite maintenant, il lui faudrait bien quelqu'un pour qu'on lui dise quoi faire ; à cette pensée, son cœur se serra.

Les autres enfants de son âge, comment ça se passait avec eux ?

Il n'en avait jamais connu, il était toujours resté au Manoir, sous la coupe de son pére.

Et il était presque sur qu'aucun enfant dans le monde n'avait un pére comme lui.

Il en était là de ses pensées tristes lorsqu'il entendit des pas ; sa mére entrait dans la bibliothéque.

-Draco ?

-ma…man ?

Il allait en pleurer ; lui qui s'était toujours retenu, même quand il avait peur, même quand il avait froid, même quand il avait mal, il allait pleurer.

Sa mére lui adressait la parole ; elle se souvenait de son nom.

A ce moment-là, il était le plus heureux des petits garçons.

Elle ouvrit ses bras, et eu un sourire un peu triste, mais un vrai sourire de maman ; il se précipita contre elle, lui qui n'avait jamais vraiment eu l'occasion de connaître et d'apprecier la chaleur de ce contact.

Elle le serra contre lui, longuement ; il fermait ses yeux fort pour ne pas pleurer.

-Draco, mon amour, j'ai peu de temps….

Sa gorge se serra a ces mots ; elle s'agenouilla devant son fils, et lui caressa la joue…

-Draco, amour, Dobby est la pour toi, pour t'aider…ne fais pas comme ton pére s'il te plait…Draco…je ne sais pas si tu peux comprendre mais…je t'en prie mon fils, ne devient pas comme lui.

Il acquiesa ; il aimait plus que tout faire plaisir à sa mére ; et là, tout de suite, il avait envie de l'entendre chanter.

Elle l'embrassa sur le front, et lui murmura un vague « au revoir » sans grande conviction.

Elle ne savait pas quand elle pourrait « revenir ».

Elle se leva, mit son index devant sa bouche, Draco ne devait rien dire.

Un rapide signe de tête envers Dobby, et elle sortit de la piéce, la tête haute, le visage à nouveau impassible et froid.

Elle ne savait pas ce qui lui en couterait ; mais elle était prête a tout pour que Draco puisse être libre et heureux.


Draco ne savait pas s'il devait être heureux ou s'il devait être malheureux ; pourquoi sa mére lui avait-elle dit ça ?

Dans sa mémoire, l'écho d'un autre avertissement manqua de refaire surface, mais il disparu bien vite.

Il se tourna vers Dobby ; avait-elle voulu dire qu'il ne devait pas frapper les elfes ?

Elle lui avait parler juste pour ça ?

Sa maman ne lui adressait la parole que pour protéger un elfe de maison ?

Dobby prit peur en voyant les epressions de son jeune maitre changer du tout au tout.

A huit ans, aucun enfant n'est censé avoir uen tel haine dans ses yeux.


-Narcissa…

La haine, elle était le moteur d'un homme comme Lucius Malfoy.

-Narcissa, ma douce…

Elle le faisait avancer, elle le faisait vivre, elle était même la seule source de plaisir qu'il lui restait.

-Pourquoi fais-tu ça…

Narcissa Malfoy le savait, elle avait joué avec le feu et s'y était brulé. Elle ne tenta même pas de resister lorsque son mari leva sa baguette sur elle.


Quelques jours plus tard.

La grande table de l'immense salle à manger des Malfoy était remplie de victuailles et comptait bien plus que les trois assiettes habituelles. Le petit Draco au regard bleu hautain fixait tout cela sans trop chercher à savoir où à comprendre.

Il s'en fichait.

-Draco, mon fils.

Le petit garçon leva les yeux vers son père, qui le regardait, un air satisfait ; ses yeux étaient gris, froid comme de la glace…peut-être arriverait-il à en faire ce qu'il voulait, après tout.

-Aujourd'hui nous avons des invités, j'aimerais que tu te conduises comme seul un vrai Malfoy pourrait le faire.

Draco hocha la tête ; il le ferait, il rendrait son papa fier de lui.

Les minutes passèrent dans un silence troublés seulement par les fredonnements de Narcissa, à qui Draco ne jeta même pas un regard….à quoi cela aurait-il servi, elle était à peine capable de le voir.

Elle ne deviendrait normale qu'à l'arrivée des invités, jouant son rôle de maitresse de maison à la perfection.

La porte d'entrée sonna et un petit elfe de maison se précipita pour ouvrir, prendre les manteaux des invités.

Les hommes se sérrèrent la main, les femmes s'embrassèrent, et Draco fut tiré par la bras par son père pour être placé devant…deux molosses.

En tout cas, ils étaient grand pour des enfants de son âge.

-Draco, voici Gregory et Vincent, ils ont le même âge que toi, jéspère que vous vous entendrez bien.

Le ton de son père était plus un ordre qu'un souhait, aussi s'inclina-t-il légèrement devant ses invités, faisant ainsi s'exstasier les mères.

-Ah, vous êtes en retard !

Draco tourna la tête vers les nouveaux venus, et son regard fut happés vers la petite fille qui les suivait.

Brune.

Les cheveux coupés en un carré parfait.

Un petit nez retroussé.

De fines lévres sérrées.

Des yeux marrons qui le fixaient d'un air dur

Vincent et Gregory rigolaient entre eux, en se moquant de la jeune fille.

-Les garçons, voici Pansy Parkinson, j'éspère que vous serez gentils avec elle !

Les adultes s'en allèrent , les laissant seul.

Draco s'avança vers la petite brune, lui tendant la main :

-Je suis Draco.

Pansy pencha la tête de coté et le regarda un moment avant de tendre la main à son tour :

-Ravie de te rencontrer.


Dehors il faisait frois, mais le chat noir assis sur sa branche n'en avait cure.

Rien ne pouvait le rendre plus heureux que ce qu'il venait de voir ; après tout, il restait peut-être encore un espoir…

Anysse tourna la tête vers le bois qui mangeait une partie du terrain de la propriété Malfoy ; il allait avoir besoin d'un coup de main.


Je sais que ce chapitre est cout, mais j'avais envie de couper ici, histoire d'entretenir le suspense ! Le titre de ce chapitre sera expliqué dans la deusième partie, qui arrive…quand elle arrivera