Genre : humour
Disclamer : ils ne sont pas à moi, étant donné qu'on a refusé que je me fasse baptiser Kazuya Minekura !
Encore un, juste pour m'amuser ! Mais j'ai bien ri en écrivant celui-là ! Bonne lecture !
Serrure
Hakkai se réveilla en sursaut. On essayait d'ouvrir la porte de leur chambre. Et apparemment, la personne qui le faisait avait du mal et s'acharnait avec violence sur la poignée. L'ancien humain entendit même un « putain de de serrure » de l'autre côté de la porte.
- Hakkai, tu devrais aller voir avant que cet abruti ne défonce la porte, grommela Gojyo, énervé qu'on le réveille de la sorte en pleine nuit.
Hakkai se leva, tourna la clé et ouvrit.
- Sanzo ?
Le moine lâcha la poignée et regarda l'ancien humain, le visage fermé.
- Ah… dit-il simplement.
- Qu'est-ce qui se passe ? s'inquiéta Hakkai.
- Si tu es là, c'est que ce n'est pas ma chambre alors…
- Non, effectivement, lui sourit l'ancien humain.
Sanzo était étrange et restait debout, figé, fronçant les sourcils sur une interrogation muette.
- Bon…
Sa voix était très lourde et son attitude bizarre. Il s'éloigna sans rien dire de plus dans le couloir de l'auberge. Hakkai le suivit des yeux, intrigué. Le moine n'était pas dans son état normal. Il se figea soudain dans le couloir et se retourna vers la porte de la chambre voisine de celle de l'ancien humain. Il essaya vainement d'introduire sa clé dans la serrure mais devant son manque de succès, il s'acharna sur la poignée.
- Putain, c'est pas possible, marmonna-t-il.
Comme il n'arrivait toujours pas à ouvrir la porte, il se recula d'un pas et sortit son revolver. Le coup partit en direction de la serrure et la fit exploser. Toujours indifférent, le moine poussa la porte enfin ouverte, ignorant les cris d'effroi des occupants de la chambre, et resta debout, devant, à observer l'intérieur.
- Bon, ça non plus c'est pas ma chambre…
Il repartit dans le couloir, le pas mal assuré et s'arrêta à la porte suivante.
Hakkai referma sa porte lorsque le second coup de feu retentit pour ouvrir la serrure récalcitrante d'une chambre qui n'était visiblement toujours pas celle de Sanzo.
Il retourna à son lit en disant à Gojyo qui était encore éveillé :
- Tu ne devrais pas le faire boire autant, on va avoir des ennuis avec le patron de l'auberge…
Owari
Voilà, c'était pas terrible, mais j'adore imaginer Sanzo bourré !
