Merci pour vos reviews !Ça fait super plais' et je vous mets donc la suite pour ceux qui l'attendait ! N'oubliait pas les reviews !Merci !

La porte s'ouvrit d'elle-même avant qu'Harry n'eut le temps de faire un mouvement vers celle-ci. Dumbledore était assis à son bureau, Fumseck posé à ses côtés, faisant sa toilette. L'oiseau leva la tête et poussa un faible cri. Dumbledore posa enfin ce regard sur le nouveau venu et Fumseck retourna sur son perchoir :

-Il n'est pas si jeune, professeur…

-Pardon Harry ?

-Voldemort…Enfin, Tom, il n'est pas si jeune…

-Et comment le sais tu Harry ?

-Je…je suis allé le voir, hier soir, professeur, dit Harry en soutenant le regard du directeur de Poudlard.

-Bien…Bien Harry.

Le brun s'assit sur la chaise en face de Dumbledore et lui raconta ce qu'il avait vu. Le directeur écouta, impassible, l'explication du gryffondor, avant de lui dire:

-Bien, Harry, bien, écoute, je te laisse t'en occuper, c'est la seule chose que je te demanderai cette année.

Harry resta estomaqué quelques secondes alors que Dumbledore montait l'escalier de son bureau pour se rendre à son télescope.

Le Survivant secoua la tête pour se remettre les idées en place, se leva et sortit de la pièce.

Une fois les marches du bureau directorial descendues, Harry souffla un bon coup et reprit son chemin vers la Grande Salle afin de trouver Ron.

Il le trouva une dizaine de minutes plus tard. Il était là, planté au milieu d'un couloir. Lorsqu'il vit Harry, il se tourna et s'approcha de lui en disant :

-Ah, tu tombes bien, j'ai des choses à te raconter…

Quelques temps après, alors qu'ils étaient en cours, Ron venait de lui dire pour Hermione, Harry dit alors presque à haute voix :

-UN PETIT-AMI ?

-Chuuuuuttttt. Lui dit Ron. Moins fort !

-Oui excuse-moi. Mais c'est elle qui te la dit ?

-Oui.

Harry se mit à rire. Le rouquin lui dit alors :

-Mais, ça n'a rien de drôle Harry !

-MR Potter, Mr Weasley, un peu de silence. Demanda le professeur Binns.

-Oui professeur. Dit Harry et ajoutant plus bas. Je te l'avais dit qu'il fallait que tu te dépêches ! Tu as perdu ta place !

Harry se remit de nouveau à rire et Ron leva les yeux au ciel. Il repensa à Apple, la brune de Serpentard. Devait-il en parler à Harry ? Non après tout, il pouvait le garder pour lui.

Le cours se déroula comme d'habitude sans encombres bien qu'Harry, à chaque fois qu'il croisait le regard de Ron se mettait à rire et ajoutait entre ses dents : « Je te l'avais dit… ». Ron ne répondait pas et replongeait son attention dans ses cours.

Les cours se finissaient et Hermione attendait déjà devant leur classe pour aller manger avec eux. Quand ils furent arrivés dans la Grande Salle (NDA : ils vont encore manger…), Hermione s'installa avec eux et au bout de cinq minutes de discussion, un beau jeune homme vint se placer derrière Hermione et s'abaissa au niveau de son oreille. Il lui glissa quelques mots et la jeune fille sourit. Elle regarda les deux garçons et leur sourit. Elle se leva en leur demandant pardon et en leur signalant qu'elle allait revenir.

Au bout d'une heure, alors que les rires allaient bon train à la table des Serdaigles, Harry et Ron décidèrent de retourner à la salle commune. Ils jetèrent un œil vers la table des Aigles, Hermione les regardant partir de loin, alors qu'ils passaient déjà la porte. La Gryffondor se mordit les doigts de les avoir laissé mais elle se dit qu'elle irait faire ses excuses demain. Elle termina la soirée en compagnie des Aigles jusqu'à ce qu'ils se fassent chasser de la Grande Salle.

Harry et Ron arrivèrent dans la salle commune et s'assirent dans les fauteuils près de la cheminée, ils soupirent en même temps ce qui les fit sourirent. Ils restèrent là, assis pendant une bonne petite demi-heure. Harry regarda les flammes et se demanda s'il allait aller voir Tom ce soir.

En voyant que Ron était déjà endormi sur son fauteuil, le Gryffondor se leva tout doucement de son fauteuil et monta les quelques marches pour accéder aux dortoirs des garçons. Il chercha quelques minutes sa carte du maraudeur, commençant à stresser de peur qu'il l'ait mal rangé, que quelqu'un l'ait trouvé et écrit dessus croyant que c'était un parchemin vierge. Il la trouva emmitouflée dans sa cape d'invisibilité. Il s'appuya sur son lit et souffla.

Harry descendit et passa le portrait de la grosse Dame, la cape d'invisibilité dissimuler sous sa robe, la carte dans sa poche et sa baguette à la main. Le tableau lui chanta alors :

-Où allez-vous, jeune homme ?

- Quelque part, répondit Harry sans regarder qui lui parlez.

-Ne rentrez pas trop tard, votre amie ne vous retiendra pas longtemps j'espère…

Harry sourit en se disant : « quel ami ! Un bout de mon pire ennemi… » Et Dumbledore qui ne lui était toujours pas d'une grande aide…Harry n'avait vraiment aucune idée de comment l'aborder et Dumbledore le laissait tomber… Pensa t'il : « non mais quelle histoire ! Et il a le culot de me dire : « je ne vous demande que ça cette année ! Parce que les autres années, j'avais vraiment le choix ? »

Il leva les yeux au ciel, regarda à droite et à gauche pour vérifier que personne n'était dans les parages et poussa la porte de la salle de classe où était Tom.

Il posa sa cape et sa robe de sorcier sur le bureau, empoigna sa baguette, soupira et releva ses manches. D'un coup de baguette, il nettoya toutes toiles d'araignées accrochées au mur et au plafond, souleva ses capes et nettoya le bureau toujours d'un coup de baguette. Il s'approcha alors des fenêtres, passa sa main dessus et remarqua que ce n'était que de la poussière mouiller par l'humidité des carreaux et du moisi autour des carreaux, près des joints. D'un mouvement de poignet et d'une simple formule, le carreau redevint comme neuf.

La lumière de la lune pénétra alors à l'intérieur, éclairant la forme toujours aussi peu réceptive à l'environnement qui l'entouré. Il essaya de trouver une formule pour brouiller les carreaux pour ne pas attirer les curieux, vu que la salle était au rez-de–chaussée. Au bout de cinq minutes, il trouva une formule qui mit un hale blanc devant chaque carreaux propres. Comme il n'était pas sur de la durée de la formule, il irait vérifier, si nécessaire en sortant à l'extérieur, si le charme est toujours en place.

Cela finit, Harry alla s'asseoir sur le bureau à côté de ses affaires et regarda son travail. La salle était beaucoup plus claire. Il alla quand même allumer les petits bouts de chandelles restant pour dire d'avoir une lumière un peu plus imposante.

Tom n'avait toujours pas bougé. Harry s'approcha et s'accroupit. Il souffla tout doucement sur le sol comme pour effacer le dessin de la marque des Ténèbres. Tom s'agita en disant qu'il devait partir, que ça n'était pas bon pour lui. Mais s'adressait-il à lui-même ou à Harry ?

Celui-ci prit le risque de tendre la main vers Tom pour voir ce qu'il allait se passer. Il ne bougea pas. Harry baissait sa main de plus en plus bas vers le dessin, la posa à un endroit où Tom avait balayé la poussière et fit un mouvement, la main toujours collée au sol, effaçant une partie du dessin.

D'un coup d'un seul, Tom se leva, Harry surpris, tomba sur son royal popotin et Tom, sans se soucier de son dessin qui avait déjà bien souffert, s'approcha d'Harry puis s'abaissa, le coinçant sous lui et commença à l'étrangler. Le Survivant qui allait se demander s'il allait survivre (ndl : bouh, la blague vaseuse…), car Tom avait une poigne de fer, commençait vraiment à lui couper la respiration. Harry dans un dernier élan fit un mouvement sur le côté et désarçonna Tom qui se releva immédiatement en criant : « Je vais te tuer, t'anéantir, te faire mal comme il m'a fait mal, te faire mal comme il me fera mal ! ». Harry réussi à se relever alors que Tom allait de nouveau se jeter sur lui. Il se cacha derrière le bureau le temps que Tom se fraye un chemin dans la poussière qu'ils avaient remué.

Harry souffla et tira doucement sur sa cape qui était toujours sur le bureau. Il regarda tout doucement par-dessous le bureau pour voir où se trouvé Tom. Celui-ci était à quelques pas de lui. Harry finit de tirer sur la cape et la carte du Maraudeur tomba dans un bruit sourd. Il y eut un silence de quelques secondes, durant plutôt une éternité selon Harry, comme dans toutes les situations désastreuses généralement. Harry fit des gestes lent et réfléchit pour reprendre la carte et mettre la cape dur son dos.

Alors qu'il venait de finir d'ajuster sa cape, Tom se pencha sous le bureau.

Harry fit un bon quand ses yeux croisèrent ce de Tom, même si celui-ci ne l'avait pas vu. Son regard pénétra tout l'être d'Harry, ses yeux déjà presque rouge se casèrent aux quatre coins du dessous du bureau et Harry se colla plus au fond. Il essaya de faire le moins de bruit possible. Tom se releva enfin et alla se remettre dans le fond de la pièce et Harry évacua tout son stress du moment en soufflant. Un petit nuage de poussière s'éleva alors, formant une volute qui retomba petit à petit dans la lumière de la Lune.

Le Gryffondor se leva tout doucement, la cape d'invisibilité sur les épaules, la carte du Maraudeur dans la poche arrière de son jean. Il s'approcha de la porte et jeta un dernier coup d'œil à Tom qui, apparemment, dormait paisiblement dans la poussière. De nouveaux dessins sur le sol étaient apparus, preuve de leur affrontement.

Harry ouvrit tout doucement la porte pour ne pas que Tom viennent de nouveau lui sauter dessus.

Une fois la porte refermée, Harry monta les escaliers quatre à quatre et arriva devant le portrait de la grosse dame mais il se rappela qu'il avait toujours sa cape d'invisibilité sur lui. Il redescendit quelques marches, retira sa cape et remonta pour arriver de nouveau devant le portrait, regarda à droite à gauche et s'adressa au portrait qui dormait déjà :

-Psitt ! Fit doucement Harry

-…

-PPPPPPPSSSSSSIIIIIIIIITTTTT !

-Qu'est ce que c'est ? Demanda la Grosse Dame.

-C'est moi, le rendez-vous galant qui ne l'ait pas.

-Ah ! Mot de passe je vous pris jeune homme.

-GriffyPower.

-Bien…Passez…Au fait jeune homme… !

-Ne me dîtes pas que votre rendez-vous n'était pas galant.

-Pourquoi dîtes vous ça ?

-La belle a dû avoir froid puisque vous êtes partit avec votre robe de sorcier et vous ne l'avez plus sur vous. Vous en avez une autre d'ailleurs.

Harry regarda dans ses mains. En effet, il avait la cape d'invisibilité mais il n'avait pas sa cape de sorcier, il l'avait oublié dans la salle où était Tom.

Il leva les yeux au ciel et sourit à la Grosse Dame en disant qu'il l'avait oublié dans une salle de classe où il avait rendez-vous avec un « ami » en insistant bien sur le « un ». La Grosse Dame le laissa alors entrer et Harry passa devant les fauteuils où Ron était encore en train de dormir.

Harry prit son courage à deux mains et tenta de réveiller son meilleur ami. Ce qui n'était pas chose facile vu que même si une fanfare de scrouts à pétards se mettait à jouer de on ne sait quels instruments, Ron ne se réveillerai pas.

Harry essaya toutes les choses possibles et inimaginables mais rien n'y fit. Il le poussa, le bouscula jusqu'à le faire tomber à terre, ce qui eut l'effet désirer. Ron ouvrit timidement les yeux en demandant d'une vois pâteuse où il était, il regardait à droite et à gauche, fixa Harry et disait tout doucement : « j'étais en train de rêver qu'Hermione et toi étaient en train de danser avec des araignées et que tu me disais qu'il y en avait une qui avait flashé sur moi… »

Harry se mit à rire en disant à Ron que ça devait sûrement être une araignée brune de Serpentard alors que Ron disait en se rendormant au fur et à mesure que : « la brune de Serpentard s'appelait Apple et elle ne ressemble pas à une araignée…elle est beaucoup plus belle qu'une araignée… 'ronfle' ! »

Harry soupira en se disant qu'il n'avait pas besoin d'un Ron sur les épaules pour faire cinq mètres et monter trois marches, il avait eu assez de misères ce soir et son cou commençait à lui faire mal, il fallait dire aussi que Tom n'y avait pas était de main morte.

Pour finir, il traîna Ron par les pieds, même dans les escaliers et même si ça tête heurtait les marches, le bougre n'en avait que faire et continuait de ronfler comme si de rien était. (ndb : sympa le best friend !)

Harry arriva enfin jusque dans la chambre et hissa, du mieux qu'il pouvait, Ron dans son lit.

Le Golden Boy prit quand même le temps de passer son visage sous l'eau et de passer son bas de pyjama. Il regarda son cou et une trace rouge, bleu violette apparu. Il ne s'en soucia pas plus que ça et retourna dans son lit, prit sa baguette et la carte du Maraudeur puis mit « hors service » la précieuse carte qu'il rangea dans sa malle à vêtements, la cape de son père par-dessus. Il sortit quand même une autre robe de sorcier et la posa comme à son habitude sur la chaise à côté du lit.

Il s'allongea sur celui-ci et ferma les yeux. Il trouva le sommeil immédiatement et passa une nuit sans rêve.