Titre : D.E

Genre : Humour limite parodie

Rating : K+ parce que humour noir et ironique. (c'est sûr que quand on a le ton de la voix, ça le fait mieux)

Résumé : Rodneytorture traité sur le mode comique. Comment ça c'est pas compatible ? Mais si…

Saison : 2 certainement mais pas d'épisode précis pour le moment.

Disclaimer : Les perso ne sont pas à moi mais les acteurs….non, je rigole, je les laisse à leurs conjoints respectifs. Ah ! Mais c'est vrai que Paul est célibataire (aux dernières nouvelles) je peux m'incruster ?

Dédicace : For my sister, qui saura si elle est diplômée vendredi après-midi. C'est ton cadeau de D.E (voiloù l'explication du titre) en espérant qu'il te plaise. Profite de tes derniers jours en tant qu'étudiante et good luck dans ta vie de tortureuse professionnelle, ne soit pas trop dure avec tes patients quand même ! On refait une fic ensemble quand tu veux !

Note : Ce devais être un OS, mais j'ai pas réussi à le finir avant la date fatidique, donc je poste le début avant les résultats, la suite si elle a son D.E (et si j'arrive à la taper)

Bonne lecture !

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Mardi, 14 heures 10 minutes 27 secondes et 3 centièmes, heure d'Atlantis ; 22 heures 47 minutes 33 secondes et 14 centièmes, heure de Paris. (Pour les autres créneaux horaires, faîtes le calcul, moi j'ai toujours rien comprit à ces foutus décalages)

Dans un avant poste Ancien vieux de dix mille ans, à 1h20 de marche à une cadence soutenue, genre six Km/h, de la porte des étoiles, direction sud sud-est. Sur une jolie planète appelé M7G 490 et affectueusement surnommée « la planète identique au jardin de mes parents » ou « planète aux cailloux ». Voilà pour le décor, passons aux protagonistes de l'histoire ( en tout cas, pour ceux présents sur la planète en question)

Vous les connaissez déjà mais c'est pas grave, j'aime bien les présenter. Donc, nous commencerons par un grand rasta sachant cacher un nombre incalculable de couteaux dans ses cheveux, (ouais, je sais, cette phrase sort tout droit de « la curiosité est un bon défaut » mais ma sœur l'aime beaucoup et comme cette fic est pour elle, je la remets) donc revenons à nos moutons. Un grand rasta etc… prénommé Ronon Dex, ex militaire de carrière sur Sateda, ex proie qui court pour éviter de se faire bouffer par les Wraiths et actuellement membre de l'équipe du lieutenant-colonel Sheppard.

Tiens, justement, parlons-en de celui-là. Un grand (un peu moins grand que Ronon quand même) brun qui sait pas se coiffer, fruit des amours entre une elfe et un gorille, (pour le pelage noir qu'il arbore) légèrement casse-cou, pas très patient, blagueur pas drôle, essayant de rivaliser avec le capitaine Kirk, oubliant de mettre des chaussettes avec ses baskets (bonjour l'état des godasses en fin de journée) aimant apparemment les caleçons bleu à rayures et ne se séparant quasiment jamais de son P-90 (pauvre petit berreta). Voilà, je crois que j'ai fait le tour pour le Johnny Sheppard. Ah ! Non ! J'allais oublier. Il adore faire voler tout et n'importe quoi, jumper hélico, dart, avion en papier…

Passons maintenant à Teyla Emmagan. Jolie rouquine, chef des Athosiens ayant un don pour le commerce et surtout pour mettre à terre un certain colonel lors de leurs entraînements au combat et ayant un penchant pour Ronon, j'en suis sûre. Ce petit bout de femme possède de l'ADN de Wraith ce qui est franchement utile pour les détecter avant de les voir et ainsi pouvoir déguerpir avant de se faire transformer en momie décrépie.

J'ai garder le meilleur pour la fin :Rodney McKay. Rodneynichou pour les intimes ou Dieu pour les FFFDHiennes. Le docteur McKay possède tous les défauts existant, de l'égocentrisme à la paranoïa, en passant par l'irritabilité et l'hypochondriatisme. Il sait toutefois faire preuve de courage, il est altruiste mais il ne l'avouera jamais. Rodney est un génie, il détient pas moins de huit diplômes de physique, astrophysique et autres domaines de la physique que je ne connais pas. Cet homme au comportement alimentaire plus que douteux (il digère les aliments congelés et adore les MRE ?) est néanmoins très séduisant avec ses kilos en trop (je ne parlerais pas de son postérieur, on y serait encore dans dix ans) Cependant, il faut bien l'avouer, Rodney se met toujours dans des situations plus ou moins périlleuses (c'est parce qu'il a une âme d'aventurier et non pas parce qu'il a la scoumoune)

C'est exactement le cas ici. Commençons donc notre histoire en suivant de prés notre canadien préféré.

Le docteur McKay avait relevé des signes d'énergie provenant de l'avant poste où il se trouvait en compagnie de ses trois gardes du corps, nounous, bergers, chaperons…Il s'était donc engouffré dans le bâtiment sans attendre ses coéquipiers et avait commencé à bidouiller une console avant même que Sheppard ait le temps de dire : McKay ! Crénom de bon sang de bonsoir ! Mortecouille ! Palsangbleu ! Sacrebleu ! Sacredieu ! Parbleu ! etc…(c'est rien, petite séquelle de ma relecture de « il était une fois » d'Alphératz)

Evidement, ce qui devait arriver arriva et la console vielle de dix mille ans explosa en plusieurs milliers de petits morceaux, dont l'un d'eux se dit « Tiens ! Si j'allais faire un tour dans la tête du scientifique qui me chatouillait tout à l'heure ! »

Rodney sentit quelque chose percuter sa tête puis ce fut le noir complet. Il s'effondra à terre, raide mort…

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Meuh, non, il n'est pas mort ! Bayas n'a pas prit possession de mon corps, je ne vais pas le tuer ce pauvre chou. Comment je ferais après, moi, pour l'histoire, hein ? C'est Rodneynichounet le perso principal, si je le fais mourut, y'a plus d'histoire.

Alors, rembobinons…. Rodney s'effondra à terre, inconscient.

C'est dans cet état et avec un trou dans la tête que les trois coéquipiers du canadien le trouvèrent. En essayant de ne pas céder à la panique, John organisa le rapatriement du blessé. Il envoya le grand balaise qui court super vite, demander du renfort à la porte. En fait, il allait plutôt en demander à Elisabeth parce que la porte, elle a beau être super pratique, elle n'est pas encore douée d'une conscience et elle peut pas bouger. (Elle n'est pas comme les petits E2PZ, elle n'a pas de petites pattes.)

Teyla, quant à elle, était chargée de comprimer la plaie, histoire que le canadien ne perde pas tout son sang, il en avait encore besoin.

Et John dans tout ça ? Ben, il avait perdu son combat contre la panique et il engueulait copieusement le dormeur de l'avant poste Ancien. (petit clin d'œil à Rimbaud et son poème « le dormeur du val)

Après un temps qui passa plus ou moins vite selon le point de vue des différents personnages, l'équipe médicale dirigée par Carson « dieu grec écossais » Beckett pointa le bout de son nez. (qu'il a de fort joli d'ailleurs…) Il fit le nécessaire pour stabiliser celui qui d'habitude ressemblait plus à une pile électrique qu'à un homme. Mais il faut dire que le petit bout de métal niché dans le cerveau du génie l'aidait grandement dans cette tâche.

Ils purent ramener le blessé sur Atlantis où le médecin put pratiquer tous les examens possibles et inimaginables. Au vu des résultats, il décida de ne pas opérer son ami. Le corps étranger était fiché profondément dans l'encéphale et une intervention risquait de faire plus de mal que de bien.

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Deux jours plus tard, la belle au bois dormant émergeait lentement de son sommeil. Elle se souvint de leur mission sur la planète aux cailloux, de l'explosion et surtout elle se souvenait parfaitement avoir entendu Sheppard l'appeler Aurore. (Prénom de la belle au bois dormant) Il arrêta de penser à lui au féminin, vérifia au passage qu'il était bien un homme, (on ne sait jamais avec les rêves), et se leva pour rendre une petite visite amicale au colonel.

En fait de se mettre sur ses pieds, Rodney se rapprocha du sol à la vitesse de la lumière, logique pour un astrophysicien. Il mit cette petite mésaventure sur le compte du choc et entreprit de refaire toutes les étapes de l'évolution posturale humaine de l'australopithèque jusqu'à l'homo sapiens sapiens qu'il était. (sachant que dans son cas, on aurait put rajouter trois ou quatre autres sapiens) Il prit appui avec son bras droit sur la chaise qui recueillait les postérieurs de ses visiteurs et tenta de se relever. Manque de chance, il retomba aussi sec. Il recommença son petit manège une dizaine de fois avant qu'un nounours brun aux yeux bleu, roulant les r et en blouse blanche n'arrive alerté par des raclements de chaise et autres jurons proférés sans le moindre soupçon de gêne.

- Rodney ? Vous êtes réveillé ? Mais qu'est-ce que vous faîtes ?

- Je compte les grains de poussière qui courent sur le sol. A votre avis, je fais quoi ?

- Vous maltraitez une pauvre chaise innocente.

- Je ne la maltraite pas. Et elle n'est pas si innocente que ça. Aidez-moi à me relever, je dois passer un savon à décoif'man.

- Qui ?

- Sheppard.

- Ah… L'autre jour c'était pas gorille'man ?

- Si, mais j'aime bien changer. Bon vous m'aidez ou je dois aller chercher un parisien ? (1)

- Donnez-moi votre main et aidez-vous de l'autre.

Carson attendit quelques secondes que le canadien se décide à lui donner sa main mais comme le scientifique ne semblait pas réagir il réitéra son indication.

- Vous m'avez entendu ? Donnez-moi votre main, sinon je ne pourrais pas vous relever.

- Mais qu'est-ce que vous croyez que j'essaye de faire ?

- De compter les grains de poussières ?

- Très drôle, je suis mort de rire. Non, j'essaye de faire bouger mon fichu bras mais il n'a pas l'air décidé à m'obéir.

- Comment ça ?

- Je n'arrive pas à bouger mon bras c'est simple ce que je dis quand même.

- Oh oh…

- Comment ça oh oh ?

- Est-ce que vous sentez ça ?

Carson pinça son patient suffisamment fort pour recevoir une baffe de Ronon si c'était lui que le médecin avait pincé.

- Non, quoi ? Qu'est-ce que je dois sentir ?

- Oh oh…

- Quoi oh oh ? Arrêtez avec vos oh oh et répondez-moi.

- Ecoutez Rodney je vais appeler une infirmière et nous allons vous remettre dans votre lit, d'accord ? Après je vous ferais passer quelques tests pour vérifier deux trois choses.

L'astrophysicien n'eut pas le temps de répondre quoi que ce soit que le docteur Beckett était parti en hurlant le nom d'une infirmière qui, si même si elle s'était trouvé sur Terre aurait eu les tympans crevés.

Dix minutes plus tard, Rodney trônait de nouveau au milieu de son lit médicalisé et subissait une évaluation complète de ses facultés physiques et cérébrales. Les résultats révélèrent que le canadien était hémiplégique gauche. Il ne pouvait ni bouger ni sentir tout son côté gauche, ce qui est assez gênant dans la vie quotidienne, même pour un droitier. Cependant du point de vue cognitif il ne semblait pas y avoir de problème.

Le médecin expliqua la situation au principal intéressé qui sembla ne pas trouver la situation si catastrophique, du moment qu'il conservait son génie intact, le reste était accessoire. D'ailleurs en parlant de génie, Rodney exigea de se rendre dans son labo pour travailler. Il avait perdu trop de temps dans ce temple vaudou, il voulait retourner à ses chères équations.

Vu la scène qu'il lui avait fait (Rodney pouvait crier très fort s'il voulait), Carson céda et permit à son patient de sortir de son infirmerie uniquement pour se rendre dans son labo et y rester pendant que lui allait faire son rapport à Elisabeth. Le scientifique fut transféré sur un fauteuil roulant (ben oui, il peut pas marcher.) et il s'éloigna en le faisant avancer avec son pied droit. Autant dire qu'il n'allait pas très vite, mais au moins il pouvait aller retrouver ses artefacts anciens. Il se rapprochait doucement mais sûrement de la porte. Quand il fut à sa hauteur, il fut surprit d'être coincé. Il avait du bloquer la roue du fauteuil dans un quelconque obstacle. Il recula et ré-avança. Re belote, il était toujours coincé. Il recommença la manœuvre, dix de der, il ne passait toujours pas cette fichue porte.

De son côté, Nounours Beckett assistait à la scène en essayant de réprimer un fou rire. Il était médecin, il savait ce que cela voulait dire et ce n'était pas drôle, mais quand même voir Rodney, un génie multidiplômé, buter dans le montant de la porte vingt fois de suite sans qu'il ne comprenne qu'il était trop sur sa gauche, ben… c'était tordant. Il chercha au plus profond de lui sa conscience professionnelle, la débusqua et redevint sérieux immédiatement.

Il avait un problème de plus, non seulement McKay était hémiplégique mais en plus il était héminégligent…. Génial !

TBC…

Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est l'héminégligence, ce sera expliqué au prochain chapitre. Sinon, voilà, j'espère que ça vous a plut et surtout à toi Auvi, ma sœur qui me supporte depuis presque 22 ans. (je dois quand même préciser que je devient de plus en plus angélique, et qu'elle me supporte de plus en plus facilement)

1 c'est une expression familiale, en gros comme pratiquement toute la smala est dans le sud quand quelqu'un n'arrive pas à faire quelque chose de simple on lui demande si on doit aller chercher un parisien, c'est stupide, oui je sais. Je n'ai, personnellement, rien contre les parisiens