Hello !

J'ai participé au Secret Santa de l'Éclaireuse, et j'ai écrit un petit cadeau pour Laemia !

J'espere, chaton, que cette histoire te plaira et que tu passes de très bonnes fêtes de fin d'année !

Je m'excuse encore pour le retard, et je t'embrasse fort !


Riku est persuadé qu'il a l'air un peu perdu. Et peut-être un peu idiot, aussi.

Mais, franchement, c'est sa première fois à Traverse Town, alors que l'humain qui ne s'est pas senti débile lors de sa première visite lui lance la première pierre.

Qu'est ce qu'avait dit Kairi, déjà ?

Ah, ouais.

"Ça vaut le coup, Riku ! Et promis, c'est pas plus dangereux que ça !"

Tu parles.

Les humains et les créatures magiques ont beau cohabiter, il y a une raison pour qu'ils vivent tous concentrés à Traverse.

Ok, les vampires et les orcs ne sortent que la nuit, dans les clubs et les bars, mais, en vrai, les loups garous, les monstres en tout genre sortent pendant la journée, aussi.

Et la plupart ont l'air humain, en plus.

Et pis, franchement, c'est pas des vampires dont Riku a peur.

Enfin, pas trop, quoi.

Il en connaît quelques-uns et s'il les apprécie quand même un peu, suffisamment pour être potes de comptoir, il leur fait pas hyper confiance non plus, tu vois.

Mais, nan, vraiment c'est pas d'eux dont il a peur.

Il a peur des faes.

Parce qu'ils sont presque humains, presque inoffensifs, mais les faes ça tue, ça pille, et à détruit ta putain de vie.

Et maintenant qu'ils ne sont plus chassés et brûlés vifs, ils te détruisent en toute légalité.

Alors, ouais, okay, les choses ont changé. Plus de honte à être un changeling, pas comme quand il était gamin, mais putain, il faut pas avoir fait l'école de magie de Traverse pour se rendre compte que les humains qui fréquentent les établissements tenus par des faes deviennent accros, qu'ils se ruinent financièrement, physiquement et parfois émotionnellement, nan?

Bon, d'accord, sa vision des faes a peut-être un peu changé après avoir rencontré Olette. Mais! C'est pas pareil. Déjà, c'est une élémentale, une nymphe, même, et en plus, c'est une petite amie géniale pour Kairi donc.

Ça compte pas.

Tout ça, il le pense avec véhémence et peut être un tout petit peu de réluctance, aussi, mais en vrai, c'est pas de sa faute.

Il connaissait un fae quand il était gamin. Il habitait chez sa grand-mère, à l'époque, et la voisine avait un petit d'à peu près son âge.

Il était bizarre. Il bouffait comme quatre, au point que la mère cuisinait des repas pour, genre, douze personnes six fois par jour.

Il était odieux avec ses parents, juste – horrible. La grand-mère de Riku disait qu'avant que le gamin ne naisse, la voisine était une femme pétillante, pleine de vie et de joie de vivre.

Après que le 'petit monstre' est né, elle a perdu toute étincelle. Une coquille vide.

Riku se rappelle de la jolie maman du voisin bizarre, le regard vide, les joues creuses, les côtes apparentes en haut de ses jolis décolletés.

Il se rappelle comment elle semblait retenir ses larmes chaque fois que son fils lui lançait un regard.

C'était triste à voir.

Mais, en vrai, le petit voisin, le joli garçon avec des yeux dorés et des cheveux noirs ébouriffés et des trous dans son sourire, c'était un pooka.

Un changeling.

Il avait tué le vrai fils de la voisine et l'avait remplacé, pendant 8 putains d'années, pour piller les vivres de cette pauvre femme et la rendre folle.

S'il se souvient bien, la voisine de Mamie avait fini par se suicider.

Et le joli monstre était reparti aussi brutalement qu'il était venu.

Et ça, ça avait un peu brassé Riku, à l'époque, parce que en vrai, il l'aimait bien, lui, le pooka.

Il était marrant. Sarcastique, piquant, mais comme un bébé lion qui attaque pour se défendre. Et puis, il était drôlement joli, quand même.

Et puis plus de nouvelles du jour au lendemain. Riku s'était senti tellement blessé qu'il n'est plus jamais retourné jouer dans les bois, par crainte de croiser le changeling.

Excusez-le de pas vouloir finir comme la voisine de Mamie.

Et le voilà qui se balade dans Traverse Town, avec pour seule protection sa solitude.

Il s'avance dans les rues, essaie de ne maintenir le regard de personne. Il est certain qu'il y a des humains parmi les gens qu'il croise, mais il préfère ne pas prendre de risques.

Les rues de Traverse ne sont pas familières. Tout est en brique, en cuivre. Les couleurs chaudes sont belles comme elles sont oppressantes.

La beauté de la ville est étrange dans son intemporalité, dans son calme d'apparence exagéré.

Ses pas le mènent jusqu'à un petit café. Le BlueBell, d'après le panneau en cuivre forgé, style art nouveau, il remarque, qui se balance au-dessus de la porte en chêne.

Il prend une profonde inspiration et pousse la porte.

Un son de clochette accueille son entrée tandis qu'il observe le décor qui l'entoure.

Le charme de l'établissement est indéniable. Tout est en bois, avec des lumières chaudes, orangées, des plantes et des fleurs partout.

Le lierre qui décore le plafond et les poutres apparentes pend jusqu'au-dessus des tables, des fleurs toutes parfaitement ouvertes envahissent les coins.

Il y a une délicate odeur florale et boisée, et de petrichor, une sensation immédiate du confort qu'on ne ressent que dans les forêts.

Une jeune femme vient vers lui, avec un sourire doux au visage.

Elle est superbe. Blonde avec d'immenses yeux bleus et entourés de cils interminables.

"Bienvenue au BlueBell!" Sa voix est claire comme le ruissellement d'une rivière et le chant d'un oiseau. "Est-ce que c'est votre première fois, ici ?"

Riku, dont les yeux se sont perdus quelque part entre le lierre et les détails du bois sculpté, se contente d'hocher la tête.

Elle se lui offre un joli sourire et lui demande avec douceur, comme pour ne pas le brusquer, s'il est humain.

Le jeune homme hoche de nouveau la tête et cette fois, regarde la jeune femme droit dans les yeux. Il ne sait pas si sa peur se voit sur ses traits, mais il semble que les yeux bleus de la blonde s'adoucissent plus encore.

"Cet établissement est tenu par des faes, Monsieur." La respiration de Riku se bloque dans sa gorge. "Si vous souhaitez rester, je suis dans l'obligation légale de vous expliquer que cet endroit fonctionne comme un cercle de fée et qu'il s'agit d'une version très très édulcorée de notre monde. Dès lors, tout ce que vous consommez ici, si cela ne vous coincera pas dans notre monde, a le potentiel d'engendrer une très forte accoutumance ce qui peut entraîner des conséquences financières et psychologiques non négligeables."

Riku se sent, malgré lui, trembler un peu.

Le jeune femme, ('Namine', Riku remarque enfin la petite étiquette sur sa poitrine) ne semble pas lui en tenir rigueur et lui lance un sourire rassurant.

"Est-ce que vous voulez que je vous installe?" Elle marque une petite pause, comme pour laisser au jeune homme le temps d'assimiler ses paroles, avant de continuer "Personne ne vous en tiendra rigueur si vous préférez partir, vous savez?"

Riku déglutit un peu, et détourne le regard. Il croise alors, de loin, en train de servir un client, lambda, un éclair de cheveux bruns et d'yeux dorés.

Sa décision est immédiatement prise et il hoche de manière absente la tête à Namine, le regard perdu vers un souvenir flou.

Il manque le sourire que cette dernière affiche.

Elle le guide jusqu'à une table entourée de verdure et lui indique que ce n'est pas elle qui le servira.

Riku se sent un peu étrange, une sensation flottante, comme s'il était perdu dans la brume, mais ça n'est pas vraiment désagréable. Le sentiment d'être perdu est chaud et douillet, et l'accueille à bras ouverts. Il se sent détendu, relaxé comme il ne l'a pas été depuis bien trop longtemps.

Dans le brouillard, il aperçoit et devine plus qu'il ne voit vraiment la figure qui s'approche de lui.

Définitivement pas humaine, mais pas vraiment inhumaine non plus. Une petite créature, couverte de poils avec des yeux et un nez trop grands et des oreilles pointues.

Mais aussitôt qu'il cligne des yeux pour essayer vainement de dissiper le brouillard qui l'avale, se tient devant lui le souvenir de son pire cauchemar, avec un air vaguement surpris et un sourire carnassier.

"Riku." Sa voix est grave, bien plus que quand il se faisait passer pour un enfant. "Si j'm'attendais, putain !"

Et puis il éclate de rire. Un rire un peu cruel, peut-être un tantinet hystérique aussi, mais qui a au moins le mérite de sortir Riku de sa trance. La brume se dissipe aussi vite qu'elle est arrivée et il a l'impression, en comparaison, de tout ressentir avec une acuité déconcertante.

"Ouais, honnêtement je m'en serai passé." Il dit avec une amertume qui lui pique un peu la langue.

Le brun semble un peu surpris, mais son sourire mauvais s'agrandit.

"Oh, pauvre petit Riku a peur." Ce n'est pas une question, juste une pique moqueuse.

L'humain lui adresse un regard noir et lui crache, avec plus de venin qu'il n'aurait voulu "Contente-toi de me servir un café et dégage."

Le brun semble surpris, et lui lance un regard mauvais avant de repartir vers ce que Riku imagine comme la cuisine.

Riku aurait vraiment dû rester chez lui.

Revoir son premier crush de jeunesse, un fae qui a poussé une pauvre femme au suicide, c'était décidément too much pour un mardi.

Il inspire profondément, lentement, et regarde hasardeusement les autres clients installés aux tables rondes, sur de hauts tabourets.

Tous ont cet air bizarre, un peu perdu, un peu embrumé, comme Riku se sentait juste quelques minutes auparavant.

Ça lui rappelle la pauvre, pauvre voisine.

Putains de faes.

Vous voyez? Détruire les gens en toute légalité.

C'est peut-être qu'une version édulcorée du Tír ná nóg, mais ses effets sont bien là, dans le vrai monde, dans Traverse Town et dans le BlueBell.

Enfin, il comprend.

Les fêtes de fin d'année, ça fait cet effet-là à tout le monde, hein.

Au moins, cet horrible café ne fait pas semblant de se noyer dans les célébrations religieuses. Pas une seule guirlande ou boule de Noël à la con qui dépasse. Juste.

Juste la nature.

Et franchement, c'est pas plus mal.

Riku ne fête plus vraiment Noël depuis que Mamie est morte.

Oh, Sora et Kairi lui ont proposé plein de fois, mais c'est juste pas vraiment sa came de jouer à la petite famille parfaite dans la famille de ses meilleurs amis.

Donc, quel autre moment que l'approche des fêtes pour venir prendre des risques à Traverse.

Ses yeux continuent de se balader d'un client paumé à l'autre.

Il y a définitivement pas que des humains.

Il est presque sûr que le type beaucoup trop barraqué qui sirote un thé, dans une jolie tasse en porcelaine fleurie qui jure affreusement avec ses mains énormes et ses dreadlocks est un loup garou.

Mais bon.

Le fae revient.

Un café noir, fumant, sans sucre ni crème ni lait ni petite cuillère, dans un mug blanc tout simple.

Il lève les yeux vers les yeux d'or et se trouve incapable de détourner le regard lorsqu'il le remercie.

Le brun le regarde, un air indéchiffrable au visage et fait un geste de main brusque en murmurant quelque chose que Riku ne comprend pas.

Riku ressent quelque chose de très bizarre. Une sensation de – de succion? Mais genre, dans sa tête ?

Et très soudainement, le reste de sensation cotonneuse de torpeur s'évapore comme neige au soleil.

Si Riku pensait que le brouillard s'était complètement dissipé en voyant Vanitas, il se rend compte que ça n'est que maintenant que ça a vraiment disparu.

Il y a comme une bulle autour d'eux.

Une bulle d'air frais, léger, tellement plus respirable qu'il ne l'était il y a quelques secondes.

"Une protection basique." Le fae se contente de dire avec détachement. "Si ça te dérange pas trop, j'aimerais bien m'asseoir avec toi deux minutes."

Il n'attend pas que Riku réponde avant de s'installer sur le tabouret en face de lui, a la table.

Riku le regarde faire mais ne réagit pas vraiment.

Il prend le mug entre ses mains, et l'odeur amère du café envoie un frisson électrifiant dans son corps.

Il est accro à la caféine, arrêtez de le juger.

Un sourire étire les lèvres roses de Vanitas.

"Juste un café noir." Il dit comme s'il s'agissait d'une évidence qui, vraiment, n'a de sens que pour lui. "C'est moins risqué que si je t'ajoute du sucre ou du lait ou je sais pas quelle autre connerie."

Un nouveau silence. Riku fixe le fae sans la moindre discrétion, il en a plus rien à péter.

Il est … Putain, il est aussi beau que dans son souvenir.

Ses yeux sont comme deux soleils, brillants comme des lingots d'or, ses cheveux trop noirs sont ébouriffés dans un bordel absolument charmant.

Il a une faussette, sur la joue gauche, qui apparaît avec le sourire un peu narquois qui orne son visage.

Sa voix est grave, masculine, bien loin des intonations enfantines que Riku lui avait connu à l'époque.

Avant de perdre tout courage, le jeune humain ouvre la bouche.

"Pourquoi t'as tué cette pauvre femme?"

Okay.

Le tact c'est pas vraiment son truc.

Nique sa mère, il a aucune raison d'y aller par quatre chemins.

Encore une fois, Vanitas a l'air un peu surpris, c'est marrant comme la surprise détend son visage et lui fait perdre son sourire.

Il a l'air un peu grave, quand il répond.

"C'était pas vraiment mon intention, tu sais? Non, attends, c'est un mensonge. C'était mon intention."

Une pause avant d'enchaîner.

"Je fais partie du petit peuple, Riku, je suis pas là pour enfiler des perles."

Il a tué un bébé, puis sa mère en la torturant pendant huit longues années et il parle d'enfiler des perles.

Riku rêve.

Son regard doit se durcir, alors, parce que le fae lève les mains, comme pour paraître inoffensif.

"C'est quoi cette excuse de merde, Van?" Riku se demande si sa voix est aussi forte qu'elle semble a ses propres oreilles. "Alors quoi, c'est juste dans ta nature?"

Le brun en face de lui grince un peu des dents, et baisse les yeux ( il baisse les yeux! Ça doit bien compter comme une victoire), mais il ne dit rien.

"Mais tu sais quoi, à la limite, ça j'm'en fous. J'm'en suis toujours foutu de la voisine, c'est pas la question."

Vanitas relève le regard et le fixe de nouveau, une drôle d'étincelle dans l'or de ses yeux trop grands.

"Tu m'as abandonné, Van."

Il sent les larmes monter dans ses yeux verts.

Van pose une main sur la sienne, près du mug.

"Je savais. Que tu m'aimais, j'veux dire. Tu t'en cachais pas tellement, gamin."

Un sourire amusé, toujours un tantinet moqueur.

"Et tu me vois désolé si tu t'es senti abandonné. Mais c'était pas la même époque, Riku! Les créatures magiques n'étaient pas vraiment acceptées comme aujourd'hui."

La main du brun se resserre autour de la sienne.

"Et, que ce soit clair, je t'aimais bien aussi." Il grimace un peu. "Okay, je t'aimais tout court …"

Riku sent cette confession de tout son être.

Merde.

"Mais, Riku, les relations entre humains et créatures magiques ne sont pas si simples. Y'a tellement de préjugés. Et je suis un mâle, en plus. Ça te rendrait pas la vie facile, tu sais?"

Riku retourne sa main dans celle du brun et enlace ses doigts. Il ne dit rien. Lui laisse l'occasion de poursuivre, s'il le souhaite.

Un sourire éclaire les traits du fae. Il t'a toujours ce fond de moquerie, mais cette fois, de la tendresse, aussi.

"Et, hum … J'veux dire, c'est pas comme si j'étais vraiment ce que tu vois tout de suite, tu sais?"

Riku serre la main dans la sienne, caresse le dos de la main de son fae avec son pouce, et lui envoie un sourire moqueur.

"Le petit truc tout petit et tout moche tu veux dire?" Son sourire s'élargit alors que les yeux de Vanitas s'écarquillent, et – seraient-ce des larmes dans l'or de ses yeux ?

La lèvre inférieure du brun tremble un peu.

"Riku?" Sa voix tremble aussi. Petite et tentative. "Comment tu sais à quoi je ressemble vraiment?"

Riku hausse un sourcil. Il est pas censé savoir?

Comme si Vanitas l'avait entendu penser.

"Riku, mon cher, cher Riku. Les humains, 'fin les humains normaux en tous cas, ne voient pas la véritable apparence des faes."

Riku penche la tête, curieux et peut-être un tout petit peu angoissé.

"Riku, est-ce que – est-ce que t'as de la magie ?"

Aucune réaction.

Mais Vanitas éclate de rire, se lève et se jette dans ses bras avant d'embrasser sa joue.

"Putain, t'as de la magie, Riku!"

Le jeune homme se tend et retourne maladroitement l'étreinte du fae.

Prend son menton entre ses doigts, le force à le regarder.

"Si c'est une ruse pour me tromper, je te tue."

Le sourire moqueur de Vanitas revient avec force lorsqu'il lui répond, mielleusement "t'as raison de pas faire confiance au petit peuple, mon amour."

Le baiser qu'ils s'échangent alors n'est rien de moins que magique, même s'ils gloussent tous les deux comme des adolescentes.

Bien des mois plus tard, alors que Riku suit désormais des cours à l'école de magie de Traverse, il va chercher Vanitas après qu'il ait fini le boulot.

Embrasse le bout de son nez.

Dit bonjour à Namine, qui ce jour-là a pris l'apparence d'un hibou, et prend la main de son petit ami.

"Hey, Vani ?"

Un grognement fatigué lui répond.

"C'est quoi le pire truc qu'un fae puisse te faire?"

Vanitas arrête de marcher. Riku aussi, parce qu'il ne veut pas lâcher la main de son amoureux (ça sonne toujours bizarre dans sa tête. Kairi et Olette ont pas fini de se foutre de sa gueule).

Un sourire mauvais étire les lèvres roses du brun.

"Tu veux dire, à part voler ton bébé, se faire passer pour lui et ne jamais arrêter de pleurer et de manger pour te rendre fou ?"

Riku aurait rit si la femme à qui Vanitas avait volé l'enfant n'avait pas fini par se tuer. Il se contente, donc, de durcir un peu son regard.

Vanitas roule les yeux sans jamais perdre son sourire.

"Hey, Riku. Tu crois vraiment qu'il y a une si grande différence entre être coincé dans le Tír ná nóg et être coincé dans une relation avec moi?"

Riku passe un bras autour de sa taille, l'attire contre lui.

"Ouais. T'es le seul fae que j'aime."

"Nollaig shonna duit, mon amour" Vanitas murmure avant de l'embrasser les mains perdues dans les longs cheveux blancs et l'esprit perdu quelque part entre le lierre qui dégueule du plafond du BlueBell et le reste du monde.


Voilà ! Je suis un peu obsédée avec les faes en ce moment, et je trouve que ce rôle va particulièrement bien à Vanitas !

C'est la première fois que j'écris un Riku/Vanitas, donc j'espère que mon inexpérience se voit pas trop haha (j'ai aimé écrire Vanitas plus que je ne pensais ?)

Petit moment relou hihi, j'ai utilisé des mots et expressions en gaelic irlandais dans ce texte.

Tír ná nóg : ça veut dire la terre des jeunes. c'est le monde des fées/faes en gros, dans lequel on peut rester coincé si on y mange,entre autre. (ça se prononce "teer nah nôgg")

Nollaig shonna duit : ça veut juste dire joyeux Noël. ça se prononce presque comme ça s'écrit, sauf que en fait non "noleg hona douitt".

Encore un joyeux Noël, Lae, et plein d'amour !