Chapitre Dix : Le Secret de Dumbledore
Le temps passait vite à Poudlard quand tout se déroulait normalement. Les journées se succedaient rapidement, et la fête de Paques était déjà en vue. Les rêves de Harry, Ron et Hermione devenaient, comme l'indiquait le livre, de plus en plus précis.
-Alors, vous en êtes où dans vos rêves ? avait demandé Ron.
-Moi, je vois les branches de l'arbre...toujours le même, avait répondu Harry. Elles me font penser...au repos et à la nourriture !
-Et moi je vois le ciel...quelques branches qui me font penser au sommeil, et le ciel, qui me fait penser à la liberté ! avait dit Hermione.
-Quand à moi, avait dit Ron, je vois un terrier...qui me fait penser au repos et à la sécurité.
-Ca se précise, avait résumé Hermione, mais c'est encore trop imprécis...On sait juste que je vole, que Ron creuse et que Harry...
-...est au milieu ! avait complété l'interressé.
A Paques, ils n'avaient pas encore trouvé leur Animagus. Harry maîtrisait en revanche presque parfaitement ses pouvoirs cachés, et c'est pour cette raison que Dumbledore vint le voir après le repas, un soir.
-Harry, chuchota-t-il quand Harry s'engagea dans un couloir pour aller se coucher.
Harry se retourna et vit Dumbeldore.
-Pourrais-tu venir dans mon bureau, après-demain soir ? murmura-t-il pour ne pas se faire entendre par les autres élèves.
-Je...euh...bien sûr, professeur, répondit Harry.
Dumbledore s'éloigna alors précipitamment, empêchant Harry de le suivre pour lui poser des questions.
Quand Harry atteignit sa salle commune, il demanda à ses amis de se mettre à l'écart, puis il leur dit ce que Dumbledore lui avait demandé.
-Alors, qu'est-ce que vous en pensez ? questionna Harry.
-Hé bien...je sais pas du tout pourquoi Dumbledore veut que tu viennes...répondit Ron.
-Tu pourras tout nous raconter à ton retour, proposa Ron.
-C'est entendu ! convint Harry.
Ils allèrent ensuite se coucher et le sommeil de Harry, comme depuis quelques mois, ne fut tromblé ni par aucun cauchemard, ni par aucune communication.
Le lendemain, Harry ne fut pas très attentif aux cours, se demandant ce que Dumbledore voulait. Le soir, il se coucha avec le sentiment qu'il le saurait le jour suivant.
Quand Harry se réveilla, il ne mit pas longtemps à se rappeler son rendez-vous avec Dumbledore. Il assista distraitement, une fois de plus, à ses cours, sous le regard courroucé d'Hermione, puis, à la fin de la journée, se rendit au deuxième étage et se retrouva devant la gargouille.
-Chocogrenouille, dit rapidement Harry.
La gargouille pivota et dévoila un escalier, que Harry grimpa. Il frappa ensuite à la porte, mais personne ne lui répondit. Harry entra alors lentement dans le bureau. Il n'y avait personne. Harry se dit que Dumbledore allait sûrement arriver rapidement. Il vit que la porte de l'armoire était encore entrouverte, et on voyait des reflets d'eau sur la porte de l'armoire.
"Sûrement la pensine de Dumbledore" pensa Harry.
Mais de temps en temps, il y avait des lueurs vertes, ce qui intriguait fortement Harry. De plus, Dumbledore n'arrivait toujours pas...que risquait Harry à jeter seulement un coup d'oeil ? Le sorcier s'approcha, et distingua quelques images dans le récipient en pierre. C'était un maison. De temps en temps, des lueurs vertes jaillissaient de celle-ci.
Harry était captivé par ce spectacle. Tellement, que ayant complètement oublié Dumbledore et voulant s'approcher pour mieux voir, il toucha la matière liquide -ou gazeuse- que formaient les pensées. Aussitôt, il basula dans le récipient, puis rentra complètement dedans. Harry allait découvrir les pensées de Dumbledore...
Quand Harry sentit de nouveau le sol sous ses pieds, il vit...Dumbledore, ainsi que certrains membres de l'Ordre du Phénix en train de discuter. Mais quelque chose clochait. Ca n'était pas les membres que Harry connaissait. Soudain, il se rappela la photographie que Maugrey lui avait montré.
"Ce sont les anciens membres de l'Ordre !" songea Harry.
Les membres discutèrent un moment. Il parlaient des projets de Voldemort, mais Harry les connaissait déjà ! C'était l'Ordre, il y a au moins quinze ans !
A la fin de la réunion, l'un des membres ajouta :
-Et félicitations pour ton fils, James ! Tu l'as appelé...comment déjà ? Ah oui, Harry !
-Merci, répondit le père de Harry.
Celui-ci eut un choc en entendant ces paroles et en reconnaissant son père. Ainsi, il venait juste de naître ? Dans ce cas, c'était l'Ordre d'il y a seize ans et demi !
Les membres quittèrent peu à peu la salle de réunion. Harry voulut suivre son père, mais une force obscure le tirait autre part. Harry comprit qu'il devait suivre, à contrecoeur, Dumbledore. Celui-ci fit apparaître une bouilloire.
-Portus, dit Dumbledore.
La bouilloire brilla d'une lueur bleue. Harry se demanda alors ce qui se passerait quand Dumbledore disparaîtrait. Il toucha le Portoloin tout en sachant pertinemment que ça ne l'amènerait pas avec Dumbledore. En effet, Dumbledore et la bouilloire disparurent...sans Harry. Alors que celui-ci se demandait que faire, il y eut un flash aveuglant. Harry cligna des yeux. Après plusieurs secondes, il distingua un chemin sombre, avec, au loin, une maison. Dumbledore marchait sur le chemin et Harry, sans se demander comment il avait atteri là, le suivit. C'était le soir, un soir d'été. Dumbledore ne semblait pas pressé. Il avait l'air assez content de la réunion de la soirée. Harry commençait à se demander pourquoi Dumbledore avait conservé ce vieux souvenir, quand il aperçut quelque chose, en même temps que Dumbledore. C'était un violent éclat de lumière verte provenant de la maison. Dumbledore eut soudain l'air inquiet et pressa le pas. Harry se demandait ce qui se passait -ce qui s'était passé. Il y eut un autre éclat de lumière verte, et Harry entendit des hurlements. Dumbledore accéléra encore sa marche, de plus en plus inquiet. Un troisième éclat de lumière verte jaillit du manoir, et Dumbledore se mit à courir le plus vite possible, Harry sur ses talons. Il y eut de nouveau des hurlements, ainsi que d'autres voix, froides et cruelles. Dumbledore avait l'air à présent paniqué. Il sortit sa baguette, marmonna hâtivement une formule, et accéléra si brutalement que Harry eut beaucoup de mal à le suivre. Heureusement, comme c'était le souvenir de Dumbledore, Harry n'eut aucun mal à le suivre. Ils étaient presque arrivés à la maison, quand il y eut un quatrième éclat de lumière verte. Tout à coup, quelqu'un dut apercevoir Dumbledore depuis la maison, car il y eut beaucoup d'agitation et de bruit, et deux nouveaux éclats de lumière verte. Maintenant qu'ils étaient arrivés, Harry et Dumbledore entendirent distinctement quelqu'un prononcer "Morsmordre", et il y eut plusieurs "pop" sonores. Les criminels avaient transplané. Criminels, car quand Harry et Dumbledore arrivèrent dans une pièce, ils trouvèrent six cadavres...Dumbledore était abasourdi. Il examina les cadavres, puis, à la grande surprise de Harry, pleura. Harry se dit que ça devait être la famille de Dumbledore qui venait d'être massacrée...c'était horrible...Harry comprenait pourquoi Dumbledore se remplissait de haine dès qu'il voyait Voldemort ou l'un de ses vrais partisans...
Au bout de quelques minutes, Dumbledore se reprit et sortit un miroir doré de sa poche.
-Ici Dumbledore, dit-il. J'appelle de toute urgence tout les membres de l'Ordre !
La surface du miroir se brouilla et Harry se dit que ce miroir permettait de communiquer avec plusieurs personnes en même temps.
-Qu'y a-t-il Dumbledore ? demanda une voix inquiète que Harry reconnut comme celle de Maugrey.
-C'est très grave...Voldemort est allé chez moi en compagnie de ses Mangemorts...six morts, continua Dumbledore en essayait de se maîtriser. Toute ma famille à part mon frère qui n'était pas là.
-Qu...quoi ? s'exclama une autre voix, sûrement Lupin.
-Oh, Dumbledore, je suis désolé, ajouta une autre voix que Harry ne put identifier.
-Je ne vais pas vous faire subir les conséquences...marmonna Dumbledore. Au début, je croyais que Voldemort méritait la mort, mais je me suis trompé...il méritait pire...
Harry commençait à comprendre...Mais il faillit avoir une crise cardiaque quand il vit le vrai Dumbledore, furieux. Celui-ci, sans dire un mot, tira Harry vers le haut.
Harry ressortit de la pensine accompagné de Dumbledore. Enfin, le bureau du directeur réapparut. Harry ne se préoccupa pas immédiatement de ça...il était trop occupé à se préparer pour subir la vague de fureur de Dumbledore ! Effectivement celui-ci était assez en colère :
-QU'EST-CE QUE TU FAISAIS LÀ ? lui demanda-t-il si fortement que Harry crut que ses cheveux en friche s'étaient dressés sur sa tête.
-Je...heu...dit pitoyablement Harry.
-TU NE COMPRENDS PAS QU'IL FAUT RESPECTER LA VIE PRIVEE DE CERTAINS ? s'égosilla Dumbledore.
Harry avait tellement peur qu'il en aurait claqué des dents ! Dumbledore pouvait être terrifiant parfois...
-POURQUOI FAUT-IL TOUJOURS QUE TU FOUINES PARTOUT ? continua Dumbledore en sortant sa baguette.
Harry se prépara à encaisser un sort du sorcier le plus puissant du siècle, mais un rayon argenté jaillit de la baguette de Dumbledore et vint frapper la porte de l'armoire, qui se referma.
-Je...heu...désolé professeur...bredouilla Harry.
-IL Y A DE QUOI ! s'exclama Dumbledore, mais il parut s'adoucir en voyant l'expression terrorisée de Harry. Enfin...je n'ai pas tenu ma promesse...je m'acharne sur les mauvaises personnes...
Harry resta silencieux.
-Désolé Harry...je me suis emporté...dit Dumbledore après une longue minute de silence total. Je n'aurais pas du te hurler dessus comme ça...j'étais tellement surpris...et je tenais à garder ça secret...
-C'est moi qui m'excuse professeur, répondit Harry. J'ai été trop curieux...
-La plupart du temps, ta curiosité te pousse à sauver la situation, dit Dumbledore en lui faisant un clin d'oeil.
-Mais elle me rend aussi trop indiscret...poursuivit Harry.
-C'est vrai...enfin, la plupart du temps, ce ne sont pas de gros secrets...tandis que là...Harry, les membres de l'Ordre qui ont appris ça m'ont juré de ne le révéler à personne ! Pourrais-tu faire de même s'il te plaît Harry ?
Harry accepta et promit de ne jamais révéler ceci à quiconque.
-Maintenant que tu sais ça, poursuivit Dumbledore, autant que tu saches ce qui s'est passé ensuite...
Harry écouta attentivement. Ca n'était pas tous les jours que Dumbledore lui disait davantage que ce qu'il devait savoir !
-Une fois que j'avais coupé la communication avec l'Ordre, j'ai vu quelqu'un qui remuait faiblement parmit les débris -eh oui, même si tout comme moi tu as vu les...corps, tu aurais remarqué ensuite que la maison était assez endommagée. Donc je disais...quelqu'un remuait dans les débris. J'ai pointé ma baguette sur lui et lui ai demandé qui il était.
-Et comment s'appellait-il ? le pressa Harry.
-Severus Rogue, annonça tranquillement Dumbledore. C'était la première fois que je le voyais...c'était un Mangemort...
-Et qu'avez-vous fait ensuite ?
-Je lui ai sommé d'expliquer pourquoi il n'était pas parti avec ses...camarades. Il m'a alors raconté pourquoi Voldemort avait fait une descente là-bas...Il voulait simplement se venger "du prof qu'il a le plus haï", mais comme il savait pertinemment qu'il prendrait des risques s'il m'attaquait directement, il a préféré s'attaquer à ma famille...Mais pour le professeur Rogue, c'était la goutte qui faisait déborder le vase. Il m'a expliqué qu'il était partisan de Voldemort, et qu'il avait exécuté nombre de ses ordres meurtiers...à chaque fois, le professeur Rogue prétendait qu'il y avait une raison valable, du type "C'étaient des Sang-de-Bourbe", ou "Ils ont trop menacé mon maître". Mais là, quand on lui avait demandé de tuer ma famille, ce fut trop. En effet, quelle raison pouvait-il y avoir, même pour un Mangemort, de massacrer des innocents au Sang-Pur, tout ça parce que Voldemort m'avait haï ? Alors au lieu d'exécuter sa sombre besogne, il s'est caché et a attendu que les autres aient transplané pour se montrer...évidemment, je n'étais pas convaincu, alors il m'a dit que je pouvais utiliser du Véritaserum sur lui, et a ajouté qu'il espionnerait Voldemort, à ses risques et périls...
-Et qu'avez-vous répondu ?
-J'ai accepté son offre et je l'ai soumis au Véritaserum. Evidemment, il s'est avéré qu'il ne mentait pas ! Alors il est retourné vers Voldemort, qui l'a puni à sa manière, mais ne l'a pas tué. Le professeur Rogue a ensuite espionné Voldemort en courrant de grands risques : Voldemort exécutait impitoyablement les traîtres...j'ai entièrement pardonné au professeur Rogue...d'ailleurs, il n'avait pas touché à ma famille !
-Ainsi, c'est comme ça que Rogue -le professeur Rogue, désolé- a gagné votre confiance.
-Le professeur Rogue est un allié très loyal à présent, répondit Dumbledore. Pour la bonne raison qu'il vient de son plein gré ici, de temps en temps, avaler du Véritaserum et confirmer qu'il m'obéit. Ca n'est pas moi qui lui demande ça, il prend l'initiative...
Harry était loin de se douter de ça de la part de Rogue !
-Et maintenant, si nous discutions de ce dont je voulais te parler avant de voir que tu fouillais dans mes souvenirs...Je voudrais te parler de tes pouvoirs, Harry...A quel point en sont-ils ?
-Hé bien, je peux faire apparaître l'éclair noir en 4 secondes, et le vortex en 8...ce pouvoir, vous l'avez déjà expérimenté : c'est celui que j'ai utilisé pour nous téléporter...
-Je m'en souviens...continue Harry s'il te plaît.
-J'ai ensuite ma Protection mentale...Je m'entraîne à faire la protection la plus solide que je le peux, et ensuite Hermione tente de la briser...elle n'y arrive en général qu'une demi-heure après...avec des sorts très puissants ! Par contre, il faudrait que je m'entraîne à protéger des amis...
-Connaissant Miss Granger, je peux certifier que ton résultat est un prodige...continue, je t'en prie...
-Après, j'ai mon pouvoir de Soins...Ce pouvoir permet de soigner de très graves blessures, que même les larmes du Phénix de peuvent guérir...
-Impressionnant, murmura Dumbledore.
-Ce pouvoir, continua Harry, je ne peux l'utiliser que sur des gens pour lesquels j'éprouve un sentiment Bénéfique...ça va de la Sympathie à l'amour -y compris l'amour-propre et l'amour familial. La lueur du pouvoir est différente selon le sentiment éprouvé.
-Je m'en doutais...aurais-tu un autre pouvoir caché ?
-Oui, j'en ai encore un...Le Doloris mental...quand je m'énerve énormément, je peux infliger un Doloris mental à ma...victime.
-Qu...quoi ? Mais c'est de la magie noire ! Harry, as-tu déjà utilisé ceci ?
-Uniquement pour me défendre, répondit hâtivement Harry.
Dumbledore poussa un grand soupir de soulagement.
-Ouf ! Maintenant, Harry, écoute moi bien ! Tu ne dois jamais utiliser ce pouvoir pour atre chose que pour te défendre, tu comprends ? jamais ! Les risques sont trop importants...
-Euh...d'accord professeur...répondit Harry. Il comprit alors qu'il pouvait partir. Dumbledore n'avait plus rien à lui dire
-Eh bien, au revoir professeur, dit Harry.
-Au revoir Harry, répondit Dumbledore.
Harry quitta alors le bureau de Dumbledore en se demandant ce qu'il allait raconter à ses amis.
Quand il entra dans la salle commune, il fut aussitôt assailli de questions par Ron et Hermione, qui avaient attendu son retour.
-Alors ? qu'est-ce qu'il voulait ?
-Pourquoi ça a duré aussi longtemps ?
-Qu'est-ce qu tu...
-Du calme ! les interrompit Harry. Dumbledore voulait juste me questionner sur mes nouveaux pouvoirs...
-Mais pourquoi est-ce que ça a duré aussi longtemps ? l'interrogea Ron.
-Parce que...Dumbledore était en retard...répondit Harry en essayait d'ôter l'hésitation de sa voix.
En plus, Harry leur avait dit une partie de la vérité...Dumbledore était bien arrivé en retard !
-Ah bon...dit Ron, déçu de cette explication logique mais peu palpitante.
Ils allèrent ensuite manger et se couchèrent. Mais Harry se sentait faible après toutes ces révélations, et il avait oublié sa protection mentale...mais sa grande maîtrise de la Legillimencie inversa la situation !
C'était comme si le temps et l'espace n'avaient aucune importance...Harry partait à toute vitesse vers une destinattion inconnue...Par quel moyen ? Il ne le savait pas !
Tout à coup, il ressentit une sensation bizarre...comme s'il entrait à l'intérieur de quelqu'un ! Cette fois-ci, Harry espionnait Voldemort...mais beaucoup mieux qu'avant ! Il ne courrait très peu de risques d'être découvert, et se sentait entièrement lucide...Harry se rappela que sa cicatrice le liait à Voldemort...et Dumbledore avait émis l'hypothèse que Voldemort pourrait s'en servir. D'ailleurs, personne n'avait songé que Harry pourrait espionner Voldemort...mais celui-ci ne se méfiait pas, car, justemement, il pensait que Harry bloquait toute communication.
Harry regarda et écouta attentivement, pour ne pas manquer une miette...une occasion pareille, ça ne donnait pas droit à l'erreur !
Voldemort était dans un lieu inconnu, et Harry ne distinguait pas grand chose à cause de l'obscurité. Soudain, quelqu'un arriva.
-Maître...commença-t-il en s'inclinant.
-Que veux-tu Macnair ?
-Je viens vous dire que tous les plans sont prêts...nous pourrons le faire dans quelques mois...
-QUELQUES MOIS ? siffla Voldemort -Harry se détachait à présent complètement de celui-ci et voyait la scène comme dans un souvenir. C'EST TROP !
-Mais mmmaître...
-Tu mérites d'être puni pour ton incompétence, coupa Voldemort. Endoloris ! s'exclama-t-il en pointant sa baguette sur le Mangemort.
Celui-ci se tortilla en hurlant sur le sol. Au bout d'un long moment, Voldemort leva sa baguette.
-Que voulais-tu rajouter ? demanda sèchement Voldemort.
-C'est que...c'était le plus court qu'on puisse faire sa risques majeurs...de plus, plus nous attendons, plus ils travailleront pour nous !
-Ah oui, c'est vrai, répondit distraitement Voldemort. Donc je t'ai torturé pour rien...mais de toute façon, j'avais besoin d'entraînement pour plus tard, dit-il sans le moindre remord. Bien travaillé...si mon plan réussit, tu seras récompensé, crois moi...Quand à moi, j'aurai les armes pour détruire Dumbledore...depuis le temps que je les cherche ! Et je me vengerai aussi de Potter...
Harry se dit que Voldemort pourrait peut-être le détecter...il faudrait mieux briser le lien, mais comment ? Au moment où Harry se posa cette question, le Révélateur lui souffla qu'il fallait juste le désirer très fort. Harry se concentra alors, pour disparaître de cet endroit. Aussitôt, il se sentit arraché au sol, et sembla voguer dans l'infini pendant des heures...avant de se réveiller brutalement dans son dortoir.
