Euhh Zoo occupé, Zoo prépare Os et Zoo risque de se faire tuer ! Alors zoo confie le chapitre à Bady qui va le poster pour elle et elle va retourner à l'écriture !

Mais avant elle vous remercie chaleureusement pour vos mots !

Bisous !

Note de Bady: Pour éviter la mort prématurée d'un auteur que j'aime beaucoup, je prends donc le soin de poster ce chapitre, en vous signalant aimablement que puisque je le poste, c'est que je l'ai lu avant, niark !

Et non je n'ai aucun remords... lol !

Très bonne lecture à vous !


Chapitre 7

Harry sortit du bureau de Sev avec un regard agacé.

Son patron l'avait venir pour lui demander un compte rendu de la soirée. Heureux de dénoncer Malfoy et tous ses gestes déplacés, il avait espéré que cela annihilerait leur contrat.

Mais loin de s'en choquer, Severus avait eut l'air très amusé.

Il ordonna même à Harry d'être plus aimable avec son client. De ne pas oublier que "le client était roi".

Aussi, il boudait, déçu de ne pas s'être débarrassé de son nouveau pot de colle attitré.

Il monta dans l'ascenseur et celui allait se refermer quand une main bloqua les portes.

Un jeune homme roux, entra dans la machine un grand sourire accroché aux lèvres.

Harry fut surpris pour sa tenue pas très orthodoxe en hiver et pour la journée.

En effet il portait un pantalon en matière brillance imprimé serpent bleu et noir qui collait à son corps comme un sparadrap et des bottes de motard. Il avait un t-shirt marin avec des rayures bleu signé Jean Paul Gautier au-dessus d'un pull en lin de couleur mauve. Il portait par dessus tout ça une mini doudoune noire qui lui arrivait au milieu de la taille. Il avait des lunettes de soleil aux verres bleus et mâchait un chewing-gum en montrant bien ses amygdales.

« Salut Asahi. » Dit-il.

Harry fronça les sourcils.

« On se connaît ? »

Le sourire disparut pour faire un instant place à un visage déformé par la colère. Mais très vite fit place à un visage amusé et souriant qu'Harry se demanda s'il n'avait pas rêvé.

« Je suis Josh Nick. » Déclara le rouquin amusé.

« Aaah oui. Excusez moi, j'ai eu une dure journée. » Dit Harry timidement.

« Ce n'est pas grave. » Mentit Ron.

Il pensait en fait que Lust devrait changer de lunettes. Comment ne pouvait-il ne pas savoir QUI il était ! Ce n'était pas comme si on ne le remarquait pas (ndS: vu ces fringues, c sûr qu'on le loupe pas --').

« Cela faisait un moment que je voulais te parler. » Déclara Josh tandis que l'ascenseur descendait.

Harry le regarda surpris.

« Ah bon? Pourquoi ? »

« Et bien, tout le monde parle de toi Asahi. Notre petit nouveau qui en moins ne mérite vraiment pas cette place de numéro 2. »

« Je n'ai rien fait pour » Souffla agacé Harry.

Puis il se souvint de quelque chose.

« Heu... Nick »

« Appelle moi Josh, je viens de te dire que nous les escortes formions un famille ! »

« Pardon. Et bien Josh, tu as longtemps travaillé pour Draco Malfoy, n'est ce pas ? »

Ron eut un sourire mauvais intérieurement. Il n'attendait que cela.

« Oui, pourquoi ? »

« Bien ça va peut être te paraître curieux mais j'aimerais que tu me dises ce que tu sais sur lui. »

Harry se mordit la lèvre, en songeant que c'était sans doute déplacé quand il vit la douleur s'inscrire sur le visage de Josh.

« Enfin, si tu ne veux pas en m'en parler je comprendrais ! » Dit-il très vite.

Ron inspira un bon coup et secoua la tête.

« Non, ça va. Et bien allons boire un verre. Je connais un café sympa non loin d'ici où on pourra parler sortant de l'ascenseur et l'immeuble. »

Josh emmena Harry dans un café au coin d'une rue, un peu plus loin. Ils allèrent s'installer à une table au fond de la salle pour être tranquille.

Après avoir commandé leurs boissons, Ron se délecta du regard empli de curiosité sa némésis.

Il le regarda attentivement et fût dégoûté de ne lui trouvait aucun défaut.

Des cheveux noirs aux beaux reflets vert foncé faisant ressortir les émeraudes qui lui servaient d'yeux. Un visage aux traits fin harmonieux et doux dont la perfection lui donnait envie de vomir. Même s'il était petit, il avait un corps élancé et finement musclé.

Cela lui donna plus envie de détruire cette jolie petite chose.

« Je ne sais par où commencer. » Soupira Ron.

« Peut être se serait plus faciles avec nos vrai nom. Après tout, nous sommes entre nous. Je m'appelle Ronald Weasley mais mes amis m'appellent Ron. »

Il tendit la main à Asahi qui la serra.

« Je suis Harry Potter, enchanté de te rencontrer Ron. » plaisanta le brun.

Le rouquin sourit et but une gorgée de son coca. Il sortit une cigarette de son manteau et l'alluma. Il tira une bouffé et remarqua qu'Harry grimaçait.

« Un problème ? »

« Je n'aime pas trop la fumée de cigarette. »

« Tu veux que je l'éteigne ? »

« Oui, normalement c'est interdit de fumer dans les lieux publics. »

Ron se retint de lever les yeux au ciel. Il écrasa sa cigarette et soupira.

« Qu'as-tu pensé de Draco Malfoy ? » demanda Ron.

« Et bien, dès que je l'ai rencontré j'ai été surpris par tant d'arrogance, de mépris affiché ouvertement venant d'un jeune homme à l'aspect angélique. » Déclara Harry.

Ron ricana dans sa tête. Ça allait être facile.

« Alors je constate qu'il n'a pas changé. » Dit-il d'un ton chagriné.

« Tu le connais bien ? » s'enquit Harry.

« Hélas oui. Je l'avoue, j'ai été amoureux de lui. J'hésite à en parler car je ne tiens pas que mon histoire s'ébruite et aille jusqu'aux oreilles de Sev. »

« Je te promets que tout ce que tu diras, je le garderais pour moi. » Décréta le brun en le regardant avec sérieux.

Ron lui fit un sourire mélancolique.

« Voici mon histoire. Ma famille était très riche. Mon père avait plusieurs firmes qui marchaient plutôt bien et pendant 18 ans j'ai vécu une vie facile avec une famille aimante. C'est beaux jours prirent fin à l'arrivée de Lucius Malfoy. »

Harry fronça les sourcils.

« Il est de la famille de Draco ? » (ndZ : Il l'appelle Draco maintenant ? ¬¬)

« C'est son père. »

Le brun inclina la tête et l'invita à poursuivre.

« Par je ne sais quels moyens illégaux, Lucius Malfoy embobina mon père et lui fit faire faillite. Du jour au lendemain, ma famille et moi passons d'une grande maison à la rue. Je n'ai eu d'autres choix pour aider à ma famille qu'à devenir une escorte. »

Harry pinça ses lèvres. Il était furieux pour Ron. Cela avait dû être terrible.

« Oh, je ne suis pas quelqu'un de parfait Harry. Je ne détestais pas mon nouvel emploi, et je l'avoue quand les clients me plaisaient, je n'avais aucun problème à dormir avec eux. C'est alors que Draco Malfoy fit appel à moi. »

« Quel manque de convenance! Avec ce que son propre père à fais à ta famille. » S'écria indigné Harry. (ndZ : Mon dieux qu'il est naïf !)

« J'étais tout aussi en colère que toi. Mais Draco sait y faire pour séduire et embobiner son monde. J'ai cru qu'il voulait aider ma famille, qu'il n'était pas comme son père... qu'il m'aimait. Il m'avait promis le mariage, de me sortir de là. Et comme tu vois, tout cela n'était que des mensonges. Il trouvait jouissif de finir le travail de son père en m'humiliant. Même quand on était ensemble il n'avait aucun respect pour moi couchant à droite et à gauche. »

Une larme coula le long de la joue du roux qu'il essuya en détournant le regard.

« Le pire est sans doute quand il m'a largué. Il m'a traité de pute qui écartait les cuisses pour un rien. »

Harry serrait les poings si fort que ses jointures devinrent blanches.

« Je ne pensais pas que Malfoy puisse baisser encore plus dans mon estime. » Cracha t'il.

« Harry si je te raconte cela, c'est que je ne veux pas qu'il t'arrive la même chose. Je... »

« Pas la peine de t'expliquer Ron, tu as bien fait. »

Il posa une main compatissante sur son épaule.

« Je dois y aller, j'ai rendez-vous devant le cinéma avec une amie. Mais si tu veux qu'on se revoie je peux te donner mon numéro de portable. »

« D'accord. » Dit Ron. « De toute façon ma mère a besoin de moi. Elle est malade. Elle a toujours eu une santé fragile. »

Une lueur d'inquiétude apparut dans les yeux d'Harry.

« Je peux faire quelque chose. » Ron eut un petit rire sans joie.

« Tu es vraiment gentil Harry, mais ce n'est pas la peine. Vas-y, tu vas être en retard. »

Après avoir laissé son numéro à Ron et enfilait son manteau, Harry partit du café.

Une fois qu'il fut loin, Ron éclata de rire. Cela avait été presque trop facile.

°°°°°Bonus°°°°° :

Celui-ci pour fêter sa première victoire sur Asahi, se commanda un verre de whisky coca.

Alors qu'un serveur vraiment très mignon vient le lui apporter, il posa sa main sur le fessier de celui-ci et lui murmura sensuellement, ou du moins avec la voix de Doc Gynéco :

« Tu sais que tu as un cul de dieu toi ! Ça dirait une petite partie de jambe en l'air ? »

Et il ponctua le tout par un clin d'œil quelque peu tordu.

Cela lui valut un bon coup de plateau sur la tête.

Une petite grand-mère qui avait tout suivi et qui était horrifiée par les façons du jeune homme, lui donna trois coups de sac sur la tête. Cela sonnait étrangement métallique. Elle avait rangé sa raclette Tefal dedans.

C'est donc complètement sonné que Ron sortit du café. Malheureusement, ou heureusement, il se prit un pied dans un de ses lacets et s'étala sur la chaussée alors qu'un poids lourd passait.

Il ne restait plus de Ron Weasley qu'une grande flaque de sang, un amas d'os et de chair et ses habits complètement dépareillés.

°°°°° Fin Bonus, n'est malheureusement pas pris en compte dans l'histoire !°°°°°

oOoOo

Draco se tenait dans son petit salon aux murs de pêche et aux fauteuils luxueux de velours abricot. Il sirotait un verre de fine en écoutant Richard faire son compte rendu.

« C'est un jeune homme étudiant en art dans l'établissement de Art London school. Il se prénomme Harry Potter, est orphelin depuis ses un an, ses parents étant morts dans un accident de voiture avec son parain. Il semblerait que sa mère l'ait protégé de son corps. »

Richard continua ainsi, lisant ses notes avec exactitude.

Draco l'écoutait.

Il découvrait peu à peu le Harry perdu, sans le sous, devenu escorte pour s'en sortir.

Il comprenait la haine que portait le jeune homme aux fils à papa qui avait tout dans leur vie et qui ne faisaient rien de celle-ci alors que lui donnait tout ce qu'il avait et n'arrivait à rien.

La vie était injuste.

Harry méritait bien plus que son père l'argent et les honneurs.

Harry valait mieux que lui.

« Il habite chez un ami nommé Blaise Zabini, celui-ci est aussi escorte au Evil's Boy's club sous le nom de Juan Martez, ils sont tous deux très proche. »

Draco se tendit dans son fauteuil.

DE QUOI ? Son Harry habitait avec un autre homme ! Et ils étaient très proches !

Mais ça n'allait pas du tout !

Tremblant de jalousie il demanda entre ses dents à l'ex garde du corps :

« Proche comment ? »

Richard lui tendit alors un cliché montrant Harry et Blaise, bras dessus bras dessous rigolant comme des gosses, l'air indéniablement heureux.

La jalousie l'envahi tel un raz-de-marée déferlant, brisant tout sur son passage.

Potter était à lui et à personne d'autre.

Il allait marquer à vie ses petites fesses rondes et blanches, son cou tentateur, sa bouche pleine et rouge.

Il allait poser son titre de propriété sur la personne de Harry Potter et rien ni personne n'allait l'en empêcher.

Un sourire sadique apparu sur ses fines lèvres rose, faisant frémir Richard.

Il connaissait bien ce rictus.

Il signifiait que Draco Malfoy avait commencé sa chasse et qu'il savait déjà comment s'y prendre.

Harry Potter pouvait craindre pour sa virginité.

oOoOo

Neville lisait tranquillement un livre sur son canapé, son labrador noir à ses pieds mâchouillant son os en plastique quand le téléphone sonna.

Reconnaissant la sonnerie de son portable de travail, il soupira.

Il n'avait pas vraiment envie de répondre. Mais ce n'était pas comme s'il avait le choix.

Il se leva à regret de son fauteuil et fouilla dans son sac à dos à la recherche de son portable. Après une recherche fructueuse il récupéra l'engin et décrocha.

« Allo ? »

« Allo, monsieur Amber c'est Kriss. »

« Bonjour Kriss que puis-je faire pour vous. »

« Monsieur Snape veut que vous passez à son bureau aujourd'hui le plus tôt possible. »

Le cœur de Neville manqua un battement. Et comme d'habitude à la mention du nom de cet homme qu'il aimait son corps se mit à réagir.

Ses mains devinrent moites, sa gorge s'assécha et son cœur battait si fort que Neville ne serait pas étonner de le voir percer sa poitrine.

« Et que veut Sev ? » demanda t'il d'une petite voix.

« Je ne le sais pas, il ne me l'a pas dit. »

Neville put sentit l'irritation dans la voix de Kriss qui de toute évidence n'appréciait pas se fait.

« Très bien, je serais là d'ici une heure. » Déclara posément le jeune homme.

Après un au revoir poli, il raccrocha.

Il alla dans sa salle de bains, et passa un coup de brosse dans ses cheveux ambre.

Il jeta un oeil sur sa tenue. Il portait un pull-over en laine blanche et un pantalon beige simple.

Tout cela lui allait très bien, mais il se demanda s'il ne devrait pas mettre quelque chose de plus sexy.

Il s'insulta mentalement. A quoi bon tenter de plaire à un homme qui ne l'aimait pas et ne l'aimerait jamais.

Il attrapa son blouson et ses clés. Alors qu'il laçait ses chaussures, son chien trotta à lui tenant sa laisse rouge dans sa gueule.

Neville sourit et caressa la tête canine.

« Désolé Sevy, mais je peux pas t'emmener. »

Le chien qui était en fait une chienne poussa un gémissement plaintif. Elle mit sa tête sur le côté dans une pause mignonne tentant de faire du chantage affectif à son maître.

Neville eut un petit rire.

« En revenant promis, je m'occupe de toi. »

Et il sortit de sa jolie maison en banlieue londonienne. Neville avait une passion pour le jardinage, c'était pourquoi que dès qu'il eut amassé assez d'argent il s'était acheté une maison au calme, avec jardin dans un quartier sympa.

Il monta dans sa Twingo et après avoir salué sa voisine, une folle avec plein de chat appelée madame Figg il partit vers le centre ville. Neville arriva au bout de 3/4 d'heure au grand building de locaux de la boîte, là où se trouvait le bureau principal de Severus.

Il alla se garer au parking à sa place réservée et se dirigea ensuite vers l'ascenseur.

Il monta directement au trentième étage décidé à en finir le plus vite possible.

Si jamais Sev était là pour le convaincre d'épouser Mr Heavy il démissionnait.

Ce n'était pas que monsieur Heavy était laid, ou impossible à vivre.

Au contraire, même si ce n'était pas un canon type, c'était un homme de la trentaine qu'on pouvait qualifier de charmant. Mais là n'était pas le problème.

Neville ne se résoudrait jamais à épouser un homme qu'il n'aimait pas. Surtout quand il était tellement épris d'un autre.

Arrivée devant la porte, il inspira un bon coup, essayant d'oublier son cœur qui battait la chamade, et son mal de ventre du au stress.

La voix grave et sensuelle de Sev l'invita à entrer, lui envoyant des frissons partout.

Quand Neville entra, il fut surpris de voir que son employeur semblait fatigué. N'importe qui autre que lui n'aurait rien vu, mais le bel escorte avait à pris connaître par cœur les expressions de Sev.

« Assieds toi Neville. » Demanda Snape doucement en indiquant le siège sur son bureau.

Neville s'exécuta. Sev soupira, et se leva de son siège pour se rasseoir sur son bureau près du jeune homme aux cheveux ambre.

Il sembla un moment chercher ses mots.

« C'est au sujet de notre discussion de la dernière fois. » Le visage de Neville se ferma.

« Si c'est encore pour me convaincre de... »

« Non, ce n'est pas cela! »

« Tant mieux car j'en ai assez de devoir me justifier! »

Sev passa une main dans ses cheveux ébouriffant sans le vouloir sa coiffure habituellement impeccable.

« Je voulais m'excuser de m'être immiscé dans ta vie privée. Je n'avais aucun droit de contester ta décision sur quelque chose d'aussi personnel. »

Nev hocha la tête. Mais il sentait étrangement vide. C'était juste une discussion entre l'employeur et l'employé. Rien de sentimental.

« Mais si j'ai agi ainsi, si irrationnellement... c'est qu'en fait je...je »

Le jeune homme regarda surpris son patron. Ce n'était pas son genre de bégayer.

"Je… je voulais t'inviter à dîner. » Dit-il enfin.

Un ange passa.

Nev était tellement ahuri qu'il ouvrait sa bouche comme une carpe sans qu'un mot ne puisse en sortir.

Sev ne put s'empêcher de sourire légèrement bien que très gêné.

« Pour m'excuser de ma conduite envers toi. Je suis vraiment désolé. »

Bon dieux que c'était dur de sortir se genre de chose ! Et lui qui détestait le romantisme !

Mais il fallait penser à Neville, c'était tout ce qui importait.

Bien sûr il avait toujours son éthique et il ne sortirait pas avec l'un de ses employés. Mais cela n'empêchait pas le flirt n'est ce pas ? Et ainsi il pourrait conquérir son bel ange aux cheveux d'ambre.

C'était lui ou cela sonnait vraiment ridicule ? Il soupira.

Neville de son côté jouait toujours à la carpe. Il avait du mal à respirer tellement il était surpris.

Severus l'avait invité, lui, à un dîner ! Et tout ça pour s'excuser de sa conduite. Il devait rêver, ça devait être cela.

Face à la non réaction de Nev, Severus commença à paniquer. Et si le jeune homme n'acceptait pas son invitation ? Il ne supporterait pas un refus. C'était sa seule chance et si rien n'aboutissait réellement il laisserait tombé, quoi quand dise Draco.

« Je.. je comprends que tu ne veuilles pas aller dîner avec moi. Une sortie avec son patron c'est risible. » Dit-il alors avec une pointe d'ironie douloureuse.

Il se détestait. Il n'avait pu empêcher sa voix de trembler.

Enfin cette phrase servit d'électrochoc à Neville.

« NOOONNNN, » Cria t-il, surprenant Snape. »

Il était rouge mais continua malgré sa gêne :

« Ce n'est pas ça, je serais très honoré de dîner avec vous, j'ai juste été surpris, agréablement surpris. »

Et il sourit à l'homme. Un sourire doux, encore un peu timide mais si sincère.

Severus se sentit défaillir face à ce sourire.

« S'il continue comme ça je ne me maîtrise plus et je lui saute dessus, passant outre tous les conseils de Draco, » pensa t'il alors que son pantalon se rétrécissait au niveau de son bas ventre.

Il sourit au brun, un sourire un peu crispé à cause de ses reins qui le taraudaient délicieusement.

« Parfait ! Rendez-vous ce soir vers 21 h devant le building. Je passerais te chercher. »

Neville hocha la tête en signe d'assentiment. Il se leva ensuite, conscient que l'audience était terminée.

Ses jambes tremblaient sous lui. Il avait un rendez-vous avec Sev, il allait dîner avec Sev. C'était trop de bonheur !

Alors qu'il allait passer la porte Severus dit d'une voix chaude :

« À ce soir Neville. »

oOoOo

Il faisait beau. Un soleil d'automne. C'était une douce lumière. Cela rendait heureux.

Mais Blaise n'était pas heureux.

Il était triste, déprimé.

Quand Harry n'était plus là il laissait ses pensées vagabondaient et automatiquement il repensait à lui.

Lui, Tom Voldemort, un client, son client.

Tom avait été son premier.

Premier client, premier amant.

C'était un ami de Severus, ils se connaissaient depuis longtemps à priori.

Il avait été gentil à la première rencontre. Blaise lui avait été nerveux. Mais l'homme l'avait détendu. Il avait blagué, joué son malicieux…

Au fil de leurs rendez-vous Blaise s'était attaché à Tom, à son côté sadique et manipulateur, à ses sourires charmants. Il en était venu à l'aimer sans savoir pourquoi et comment.

Mais c'était un client, un homme riche, un homme bien, un homme…

Lui n'était qu'un gosse, un gamin.

Un homme comme Tom ne pouvait pas l'aimer.

Et puis ce soir là était venu.

CE soir là.

C'était il y a plus d'un mois mais il se souvenait des moindres détails.

De ses mains longues et douces caressant sa peau brûlante, de la fièvre qu'il avait fait naître en lui.

Une fièvre douce et tortueuse.

Une fièvre qui vous mangeait de l'intérieur.

De ses lèvres le torturant, de son souffle sur son sexe.

Les moindres détails étaient inscrits dans son esprit et dans sa chair.

À Jamais.

Il pouvait ressentir le satiné de sa peau sur la sienne, le poids de son corps sur le sien, son sexe dur et doux glissant en lui, les cris qu'il avait poussés, les coups de reins qu'il avait donnés.

Tout.

De la jouissance qui l'avait envahi, de la passion qui l'avait possédée.

Il n'avait rien oublié.

Pas plus que ses trois petits mots.

Blaise n'était pas un « ouvre les cuisses ». C'était venu naturellement, sans qu'aucun d'eux ne sache pourquoi et comment.

Ils s'étaient retrouvés dans le gigantesque appartement de Tom, s'embrassant comme si leur vie en dépendait. Et cela avait fini dans sa chambre.

Sur ses draps de soie verte, éperdu.

Et ses trois petits mots avaient été prononcés.

Pas par lui, il n'aurait jamais osé, mais par Tom, dans l'orgasme.

Blaise en avait pleuré.

C'était faux, c'était un mensonge, une tromperie.

Pourtant Tom n'avait pas repris ses mots.

Il l'avait serré doucement contre lui, le berçant. Et ils s'étaient endormis ainsi, dans les bras de l'autre.

À l'aube, Blaise était parti. Il avait fuit l'homme qu'il aimait, sa douceur et sa déclaration.

Cela valait mieux.

Mais Tom n'avait pas laissé tombé. Il avait de nouveaux demandés ses services, il avait été gentil, naturel et il avait parlé de ce soir là.

Cela avait fait mal, cela avait rouvert la plaie. Elle saignait maintenant.

Mais Blaise ne pouvait pas oublier, il ne voulait pas oublier.

A suivre...


Re-note de Bady : Voilà ! Si cela peut vous consoler, je suis aussi frustrée que vous...lol !

Pourquoi ne pas laisser un petit message à vos auteurs favoris pour leur dire à quel point vous voulez tuer Ron ou encore que vous aimeriez lire la suite, hein ?

Je ne pense pas que les menaces leur feront de l'effet mais si cela peut vous soulager, je vous en prie... ;-p

Bisous !