OUI je suis en retard, mais j'avais prévenue du retard qu'aurait cette fic puisque Sucubei est en pause pour raison personnelle. (Mes dernières nouvelles dates d'il y a quelques jours mais je ne peux pas vous dire grand chose vu que je l'ai manqué sur msn (va se pendre))
De plus il me manquait la fin de ce chapitre et j'ai du allé piocher dans nos convertations msn, ça ma prit un peu de temps. (sifflote)
Bref, la suite arrivera je ne sais pas quand puisque le neuvième est le dernier chapitre entier que nous ayons écris et que celui-ci est le huit. Et comme je ne sais pas quand Sucubei pourra faire son grand retourd, je ne préfère pas vous promettre la lune.
Pour ce qu'il est de Terre Sauvage, je ne republirais pas sans Sucubei, ce qui me paraît normal! (Ornaluca, il faut absolument que je répond à ton mail .)
Pour les RARs, les annonymes seront postées demain soir surMON journal RAR, le lien est dans MA bio (ZooMalfoy)
Merci à tous pour votre soutient, ça fais chaud au coeur
PS IMPORTANT : NOUS SOMMES DEUXET NOUS EN AVONS MARRE DE LE DIRE! DEUX! SUCUBEI ET ZOOMALFOY.
Bonne lecture malgré tout et encore merci!
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Chapitre 9
Neville était très nerveux. Non en faite nerveux n'était pas le mot.
Il était terrifié. Il avait vérifié au moins cinquante fois sa tenue et sa coiffure, repassé dix fois sa chemise et changé trente fois de pantalon. Il attendait à présent, devant le bulding de Severus, vêtu d'une chemise de soie noire et d'un pantalon de cuir.
Il pensait furieusement qu'il n'aurait jamais dû mettre des choses aussi sexy, allant passer pour un allumeur. Comme il aurait du mettre son pull informe en vieux lainage, son jogging kaki et ses grosses baskets. (Habille-toi en moine, c'est encore mieux.) Mais il était trop tard et il ne pouvait faire marche arrière.
Il dansait sur ses pieds, tremblant de froid et de peur. D'un coup il se sentit enveloppé dans une douce étreinte chaleureuse. Il leva la tête pour voir qui était la personne qui veniat de l'enveloppé dans son manteau.
Il tomba nez à nez avec Severus qui le fixait mécontent.
« Tu n'es pas un peu fou de sortir si peu couvert, tu va attraper la mort. Dépêche-toi, la voiture n'est pas garée tout près. »
Le serrant contre son torse, l'enveloppant de son lourd manteau de feutre, l'homme avança d'un pat rapide que Neville fut obligé de suivre. Celui-ci était écarlate. Severus après l'avoir invité à manger s'inquiétait pour lui et le serrait contre son corps. En pensant à cela il se transforma en véritable bouilloire.
Enfin ils arrivèrent à la BMW de Severus et celui-ci lâcha Neville qui était écrevisse. Severus démarra alors que Neville essayait de se caler dans le fauteuil de cuir de l'auto. Ils roulèrent assez, longtemps, sans bruit. Puis Severus alluma l'auto radio et une musique sensuelle emplie l'air. Il s'agissait de « Georgia » de Rays Charles. L'homme se mit à fredonner, il s'agissait de sa chanson préférée. Neville le fixa. Il avait une voix grave qui s'accordait parfaitement à la chanson. Severus remarqua l'observation dont-il était l'objet et grogna, n'aimant pas être fixé.
« Pourquoi me regardes-tu ainsi ? »
Le jeune homme rougit et détourna la tête.
« Je.. je trouvais que tu avait une belle voix. »
Severus écarquilla les yeux, se tendit un peu puis sourit, heureux.
« Merci… »
Enfin ils arrivèrent au Garden Palace, l'un des restaurants les plus chic de Londres. Un voiturier se chargea d'aller garer la voiture alors qu'un serveur les accompagnait à leur table réservée.
Severus avait préféré prendre un petit salon pour être plus au calme. Après tout il était en pleine période de séduction avec le jeune homme. En faite cela le gênait. Il n'avait jamais eu à draguer personne. Les hommes qui s'étaient retrouvé dans son lit avaient toujours été directs.
Mais avec Neville c'était différent, Neville n'était pas un passe temps, c'était un jeune homme fragile qui demandait de la tendresse et de l'amour. De plus il l'aimait et cela changeait tout. Il l'avait apprécié dès le premier regard ce jeune homme aux cheveux ambre qui était venu lui demander de l'acheter un soir d'hivers, en pleine rue.
Il était très maigre à cette époque. Ses vêtements étaient sales et rapiécés, trop grands. Mais ses yeux bleus brillaient. Ils avaient une lueur déterminé que rien ni personne ne pourrait détruire. C'est ainsi que Neville était devenu escorte. Cela faisait plus de trois ans. Il était un homme maintenant, toujours petit, au visage rêveur et au corps de rêve.
L'homme déglutit. Il ne fallait surtout pas qu'il pense à cela maintenant. Il secoua la tête te se concentra sur la soirée, c'est là qu'il remarqua que le jeune homme le fixa un peu inquiet.
« Ça va aller Severus ? Tu es tout pâle et cela fait bien deux minutes que je t'appelle pour que tu passe commande. »
En effet un serveur pingouin attendait, un carnet dans une main et un stylo mont blanc dans l'autre, l'air coincé du cul en prîmes. D'une voix maniérée il demanda :
« Ces Messieurs on choisit ? »
Snape ne lança même pas un regard au menu et commanda la spécialité du chef, un homard flambée à la liqueur de mirabelle ainsi que des croustines d'aubergine caviar le tout accompagné par un délicieux champagne Français, un Lanson de 1988. (ndZ : Tant que je connais un bon champagne et que je peux faire de la pub à ma famille ! ;p) Neville fut gêné du fait que Severus fasse autant de dépense pour lui mais n'en dit mot.
Le champagne leur fut apporté et on les servit. Sa robe était dorée alors que ses bulles étaient délicieusement fines. Il avait un petit goût corsé additionné à un petit goût fruité. Le grand patron du Evil's Boy's fit claquer sa langue de contentement. Il aimait le bon champagne. Neville, lui, le but du bout des lèvres pour bien se délecter de son arôme. Severus le fixait. Il était adorable.
« Cela faisait longtemps que l'on n'avait pas parlé ensemble. Je n'ai pas pu prendre de tes nouvelles. »
Les joues de Neville rosirent de plaisir.
« Je vais bien. Tout va très bien pour moi. »
L'homme hocha la tête.
« Si tu as un quelconque problème, viens me voir, je serais toujours là pour toi. »
Les yeux de Neville devinrent de parfaites billes alors qu'il s'étouffait légèrement. Severus fut ravi de voir qu'il l'avait troublé. Il prit une nouvelle gorgée de champagne alors qu'un petit sourire caressait ses lèvres. Ça commençait plutôt bien.
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Le même soir où Neville dînaient ensemble, deux autres faisaient de même. Mais ce n'était pas la même ambiance douce et romantique. En effet, situé au bout d'une tour, dans une sorte de salle qui tournait doucement offrant une vue panoramique dans la ville se trouvait un restaurant. Les lumières étaient tamisées, les serveurs bien habillé et plusieurs couples se regardaient dans le blanc des yeux.
On pouvait presque voir la tension émaner d'un couple qui pourtant allait parfaitement ensemble. L'un avait de longs cheveux noirs aux reflets vert bouteille qui tombait sur ses épaules. Un visage aux trait fin et doux d'une blancheur immaculée et de véritables émeraudes faisant office de ses yeux. Il portait un beau costume noir-rouge de chez Gushi. Il semblait fragile comme une poupée de porcelaine. Mais ses regards meurtriers qu'il lançait à l'éphèbe ainsi en face de lui auraient fait fuir le plus courageux des mercenaires.
Son cavalier était plus grand et musculeux, et tout aussi beau. Ses cheveux étaient d'or blanc et il jaugeait de ses yeux anthracite le garçon plus petit. Il souriait presque gaiement quoique lui-même étonné des regards accusateurs du brun. Qu'avait-il encore fait ?
« Asahi, chaton? Tu devrais arrêter de découper ton steak tartare. Enfin je crois que cela s'appelait comme ça avant. » Dit le blond en indiquant le truc rose en charpie dans son assiette.
« Arrêtez de me tutoyer! Je vous ai déjà dit que nous n'avons pas élevé les cochons ensemble. » Répondit Harry d'un ton sec et cassant. Draco soupira.
« Vous semblez m'en vouloir et je ne sais pas pourquoi. Ce n'est pas à cause encore de ce petit baiser? »
« Oh non. C'est juste que plus j'en apprends sur vous, moins j'ai envie de vous connaître. » Déclara Harry avant de boire une gorgée de son verre de vin. Draco fronça les sourcils.
« Je serais curieux de savoir ce qu'on vous a raconté afin de pouvoir me défendre. J'ignore ce qu'on vous a dit, mais se serait injuste que je ne puisse pas donner ma propre version des faits. Vous me croyez? »
Pendant un instant, Harry troublait ne sut quoi répondre. Il était vrai que croire quelqu'un sur parole ne lui ressemblait pas d'habitude Mais Draco par son caractère imbus de sa petite personne, pervers, méprisant, arrogant... Ne le prouvait-il pas tout seul? Il avait promis de garder ce que lui avait raconté Ron pour lui. Mais de toute façon Draco connaissait l'histoire puisqu'il avait un rôle principal. Alors pourquoi pas lui dire qu'il savait quel horrible homme il était? Mais d'un autre côté, il ne devait aucune explication à Draco.
« Je vous trouve bien silencieux tout d'un coup Asahi ? Vous n'aurez pas perdu votre langue. Car dans ce cas je suis volontaire pour aller la chercher. »
Tout en disant cela il posa sa main sur celle d'Harry et la caressa avec son pouce Celui-ci frémit avant de retirer vivement sa main, rougissant
« Tu es vraiment mignon quand tu rougis. Harry »
« Je ne suis pas mignon et arrêtez de me tutoyer... que… comment m'avez-vous appelé? »
« Asahi, pourquoi? »
Harry avait tout d'un coup un mauvais pressentiment. Il y avait quelque chose dans l'attitude de Draco qui le portait à confusion. Il ne s'était pas du tout montrer agréable pourtant. Il avait bien montré à quel point il n'était pas content d'être là. Alors pourquoi ces sourires victorieux. Ces petits rictus de celui qui sait quelque chose. Et tout à l'heure était-ce bien son nom qu'il avait entendu? Mais comment Draco pourrait-il le connaître ? Il avait fait très attention de lui donner aucuns indices qui pourraient révéler sa véritable identité.
Le reste du dîner se passa dans une ambiance dès plus relative. Harry regardait avec méfiance Draco qui ne tenta pas une fois de lui faire du pied (la leçon du coup pied au tibia avait dû porter ces fruits), et les allusions sexuelles furent peu nombreuses (comparé à la dernière fois.)
Le blond quant à lui, se contentait de sourire, répondre « gentiment » aux pics de son cavalier et de faire la discussion. Si bien qu'Harry se sentit un peu ridicule. Draco lui donnait l'impression d'être un gosse capricieux. Et cela le mettait vraiment en rogne. Décidé à profiter au moins du restaurant, il cessa petit à petit à chercher la bagarre et se détendit. Quand le blond lança une plaisanterie, il se surprit même à sourire.
« J'ai enfin réussi à vous arracher à sourire! » S'écria Draco. Harry le dévisagea les yeux exorbités.
« Pas du tout! »
« Mais si. »
« C'était une illusion optique dut à l'éclairage »
Sans l'écouter, Draco sortit son portable.
« Il faut que j'immortalise ce moment. »
« Vous plaisantez? »
« Dites 'cheese'. » Demanda Draco en visant Harry de son objectif.
« Pointez ce portable ailleurs que sur m... »
Il y eut un flash. Harry se rembrunit.
« Je n'étais pas prêt! Je dois être horrible sur cette photo. »
Draco regarda son appareil.
« Moi je vous trouve adorable. »
« Montrez-moi ça. » Ordonna Harry en tendant la main.
Le blond ignorant la main se contenta de tendre son portable vers Asahi. Le brun eut un hoquet de surprise. Il était vraiment affreux! On aurait dit une sorte d'hérisson boudeur.
« Effacez cette photo! »
« Pourquoi? »
« Je ressemble à un monstre. »
« Mais non vous êtes à croquer. »
« Vous auriez besoin de consulter un ophtalmo. »
« Très bien, j'effacerais cette photo si vous m'appelez Draco et qu'on se tutoie. »
« C'est du chantage! »
« Je dirais du commerce. Mais allons Asahi, ça t'écorcherais la bouche de dire mon prénom? »
Harry soupira.
« Tu as gagné. »
« Gagné qui? »
Non mais il voulait vraiment qu'il lui renverse son verre sur la tête?
« Tu as gagné Draco. »
À la fin du dîner, vers 22 h, après que Draco eut payé la note ils montèrent dans la BMW du blond. Harry qui avait dû travailler tard la veille somnolait dans la voiture et ne dit, se contentant d'écouter d'une oreille l'animateur radio conseillé une certaine Susan sur sa relation avec Justin. Il aurait peut être dut faire plus attention à la route. Il se serait alors rendu compte que Draco ne le ramenait pas à l'immeuble de Severus, mais directement à son appartement.
Le blond lui guettait d'un oeil amusé le brun à moitié endormit se préparant toute fois à sa réaction. Après tout Harry était imprévisible. Il ne savait pas comment il réagirait. II avait déjà pensé à tous ses arguments, et si tout va bien, avant le lendemain, Harry Potter deviendrait son petit ami à par entière. Une foi arrivée à la rue d'Harry, il trouva une place miraculeusement juste en face de son immeuble.
« On est arrivé Harry. » Dit-il en lui caressant la joue.
Toujours un peu endormit le brun s'étira en ronronnant ce qui envoya des frissons à la colonne vertébrale de Draco. Harry bailla à s'en décrocher la mâchoire. Il ouvrit la portière, quand soudain il se figea. Il se retourna vers le blond, la bouche ouverte et bégaya.
« Que...comment... je… » Draco eut un petit sourire au coin.
« Ne jamais sous estimer un Malfoy, Harry. » Dit-il.
Le brun pouvait entendre les battements trop rapides de son cœur. Il ferma les yeux, espérant que se serait un mauvais rêve et qu'il allait se réveiller dans une minute.
« On ne va pas discuter dans la voiture. Si nous montions? On sera tranquille, je sais que ton colocataire travaille ce soir. »
Harry lui envoya une gifle si forte et si soudaine que le blond ne sut qu'il avait reçu une claque que par la sensation de brûlure sur sa joue.
« Tu as enquêté sur moi! » Accusa t'il dans un murmure impressionnant.
« Je plaide coupable. » Déclara Draco en se frottant la joue. « Mais étant donné que c'est toi qui pourrais, à cause d'une « personne bavarde » te faire renvoyer de ton école d'art, tu devrais te montrer plus coopératif. »
Le blond avait eu l'attention d'user de cet argument en dernier recours. Mais la claque l'avait passablement énervé. Se retenant de frapper une nouvelle fois le blond, Harry serra les poings et sortit de la voiture. Draco le suivit. Ils montèrent dans l'ascenseur et dans un silence pesant atteignirent l'étage de l'appartement du brun.
Draco culpabilisait d'employer ce genre de pression sur l'escorte et ça l'énervait encore plus. Depuis quand culpabilisait-il? Arrivé à l'appartement, Draco regarda d'un oeil admiratif les pièces décorées avec simplicité et classe. Il suivit Harry jusqu'au salon, et s'installa sur le canapé tandis que le brun s'asseyait sur un fauteuil.
« Tu ne me proposes pas quelque chose à boire Harry? »
« J'aimerais en finir au plus vite. Que veux-tu, Draco? »
« Tu sais très bien ce que je veux. »
« Je ne coucherais pas avec toi, même avec ton chantage! » Cria Harry dont les yeux verts étaient à présent brillant, les larmes menaçant de tomber.
Il semblait vraiment paniqué et terrifié. Chamboulé par une réaction si violente Draco s'empressa de rassurer le joli brun.
« Non, je ne forcerais jamais quelqu'un à avoir des rapports avec moi part de tel moyen. Ce n'est pas ça que je veux. »
Harry ferme les yeux, et tenta de calmer sa respiration. Draco fut tenté d'aller le prendre dans ses bras, mais il savait que c'était vraiment pas une bonne idée.
« Que veux-tu, alors ? » Répéta le brun.
« Cela va peut-être t'étonner, mais tu me plais vraiment. J'aimerais juste que tu sois mon petit ami, disons jusqu'au nouvel an. Si tu m'aimes toujours pas après cela, je m'effacerais de ta vie. »
Harry fronça les sourcils. Il doutait que Draco ne "s'efface" de sa vie sans avoir eu ce qu'il demandait.
« Et qu'attendrais-tu de moi en tant que petit ami? »
« Pas grand chose de plus que notre contrat avec l'agence. Disons que je veux juste apprendre à te connaître. J'ai beaucoup apprécié le beau et sauvage Asahi, je veux maintenant savoir qui est Harry. »
Au fond de lui, le brun était touché par ces mots.
« Pourquoi user de tel moyen ? » Demanda t'il.
Le blond passa une main dans ses cheveux.
« Parce que je ne sais vraiment sur quel pied danser. Tu sembles vraiment pas me porter sur son ton cœur et je ne sais pas pourquoi. »
Harry fit une moue adorable et rien que cela suffisait à attiser le désir du blond. Peut-être était-il légèrement en tort lui aussi. Après tout, il avait refusé d'entendre les explications du blond.
« Tu ne chercheras pas à abuser de la situation ? » S'enquit-il toujours inquiet.
Draco porta une main sur son cœur et leva l'autre.
« Parole de scout. »
« Je doute que tu étais scout. » Déclara Harry, malgré lui amusé.
« Disons que je t'en fais le serment sur mon honneur. »
Le brun réfléchit tout en dévisageant le blond. Il se perdit dans les orbes grise, les cheveux d'or blanc qui donnait envie de passer ses doigts dedans, ce beau visage, ce corps grand et musculeux... Rougissant, troublé, il secoua la tête avant que ses hormones prennent le déçu sur ses pensées. Draco qui n'avait pas loupé le regard appréciateur du brun en fut heureux et rassuré. Quoi qu'il prétende, Harry était au moins un peu attiré par lui. Non, mais parce qu'il commençait à avoir quelque doute quand même.
« J'accepte. » Décréta le brun au bout de longues minutes qui parurent durée une éternité à Draco.
« Mais si jamais tu tentes quoique se soit... »
« Notre affaire sera annulée. Je sais. » Coupa Draco qui se retenait de ne pas monter sur la table basse et danser la macarena. Il était un Malfoy, tout de même. Il avait une image à tenir.
« Je peux t'embrasser avant de partir? »
Harry le regarda surpris par cette phrase dit de façon si impulsive. Même le blond était étonné, ce n'était pas son genre pourtant de parler avant de réfléchir. Il allait s'excuser de cette bourde, quand d'une petite voix le brun répondit:
« D'accord. »
La gorge s'asséchant, Draco avait l'impression d'être de retour à l'adolescence pour son premier baiser. Et encore, il n'avait jamais ressentit autant d'émotions exacerbées même à cette époque. Il se leva et s'approcha d'Harry d'une démarche féline. Celui se mit debout à son tour, gardant tête basse, les joues rouges d'embarras. Draco prit son visage entre ses mains, et le força à lever la tête. Il se perdit alors dans deux océans émeraude. C'était une couleur si incroyable que c'était étonnant quel soit naturel. Il se pencha et posa ses lèvres sur les siennes, ne faisant que les frôler. Il sourit intérieurement en entendant le brun soupirer de frustration.
Tout doucement, il commença à embrasser Harry avec la légèreté d'un papillon. Il voulait que leur premier baiser soit incroyable pour le brun et pour lui. Il ne savait pas pourquoi, mais c'était très important pour lui. Mais très vite la passion pris le dessus. Alors qu'il mordillait la lèvre inférieure du brun quémandant l'entrée, il passa ses mains autour de sa taille fine et le colla contre son torse.
Harry qui était obliger de lever la tête et être sur la pointe de pieds, entrouvrit la bouche et alors qu'une langue douce et chaude allait rencontrer la sienne, il mit ses mains dans les cheveux du blond. Il s'émerveilla des cheveux fins, qui glissaient comme de la soie entre ses doigts. Le baiser était ardent, envoûtant. Ni l'un ni l'autre ne voulaient que cela cesse.
Mais quand les mains de Draco descendirent sur la chute de rein et agrippèrent ses fesses, Harry jugea bon d'arrêter cette activité. Il repoussa le blond, haletant et confus. Pendant un moment, il avait presque désiré qu'ils aillent plus loin. Il fut comme envoûté par les iris assombris de Draco dans lesquels ils voyaient tout le désir pour lui, mais aussi autre chose qu'il ne saurait nommé. Il resta sans voix, paralysé.
« Je vais y aller. » Dit Draco sans faire le moindre mouvement.
« C'est une bonne idée. » Réussit à répondre Harry d'une voix qui ne se connaissait pas.
Draco se pencha une nouvelle fois et posa ses lèvres encore sur celle d'Harry qu'il ne fit rien pour l'empêcher. Il se retira presque tout de suite, et après une caresse sur la joue douce du brun partit avec un « Je te téléphone. »
Harry resta longtemps à sa place, debout au milieu du salon regrettant que le blond ne l'ai pas encore embrassé et n'ait essayé d'aller plus loin. Il se détesta pour cela.
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Blaise n'avait pas entendu son ami rentré. Il ne savait pas non plus l'heure et le jour. Il ne savait même pas qui il avait dû accompagner aujourd'hui. Sans doute un jeune insipide et gonflé de fric. Il ignorait tout ce qui l'entourait.
Une seule chose parvenait à son cerveau. Les images passaient et repassaient dans sa tête. Un peu floues parfois, pas très net, mais toujours intacte dans son cœur et dans sa chair.
Il était là, assit sur son lit, les genoux ramenés contre son torse, la tête enfouit dans ceux-ci et devant ses yeux repassaient sa première fois avec l'homme qu'il aimait. C'était comme un poison qui se diluait lentement, doucement dans un corps, emprisonnant les sens de la personne. C'était une vraie torture. Une torture si douce, si brûlante.
Il pouvait sentir sur lui les doigts fins et longs de Tom, son souffle brûlant caressant son cou, son sexe et la peau si fragile et si sensible de ses reins. Il se souvenait de chaque gestes, chaque soupire. De la fièvre qui avait pris possession de leurs deux être, des yeux brûlants de Tom parcourant son corps. La douceur de ses lèvres fines jouant avec ses clavicules, la dureté de ses dents mordillant sa jugulaire. Le sexe de l'homme frottant contre ses abdominaux ou son propre pénis.
Cela avait été si doux, si passionnelle. Son corps et esprit étaient marqué au fer rouge. Il appartenait à Tom. Chaque petite parcelle de son corps était la propriété de l'homme. Cette nuit là il l'avait fait sien. Tendrement. Cela avait fait mal au départ, il lui avait fallut s'habituer à cette présence étrangère. Mais rapidement un plaisir inexplicable l'avait envahi.
Jamais il n'avait ressentit pareille sensation. Il aimait sentir Tom en lui, se mouvoir en lui, le posséder. Il s'était accroché à lui, ne voulant plus le quitter. Il avait crié et Tom avait répondu. Ils s'étaient donnés l'un à l'autre pleinement, complètement. Ils n'avaient fait qu'un dans le secret de la nuit, ils s'étaient aimer tels des amants cachés. Cela avait été parfait. La jouissance les avait emportés violente et bienfaisante. Ils s'étaient blottis l'un contre l'autre, heureux et repu.
Mais Tom avait tout gâché. Il avait dit ses trois petits mots merveilleux et charmants, il lui avait murmuré dans le creux de l'oreille, à l'abri des murs et des gens, comme un secret inavouable. Et cela avait fait mal, cela avait fait saigner.
Parce que Blaise savait que ce n'était pas vrai, que l'homme ne pouvait pas l'aimé.
Tom Voldemort était connu pour ses goûts volages. Il n'aimait pas se caser. Alors pourquoi l'aimer, lui petit escorte de dix-neuf ans, n'ayant rien d'autre que son art et sa belle gueule ?
Ce n'était qu'un mensonge, tout n'était que mensonge.
Il resserra ses bras contre lui, enfoui un peu plus sa tête entre ses genoux et étouffa un gémissement. Pourquoi était-il tombé amoureux ? On ne devait pas être amoureux d'un de ses clients, c'était une règle importante du club mais il l'avait transgressé. Un sanglot retentit dans la chambre. Son dos était secoué de spasme. Les larmes se mirent à couler à flot.
Cela faisait si mal.
À suivre…
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La suite, un jour sûrement, quand je ne sais pas. Peut être dans le courant février!
N'oubliez pas les auteurs XDD
On vous aime!
Zoo†
(Sucub nous accompagne en pensées:))
