Voilà le dernier chapitre d'Escorte que je peux publier ! NE ME RECLAMEZ PLUS LA SUITE ! ELLE N'EST PAS PUBLIABLE !

Merci à ceux qui ont laissé des mots!

(chapitre non corrigé)

chapitre 9

Il devait être une heure du matin quand la Roll's de Lucius Malfoy se dirigea vers le garage. Le chauffeur en sorti le premier, allant ouvrir la porte du passager. L'homme qui sortit était grand et bien battit.

Draco ressemblait énormément à son père. Celui-ci avait gradé une silhouette agréable, bien battis malgré ses cinquante ans trébuchant. Beaucoup de femmes de la haute société fantasmaient encore sur le beau et glaciale Lucius. Il avait toujours été séduisant et plein de charisme.

Rapidement il avait su se montrer comme PDG or pair et sans cœur. Il était un requin dans l'industrie et le marketing. On ne se battait contre la société Malfoy sans y perdre une forte somme d'argent. L'homme était au courant de tout, savait tout. Il était redoutable.

Il se dirigea vers la porte d'entré se tenant bien droit. Dès qu'il eu posé sa main sur la porte une servante le débarrassait de son manteau et lui disait que son verre de fine était déjà servit dans le petit salon où madame l'attendait. Il lui jeta aucun regard et d'un geste sec l'écarta de son chemin, manquant de la faire tomber.

Ses pas résonnait dans les couloirs, sonnant comme des engins de tortures. Il arriva dans la pièce chauffée par un feu de bois, brûlant dans l'âtre d'une grande cheminé de marbre.

Narcissa se tenait dans un fauteuil un peu à l'écart, une coupe de champagne à la main. Il ne lui prêta aucune attention et se dirigea vers son fauteuil à côté duquel avait été déposé un verre de cognac sur un plateau, la carafe du cristal contenant le reste du liquide ambré lui tenant compagnie.

Il s'y assit et se saisit de son verre, laissant le liquide lui brûler la gorge. Aucuns bruits ne se faisaient entendre. Même le bois dans la cheminée ne craquait pas, comme s'y on lui avait donné l'ordre de se consumer en silence. Narcissa et lui fixaient un point invisible, perdu dans leur monde.

Puis sa voix s'éleva, polaire, impersonnelle, brisant le calme qui régnait dans la pièce.

« Où est donc mon fils ? Il ne vient donc pas prendre des nouvelles de son père ? »

Il était clairement mécontent, semblant oublier que son fils était majeur et vacciné. Narcissa soupira.

« Je ne sais pas. Il est parti voir Severus dans l'après midi sur son engin de course et il n'est pas réapparu. »

« Il me semble pourtant lui avoir interdit de voir cet Homosexuel ! »

Il avait craché le dernier mot comme il aurait craché sur un morceau de pain rassis. Il détestait plus que tout au monde qu'on lui désobéisse. Son fils lui devait allégeance. C'était lui qui lui avait donné la vie, donné une éducation convenable et un travail parfait. Il aurait voulu en retour une soumission parfaite. Ce n'était pourtant pas trop demandé.

Il voulait juste que son fils soit son parfait descendant, qu'il oublis ses fantasmes honteux. Il avait même fait supprimer un de ses amants qui se collait trop à lui et à son argent. Narcissa soupira de nouveau.

« Nos connaissances commencent à être indignés par son attitude. Il n'a pas fait le quart des salutations et des visites qu'il aurait dû faire. On se pose des questions. Il est largement temps pour lui de se marier et n'à personne en vu. On va finir par savoir qu'il se rend dans cet institut de débauche indu. Il ne faut pas que l'on associe le nom des Black et des Malfoy à celui de Snape. Il n'en ait pas question. »

Lucius réfléchi un moment, clairement en colère. « Nous effacerons tous ses racontars lors de la fête de demain soir. Là nous annoncerons ses fiançailles avec Millicente Bulstrode. »

Narcissa hocha la tête, parfaitement en accord avec l'idée de son mari. Lucius se replongea dans son alcool, se demanda ce qu'il avait raté avec son héritier.

•••

Les yeux de jade papillonnèrent. Comme un chaton Harry s'étira dans son lit et bailla à s'en décrocher la mâchoire. Il se tourna sur le dos, et regarda pensivement le plafond.

Il avait une sensation étrange dans l'estomac. La même sensation qu'il avait quand il passait un examen. Du moins le même genre. Comme un poids qui s'enfonçait dans son ventre, sa respiration s'efforçant de ralentir pour le détendre alors que son cœur battait la chamade.

Mais il n'avait pas d'examen aujourd'hui et jamais la sensation gênante n'avait été si forte. La brume de sommeil qui embrouillait son esprit se dissipa et les mémoires de la veille lui revinrent en flash.

«Oh merde.» Gémit-il.

Comment avait-il pu se faire si facilement mener en bateau? Non seulement Blondinet s'était renseigné sur lui mais en plus il l'avait forcé à devenir son petit ami grâce à un odieux chantage... et le brun le laissait l'embrasser!

Mais que lui avait-il pris de dire oui? Il fallait expliquer que quand Draco lui avait demandé cela semblait venir droit du cœur, comme un enfant réclamant de l'affection. Il avait été troublé et avait cédé bien trop rapidement et facilement à la requête.

Il porta une main à ses lèvres. Cela pouvait paraître stupide pour un jeune homme de 19 ans, mais ça avait été son premier véritable baiser.

Il avait encore l'impression de sentir la chaleur de cette peau de velours sur ses lèvres, la langue téméraire découvrir sa bouche excitant ses papilles et ses deux mains sur la chute de ses reins brûlants...

«Merde.» Répéta t'il quand son corps réagit honteusement à ses pensées. Il eut l'envie de s'enfouir dans ses couvertures et d'hiberner. L'idée lui paraissait vraiment très séduisante en cet instant.

Mais n'étant pas un ours brun, il dut se lever grognant des insultes contre les frustrations sexuelles et les blonds sans scrupules. Il alla à sa salle de bain et comme il n'avait que cours l'après-midi décida de se prendre un bon bain chaud. Il fit alors couler l'eau et versa quelque sel de bain qui firent mousser et répandirent un odeur suave orientale.

Il alla ensuite ce chercher un livre. "Blue Moon " de Laurell K. Hamilton. C'était Blaise qui lui avait fait découvrir ces livres qui parlaient d'un monde parallèle ou le fantastique (sorcier, vampire, garou...) cohabitait avec le monde moderne.

L'héroïne était une nécromancienne et tueuse de vampire (ou autre) hors la loi. Il dévorait littéralement les aventures d'Anita Blake.

Draco lui faisait penser un peu à Jean Claude, beau vampire français qui essayait par tout les moyens de séduire l'héroïne. Et voilà, il revenait toujours au blondinet! Il était désespérant à la fin!

En tout cas, alors qu'il plongeait son corps nu dans le bain, il affirma ses résolutions de ne put céder à Blondinet à l'avenir. Il ne devait pas se laisser avoir. Pas question d'allonger la liste des amants du jeune homme.

Harry voulait être aimé, pas une proie prise parmi tant d'autre. Il avait soif d'un amour absolu partagé. Que la personne n'aime et n'aimerait que lui et il pourrait se reposer dans ses bras sans crainte d'être un jour abandonné.

C'était idiot, stupide... Jamais il ne pourrait accéder à quelque chose d'aussi magique. Mais il ne pouvait s'en empêcher de l'espérer. Après tout le cœur à ses raisons que la raison ne connaît pas.

Et aussi tentant et séduisant soit Draco, il ne croyait pas que le blond pouvait lui apporter cela. Alors non, Harry ne tomberait pas dans ses bras.

•••

Un léger vent soufflait, jouant avec l'écharpe de Blaise. Il avait le blouse. Non en faite, il était en colère. Très en colère. Il venait de sortir du bureau de Sev. Celui-ci lui avait apprit que Tom demandait un contrat d'exclusivité avec lui.

Le jeune homme avait jeté un regard distrait à la pièce, cherchant une trace de l'homme. Son patron avait du voir son geste car il lui avait répondu ceci :

« Tom n'a pas pu se libérer. De plus il jugeait que sa présence n'était pas nécessaire puisque vous vous connaissez déjà bien. »

Blaise avait sentit son estomac se serrer. La bile monter lentement le long de son œsophage. Ça avait laissé un goût étrangement amer dans sa bouche.

« Je refuse. »

Severus avait eu l'air étonné. Blaise n'était pas le genre à poser problème. Il s'entendait bien avec ses clients et ceux-ci appréciaient son travail.

« Je te laisse réfléchir. » Avait-il dit doucement.

« C'est tout réfléchit. Je refuse. »

Jamais il n'avait vu Severus si surpris. Il avait essayé de lui poser des questions, de le faire parler. Mais il n'avait pas lâché un mot sur l'affaire. Cela ne concernait que Tom et lui.

À présent il flânait dans les rues, la tête rentrée dans ses épaules. Il était sensé chercher un programme pour un travail de fac mais il n'en avait pas le courage.

Il s'arrêta un moment devant un square d'enfant. Ceux-ci riaient, criaient. Il voulait les demi-portions se battre pour un seau, jouer à la poupée. Il eut un coup au cœur. Même s'il ne voulait pas ce l'avouer, il aimait les enfants. Il aurait voulu en avoir un ou deux. Une fille et un garçon. Mais ce n'était pas possible. Les couples gays avaient beau devenir de plus en plus respecté, l'adoption d'un enfant était un parcours d'une extrême difficulté, frôlant l'impossible.

Il souffla. Il admira le ciel un moment, des nuages pommelé l'ornant. En faite, il en voulait à Tom de ne pas être venu. Il lui en voulait parce qu'il n'avait pas pu lui dire en face. Lui dire qu'il refusait, dans le blanc des yeux.

Peut être pour se prouver à lui-même qu'il faisait réellement une croix sur l'homme. Mais il n'avait pas put. Il s'en voulait aussi de ne pouvoir l'oublier comme ça, juste en le voulant.

Et s'il ne le voulait pas ? Et s'il n'y arrivait pas ? À se détacher de lui, à en aimer un autre. Tout cela lui faisait peur. Il avait peur de ce qu'il ressentait. Il avait peur de tout ça.

Il souffla, laissant de la buée s'échapper de ses lèvres. Il ferma ensuite les paupières laissant l'air froid agresser la peau de son visage. Une larme coula le long de sa joue bombée causée par le froid. Un doigt ganté de cuir la cueilli.

Violemment il rouvrit les yeux et trouva en face de lui un Tom au sourire triste. L'homme écrasa la larme et baisa son bras.

« Tu as refusé. »

Ce n'était pas une question, comme une constatation un peu triste, mélancolique. Le jeune homme lui tourna le dos et s'accrocha à la barrière du parc.

« Je ne voyais pas de raison d'accepter. »

Tom empêcha un soupire de passer ses lèvres.

« C'est étonnant. Il y a dix minutes à peine tu ne pouvais te libérer et maintenant tu tiens en face de moi, alors que je viens de te refuser un contrat d'exclusivité. Je trouve cela ridicule. Demande-moi directement pourquoi je n'ai pas accepté ou pour quoi je l'ai fait justement. »

Tom le fixa de dos. Il était beau. Il était merveilleux.

« Alors dit le moi. Dit moi pourquoi tu as refusé. »

Blaise se retourna lentement. Son visage était impassible, totalement neutre.

« Parce que je ne veux plus te voir. Parce que je ne veux plus de contacte avec toi. Parce que je veux que tu quitte ma vie. Parce que je te hais. »

Il n'avait pas cillé, sa voix n'avait pas faiblit. Tom eu un sourire d'autodérision.

« Le message est passé. Ne t'inquiète pas, tu ne me reverras plus. »

Et il se retourna, s'éloignant de sa marche sensuelle. Le jeune italien le fixa un long moment. Il se sentait vide. Il aurait dû être soulagé, heureux, libre… Un poids lui pesait sur le cœur.

•••

Draco n'avait pas dormit de la nuit. Il avait roulé. Roulé toujours plus vite. Les lèvres de Harry l'avaient ensorcelé. Comme un poison se diluant doucement, lentement dans ses veines. Alors il avait appuyé sur l'accélérateur.

Le visage de Harry le hantait. Il n'aimait pas cela. Jamais quelqu'un l'avait autant poursuivit dans ses rêves, dans sa réalité. En faite, jamais il n'avait à ce battre autant pour obtenir quelque chose et surtout pas un simple baiser.

D'ailleurs ce n'était ce genre d'attouchement qui le mettait dans cet état normalement. Rien ne le mettait dans cet état. Là il avait peur de ce qu'il ressentait. Peur de ce que Harry représentait pour lui.

Peur.

Il n'avait jamais ressentit ce genre de chose. Jamais. C'était totalement nouveau pour lui. Il savait que son père était rentré durant la nuit, que ce soir il y aurait la fête à Malfoy house's et que son cher géniteur voulait le fiancé à une fille Bulstrode. Il trouverait bien une échappatoire en temps voulu. Il en avait toujours trouvé de toute manière.

Ce qui le dérangeait vraiment était Harry. Il n'arrivait pas à le sortir de son crâne. Il l'obsédait. Il le lui fallait. Il fallait qu'il le possède. Potter était à lui.

Il soupira et alla se prendre une douche. Il laissa l'eau chaude détendre ses muscles, le calmant un peu. Il se sécha rapidement, ébouriffant ses cheveux.

C'est avec une serviette autour de la taille qu'il entra dans sa chambre.

Il s'effondra sur son lit et passa une main sur ses yeux fatigués. Il n'aurait pas du faire une nuit blanche. En plus il ne pourrait même pas faire la sieste, sa mère le voulant pour les préparations.

Il allait en baver.

Son regard se posa sur une chemise en carton déposé sur sa table de nuit. Il fronça les sourcils. Il se redressa alors, s'en saisissant. Il avait entre les mains le dossier de Richard sur Harry.

Malgré lui il l'ouvrit. Des clichés en tombèrent, dont celui de Harry et Blaise. Une vague de jalousie déferla en lui et il déchira la photo en petits confettis. Il continua ensuite son inspection, trouvant des photos de Harry enfant et ne préférant pas se demander comment Richard les avait eux en sa possession.

Puis il tomba sur un cliché qui éveilla sa curiosité. Harry portait une sorte de casquette rouge pourrit ainsi qu'une veste assortie. Il tenait dans sa main une pompe d'essence et souriait à celui ou à celle qui prenait la photo. Le blond fronça les sourcils.

Il ne savait pas pourquoi mais cela lui disait quelque chose. Il se reporta alors à la note situé à son dos. « Harry Potter travaille à la station service du terminus. Son salaire ne couvre même pas un trimestre à son école. » Et là ce fut comme un déclic.

Il se souvient de la haine que Harry avait pour lui, dans l'ascenseur. De sa remarque sur sa voiture. Et compris.

Il était vrai qu'il avait été odieux avec lui ce jour là. Tout juste un peu plus que d'habitude. Pour sa défense il avait juste le fait que son père l'envoyait aux états unis pour un mois au dernier moment.

Il haïssait ne pas être mis au courant de sa propre vie. Il avait alors passé ses nerfs sur ce pompiste qui bavait largement devant lui. C'était dégueulasse de sa part, c'était horrible. Mais il était ainsi. Il n'y pouvait rien.

Ou si. Il pouvait faire des efforts. Un Malfoy faire des efforts… on était dans la cinquième dimension !

Il fronça les sourcils. Devait-il s'excuser au près du brun ou ne faire comme si de rien n'était ? Il choisi finalement la deuxième proposition. S'il s'excusait comme ça d'un coup cela ferait bizarre et Harry l'accuserait de s'être moqué de lui depuis le début.

Autant continué dans sa lancée en faisant des efforts. Ce mot était vraiment horrible. Mais pour Harry il pouvait bien faire ça. Et il bloqua une fois de plus sur ses pensées.

•••

Severus soupira tandis qu'il raccrochait le téléphone. Il venait de parler à monsieur Heavy qui avait demandé s'il avait réussit à convaincre Neville au sujet de sa demande en mariage. Il lui avait répondu alors avec toute la politesse rigide d'un homme d'affaire que Christ ne souhaitait pas l'épouser bien qu'il fut flatté et honoré de sa proposition.

Mais monsieur Heavy qui portait bien son nom, avait lourdement insisté pour une nouvelle rencontre avec l'escorte. Severus s'était montré alors très évasif, prétendant qu'il tenterait de persuader son employer bien qu'il n'en avait nullement l'intention.

Il n'allait pas embêter le doux jeune homme avec cela alors qu'il débutait à peine leur relation, si fragile pour le moment. Il se massa l'arrête du nez cherchant un moyen sans mettre Neville au courant, d'ôter l'idée de mariage de la tête de son client.

Un léger toquemment à sa porte le sortit de ses pensées. Il invita la personne à entrer, et sourit en voyant son numéro 2 pénétrer dans son bureau. Le jeune homme le salua avec un hochement tête et alla s'asseoir en face de son patron attendant que celui lui dise ce qu'il attende de lui.

« Alors Harry, comment cela se passe t'il avec le jeune monsieur Malfoy ? » Demanda t'il en cachant légèrement son amusement.

Une rougeur apparut sur les joues du jeune homme à la peau crémeuse. Il ramena une mèche ébène derrière ses oreilles et tout en évitant de regarder Severus dans les yeux, répondit.

« Comme d'habitude, Sev. Tu sais, ses paroles d'obsédés et son comportement immature et arrogant. Il se croit toujours tout permis... enfin j'avoue que je le trouve un peu, mais vraiment un tout petit peu, sympathique. »

Severus fronça les sourcils. Harry lui cachait des choses, mais cela ne servait à rien de le harceler de questions. Il réserverait cela à son neveu. Le fait qu'Harry face un compliment, aussi léger soit-il, était louche.

Cependant, pour l'instant, il avait d'autre chat à fouetter.

« Es-tu libre ce samedi, ou Draco a déjà réservé ta soirée ? »

Harry sortit son agenda ou il avait marqué ses rendez-vous. Ceux pour son travail était en violet et il écrivait seulement l'horaire avec les initiales du client.

« Non, je suis libre. Je crois aussi me souvenir qu'il m'avait dit un truc du genre "Je sais que tu attendais notre sortie du samedi soir avec impatience, mais je suis dans le regret de te dire que j'ai un empêchement." » Dit-il en roulant des yeux.

Severus pouffa légèrement.

« Très bien, monsieur Doherty a demandé s'il pouvait te réservé pour samedi soir.»

Harry grimaça intérieurement à l'idée de passé une soirée avec Albert. C'était un client américain, fils de riche (pour changer) qui à chaque fois qu'il venait à Londres pour affaire, environs toutes les deux semaines, réclamait la compagnie d'Asahi Lust.

Il lui avait même demandé d'aller à New York avec lui. Sachant ce qu'il devrait faire, Harry avait bien entendu refuser. Cet homme ne savait parler que de chiffre, de comptabilité... Il était ennuyeux autant que c'était possible. Il laissait Harry de marbre même s'il était évident que lui, était enamouré de l'escorte.

Par contre il payait bien, et était généreux pour les pourboires. Il tentait à chaque fois de lui offrir un tas de cadeau très cher qu'Harry refusait poliment. Les accepter équivaudrait à une sorte d'échange implicite entre tout ce bien matériel et son corps.

Blaise et Neville, lui avaient expliqué que quand le client offrait des cadeaux c'était toujours avec une idée derrière la tête. L'idée étant l'escorte nu, dans une chambre avec le client. Si on n'était pas prêt à aller plus loin, il fallait refuser. Poliment, avec tact mais fermement.

« Très bien. » Déclara Harry. « Je le note. À quelle heure passe t'il me prendre à ton immeuble et pour quel genre de soirée est-ce? Intime? Une fête? »

Severus s'adossa contre sa chaise.

« Samedi, 22h et il se rend à une soirée chez un de ses associés important. »

Le jeune homme hocha la tête et inscrivit tout cela.

« C'est tout ? » Demanda t'il.

« C'est tout. »

Severus tendit le contrat pour samedi à Harry qui le signa sans l'avoir lu, ayant parfaitement confiance à son employeur.

Une fois cela fait, Severus pris son téléphone pour prévenir le client que c'était réglé. Quelques minutes plus tard, alors qu'il raccrochait, il vit qu'Harry était toujours là, assit en face de lui.

Il l'observait avec un sourire mutin.

« Qu'il y a t'il ? »

L'escorte secoua la tête en riant un peu.

« Oh, rien. »

Il se leva et se dirigea vers la sortie. Mais avant de passer la porte, il ajouta.

« Je me disais juste que Neville a vraiment bon goût. »

Et il fila sans demander son reste, laissant Severus les yeux écarquillés et la bouche ouverte.

Harry attendait sur un fauteuil du hall de l'immeuble de Severus. Il ignorait les regards appréciateurs sur sa personne de femmes et d'hommes passant par-là. Il fallait l'avouer qu'il était à croquer dans son long manteau gris-foncé qui faisait ressortir ses cheveux ébène et sa peau blanche.

Il portait un pantalon en velours côtelés noir et un pull en lin vert émeraude en accord avec ses yeux, qui ne cachaient rien de ses formes élégantes et finement musclées.

Il soupira en finissant le gobelet de chocolat-chaud pris à la machine de la salle d'attente. Enfin arriva Albert Doherty. C'était un jeune homme de presque la trentaine, de physique des plus banals. Blond vénitien avec des tâches de son sur le nez, des lunettes à monture en cuir qui lui donnait l'air d'un professeur de science.

Il portait un simple costume sans effet de style gris-clair. Sa cravate imprimée de petits éléphant rose sous fond bleu devait être un cadeau de sa mère. Il sourit en voyant Asahi et se dirigea directement vers lui tandis que le brun se leva, lui souriant chaleureusement.

Arrivé à lui, il prit la main tendue d'Asahi et la porta à ses lèvres, embrassant la peau fine et douce. L'escorte se contenta de rire légèrement. Un rire cristallin qui sonna comme un concerto de Mozart aux oreilles d'Albert.

« Tu m'as manqué Asahi. » Déclara t'il.

Le brun se contenta d'un haussement de sourcil, et d'une légère rougeur sur ses joues en guise de réponse, mais qui ravit le client.

Sans lâcher la main de l'homme plus jeune, il l'entraîna vers la sortie, l'amenant à sa Mercedes noire. Il ouvrit la porte à Asahi qui s'installa sur les sièges en cuir beige crème. Albert courut pour s'installer de l'autre côté, et mis la clé dans le contact. Il dut taper un code pour enlever la l'alarme et mettre le GPS. Il démarra enfin la voiture.

« Je suis désolé pour mon retard. J'ai eu quelques ennuis avec mon banquier. »

« Voyons Albert, ne t'excuse pas pour cinq minutes. » Dit doucement le brun.

« Non Asahi, je suis un homme de confiance et un homme de confiance ce doit être ponctuel. C'est à dire, quand je dis que je serais à tel endroit à une certaine heure, j'y serais exactement à l'heure dites. »

Harry se retint de lever les yeux aux ciels.

Un autre côté agaçant d'Albert qui semblait convaincu qu'étant un escorte il possédait un vocabulaire, voir esprit, limité et qu'il devait tout lui expliquer. Il s'était même sentit obliger d'expliquer au brun comment marchait l'allume cigare de sa voiture. C'était tout de même vexant!

Cela serait mal venu de dire "Je le savais", puisque Albert semblait avoir grand plaisir à lui expliquer la vie. Aussi Harry se contenta d'un hochement de tête. Il écouta d'une oreille son client lui raconter comme il avait rédigé ses comptes, gagner en chiffre d'affaires... Bref des chiffres et encore des chiffres.

Si seulement il pouvait allumer la radio! Cela l'occuperait et il aurait peut être une chance de ne pas s'endormir.

Ils arrivèrent vers une place, en dehors de Londres où s'étendait de véritable palace. Il admira les maisons imposantes qui étaient magnifiques.

Harry se sentit alors vraiment très intimidé. Il avait déjà vu des grandes maisons, mais des comme cela jamais.

Suivant scrupuleusement le GPS, Albert s'engagea dans le labyrinthe des rues et ils arrivèrent devant une impasse ou se dressait sans aucun doute la plus grande et majestueuses des maisons.

Harry pensa qu'il aurait dut mettre une tenue plus classique et peut être plus chic. Il arrivèrent dans la très hautes grilles à côté du quel se dressaient des murs qui devaient cinq fois la taille du brun.

Albert à l'aide d'un bouton descendit sa fenêtre et une caméra se braqua sur eux mettant de plus en plus mal à l'aise l'escorte. Mais son regard se figea sur une plaque en acier simple, au-dessus d'une ouverture pour le courrier.

Il n'entendit pas ce que disait à l'haut-parleur son client. Toute son attention était focalisé sur la plaque où était écris en caractère gras et impersonnelle : Monsieur et madame Malfoy.

•••

Je ne mets pas à suivre car je ne sais pas ce qu'il en est. Je sais, la fin est sadique mais je vous avait prévenu. Vous avez voulu l'avoir, vous l'avez !

Et par pitié, ne me réclamez pas la suite, elle n'est pas terminée et Sucubei n'a pas réapparue !

Merci d'avoir lu jusque là

Zoo†