Adrien et Nino
Marlèna Césaire était la fière maman de quatre filles. Ayant eu la première, Nora, au jeune âge de dix-sept ans, elle n'était pas très enthousiaste de voir l'une d'elles passer par les mêmes obstacles de la vie.
Et bien que ce ne soit pas son ainée mais sa deuxième fille, Alya qui avait parlé d'aller habiter avec son copain maintenant qu'elle était majeure et qu'elle allait étudier à l'université, elle n'était pas tranquille pour autant.
Elle savait qu'Alya et Nino étaient des jeunes gens responsables. Mais, ils étaient dans une relation de couple depuis quatre ans et fort probablement actifs au niveau sexuel.
Mais il y avait une fine ligne entre se protéger efficacement et se croire suffisament mature pour accueillir un enfant dans sa vie. Et cette ligne, Marléna ne voulait pas que sa fille la franchisse.
Aussi s'opposa-t-elle à ce projet de cohabitation en couple.
Il y avait trop de risque selon elle qu'Alya finisse enceinte dans les six mois ou avec la pire peine de cœur qui soit et qui lui ferait perdre une année d'étude, voir même les deux possibilités. On déchantait souvent en s'installant en cohabitation avec ses meilleurs amis. La relation prenait une toute autre dimension.
Bien sûr, c'était leur choix, ils étaient adultes maintenant. Mais la mère avait toujours son mot à dire et elle posa une condition: Si Alya vivait seule avec Nino, elle ne payait pas pour les études de sa fille. Elle voulait bien supporter sa fille dans ses choix et ses erreurs mais préférait que ces erreurs ne lui fasse pas perdre un an de frais scolaire.
De plus, les Lahiffe et les Dupain-cheng était de son avis. La meilleure amie d'Alya était maintenant elle aussi en couple avec le jeune Agreste et dans un cas semblable à celui d'Alya. Et bien que la romance entre Marinette et Adrien soit récente et plus timide, tous ceux qui les connaissaient (à l'exception du père du garçon) pouvaient dire qu'ils s'agissaient de deux jeunes gens passionnés même sous leurs airs tranquilles.
Donc, les filles d'un côté, les garçons de l'autre et pas de pièce superflue disponible pour accueillir un bébé.
Les garçons avaient donc un petit mais très récent et très confortable appartement de luxe, tandis que les filles avaient choisie une location plus âgée, plus grande mais tout de même sécuritaire.
C'est que l'une comme l'autre avait besoin d'espace pour leurs occupations.
Pour Alya, c'était un bon bureau de travail avec ordinateur, classeur, et tableau d'affichage mais pour Marinette c'était encore pire. En plus d'avoir besoin d'une pièce pour la couture, elle avait aussi besoin d'intimité pour passer du temps avec sa kwami.
Du côté des garçons par contre, c'était plus simple. Deux matelas, un canapé, un réfrigérateur, tant que l'écran était gigantesque et les jeux vidéo nombreux.
Entre les deux garçons, c'était une longue histoire qui avait commencée sur un coup de tête. Après un premier cours ensembles, ils étaient déjà liés par une amitié solide. Autant dire qu'après quatre ans à être là l'un pour l'autre, ils étaient déjà un vieux couple avant de vivre ensemble.
La cohabitation ne fit qu'ajouter à leur relation les jeux, les taquineries, et leur permettre d'être eux-mêmes aussi fous et juvéniles qu'ils le voulaient à l'abri des regards de tous et même celui éventuellement plutôt désapprobateur de leurs copines.
Mais en adolescents très récemment autonomes, ils portaient les vêtements qui étaient propres (ou pas trop sales) peu importe à qui ils appartenaient et partageaient aussi bien les verres, les serviettes que les brosses-à-dents et ne s'embêtaient pas en paradant nu devant l'autre lorsqu'ils n'étaient pas trop réveillés.
Après deux mois à ignorer les effleurements accidentels, la gêne des situations dérangeantes était disparue le jour où ils voulurent regarder un match de soccer bien installés sur leur canapé.
Adrien parcourait la liste des programmes disponibles sur leur enregistreur numérique recherchant le match en question quand il tomba sur un titre qui le fit sursauter.
«Qu'est-ce que c'est que ça? Deux chattes en chaleur, hein?!» taquina-t-il son ami.
«Non, qu'est-ce que tu fais, c'est privé!» objecta Nino en voyant Adrien démarrer la lecture.
Mais aussitôt apparu en version très grand format deux superbes corps de femmes, une aux cheveux très foncés, de type méditerranéenne et une vraie blonde. Et apparemment, elles venaient de connaître un plaisir plutôt intense mais n'avaient pas vraiment l'intention de s'arrêter là.
Alors que l'une d'entre elles plongeait pour dévorer le sexe de l'autre, Nino avait perdu la parole et Adrien s'en amusait trop pour interrompre le visionnement et ainsi le ramener sur terre.
En fait, ce qui l'amusa encore plus, c'était de voir que Nino gigotait à cause de l'inconfort causé par une grosse bosse dans son pantalon.
Les soupirs des deux femmes sortaient par le système de son immersif de l'appartement insonorisé et pour dissiper son malaise, Nino tenta de taquiner lui aussi. «Alors, Bro, t'as l'air d'aimer ce que tu vois. T'es content de me voir ou c'est une carotte que tu caches dans ton pantalon?»
Adrien éclata de rire: «Si moi je suis content de te voir, toi, t'as l'air prêt à me faire ma fête! Tu peux la sortir tu sais, je te jugerai pas.»
«Non, franchement, avec toi dans la pièce...» hésita Nino.
«Ben quoi? On est juste entre nous.» rappela Adrien «Quand on dort tous des deux sur le canapé, on entend l'autre... ronfler disons. On va bientôt prendre des douches ensembles pour gagner du temps si on se lève en retard! On est plus à un petit soulagement près!»
Nino trouvait qu'Adrien n'avait pas tort, et l'excitation de cette jolie blonde (celle sur l'écran) était décidément très alléchante. Aussi sortit-il sa grosse érection et commença-t-il à s'en occuper.
Très à son aise, Adrien avait fait comme lui même s'il était beaucoup moins excité. Le sexe pour le sexe ne l'intéressait pas beaucoup et les autres femmes qui n'étaient pas sa petite amie l'excitaient rarement. En plus, aucune des deux n'étaient vraiment son type de femme.
«Bro, je te jure!» fit Nino à côté de lui y allant plus sauvagement. «J'ai trop hâte qu'Alya soit dispo pour moi. D'abord, elle a eu un devoir important, ensuite c'était sa semaine et là, elle organise son méga-party de la Toussaint! Je vais finir par avoir mal au bras, à force de m'astiquer moi-même!»
Adrien s'esclaffa et se repositionna pour pouvoir masturber leur deux sexes ensembles, l'un contre l'autre.
«Hé! Tu fais quoi, là?» se dégagea le mulâtre.
«Quoi?» répliqua Adrien «Tu vas me dire que quand c'est deux filles, c'est correct mais, que quand c'est deux gars c'est pas bien?» se moqua un peu le blondinet.
Sur l'écran, les deux mademoiselles avaient les jambes écartées, croisées et leurs deux coquillages se caressaient. Elles paressaient penser que c'était en fait vraiment une bonne chose.
Avec réserve, Nino laissa faire son ami. Lui abandonnant son corps avec confiance.
Ils ne tardèrent pas à éjaculer sous la main experte d'Adrien et c'était encore meilleur lorsqu'il continua encore après le premier relâchement. Aucun d'eux ne ramolli et aux soupirs venant du porno, s'ajoutèrent ceux des deux hommes.
Le mouvement ne ralenti plus. Pas avant qu'ils n'aient tous deux jouit trois ou quatre fois dans un très court lapse de temps. Assez pour que tous deux en soit satisfaits.
Adrien se sentait tout bizarre et confus. Nino était son premier véritable ami, celui qui lui avait même apprit l'amitié. Dans les pires moments, Nino l'aidait à relativiser et à relaxer. Il ne remplacerait jamais tout ce qu'une petite amie pouvait lui offrir mais, il le comblait si généreusement d'une autre façon. Est-ce qu'Adrien voulait plus avec Nino? Oui, il avait aussi envie de ça.
«Tu sais, je-» fit-il avec hésitation. «Je ne pense pas qu'on ait du gel ici. Et, j'ai, euh, très envie d'aller en acheter.»
«Je suis pas contre l'idée d'en avoir au cas où on déciderait d'en avoir besoin.» reprit Nino en calmant son souffle. Il sentait qu'il ne jouirait plus pour l'instant mais était encore un peu raide. «Tu penses qu'on... a besoin de capotes? Tu sais juste au cas où, on déciderait d'en avoir besoin...»
«Avec Kagami j'en portais deux plutôt qu'une. Sa mère l'aurait déshéritée si elle était tombée enceinte avant d'avoir trente ans. Je crois qu'elle l'a eut après quarante ans. Elle est peut-être même adoptée, vu l'âge de la mère. Avec Marinette, on en porte encore mais on pense bientôt arrêter. Elle prend la pilule et tout.»
«Moi, c'est pareil avec Alya. Elle a été la seule et j'imagine que j'ai été le seul pour elle. Enfin, je suis certain qu'elle m'a pas trompé jusqu'à maintenant, mais, avec elle dans un autre appart' qu'est-ce que j'en sais!»
«Donc, qu'on utilise ou non un condom dépend de notre confiance en Alya.» résuma Adrien. «Je vais en prendre parce que c'est toujours bon d'en avoir un peu en cas de besoin.» décréta Adrien ensuite.
«Ouais, ce serait trop bête de faire un party et de pas pouvoir dépanner un bro. Et on sait jamais si le soir dispo d'une des filles sera pas dans sa première ou sa dernière journée de la semaine. Ça peut toujours servir!» se justifia-t-il encore presque inutilement en replaçant son pantalon et en sortant faire des courses.
Le premier soir de cette semaine-là où Adrien s'installa sur le lit de Nino pour l'écouter mixer en corrigeant un texte, Nino envoya valser ses doutes et s'allongea contre ce corps qui lui faisait envie.
Leur relation de meilleurs amis à la vie à la mort passa donc de platonique à intime et même si le sexe n'en était pas l'essentiel, il faisait dorénavant partie de ces moments où ils partageaient le même lit pour la nuit.
Quelques semaines plus tard, Marinette passa la nuit dans la chambre d'Adrien à l'appartement des garçons et Nino dans la chambre d'Alya à l'appartement des filles. Du côté de l'appartement des filles, la nuit fut laborieuse et difficile. Nino avait du mal à durcir et il n'arrivait pas à prendre son plaisir. Au départ, Alya était compréhensive et ne lui faisait pas de reproche mais, après un moment, elle trouvait ça curieux et eut des doutes.
Du côté du nid douillet des garçons par contre, la situation fut tout autre.
Adrien avait eu du sexe quelques fois avec son ex. Maintenant qu'il était avec Marinette, il avait apprit ce que faire l'amour voulait dire. Il y avait tout un monde entre les deux.
Pour Kagami, le plaisir ou les sentiments importaient peu, pourvu qu'ils le fassent. Adrien n'était pas fan de l'idée et préférait vivre ses moments désagréables mais nécessaires le moins souvent possible.
En trois ans de couple avec elle, il avait réussit à ne le faire que trois ou quatre fois.
Mais, c'était complètement l'inverse maintenant qu'il était avec Marinette. D'abord, ils s'aimaient. Mais véritablement, pas en se contentant de ce qu'ils pouvaient avoir. Et au lit avec elle c'était la tendresse, le confort mais aussi les feux d'artifices et l'émotion. Elle réveillait la bête en lui et la calmait d'un même mouvement.
Elle avait récemment perdu sa virginité avec lui et de son côté, il découvrait un plaisir auquel il ne croyait plus. Donc, ils étaient encore incertains dans ce domaine sur les bonnes façons de s'y prendre et également sur ce qu'ils aimaient. Ils découvraient l'amour charnel ensemble.
Bien souvent, après avoir fait l'amour avec Marinette, il la serrait contre lui très longtemps, la regardant dormir et se disant à lui-même combien il était chanceux de l'avoir. Elle était sa petite déesse à lui. Mignonne et forte tout à la fois. Son genre de femme.
Avec Nino, c'était encore un troisième état d'esprit. Ils étaient d'abord amis et il n'y avait rien d'exclusif. Mais, il y avait ce petit air de romantisme, cette promesse de toujours être là quoi qu'il arrive. Certain aurait pu appeler leur relation une amitié avec bénéfice mais Adrien voyait plutôt le sexe avec son colocataire comme un prolongement de la promiscuité toute naturelle entre eux. Une partie de leur relation toute naturelle.
Entre leurs activités au lit et se battre comme des enfants pour décider de celui qui prendrait le contrôle de la télécommande de la télévision, il n'y avait que la préparation du terrain qui changeait.
Mais ce soir-là avec Marinette, Adrien connaissait les mêmes difficultés que Nino. Cependant, Marinette et lui s'occupèrent du problème d'une toute autre façon.
D'abord, il se rassasia copieusement de dévorer son sexe comme il en rêvait depuis trop de journées. Il adorait littéralement la douceur du sexe de sa belle Marinette. Si juteux et si goûteux!
Mais ensuite, elle lui demanda tout de suite :«Adrien? Il y a un problème? Tu n'es pas comme d'habitude.»
Adrien baissa le regard sur la solide érection que ce premier sexe oral avait réveillé chez lui. «Je ne vois pas où est le problème.»
«Bien, nous nous caressons avec autant d'appétit que toujours et j'ai bien l'intention de te faire passer une nuit merveilleuse après ce que tu viens de me faire, mais normalement, tu réclames et tu me supplie d'être toujours plus proche de moi. Tu n'en a jamais assez au point où ça devient irrationnel et là, tu es nerveux mais tu gardes tout à l'intérieur au lieu d'être frénétique.»
«Je pense simplement à autre chose. Je suis désolé, je ne peux pas m'en empêcher. C'est juste, Marinette, si je- si j'avais besoin de quelque chose de plus. Quelque chose de hors norme qu'on a pas encore fait. Quelque chose qui serait beaucoup te demander et difficile à accepter...»
«Alors, tu dois m'en parler!» assura Marinette. «Je ne dis pas que je suis prête dès ce soir pour absolument toutes les pratiques sexuelles imaginables mais je préfère que tu m'en parles. C'est comme ça qu'on forme un couple. En partageant tout. Tu m'en parle, et moi, j'y pense, et on trouve une solution. Ensembles.»
«Tu es formidable.» soupira Adrien. «Je suis tellement heureux et chanceux et reconnaissant de t'avoir dans ma vie.» lui déclara-t-il avec une larme aux coins des yeux. Si seulement il avait pu être avec elle des années plus tôt!
Adrien lui parla doucement de cet endroit sur son corps qui le démangeait et de ce qu'il avait vraiment très envie d'essayer.
«Je sais que ça implique de le faire avec un autre garçon plutôt qu'avec toi mais, si cette idée te dérange, j'aime mieux que tu sois parfaitement honnête avec moi.»
Marinette ne disait rien, elle était songeuse et son silence inquiétait Adrien.
Elle se leva et Adrien la suivit dans la cuisine.
Il la vit ouvrir le réfrigérateur et prendre l'un des concombres qu'ils avaient acheté en faisant les courses ensembles avant leur dîner.
De retour dans la chambre, elle le fit reculer jusqu'au matelas, puis le fit basculer.
Elle commença à enduire le légume de salive avant de le prévenir avec une expression dominatrice et un peu menaçante: «À ta place, je me retournerais à quatre pattes, se sera plus facile à prendre.» conseilla-t-elle avec naturel.
Subjugué, Adrien fit ce qu'elle lui suggérait.
Elle le prépara avec application puis, présenta le long truc vert entre les globes appétissants de ses fesses de mannequin.
La baise fut formidable, presque meilleure qu'avec Nino. Enfin, les deux avaient leurs avantages et leurs inconvénients. Adrien pleura en jouissant puis se jeta sur Marinette pour aimer son corps et le vénérer d'un millions de façons passionnées.
Quelques semaines plus tard, les garçons profitaient d'une journée de fin de semaine de décembre pour en faire le moins possible.
Ils avaient baisé deux ou trois fois dans la nuit et ne s'étaient réveillés que pour s'installer l'un contre l'autre sur le canapé uniquement vêtus que d'un caleçon, le gel et les mouchoirs tous prêts à servir de nouveau.
C'était le début de l'après-midi et ils discutaient simplement en regardant une vidéo. Entre eux, ils n'avaient aucun tabous. Ils se confiaient chacune de leurs craintes n'ayant aucun besoin de dresser une façade de force pour rassurer une compagne.
Mais c'est à ce moment que les femmes de leur vie débarquèrent pour leur faire une surprise. Les bras chargés des ingrédients pour faire une pizza géniale et des breuvages, desserts et friandises nécessaires pour la fiesta à quatre de l'année. Toutes deux voulaient se faire pardonner de les avoir négligé avec leurs activités si prenantes.
«Oh! Mais ça shlingue ici!» se plaignit Alya saisit par l'odeur en entrant.
Marinette pinça également de visage mais plutôt que de leur faire la morale comme Alya le faisait, elle ouvrit une fenêtre et ramassait déjà les vêtements sales qui trainait un peu partout pour démarrer une lessive. En moins d'une minute, l'appartement avait déjà meilleure allure et l'air frais de décembre, chassait les odeurs de tanières de bêtes sauvages.
«Tu ne devais pas le faire à leur place, Marinette. Après ça, ils vont s'attendre ce que tu le fasses pour eux!» reprocha Alya malgré le fait qu'Adrien avait replacer les coussins du divan avant d'aller faire un tour dans la salle de bain pour nettoyer là aussi.
«Ou bien peut-être qu'ils vont prendre goût à avoir quelque chose de meilleur et qu'ils n'attendront pas un mois et des poussières avant de s'occuper du ménage.» répliqua Marinette, comme toujours à l'opposer de l'avis de sa meilleure amie.
«Euh, Marinette» faisait cependant Alya en trouvant une boite de condom près de mouchoirs souillés. «Pour moi, ça sent beaucoup plus le sexe que le renfermer. Tu as eu une fille ici n'est-ce pas Nino? Avoue!» accusa-t-elle en cherchant frénétiquement pour trouver la preuve d'une présence féminine. Écartant les coussins avec la ferme intention de trouver un sous-vêtement en dentelle.
Alya redoubla de colère devant les faibles tentatives de Nino pour la calmer. La culpabilité était inscrite sur son visage. Adrien était revenu de la salle de bain et Marinette avait arrêté de faire le ménage pour se laisser tomber sur le bras du canapé, légèrement abasourdie.
«J'aurais dû deviner. Dès la seconde où tu t'es pas jeté sur moi comme un gars en manque l'autre jour, j'aurais dû le savoir qu'il y en avait une autre!» cria Alya.
«Alya.» tenta d'intervenir Adrien pour la calmer et défendre son ami. «Nino, n'a pas reçu de fille ici!»
«C'est toi alors, salopard? Ou bien peut-être que vous l'avez partager hein? C'est quoi la magouille? Vous êtes mieux de répondre et plus vite que ça! Parce que si je met la main sur cette fille-» se poursuivit la tempête retournant tous les objets à la recherche d'une boucle d'oreille ou d'un soutif.
«ALYA!» s'époumona Adrien pour la stopper. «Nino n'a pas couché avec une fille!» précisa-t-il en se tenant mal à l'aise au milieu du salon.
Alya se calma net et tomba elle aussi sur le canapé. «Tu le savais?» demanda-t-elle à son amie qui prenait la chose avec beaucoup trop de calme selon elle.
«Non. Je ne suis pausé des questions aussi quand j'ai remarqué le changement. Mais, j'ai comprit seulement lorsque tu l'as mentionné.»
«Je suis désolé, Alya.» fit sincèrement Nino en s'installant au sol devant elle. «On a pas réfléchit avant de commencer.»
«Pour nous, c'est pas comme si on vous trompait parce que c'est juste la suite logique de ce qu'il y déjà entre nous.» expliqua Adrien. «Mais, on aurait dû vous en parler. C'était pas bien de notre part de garder le secret.»
«Et toi, t'es ok avec ça?» demanda encore Alya à son amie parce qu'elle ne savait pas du tout comment réagir.
Marinette se releva et s'avança vers son copain. Elle passa doucement ses bras autour de son cou et il lui retourna le geste en l'attrapant par la taille. «Est-ce que tu veux rompre avec moi?» demanda-t-elle honnêtement.
«Jamais!» lui assura Adrien bouleversé. «J'aimerais mieux mourir. Tu es l'air que je respire, mon amour!» lui répondit-il en cachant son visage contre sa gorge.
Après un excellent souper et une soirée formidable, les deux couples se séparèrent avec des promesses de luxure dans les yeux.
Marinette et Adrien se firent soupirer l'un l'autre de bonheur. Adrien pénétra Marinette et la fit crier comme une chatte en chaleur.
Par coquetterie, les couples avaient laissé les portes des chambres ouvertes et aucun d'eux ne perdait quoi que ce soit du plaisir des autres, même s'ils ne voyaient rien.
Mais les premiers entendirent en exclamations très colorées les frustrations venant de l'autre côté du mur mitoyen.
«Euh, Alya» appela Adrien «Tourne-toi sur le ventre.» conseilla-t-il devinant le problème sans le voir.
