ChatNoir et Alya
En dehors des combats, lorsqu'il n'était pas ChatNoir, Adrien n'était pas toujours complètement honnête et sincère. Il cachait beaucoup de ses sentiments. Principalement à son père mais aussi parfois à un peu tout le monde pour cacher sa double identité. Et un peu aussi pour être accepté sans être pris en pitié.
Et l'un des grands mensonges de la vie d'Adrien était qu'il prétendait apprécier la présence d'Alya Césaire dans son entourage.
Au départ, il avait caché sa frustration envers elle chaque fois qu'elle arrivait en courant après une attaque pour s'accaparer Ladybug en l'interviewant et volant ainsi les quelques précieuses et si rares minutes que ChatNoir aurait voulu avoir seul à seule avec sa partenaire.
Puis, il l'avait aussi trouvé sur sa route à l'époque où il avait essayé d'oublier l'héroïne pour se rapprocher de Marinette.
Cette fois, c'était son côté maternel et surprotecteur qui avait frustré le garçon dans ses démarches. Elle ne le laissait jamais approcher sa protégée et acceptait encore moins de les laisser seul à seule.
Elle le traitait comme s'il représentait une menace. Pourtant, il ne voulait pas lui voler sa BFF, juste lui offrir une sortie dans un bon restaurant.
Et pendant des années, il avait entendu tout leur entourage chanter les louanges de cette fille. Dire à quel point c'était une bonne amie, combien elle était forte et combative.
Pendant ce temps, il l'entendait se moquer de Marinette en la traitant de cas désespéré et dire qu'elle ne pouvait rien faire toute seule et il la voyait prendre Nino de haut comme si elle lui faisait une faveur en sortant avec lui.
Et bien, ChatNoir était d'avis que son best bro était un petit ami formidable et que Marinette était parfaite tel qu'elle était. C'était Alya qui avait de la chance de les avoir.
Le héros utilisait souvent des mots qui s'écrivaient avec des symboles pour décrire Alya dans sa tête plutôt que d'actuels termes de la langue française.
Et maintenant qu'ils avaient finis leurs études du cours régulier, Ladybug avait fermement décidé de rester célibataire et Marinette lui préférait Luka. Et pour ChatNoir, c'était la faute d'Alya.
Mais, il avait aussi tellement plus que ça à lui reprocher ou qu'il n'aimait pas chez elle!
Il lui avait sauvé la vie des tas de fois, lui avait-elle seulement déjà dis merci? NON.
Elle le traitait comme un side-kick en personne et dans ses articles sur les médias sociaux. Elle saisissait toutes les occasions de dévoiler la moindre info compromettante sur lui, sans parler des photos prises dans des angles douteux.
Pendant des années, il l'avait entendu suggérer à l'oreille de Marinette qu'il était parfait dans le rôle d'homme objet alors qu'elle parlait juste au-dessus de sa nuque.
Elle avait même essayer de s'accrocher Ladybug juste sous son nez comme s'il n'avait aucune importance. Et elle avait presque réussit! Et elle était déjà avec Nino à l'époque!
Elle n'avait jamais cessez de regarder les autres propositions même si elle était en couple.
Elle avait plus d'une fois traité Adrien et ChatNoir comme s'ils étaient sur son menu et Nino n'avait jamais osé contester tellement il avait peur d'elle.
Elle avait même une liste avec des noms et des évaluations de un à dix qu'elle avait faite concernant les garçons de son entourage et parmi les vedettes parisiennes.
D'accord, elle l'avait établie pour Marinette qui avait juste rougit et refusé la feuille mais, Alya y avait tout de même réfléchit et consacré du temps.
Elle tyrannisait Marinette et chaque fois, Adrien voyait rouge. Elle passait son temps à se plaindre que sa vie n'était pas facile alors, qu'elle avait toujours été libre de ses choix contrairement à lui qui devait encore se battre pour survivre.
Finalement, lorsqu'elle flirta moqueusement avec Adrien durant un party où ils étaient avec Nino, Marinette et Luka avec toute la certitude qu'il ne pouvait pas lui dire non, il décida que s'en était assez.
Il s'était dressé un certains nombres d'objectifs raisonnables à atteindre en se transformant en ChatNoir ce soir-là.
L'un d'entre eux était de savoir si Alya accepterait vraiment de passer à l'acte et de tromper son meilleur ami. Il voulait aussi la voir dans son intimité et essayer de comprendre pourquoi Marinette et Nino étaient à sa botte et lui pardonnaient tout.
Il se posa d'abord sur le toit en face de sa fenêtre parmi les ombres de la nuit. Il la regarda plaisanter au téléphone tout en travaillant à son ordi. Il la regarda envoyer ses sœurs, maintenant âgées de 10 ans, au lit. D'abord avec calme puis avec des cris et des menaces. Il savait qu'elle était normalement ferme et juste avec elles, mais, ce soir-là, elle était bizarrement impatiente.
Lorsque les plus jeunes furent vraiment endormies, il comprit alors pourquoi elle était si pressée de se débarrasser d'elles.
Aux images du ladyblog succédèrent des images fictives de lui-même et de sa partenaire mais pas n'importe lesquelles.
Il se rapprocha jusque sous ses fenêtres pour regarder l'écran. C'était un film porno où les acteurs étaient costumés pour leur ressembler. Même si ce n'était pas beaucoup plus que symbolique.
L'actrice était loin d'avoir la même silhouette que sa Lady et c'était quoi sur la tête de ce mec? Une perruque ou une vadrouille à poil jaune? Ils auraient pu faire un petit effort, songea-t-il. C'était presque insultant à ce niveau d'amateurisme.
Mais, cet accessoire ainsi que les costumes cadraient avec le reste de la production. C'était un film à petit budget et certainement illégal puisqu'ils utilisaient son propre nom et sa propre image et qu'il n'avait jamais autorisé une telle chose.
Dès que la poitrine de la fille fut nue, rapidement suivit par le fait que le comédien se mit à s'occuper de son entre-jambe, Alya plongea sa chambre dans le noir et rejoint son matelas.
ChatNoir pouvait voir toute la scène de sa cachette, y comprit le dildo de bonne taille rouge à pois noirs qu'Alya s'enfonça en pantelant.
Un sourire presque diabolique déforma le visage du héros. Il était venu dans un but réaliste, il voulait savoir. Il voulait comprendre et lui donner une chance mais l'occasion était trop belle de passer plutôt à la vengeance.
Par la fenêtre entrouverte, il avait tout entendu jusque là. Il attendit que sa respiration accélère pour faire glisser davantage le grand panneau. Et juste au moment où elle commençait à atteindre son but en renversant la tête de plaisir sous la vibration de l'objet plongé profondément en elle, il s'installa nonchalamment sur le rebord pour lancer haut et clair : «Est-ce que ce n'est pas un peu décevant de n'avoir que des faux-semblant?
«QUOI?» sursauta-telle en se redressant d'un coup et s'enfonçant maladroitement le machin douloureusement trop creux. Elle alluma sa lampe de chevet avec empressement.
«Je disais.» reprit-il tout naturellement avec toujours le même sourire qui ne le quittait jamais au combat. «Est-ce que ça ne te laisse pas un goût amer? Un vibro plutôt qu'un vrai organe. Une vidéo porno amateure avec de faibles imitations. Et tu te masturbes plutôt que d'avoir une relation. Comment réussis-tu à te convaincre que c'est suffisant pour toi?»
«Et bien» décida-t-elle de répondre honnêtement. «Quand Etta, Ella et Noël étaient plus jeunes, on pouvait s'en occuper ensemble, Nino et moi et en profiter. Maintenant, on fait plus de la surveillance discrète alors c'est chacun de notre côté.»
Elle avait répondu calmement et malgré l'embarra de la situation, elle se reprenait vraiment vite, il devait lui reconnaître ça.
«C'est dommage pour toi que tu n'ai pas quelques chose de moins pathétique à te mettre sous la dent. Je pari que tu aurais voulu être présente pour nous espionner Ladybug et moi!»
«Vous l'avez vraiment fait ensemble?» fit-elle d'une voix admirative et complètement sous le charme de l'idée.
«À une époque, oui.» répondit-il.
Il avait à peine finit sa phrase qu'elle avait sauter du lit en perdant le dildo et qu'elle se tenait devant lui, sans culotte et avec un minuscule haut de pyjama trop serré.
«Baise-moi aussi, s'il-te-plaît!» pria-t-elle les mains jointes.
«Quoi?» joua-t-il «Mais, est-ce que tu n'as pas un copain?»
«Je te parle pas de faire l'amour, je te parle de baiser!» Écarta-t-elle d'un geste vague comme si la différence était évidente. «Tu as dû le faire si souvent, qu'est-ce que ça change pour toi? Ou pour moi?»
«Hump. J'avoue que je ne dirais pas non pour une fellation.» fit-il plus songeur qu'émotif. «J'aurais bien besoin de me soulager un peu.»
Elle par contre, sauta sur place, toute excitée, avant de tomber à genoux, la bouche offerte.
Avec un haussement de sourcils, il ouvrit l'avant de sa combinaison et la descendit de ses épaules. Il ne pouvait pas la retirer complètement sans se transformer mais il pouvait la tirer vers le bas suffisamment pour dénuder son sexe.
Il était encore au repos pour l'instant, rien de ce qu'il avait vu ne l'avait excité mais, à l'idée de prendre en flagr cette bitch à qui il en voulait tant et de l'humilier, un certain plaisir parcourait ses veines.
Elle se mit à le pomper vigoureusement avec l'air de trouver à son sexe un goût délicieux. Et en effet, elle ne manquait pas de salive.
Il avait une taille appréciable même s'il n'était pas à son maximum mais, il était suffisant pour lui remplir la bouche. Il la regarda se démener en restant stoïque. Sa bouche était chaude et humide mais ce n'est pas comme ça qu'il allait jouir. Elle était bonne mais sans plus. Ça ne devait pas être sa première mais, elle n'avait pas tellement d'expérience non plus. S'il osait, il aurait dit qu'elle n'en faisait pas tant que ça à son pote.
Après un moment, il la ramena vers le matelas et s'installa pour un soixante-neuf.
À la vérité, Ladybug et lui n'avaient pas été amants très longtemps. Ils avaient choisit d'avoir leur première fois ensemble après qu'ils ait été clair entre eux qu'ils ne formeraient pas un couple. C'était à l'époque où Adrien avait renoncé à Marinette lorsque la vie les avait trop éloignés. Cela l'avait aidé à faire son deuil et à accepter de rester seul.
Mais sa partenaire et lui avaient voulu avoir l'expérience complète. Il l'avait débarrassé de son hymen une fin de semaine pendant la terminale, et la fin de semaine suivante, ils s'étaient retrouvés pour une nuit complète de sexe extraordinaire. Il savait donc qu'à ses débuts, Ladybug suçait déjà mieux qu'Alya le faisait maintenant et lui-même connaissait deux ou trois trucs pour plaire aux dames. Il ne fallu effectivement pas beaucoup de temps avant qu'Alya ne se mette à jurer.
Il réussit à la faire jouir avec les doigts peu après. En même temps, il avait la tâche plutôt facile, il l'avait interrompu juste au mauvais moment peu avant.
Cela fait, il bougea suavement le bassin. Il l'avait placé de côté et fut capable de la coincer contre le mur pour baiser copieusement sa gueule. Ne se gênant pas pour barbouiller sans manière sa langue, ses lèvres et son cou. Il attrapa ensuite le dildo et se donna à fond, ne ménageant pas ses efforts pour la faire jouir jusqu'au septième ciel.
Dans son état post-euphorique, elle était à moitié nue, un bras sur son visage reversé, les dents qui s'y enfonçait toujours pour se museler. Du sperme séchait sur son menton et sa poitrine et le dildo étaient toujours en elle mais tout juste.
Avec un mouvement fluide, il renfila sa tenue et attrapa son bâton pour l'arroser de clichés. Heureusement, c'était complètement silencieux mais elle entendit lorsqu'il le referma et elle sursauta : «Qu'est-ce que tu fais?» dit-elle, prête à mordre.
«J'allais partir.» expliqua-t-il «Tu t'attendais à des câlins peut-être?» plaisanta-t-il gentiment.
«Tu ne vas pas me dire d'un grand garçon comme toi, se contente d'un apéritif?» taquina-t-elle.
Sa capacité à se remettre l'étonnait encore mais, plutôt que de déclarer forfait à ce jeux, il décida de jouer à fond.
«On trouve un endroit où on peut être tranquille sans que tu aies à te blesser un bras?» l'invita-t-il.
Il trouva un bosquet piquant (pour elle) mais très discret et baisa son énorme cul rebondit trois fois. (Oui, avec les pouvoirs, lui aussi pouvait se remettre vite.) avant de la laisser se débrouiller pour rentrer chez elle pas très vêtue.
Au milieu de l'été suivant, Adrien, tout comme Marinette, étaient restés coincés à Paris. Il la retrouva dans un party d'anniversaire. Il la voyait rarement puisqu'il travaillait encore autant mais n'avait jamais manqué une bonne occasion de passer du temps dans sa proximité.
Cependant, à la fin de la soirée, Luka qui avait un peu trop bu explosa dans une crise de jalousie ailleurs dans la maison où la fête avait lieu. Et lui et Marinette ramenèrent la dispute dans le salon où Adrien discutait avec Max. Aux reproches que fit Luka, les heures de ses absences, comme le reproche qu'elle garde autant de secrets, Adrien comprit deux choses. Que Marinette était Ladybug (heureusement, seul ChatNoir avait pu saisir les sous-entendu sur les horaires de leurs patrouilles.) et que Luka était persuadé que les deux héros entretenaient une liaison.
Adrien resta tout près physiquement et prêt à intervenir mais sans empêcher Marinette de se défendre elle-même.
«Je suis une professionnelle Luka, quand je travaille, je me concentre sur ma tâche. Et si tu n'étais pas heureux dans notre couple, tu n'avais qu'à le dire avant au lieu de me tromper. C'était quoi l'idée? Une vengeance? Tu espérais que je vous trouve et que je m'effondre avoue! Et bien, je ne te ferai pas ce plaisir!»
Elle avait dit la dernière phrase par défi en tapant du pied avant de sortir. Adrien la suivit encore juste pour être présent. Et lorsqu'elle faiblit, il était là.
Mais, face à ses sanglots, il ne savait pas la réconforter. Quelque chose clochait toujours dans leur relation sans son masque. «Mari, tu veux que j'aille... chercher ChatNoir pour qu'il te serre dans ses bras et te console?»
Elle le regarda avec beaucoup de perplexité indiquer un panneau réclame. «Il est peut-être seulement deux heures du mat' mais je pense que tu as ta dose Adrien si tu pense que tu peux dénicher un héros masqué en te cachant derrière une publicité.»
Se rendant compte de sa bévue et qu'il venait de lui donner un très gros indice sur son secret, il dû admettre qu'il était debout depuis 21 consécutives et qu'il manquait cruellement de sommeil après une longue semaine de travail.
«Tu viens dormir dans mon lit cette nuit?» demanda-t-elle. «Il est minuscule pour deux adultes mais parfois, il est encore trop grand.»
Alya était en vacances en dehors de Paris, cette semaine-là et Adrien offrit son épaule et fournit la crème glacée des peines de cœur toute une semaine au bout de laquelle, Marinette voulu une autre sorte de réconfort.
Ils se trouvaient encore dans la chambre rose comme tous les soirs lorsqu'ils en parlèrent.
«Je vais devoir jouer les rebound boy?» s'inquiéta le héros. «Tu me jetteras ensuite?»
«Certainement pas! Je te prends, je te dévore et quand j'irai mieux, on parlera d'être un couple.»
«À vos ordres, ma Lady.»
Mais avant même qu'ils passent des baisers à la baise, à la plus grande exaspération du jeune homme, Alya entra sans frapper dans la chambre et se fâcha : «Hé, c'est ma best. C'est moi qui la cajole pour la réconforter. T'es qu'un salaud de profiteur, Adrien. Profiter ainsi de Marinette alors qu'elle a une peine de cœur!» grogna-t-elle.
Surprise et encore plutôt timide face au caractère maternelle de sa meilleure amie, Marinette ne savait plus quoi dire. Elle avait été conditionnée pendant des années à tout avouer à Alya et à ne rien garder pour elle.
Fronçant les sourcils, Adrien attrapa son téléphone et montra à Alya les photos qu'il avait pris de son gros derrière dans le parc alors qu'il finissait de la baiser. «Je ne pensais pas avoir à m'en servir un jour mais, finalement, j'ai bien fait de m'arranger pour avoir ces photos. Tu dégages cette fois. C'est moi son best maintenant. Tu ne te mettras plus jamais entre nous. Va faire ta jalouse ailleurs!»
