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Quelques secondes après l'appel (plutôt la menace) de Shiguré, tout le petit monde de la maison étais à la table. Supposons que ce n'était que parce qu'ils avaient tous faim. En apercevant le souper, Kyô fut pris par une soudaine et forte envie de tous les engueuler, Tohru en particulier :

-Kyô (de son habituel air bête) : Pourquoi des poireaux ? Je t'avais pourtant dis que…

-Tohru : … que tu adorais ça, tu me l'as dit, «tu connais mon adoration pour les poireaux » (voir plus haut )

-Kyô (tout désemparé) : oui…mais…c'était du sarcasme, S-A-R-C-A-S-M-E !

-Tohru (déçue) : Et moi qui voulais te faire plaisir, j'avais préparé de la crème de poireaux en entrée, des boulettes de riz aux poireaux comme plat principal et comme dessert, des poireaux au chocolat (douteux )

-Kyô (frustré, tel à l'habitude) : Bon, bonne nuit à tous, moi je vais dans ma chambre !

En se levant, Kyô senti quelque chose sur sa cuisse, le faisant sursauter. Il se rendit compte que c'était la main de Yuki. La seule chose qu'il trouva à faire fut de lui effleurer la nuque de quelques doigts. Ce n'est que rendu dans sa chambre qu'il réalisa ce qu'il venait de faire.

-Kyô (dans sa tête) : Quoi ! Que vient-il de se passer ? Pourquoi ? Pourquoi ce stupide rat a toucher ma cuisse ? Pourquoi je ne l'ai pas envoyé valser à la place ? Pourquoi ? Pourquoi je semble l'apprécier ? Qu'est-ce qui se passe avec moi ? Je te rappelle mon vieux Kyô que tu lui a répondu en lui caressant la nuque (se parlant à lui même ) Pourquoi sui-je tant attiré par lui ? C'était incontrolable, mon désir le plus cher serait de l'envoyer au tapis, mais je n'aimerais que me sentir près de lui, de sentir son souffle dans mon cou et ses lèvres effleurer les mienne…woooo calmes-toi. Je te rappelle encore une fois mon vieux Kyô (il se parle encore ) que tu parle de ton rival en ce moment, celui a qui tu as juré de le battre. Mais…je ne sais plua quoi faire…quoi penser…l'aimer ou le détester…je…ne…sais…plus…

Il venait de s'endormir en marmonnant tout seul.

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Yuki étais dans ses pensées, il était présent de corps mais aucunement d'esprit tandis que les autres mangeaient et parlaient bruyamment. Mais lui n'avait pas du tout touché au contenu de son assiette. Manger n'était pas une priorité en ce moment, c'était plutôt le «Pourquoi avait-il ressenti le besoin de toucher son sale chat qui lui sert de cousin ? Et pourquoi celui-ci lui avait répondu ? Pourquoi avait-il de besoin de sentir son odeur, de sentir son cœur battre ?

-Ayamé : mon petit Yukichou ( pauvre petit Yuki), il faudrait que tu mange un peu. Regarde, nous, nos assiettes sont vide tandis que tu n'as encore rien mangé. Serais-tu anorexique ? Il ne faut pas que tu te trouves gros (franchement Yuki souffre d'obésité ), viens dans mes bras que je te réconforte, mon petit frère adoré

Ayamé se lève et va faire un gros calin à son cher frère qui ne réagit même pas, au grand étonnement de Shiguré et Tohru

-Ayamé (tout ému) : Oh ! Mon petit Yukinounet (yrk, cela devient de plus en plus affreux,va te coucher Aya par pitié ) m'aime ! Comme je suis heureux ! La preuve : il ne m'a même pas frappé ! Tu ne peux pas savoir à quel point je t'aime aussi mon petit Yuki

-Yuki (ayant un peu repris ses esprits) : Bah là ! Faut pas rêver ! Tu voulais te faire frapper ? Tiens ! Ayamé reçu un violent coup de poing sur la tête)…Bon moi je suis fatigué, je monte me coucher. Bonne nuit à tous !

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Yuki était étendu sur son lit, il réfléchissait à ce qui venait de se passer dans la journée. Dans le fond de son cœur résidait la certitude d'aimer Kyô, mais une voix lui chuchotait que c'était impossible.

-Yuki (dans sa tête) : Le chat avec le rat, franchement, il ne faudrait jamais qu'Akito l'apprenne. J'imagine sa réaction, il enfermerait Kyô jusqu'à la fin de ses jours et me ramènerait à la résidence des Soma, afin de vivre avec lui… Pourquoi est-ce que je parle comme si j'étais avec Kyô ? Ça n'arrivera jamais, il faut que j'arrête d'espérer. Mais pourquoi dont est-ce que j'espère ? Je parle en ce moment de ce stupide chat qui ne cherche qu'à me vaincre. Peut être que ce n'est qu'une ruse pour m'affaiblir et ensuite me vaincre. Dans le fond il sait que je l'aime et profite de la situation pour me battre…Il faut que j'arrête la paranoïa.

Le rat décida d'aller prendre une bonne douche froide question de se changer les idées. « C'est fou ce que l'eau froide peut faire à un esprit tourmenté » pensa Yuki. Il sortit de la douche, des gouttelettes perlant sur son torse et faisant leur chemin jusqu'à ses abdominaux pour ensuite se perdre plus bas… dans la serviette que Yuki avait enroulée autour de sa taille. (je vous ai bien eu bande de pervers/es ) Il se regarda dans le miroir et se demanda comment est-ce qu'un aussi bel adolescent que Kyô pourrait être attiré par lui. Lui étant frêle, pâle, et quelque peu effiminé. Tandis que Kyô, lui, était plus bâti, avec un petit teint bronzé qui lui va à ravir et possédant des cheveux magnifiques. Yuki lâcha un soupir voulant dire « Ah! Arrête de rêver », s'habilla et retourna dans sa chambre.

En marchant dans le corridor menant dans sa chambre, Yuki entendit Kyô ronfler, ce qui lui valu un sourire quelque peu moqueur .Il finit par ouvrir la porte de sa propre chambre et entra. Le rat connaissait bien sa chambre qui était, on peut bien le dire, très bien rangée donc il ne trouva pas nécessaire d'allumer la lumière pour se rendre à son lit. Yuki s'assit sur son lit avant de s'étendre. Il se releva aussitôt car il y avait une certaine déformation dans le matelas. Une déformation plus grande que lui avec beaucoup de cheveux.

Yuki bondit sur l'interrupteur de sa chambre , question de savoir qu'est-ce ou qui est-ce qui est dans son lit. Il prit aussi un tabouret au cas où il avait de besoin de se défendre. Dès que l'obscurité fut disparue, le rat pris son élan pour frapper ce qui était en dessous de ses couvertures à l'aide de son arme de destruction massive ( un tabouret). Il frappa tellement fort que le tabouret éclata en une bonne dizaine de morceaux. Étant à présent sur que ce qui était devant lui était bien assommé, il releva la couverture pour découvrir un Ayamé endormi (ou plutôt assommé ).

-Yuki (à lui-même) : J'y suis peut-être allé un peu trop fort… Ce n'est pas grave, il passera une bonne nuit de sommeil profond en tout cas. Il voulait peut-être se rapprocher de moi, mais se coucher dans mes couvertures n'était pas la bonne manière.

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(Début POV Kyô)

Je me fit réveiller par quelqu'un qui cognait à ma porte, pourtant ce n'était pas encore le jour.

Kyô : C'est mieux d'être important, parce que je dormais moi

La porte s'ouvrit (une chance qu'il n'a pas de tabouret dans sa chambre lui ) et je vis un Yuki tout gêné. Je me demandais ce qu'il voulait, mais j'essayai de garder mon ton bête habituel.

Kyô : Qu'est-ce que tu veux encore sale rat ?

Yuki : Est-ce que je peux dormir dans ta chambre cette nuit ? Ce n'est pas que ça me tente beaucoup (menteur ) mais c'est que mon imbécile de frère est couché dans mon lit et c'est impossible de le réveiller (c'est sur, avec le coup qu'il s'est reçu ).

Je lâchai un faux soupir de mécontentement avant de dire

Kyô : Tu pouvais pas le sortir toi-même de la chambre par la fenêtre à la place de venir me reveiller ? Mais bon ok…juste pour ce soir.

Je savais bien que je voulais qu'il revienne demain et après-demain, jusqu'à la fin de mes jours, mais je suis tellement certain que ce n'est pas réciproque et qu'il ne veut vraiment pas dormir avec moi pour la nuit.

Yuki : donc, où est-ce que je peux dormir ?

Kyô (feintant une certaine frustration) : Et tu crois dormir dans mon lit avec moi ?

Yuki : Je ne vois pas où je pourrais dormir dans ta chambre à part dans ton lit ?

Kyô : Bon, ok mais reste loin de moi.

Je le sentis se placer à côté de moi, je sentais même son odeur tout près de moi. J'étais couché sur le côté, lui montrant mon dos. Je ne souhaitais que son contact physique, j'espérais qu'il se rapproche plus de moi. Je voulais dormir tout près de lui et me réveiller avec ce rat à mes côtés… Sort de tes rêveries Kyo, tu sais très bien que cela ne se passera jamais de cette façon. C'est ton cousin le rat, celui que tu détestes. En résumé, je ne savais plus quoi faire ou quoi penser avec ce rat à moins d'un demi-mètre de moi.

Yuki (chuchotant) : Merci…Kyô…

(Fin POV Kyô)

(Début POV Yuki)

Ça y est, j'ai réussi ! Je suis à côté de mon cousin que j'adore, étendu dans les même couvertures que lui. J'aimerais tant l'enlacer, sentir sa chaleur de son corps sur le mien, caresser ses cheveux, goûter ses lèvres. Mais lui, ne m'aime pas, j'en suis sur. Kyô ne me laisse même pas l'approcher, sûrement à cause de cette histoire entre le chat et le rat. J'aurais tellement aimé que cette malédiction n'ait jamais existé, j'aurais peut-être pu avoir une chance avec celui que j'aime. Une larme glissa le long de ma joue, cela faisait si longtemps que j'avais le goût d'en pleurer. Je voulais qu'il me réconforte. Une autre larme suivit le chemin de la première, et puis une autre. Je me tournai de côté, de peur qu'il me voie sous cette forme faible. Nous étions maintenant dos à dos.

Je lâchai un petit sanglot, par mégarde. Je l'imagine déjà, me gueulant de sortir de sa chambre et me traitant de tous les noms, me blessant encore plus que je ne l'étais déjà…J'ai peur…peur de me faire détester par celui que j'aime…peur de me faire rejeter. Plusieurs larmes s'étaient frayé chacun un chemin sur ma joue depuis que j'étais entré dans sa chambre. Un autre sanglot s'était enfuit de mon cœur. Ça y est, je suis fini, cette fois il me sortira de sa chambre…. Il se retourne…je suis fini…Je suis sur qu'il se prépare pour me frapper. Je suis vaincu, il m'a battu, pour la première fois, il aura gagné. Il s'approche sûrement pour mieux pouvoir me pousser en dehors de son lit. Je sens à ce moment une main passer sur ma taille pour finir sur mon torse.

Kyô (d'une voix extrêmement calme que je ne reconnais pas) : Qu'est-ce qu'il y a ?

Yuki (pleurant en silence) : …

Kyô (cette fois chuchotant à mon oreille) : Qu'est-ce qu'il y a qui ne vas pas ?

Yuki : C'est…toi…

Kyô : (encore plus près de moi) : Quoi, qu'est-ce que j'ai fait ?

Yuki : Je…je ne…mais…Kyô..je..t'aime…depuis toujours..je te porte…dans mon cœur.. terré au plus profond de moi…de peur…que tu me rejette.

Kyô ne bougea pas, il resta, le bras toujours sur mon torse. Il me répondit, après quelque minutes de silence interminables.

Kyô : …Moi…aussi…je t'aime…ma petite souris.

Il me tourna la tête, me forçant à le regarder. Il m'embrassa, tranquillement, sans brusquer les choses. Je goûte ses lèvres, je l'aime, il n'y a plus aucun doute la-dessus. Après je m'endormis dans ses bras musclés, le cœur encore en larmes.

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Chapitre no2 fini, j'en suis fier c'est fou TT (larmes de joie)

Svp, besoin de vos comms encore une fois , pour voir si je dois continuer

Je vous aime tous, vous qui appréciront mais parcontre, gâre a vos tête les homophobes