voici le chapitre final de ma fic, j'espère que vous ne vous êtes pas trop emmerdés avec cette histoire. Amusez-vous bien
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Cette nuit fut sombre très sombre. Une toile noire, percée de plusieurs petite particule argentée, étoiles ressemblantes à des larmes sur le voile noir d'une dame en deuil…deuil d'une personne qui lui était chère…très chère…trop chère. Le genre de nuit l'où n'aperçoit pas le destin nous frapper en plein cœur. Celle-ci fut agitée pour Kyô, ces rêves ne le laissèrent tranquille. Une suite consécutive de souffles, de voix, de pleurs et de cris. Chaque fois qu'il réussissait à s'endormir, l'un de ses rêves le tirait de son sommeil. Pourquoi, se demandait-il ? Et à chaque fois il se réveillait en larmes et tremblant de toutes ses forces…il avait peur. Mais peur de quoi ?
Il décida d'aller prendre une douche froide, glaciale à la limite, question de bien le réveiller. Il se déshabilla et entra dans la douche. L'eau froide s'éclaboussait sur son corps bien formé et bronzé. Les gouttelettes d'eau restaient agrippées dans ces cheveux oranges. Il s'en secoua la tête, rappelant un chat mouillé. Quand il sortit de la douche, il passa devant le miroir, et se dit :
-Kyô Bravo Kyô, cette nuit, tu as brisé le cœur de la personne à qui tu tenais le plus au monde, question de le protéger. Tu en es fier ? Vous auriez pu vous enfuire, tous les deux, vers un endroit inconnu où personne ne vous reconnaîtra, de cette façon vous auriez pu vivre heureux, pour toujours. Je ne suis qu'un sans cœur…mais je l'ai fait pour lui…est-ce que c'était vraiment la bonne chose à faire ? Je…non…
Et Kyô tomba , sur le plancher de la salle de bain, et s'endormit, des larmes se libérant de ses yeux pour se retrouver sur le carrelages frais. Il ne se réveilla que lorsque Shiguré vint le voir pour lui rappeler qu'il avait de l'école cette journée.
-Shiguré : Qu'as-tu fais dans ta douche pour que tu manque de force à ce point ? (avec un sourire de pervers fini)
-Kyô : AH ! ferme-la sale chien, mêle-toi de ce qui te regarde ! (tout en se relevant)
-Shiguré : Non mais, tu sais que c'est normal à ton âge de se découvrir, son corps et soi-même…
-Kyô : Mais je t'ai dit de la fermer !
Et Shiguré fit un vol plané de la salle de bain jusqu'en bas des escaliers. (Joli coup Kyô ) Kyô parti s'habiller pour l'école et passa devant la chambre de Yuki, question de voir s'il était réveillé, mais aucun bruit n'émanait de se chambre. Donc notre chat descendit à la cuisine pour manger avant de partir pour une autre journée de torture mentale.
-Shiguré(Ayant retrouvé ses esprits) : Tu sais où est notre princesse…euh prince je veux dire ?
-Kyô(d'un ton préoccupé par l'absence de son cousin) : Non…ou est-il ?
-Shiguré : Il est peut-être dans son potager, je vais aller vérifier.
Kyô buvait dans à même la peinte de lait quand Shiguré rentra, accompagné d'un air apeuré, même le rouquin fut surpris qu'il en cracha sa gorgée sur le plancher. Le chien ne fit même pas attention à Kyô qui demandait ce qu'il y avait et se jeta sur le téléphone.
Shiguré (au téléphone) : Besoin… d'une ambulance… le plus vite… possible (reprenant son souffle) un jeune est inconscient dans ma cour.
Kyô se rua dehors par la fênetre, endroit le plus près pour sortir, et vu SON Yuki inconscient dans son potager totalement détruit. Il voulut le prendre dans ses bras, mais avait peur de le blesser, il se contenta plutôt de lui poser un baiser sur le front et de pleurer en silence à ses côtés. Il entendit la sirène d'une ambulance et s'enfuit en à pleines jambes dans la forêt.
Il courait le plus vite qu'il pouvait vers une destination qu'il ne savait pas lui-même. Il refusait de perdre son amour comme ça, il ne voulait que cela soit vrai. Kyô pleurait, comme jamais il n'avait pleuré, cela lui faisait mal, comme si une flèche venait de lui transpercer le cœur. « C'est pas possible » n'arrêtait-il de répéter. Il ne réfléchissait plus à contrôler sa course et trébucha dans une racine pour se retrouver par terre après un vol plané majestueux. Le sol était encore humide de la pluie d'hier, mais il se releva, lâchant un cri de désespoir « Noooooooooooooonnnnnnnnnnnnnnnn ! » Et il reprit sa course. Ça ne se pouvait pas, Yuki s'était volontairement jeté du toit par sa faute, parce qu'il l'avait rejeté. D'après Kyô, s'était de SA propre faute. Il va perdre son amour parce qu'il voulait le protéger. Le chat ressenti une autre douleur à son cœur, comme un resserrement. Ça lui fit tellement mal qu'il s'en recroquevilla et pleura dans ses genoux. « Ce n'est pas possible…ce n'est pas possible…ce…n'est…pas…possible…CE N'EST PAS POSSIBLE ! » Et il se releva et reprit sa course, vers il ne sait trop où, amis ce qu'il savait, était que son cœur et ses larmes établissaient son chemin.
Il essuya ses larmes et regarda autour de lui. Après une bonne demi-heure de course, il était devant un hôpital…son cœur avait de besoin de savoir ce qui allait advenir de son autre moitié : Yuki. Il reconnut l'automobile d'Hatori et entra dans l'hôpital, forteresse gardant le cœur de SON Yuki. Il n'eut besoin de demander son chemin pour la chambre de son cousin, il le savait, comme s'il l'appelait. Kyô grimpa des escaliers, traversa des couloirs, contourna des infirmiers et se rendit à LA chambre. Hatori, Shiguré, Tohru et Ayamé étaient déjà à son chevet. Ce dernier lui sauta dessus, dès son arrivée dans la chambre :
Ayamé (tout en larmes) : Qu'est-ce que tu lui as encore fait, ça ne t'a pas suffit de le frapper donc tu l'as jeté du toit ?
Kyô : Ferme-la ! Je ne lui ai rien fait ! (et à ce moment une larme quitta ses yeux pour rejoindre le sol) J'étais couché quand il est tombé ! Arrête de tout mettre sur sa faute !
Ayamé : Sale petit menteur, quand Akito apprendra que tu as fait souffrir son petit Yuki, il t'enfermera, une bonne fois pour toutes et l'on entendra plus jamais parler de toi !
Kyô : Je t'ai dit ce qui s'est passé, pourquoi tu ne me crois pas ? (d'une rage infinie)
Hatori : Calme-toi Ayamé, il paraît sincère
Et le couturier fondit en larmes dans les bras du médecin qui regarda en l'air ne sachant plus quoi faire. Shiguré, lui, regardait par la fenêtre et Tohru était au chevet de Yuki. Le chien décida que le temps manquait et que les enfants devaient être à l'école. Il sortit tout le monde de la chambre, pour que Yuki se repose.
La journée d'école fut désastreuse, tout le fan club de Yuki s'inquiétait tandis que Kyô de Tohru ne suivirent aucun cours de la journée. Il n'avait hâte qu'au soir, durant lequel ils pourront voir le rat. La soirée ne fut guère mieux, Shiguré les interdit formellement d'aller à l'hôpital. Peu importe si cet empoté de chien voulait ou non, IL IRAIT VOIR YUKI.
Kyô venait juste de finir de souper qu'il se changea et sorti en courant de la maison, direction l'hôpital. Il prit le même chemin que le matin. Le rouquin voulait absolument savoir pourquoi Yuki avait tombé du toit, il voulait absolument le voir, il voulait absolument entendre sa voix. La chambre de son cousin était vide de visiteurs, heureusement. Il avança vers Yuki et lui dit :
Kyô : Yuki, je suis là maintenant. Je suis désolé pour tout ce qu'il s'est passé.
Il caressa ses cheveux même s'il savait que c'était interdit. Yuki, lui, avait les yeux fermé, mais au moins il respirait.. Le rat était perdu, perdu dans un labyrinthe de portes. Il courait, courait et courait, sans jamais s'arrêter. Dès qu'il ouvrait l'un de celle-ci, il tombait dans le vide pour se retrouver dans un autre labyrinthe. Le manège se répéta jusqu'à ce qu'il entendit la voix de Kyô celle-ci ramena sa conscience.
Kyô : Je suis tellement désolé…je n'ai jamais voulu te faire de mal… tout est de ma faute
Yuki (venant d'ouvrir ses yeux) : Ce… n'est… pas… de… ta… faute…Je t'aime …et je ne… veut… pas… te… perdre...
Yuki leva les doigts, c'était tout ce qu'il pouvait lever, il semblait paralysé. Kyô les prit et les embrassa. Le chat ne voulait plus perdre son amour, il l'avait gagné et l'avait perdu.
Kyô : Je t'aime Yuki
Kyô embrassa son cousin mais d'une délicatesse sans égal, il ne voulait en rien lui faire de mal. Yuki, tant qu'à lui, souffrait tellement depuis qu'il s'était réveillé. Son corps lui faisait mal, ses os étaient brisés tandis que son cœur fut refermé par l'amour de Kyô. Il savait pleinement qu'il allait mourir dans quelques heures, mais ne voulait l'annoncer à son cousin. Yuki voulait plutôt vivre pleinement son dernier moment avec la personne qu'il aimait. Un infirmier arriva et lui ordonna de sortir étant donné que le temps des visites était terminé.
Yuki (chuchottant) : Adieu…mon…amour…
Le chat arriva à la maison et il faisait déjà nuit. Se disant qu'il manquait de sommeil, il alla se coucher. Kyô avait la conscience tranquille étant donné que son cousin était encore en vie, donc il s'endormit rapidement. Son sommeil fut paisible et reposé.
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Le lendemain matin, Kyô se leva plus tard puisqu'il n'y avait pas d'école. Il ne prit le temps que de mettre un t-shirt avant de descendre les escaliers. Il entendit Shiguré parler au téléphone
Shiguré (d'une voix saccadée) : Quoi ?… Merci…de…ce…que…vous…avez…pu…faire
Et il raccrocha. Kyô fut pris d'une rage soudaine, une rage mélangée d'une tristesse et d'une douleur infinie. Il savait ce que cela voulait dire et ne voulait pas que ce soit vrai. Il courut vers l'hôpital, le plus vite que ses jambes le lui permettaient. Il traversa des rues et des intersections sans faire attention aux automobiles qui y étaient, il s'en foutait. Ces larmes et sa douleur le rendaient aveugles. Il arriva à la chambre de Yuki, mais celle-ci était vide. Elle ne comportait qu'un lit non-occupé. Kyô tomba à genoux, pleurant, comme jamais il n'avait pleuré auparavant. Une souffrance lui traversa l'estomac, son cœur le brûlait, ses larmes coulaient sur le plancher. L'heure qu'il resta à pleurer au pied du lit, lui sembla durer une éternité, ses sanglots étaient comparables à des lances qui le traversait tellement ils lui faiaient mal.
L'infirmier : Je suis désolé mon garçon…mais… il est parti…
Kyô (d'une rage désespérée) : NON ! Vous n'êtes pas désolé ! Vous vous en foutez même !
Kyô n'avait jamais autant eu le goût de retirer son bracelet pour faire du mal à qui que ce soit, mais se calma. L'infirmier se retira, laissant le jeune rouquin pleurer en paix. Kyô ne savait plus quoi faire maintenant. Il avait perdu la personne à qui il tenant le plus au monde. Seule une solution était venue en lui et savait que c'était la seule chose à faire.
Le chat se rendit à la résidence des Somâ et il demanda à voir Akito. Le chat demendit à être enfermé sur-le-champ. Les larmes qu'il possédait dans les yeux fut la dernière chose que l'ont pu voir de lui, car il mourut, cloîtré, dans son endroit secret. Il mourut de faim, de soif, personne ne le savait. La seule personne qui pouvait vraiment savoir, al raison de sa mort, était lui-même, car il mourut de chagrin. Ces derniers mot furent : Je… t'aime… Yuki…
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Et voila, c'est fini TT , J'sais pas si vous trouvez la fin triste, mais moi j'ai pleuré en l'écrivant, mais j'ai tout de même de besoin de vos comms savoir si c'était une bonne fic
merci
Gunblader121
PS: si les comms me demandent une fin plus joyeuse, je pourrait p-e en écrire une aussi, ça ferait drôle, une fic à deux fins: une joyeuse et une triste...tk à vous de décider
