L'amour donne des ailes paraît-il. Ainsi qu'une bonne dose de détermination. Et ce n'est pas Roy qui va me contredire.
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Nos quatre zozi ... amis étaient arrivés à la frontière Shandarienne en début d'après-midi.
" Eh ben je suis pas mécontent de retrouver la civilisation, moi !" fit Jean.
" Perso j'aurais préféré un autre genre de civilisation." fit Samantha.
Le pays de Shandar n'était pas particulièrement accueillant. On pouvait voir des tanks aller et venir dans la cité d' Astaren.
" Est-ce qu'on va pouvoir entrer au moins ? " interrogea Roy.
" Oui, mais une fois dedans il faudra raser les murs."
La jeune femme s'avança, et les hommes lui emboîtèrent le pas. Ils se présentèrent au poste de garde et montrèrent leurs papiers. Le garde les dévisagea attentivement, puis il les laissa passer. Sam trouva un petit hôtel dans lequel ils pourraient se reposer.
" Prem's pour la douche." fit Kain entrant dans la salle de bain.
" Non non non ! Les colonels d'abord !" corrigea Mustang en l'attrapant et en le tirant en arrière.
Roy s'enferma dans la salle de bain.
" Hé c'est injuste !" s'exclama Kain.
" Z'avez qu'à gravir les échelons." répliqua Roy.
Pendant ce temps, Sam changeait les pansements de Jean et passait une lotion sur ses bleus.
" J'espère ne jamais le recroiser ce mioche." dit Jean.
" En principe non, étant donné que le Time Achemist nous renverra dans le passé." répondit Sam.
" On en a encore pour longtemps ?"
" Oh oui."
Elle termina ses soins, et ranges les produits. Après quoi, Jean l'attrapa par la taille et la posa sur le lit à côté de lui.
" Tu sais, j'ai vraiment eu peur que ce type te prenne à moi." confessa-t-il.
" Sans blague ? Mais tu ne crains rien je t'assure. On ne se débarrasse pas de moi comme ça."
" J'espère bien."
Un peu après, ils se mirent en quête d'un restaurant. Cette fois encore, Samantha vint en aide aux autres pour passer la commande. Le shandarien et le rayannais étaient deux langues très proches. Tout d'un coup, un détachement militaire surgit dans la ville.
" Hmmm ! Je n'aime pas ça." fit Sam.
Elle demanda aux garçons de se dépêcher de finir leur assiette.
" Pourquoi on a rien à cacher ?" fit Kain.
" Je connais ce détachement. Ce sont des rebelles, j'ai eu un petit démêlé avec leur chef un jour." raconta Sam.
Ils se hâtèrent donc de finir, et allaèrent chercher leur affaires pour partir. Au détour d'une rue, ils tombèrent sur un groupe de soldats. L' homme à leur tête reconnut Samantha, et ordonna à ses hommes de les mettre en joue.
" Un petit démêlé hein ?" fit Havoc, les mains sur la tête.
Le chef regarda Samantha avec haine. Puis les soldats les embarquèrent.
" Colonel. Quand je vous le dirais, vous utiliserez votre alchimie." fit Sam dans le camion.
Roy acquiesça discrètement. La jeune femme surveillait le paysage. Les minutes passèrent.
" MAINTENANT !" cria-t-elle.
Roy enflamma chacun des soldats à côté d'eux, fit sauter le camion derrière et les conducteurs de celui où ils étaient. Il les débarrassa également de leur menottes. Samantha passa devant, vira le chauffeur et les passagers puis démarra. Elle dépassa le camion du chef, que Roy fit sauter au passage.
" Tu peux nous dire pourquoi ce type t'en voulait ? " interrogea Kain.
" Pour un coup d' Etat loupé."
Kain plissa les yeux. Un barrage se présenta. Sa soeur ne ralentit pas et défonça la barrière. Roy enflamma le poste. Ils roulèrent ainsi pendant des heures, traversant les villes sans s'arrêter. La moitié du pays fut ainsi traversée.
" On est à sec." dit Samantha en s'arrêtant.
" Pas grave, on continue quand même." dit Roy en attrapant son sac.
" Le soir va bientôt tomber, on devrait trouver où dormir." conseilla Kain avec bon sens.
" Très bien. Mais on part de bonheur demain."
Ce fut d'ailleurs Roy qui les réveilla. Ils se remirent en route, évitant les militaires, les bombardements. Même le temps s'en mêla : le vent, la pluie ... mais rien ne pouvait entamer la détermination du colonel. Il allait toujours de l'avant, au même rythme que Sam, Jean et Kain ayant tendance à rester en arrière.
" Pressez-vous bon sang !" les sermonna Roy.
" Je sens plus mes pieds !" gémit Jean.
" Moi je sais même plus si j'ai des pieds." ajouta Kain.
" On ferait mieux de s'arrêter." dit Sam.
" Non. Nous devons continuer." répondit Roy.
" Pas dans cet état. Ils son épuisés. Et puis nous devons manger."
Roy se rendit à ses arguments et fit halte.
" Oh que je t'aime ma chérie !" fit Jean en s'affalant sur Sam.
Roy alluma un feu, pendant que Sam fourrageait pour sortir la nourriture.
Kain et Jean préparaient les sacs de couchage.
" Il nous faudrait une voiture pour bien faire." dit Kain.
" Ouais, autrement le colonel va nous tuer." ajouta Jean.
Sam jeta un oeil à Mustang. Son air déterminé était teinté de tristesse. Il devait penser à Riza.
" J'arrive mon amour ... je vais bientôt te retrouver." se dit Roy.
Une fois encore, Roy réveilla ses troupes à l'aube. Kain et Jean poussèrent des gémissement de prostestations, rapidement ravalés par le regard glacial de leur supérieur. Un peu plus tard, alors qu'ils s'apprêtaient à partir, Roy remarqua l'absence de Kain et Jean.
" C'est pas vrai où sont-ils passés ?" râla Mustang.
Une voiture s'arrêta devant eux. Dedans, les deux absents.
" C'est nous ! On a trouvé une voiture !" annonça Kain, côté passager.
" Allez montez vite."ajouta Jean.
Sam et Roy chargèrent les sacs, puis montèrent.
" Vous avez volé une voiture ? Je n'aurais pas cru ça de vous." fit Samantha.
" Qu'est-ce qui te dit qu'on l'a volée ?" répondit Kain.
" Le couteau à la place de la clé de contact."
Grosse goutte derrière la tête des deux hommes.
" Tu sais ma chérie eeuuuh ... c'est plus un emprunt." dit Havoc.
" Bien sûr. Vous avez penser à emprunter de l'essence aussi ?"
" Pas eu le temps, désolé trésor."
" Vous pourriez aller plus vite lieutenant ?" lança Roy.
" Inutile de se faire remarquer colonel. Je comprends que vous soyez pressé, mais ce n'est pas la peine d'avoir des ennuis. Nous en avons suffisamment comme ça." répliqua Sam.
Havoc ne savait qui écouter. Comme le colonel ne réitérait pas son ordre, il continua à rouler normalement. La voiture avait beaucoup moins d'essence que le camion, et ils ne purent que parcourir une centaine de kilomètres. Roy ne s'en émut pas, et décida de continuer à pied.
" On pourrait faire du stop." suggéra Kain.
" Vous si vous voulez, mais moi je n'attendrais pas qu'une voiture s'arrête." répondit le colonel.
" Eh ben ! C'est ce qui s'appelle être déterminé." fit Havoc.
En effet, rien ne semblait pouvoir arrêter Roy. Il réussirait à trouver le Time Alchemist, dut-il en mourir.
" Dans combien de temps serons-nous là-bas ? "demanda-t-il à Sam.
" Encore cinq jours de voyage. Pour arriver au pied des montagnes s'entends."
Quelques heures plus tard, un camion transportant des moutons s'arrêta près d'eux.
" Vous allez où comme ça ?" demanda le chauffeur en shandarien.
" Vers les montagnes. Pourriez-vous nous y amener le plus près possible ?" répondit Sam.
" Bien sûr, montez !"
Elle laissa son petit ami et son frère se choisir une place à l'avant avec le colonel. Naturellement ils se chamaillèrent. N'étant pas d'humeur à supporter ça, Roy les laissa monter tous les deux devant et rejoignit Sam avec les bestiaux.
" Merci colonel vous êtes chic !" fit Kain avant de monter.
" C'est ça." fit Mustang.
Le camion se mit en route. Roy ne cessait de penser à sa chère Riza. Dans quelques jours ils seraient à nouveau réunis. Et cette fois il lui avouerait son amour. Le chauffeur du camion les emmena jusqu'à un petit village tranquille. Ils purent se restaurer, se changer, et bien sûr se reposer. Kain et Jean étaient éreintés. Sam et Roy se reposaient sur des chaises à bascule en terrasse.
" Ce village est si calme ... on ne dirait pas que le pays est en guerre." fit Samantha.
" Vous disiez quelque chsoe ? J'étais perdu dans mes pensées." répondit Roy.
" Je disais que c'était tranquille comme coin. Reposant."
" C'est vrai." soupira Roy.
" Votre lieutenant doit vraiment vous manquer pour que vous soyez aussi déterminé." reprit-elle.
" En effet, je ne supporte plus son absence. Et comme je sens que j'approche des retrouvailles, je ne tiens plus en place."
" Je comprends. Puis-je toutefois vous donner un conseil ?"
" Lequel ?" demanda Roy en la regardant.
" Quand vous la retrouverez, contenez votre joie. N'oubliez pas que vous serez en présence de tout un détachement."
" Vous m'en demdandez beaucoup là."
" C'est pourtant ce vous devrez faire. Si ma théorie est exacte, nous serons les seuls à nous souvenir de cette histoire. Personne ne comprendra que vous vous jetiez dans ses bras en public, et surtout pas elle."
" Entendu, j'essaierais de me maîtriser."
Lorsque que tout le monde fut d'aplomb, le voyage continua. Roy démontra encore sa volonté de fer, pour ne pas dire d'acier. S'il ne pouvait franchir un obstacle il le détruisait. A chaque fois qu'ils le pouvaient, ils se faisaient transporter. Sinon, ils marchaient. Au bout de cinq jours enfin, les montagnes shandariennes furent en vue. Roy sentit son coeur battre d'excitation. Il se rapprochait toujours plus de Riza, pour un peu il se mettrait à courir. Mais pour l'heure, il leur fallait trouver où bivouacer. Il n'y avait pas l'ombre d'une maison à l'horizon. Une fois couché, Roy se tourna du côté des montagnes au loin.
" J'arrive ma chérie. Dans peu de temps je serais près de toi."
