Les voyages forment la jeunesse paraît-il. Mouais. Ca dépend où on va. MERCI POUR LES REVIEWS ! Je vous adore !
Enfin. Ils y étaient. Ils se trouvaient au pied des montagnes shandariennes. Selon Samantha, ces montagnes regorgeaient de sales bêtes. Cela n'effraya pas Roy. La première qui pointait un bout de museau allait savoir à quel point il était chaleureux. Samantha sortit une corde, que chacun passa autour de la taille, et aussi des crampons. Ensuite, ils se lancèrent à l'assaut des montagnes.

Ils grimpèrent depuis un bon moment avant de trouver un terrain plat.

" Bon, c'est à partir de là qu'on risque d'avoir de la compagnie." dit Sam en ôtant sa corde.

" Si une bestiole se pointe, laissez-la moi." dit Roy.

" Avec joie." répondit Jean.

Le silence régnait dans les montagnes. Mais Sam savait que c'était là le calme avant la tempête, et elle se tenait sur ses gardes. Elle n'eut pas tort. Après un quart d'heure de marche, ils entendirent un crissement. Ils stoppèrent.

Le crissement se fit à nouveau entendre, puis Kain poussa un hurlement à casser un carreau ( Ndla : celui de mon ordi en l'occurence. Je lui enverrais la facture.) Tous se tournèrent pour découvrir ce qui ressemblait à une fourmi géante, munie de pinces impressionnante. La bête devait mesurer dans les cinq mètres de haut.

" Roy ? Allô ? C'et le moment de faire des grillades ! " lança Sam.

Le Flame Alchemist se ressaisit et claqua des doigts. Les premières flammes sectionnèrent une pince. La fourmi crissa et leur fonça dessus. Roy envoya à nouveau plusieurs flammes.

" Visez les pattes !" s'exclama Sam.

Roy l'écouta, et sectionna chacune des pattes. La fourmi tomba pile devant lui. Roy réalisa avec horreur qu'il se trouvait entre ses pinces, qui pouvaient encore le couper en deux.

" YABAHA !" entendit-il d'en haut.

Samantha lui sauta sur la tête et planta sa machette dans un oeil. La fourmi émit un cri strident. Le colonel profita de cette diversion pour sortir d'entre les pinces, et réattaqua pour achever la bestiole. Samantha sauta de la tête, et atterrit à côté de Roy.

" Pfiou ! Merci du coup de main, Sam." fit Mustang.

" Pas de quoi."

" Punaise elles sont balèzes les fourmis ici." commenta Havoc en sortant de son abri.

" C'est une arrmoasis." répondit Sam.

" Y'en a d'autres de ce genre ?" interrogea Kain.

" Oui. On va s'arrangere pour en croiser le moins possible."

Ils se remirent en route, priant pour ne pas croiser d' arrmoasis. Sam décida d'escalader un piton, ils seraient plus en sécurité en hauteur. Des heures plus tard, ils trouvèrent un nouveau terrain plat. Ce qui les rassura guère, la dernière fois, ils y avaient fait une mauvaise rencontre.

" Qu'y a-t-il d'autre à part les arrmoasis ici ?" interrogea Jean.

" Euh ... des scorpions de feu. A côté de ceux-là une arrmoasis c'est de la gnognote."

Les garçons la regardèrent comme si elle venait d' Uranus.

" Des quoi ?" répétèrent-ils.

" Des scorpions de feu. On les appelle comme ça à cause de leur couleur orangée. J'aime autant vous prévenir colonel, que leur carapace est très dure."

" Et comment ferons-nous si jamais on en rencontre un ? " questionna Roy.

" Courir me paraît une bonne idée."

Les hommes échangèrent un regard peu rassuré avant de la suivre. Pendant un moment ils ne croisèrent pas âme qui vive. Tant mieux. Mais tout d'un coup en arrivant devant un carverne immense, un scorpion orange surgit. Il était beaucoup plus petit que l'arrmoasis, mais tout aussi effrayant. Tous détalèrent, l'arachnide à leur trousse. Ils couraient à en perdre haleine, tentant de trouver un abri.

" Il faut que je fasse quelque chose. Cette bête ne dois pas s'approcher des garçons. J'ai une idée." se dit Samantha.

Elle commença par ôter son médaillon qu'elle fourra dans la poche de Roy. Ensuite elle attrapa deux pierres. La jeune femme s'écarta des garçons, et jeta une pierre, puis l'autre. Le scorpion changea de trajectoire pour la poursuivre.

" SAMANTHA !" hurlèrent Kain et Jean.

La jeune femme dégaina sa machette et bifurqua. Puis elle s'arrêta et fit demi-tour. Les soldats la virent avec horreur foncer sur le scorpion. Elle se jeta au sol et glissa jusque sous le ventre de la bête. Là, elle planta sa machette dans la partie vulnérable. Elle lui fit ainsi une superbe entaille. La bête crissa de douleur, et recula pour s'attaquer à ce qui lui avait causé une telle blessure.

Samantha veilla à rester sous ventre, car il ne pouvait pas l'atteindre. Elle sortit un pistolet que lui avait prêté Jean pour le voyage. Elle se mit à tirer partout. Elle attrapa sa machette et l'enfonça de part et d'autres. Le sang gicla.

Samantha vida son chargeur. Il ne lui resta plus que la machette. Au bout d'un moment, le scorpion chancela sur ses pattes. Elle se jeta entre ses pattes au moment où s'effondrait sur lui-même.

Sam regarda la bête inerte se vider de son sang. Elle se releva et essuya un peu de sang qu'elle avait sur le visage.

" Mon dieu ... on peut dire qu'elle ne manque pas de courage." fit Roy.

Jean ne répondit pas et se rua vers elle. Il la serra à l'en étouffer.

" Tu es folle ou quoi ? Qu'est-ce qui te prends de me faire une frayeur pareille ?" dit-il en ponctuant ses mots de baisers.

Kain arriva et Jean le laissa étreindre sa soeur.

" Je t'interdis de mourir tu m'entends ? Je ferais quoi moi sinon ?" s'exclama-t-il.

" Et moi aussi. J'ai trop besoin de toi." ajouta Jean.

Roy mit une main dans sa poche et sentit quelque chose. Il l'en retira et découvrit le médaillon. Sam n'était donc pas sûre de son coup, et le lui avait donné pour qu'ils continuent au cas où.

" Elle tient à ce qu'on réussisse visiblement. Quitte à se sacrifier." pensa-t-il.

Un tel dévouement l'impressionna. Surtout qu'elle le connaissait à peine. Il se demanda si Jean savait la chance qu'il avait d'être tombé sur une femme pareille. Elle lui rappela Riza, prête à se sacrifier pour l'homme qu'elle aimait.

Roy rangea le médaillon dans sa poche avec un sourire. Une fois l'émotion passée, le groupe se remit en marche. Jean tenait la main de sa petite amie comme à une bouée. Sauf quand il fallait grimper.

" Nous y sommes. Le Time Alchemist vit ici." annonça Samantha.

Devant eux s'étendait une petite oasis de verdure. Sam demanda discrètement le médaillon à Roy. Elle le remit autour de son cou. Après deux heure de marche, ils arrivèrent devant une maison en pierre. Sur le seuil se tenait un garçonnet de cinq ans. Il appela son père et rentra. Puis un homme aux cheveux roux sortit. Il portait une sorte de tunique longue. Il sourit en reconaissant Samantha.

" Je vous attendais. Entrez." dit-il.

Ils entrèrent, et le Time Alchemist les fit asseoir à une table dans un salon. Il leur présenta sa femme et leur fils.

" Eh bien miss Fuery. Que désirez-vous ?" reprit-il.

Samantha ôta le médaillon qu'elle poussa devant elle.

" Votre aide. Ou plutôt le coloel Mustang a besoin de votre aide.",

L'alchimiste prit le médaillon et l'examina un court instant.

" Je vous écoute." dit-il à l'adresse de Roy.

" Samantha m'a dit que vous pouviez utiliser le temps. J'ai perdu quelqu'un qui m'est très cher. Ce que je souhaite, plus tout, c'est la retrouver." répondit Roy.

" Vous désirez donc que je vous renvoie dans le temps au moment du drame, afin de l'éviter." compléta le Time Alchemist.

" Tout à fait. Vous êtes le seul au monde qui peut me la rendre. Je vous en supplie il faut que je la revoie, autrement je vais devenir fou."

Le maître du temps le regarda droit dans les yeux.

" Telle est la faveur que je vous demande, alchimiste. Vous devez l'aider, sinon il risque de faire une bêtise, il a même déjà essayé plusieurs fois." intervient Samantha.

" Je savais bien que vous méritiez ce médaillon, gage de ma promesse. Vous avez le coeur bon, preuve en est que vous utilisez cette faveur unique non par pour vous mais pour un autre." dit-il en brandissant le bijou.

" Si vous saviez ... non seulement elle fait ça, mais en plus elle lui a sauvé la vie une bonne dizaine de fois." ajouta Jean en embrassant la main de Sam.

" Et elle le connaît à peine." continua Kain.

" Vous allez me faire rougir ! " fit Sam.

" C'est déjà fait je crois." dit Roy.

Le Time Alchemist se leva, et invita ses visiteurs à le suivre. Il les emmena dans une pièce sombre, éclairée seulement par des bougies. Au centre et au plafond deux cercles de transmutation.

"Avant tout, je dois savoir exactement ce qui s'est passé. Quoi, qui, où et surtout quand." dit-il.

Roy lui raconta toute l'histoire avec précision. Quand à l'heure, il hésita un peu.

" Je n'ai pas fait vraiment attention."

" Hm, je peux essayer de le savoir, si vous m'aidez. Avancez sur le cercle, je vous prie." demanda l'alchimiste.

Roy se positionna au centre du cercle.

" Maintenant, si douloureux que ce soit je veux que vous visualisiez ce jour."

Roy s'exécuta, et le maître du temps activa son cercle. Une aura enveloppa le colonel. Le Time Alchimist se concentra quelques instants. Puis toute lumière disparut. Roy rouvrit les yeux, et des larmes s'en échappèrent.

" Parfait, j'ai ce qu'il me faut. Venez ici, je vais vous envoyer dans le passé."

Les trois autres rejoignirent Roy sur le cercle.

" Il va de soi que vous n'aurez qu'une seule chance, soyez prêts. Je vous renvoie une minute avant. Et vous serez les seuls à vous souvenir du drame et de votre voyage." expliqua le Time Alchemist.

" Nous sommes prêts." dit Roy.

Les cercles furent activés en même temps. Le groupe fut enveloppé d'un tourbillon de lumière. Cela ne dura que quelques secondes.

Roy, Jean et Kain se retrouvèrent à l' endroit où Riza s'était faite tuer. Roy reconnut la limousine du président.

" COLONEL !" entendit-il.

Riza courait vers lui. Roy l'écarta d'un bras, et de l'autre claqua des doigts. Le terroriste qui avait essayé de le tuer se consumma. Il n'en resta qu'un tas de cendres. Roy tourna ensuite la tête vers Riza, qui se tenait derrière lui. Elle était là, il n'en croyait pas ses yeux. Les larmes de joie arrivèrent.

" Nous devrions y aller colonel." intervint Havoc, craignant que son supérieur ne cède à ses sentiments.

" Ou ...oui. allons-y."

Durant le trajet, Riza sentit que le colonel était particulièrement tendu. Et elle se demandait bien pourquoi. Elle avait cru voir des larmes dans les yeux de son surpérieur. Cela l'avait surprise. En rentrant au Q.G, Roy demanda à lui parler en privé.

" Tout de suite mon colonel." répondit-elle.

Que lui voulait-il ? Elle n'avait pas commis d'erreurs, pourtant elle s'attendait sans trop savoir pourquoi à des remontrances. Roy fit entrer Riza dans une pièce vide. Il referma la porte, et resta appuyé dessus un instant.

" Je vous écoute colonel." fit Riza.

Roy la regarda avec un regard étonnament doux et tendre. Etait-ce bien pour elle? Puis brusquement, Roy la prit dans ses bras et la serra fortement. Riza fut surprise au dernier point. Surtout que Roy éclata en sanglots.

" Ma Riza ... ma chérie ... tu m'as tellement manquée !" dit-il à travers ses larmes.

" Comment ça ? Je ne vous ai pas quitté de la journée." s'étonna-t-elle.

" Si tu savais ... mon ange ... je suis siheureux de te revoir."

Mais que lui arrivait-il ? Et pourquoi l'appelait-il ma chérie et mon ange ?

" Vous allez bien colonel ?"

Il mit son visage tout contre le sien, et Riza rougit violemment.

" Je ne me suis pas senti aussi bien depuis trois semaines." souffla-t-il.

Roy se mit à l'embrasser sur tout le visage. Riza n' y comprenait rien. Il avait dû prendre un coup sur la tête durant l'attaque.

" Je t'aime Riza." souffla-t-il.

Sur le coup elle s'écarta pour le regarder, avec des yeux ronds. Roy lui souriait avec une infinie tendresse, les larmes baignant son visage.

" Et je sais que tu m'aime aussi. Mais je voudrais que tu me ledise. J'ai besoin de l'entendre. Dis-moi que tu m'aime je t'en prie."

Riza était maintenant muette de stupeur. Ce n'était pas vrai ... elle avait dû s'assoupir durant le retour et rêvait. Il ... elle ... il l'aimait ?

Ce comportement inattendu en rentrant prouvait qu'il ne jouait pas la comédie.

" Vous ... vous m'aimez ?" demanda-t-elle incertaine.

" Comme je n'ai jamais aimé personne d'autre. Riza dis-moi que tu m'aime."

" Mais bien sûr que je vous aime. Depuis toujours, pourquoi croyez-vous que je me soit engagée ?"

Roy sourit, et l'embrassa passionnément. Ardemment même. Jamais elle n'avait reçu un pareil baiser. Et elle y répondit avec ferveur.

" On devrait y aller ... les autres vont finir par se poser des questions. Et ... passez donc un peu d'eau sur vos yeux." dit-elle.

" Entendu. Mais je vous veux avec moi ce soir."

Ils revinrent au bureau. Jean l'interrogea du regard, et Roy lui fit un signe avec un grand sourire.

" Il faudra que je remercie votre petite amie, lieutenant." fit Roy avant de partir.

" Vous en faites pas, je me charge de la remercier." fit Jean avec un sourire gourmand.

Roy sourit, et alla rejoindre Riza dehors. Jean se rendit chez Samantha.

" Alors ça a marché ?" demanda-t-elle en lui ouvrant.

" Comme sur des roulettes. Tu as la reconnaissance éternelle du colonel. Seulement, je vais t'exprimer nos remerciements, ou plutôt te les montrer." répondit Jean.

Sam haussa un sourcil. Jean la souleva dans ses bras et l'amena dans sa chambre. Ce qu'ils vont y faire ... ne nous regarde pas.