Thealie : Oui, ce sont bien les souvenirs de Ron. Mais, désolée, tu seras obligée de lire la suite pour savoir, tu n'obtiendras aucune information de ma part !
Merci !
virg05 : Merci, voilà la suite !
popov : Merci, c'est gentil. J'espère que tu apprécieras la suite.
Le Saut de l'Ange : Non, tu n'es pas fatigué (enfin, j'en sais rien !), c'est moi qui n'ai pas bien décrit les rêves. Mais j'ai mis une note au bas de la page, pour tous ceux qui se sont retrouvés dans ton cas. J'espère que l'explication de conviendra.
Merci
surimigirl : Lol, désolé d'avoir froissé ton petit cœur, ce n'était pas voulu. J'espère qu'il me pardonnera mon indélicatesse en lisant le prochain chapitre.
Merci ;)
Sassy : De rien pour la review, tu la mérites. Alors, comme d'hab', tes commentaires me font toujours autant plaisir et je suis heureuse que tu aimes encore ma fic – car j'avoue que je l'écris avec tant d'amour que cela me ferait bien mal d'avoir une review dans lequel le lecteur dis la haïr. Ca ne t'a fais penser à aucun épisode ? Lol, ça veut sûrement dire que j'arrive enfin à trouver un style propre tout en gardant l'esprit des deux mondes – du moins, je l'espère ! Sinon, je souhaite que tu aimes la suite toute comme tu aimes le début de la fic et que tu prendras plaisir à découvrir comme tout cela évolue !
Encore merci !
(PS : épatant ! C'est absolument épatant que tu te souviennes mot à mot, avec tant de justesse et de précision, le dialogue de « Acathla/Becoming » ! Franchement, c'est super ! Continues d'écrire des fics sur Buffy, c'est vraiment génial !)
Chapitre 7 : Mains froides, cœur chaud
Dawn prit les lunettes de Harry et les lui glissa sur le nez – ses doigts effleurant son visage au passage. Harry s'empourpra. Sa vue à nouveau digne de confiance, il put constater que la lueur qui nimbait Dawn n'avait rien de céleste, et qu'il s'agissait juste de la lumière de la lampe de chevet, dissimulée par sa silhouette.
« Bien dormi ? » demanda Dawn, souriante.
Harry se remémora son dernier rêve, encore assez récent pour que de brèves images lui reviennent. Il lui rendit son sourire. « Oui, plutôt bien. » Il s'aperçut alors qu'il faisait noir dehors, et que la maison était silencieuse. « Quelle heure est-il ? »
« Un peu plus de dix heures du soir » répondit Dawn. « Tu es resté endormi toute la journée. »
« Et personne n'a songé à me réveiller ? »
Dawn eut un petit rire. « Buffy a bien essayé, vers quatre heures, mais Ron et Hermione l'ont devancée et se sont plantés devant ta porte, comme deux chiens de garde. Ils ont refusé de la laisser entrer. »
Harry secoua la tête, amusé. « Ils sont dingues. »
« C'est un peu ce que l'on a tous pensé, en effet. »
Ils rirent un moment, sans cesser de se regarder. Puis, leur hilarité s'éteignit lentement, comme une bougie qui se consume. Ils détournèrent les yeux, soudain embarrassés. Harry tritura le pan de sa couverture, ne sachant qu'ajouter pour briser le silence.
« Hum… Et… Et toi ? Ca va ? » dit-il enfin. Très, très intéressant.
« Oui, oui » affirma Dawn, replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. « D'ailleurs, c'est… c'est grâce à toi. »
Harry sentit sa gorge se serrer. Il demeura muet, incapable de trouver une réponse respectable à cela. « Je… n'ai presque rien fait, pourtant. »
Dawn le dévisagea, les yeux écarquillés. « Tu m'as sauvé la vie. Je n'appelle pas ça rien. »
« N'exagère pas, je n'ai fait que te pousser loin de ce vampire. Ce n'est pas comme si tu étais… » Sa voix mourut dans sa gorge. Dawn le regardait, un sourcil haussé, les bras croisés sur sa poitrine, attendant qu'il se justifie afin de répliquer aussitôt. Il reconnut dans sa posture la meilleure attitude sarcastique de Buffy, et sut qu'il lui serait vain d'argumenter davantage. Il se résigna : « Très bien, c'est vrai… Je t'ai sauvé la vie. Ca te va ? »
Dawn eut une expression triomphale. « C'est beaucoup mieux ainsi. Tu sais, tu réagis presque comme Buffy. »
« C'est-à-dire ? »
« Elle ne se vante jamais de ses exploits – et, crois-moi, il en y eu ! – et elle s'obstine à nous faire croire qu'elle n'a rien de spécial. Pourtant, sa modestie n'effacera pas le fait qu'elle a survécu à huit apocalypses (NdA : je ne me trompes pas, c'est bien huit, hein, Sassy ?) et deux morts. Elle n'a toujours pas compris que, quoi qu'elle fasse, elle restera mon héroïne. Tout comme toi… » Dawn encra son regard à celui de Harry, cherchant à bien lui faire comprendre qu'elle était des plus sincères. Harry ne parvint à soutenir leur contact visuel. « J'ai vraiment eu peur, la nuit dernière » reprit Dawn « et je voulais juste te remercier, rien d'autre. »
Harry hocha la tête, puis releva les yeux. Il sourit, le cœur cognant dans sa poitrine. « A ton service » souffla-t-il. Puis, reprenant contenance, ajouta : « Heu, comment se fait-il que la maison soit si calme ? »
« Nous avons passé la moitié de la journée à ranger et nettoyer la maison, et l'autre moitié à faire des recherches sur le sort dont a usé Voldemort, les prophéties, et sur d'autres charmes de protections. Tout le monde a été se couché assez tôt. J'ai décidé de relayer Ron et Hermione ; ils t'ont veillé toute la nuit dernière et ont bien le droit de se reposer un peu. Ils n'ont pas été faciles à convaincre, mais ils étaient trop épuisés pour protester davantage. »
Harry eut un air étonné. « Ils m'ont veillé toute la nuit ? »
« Oui, sans fermer l'œil jusqu'aux premières heures de l'aurore. Et j'ai juré sur mon honneur d'en faire de même. » Elle paraissait presque sérieuse, de surcroît.
« Tu n'es pas obligée » fit Harry avec un geste désinvolte. « Tu dois être tout aussi fatiguée que les autres ; je ne vois pas pourquoi tu n'aurais pas droit à une bonne nuit de sommeil. »
« Je l'ai juré » répéta Dawn. « Alors dors et ne crains pas pour moi. »
« Mais je n'ai même plus envie de dormir, je n'ai fais que ça toute la journée ! »
« Parfait, en ce cas ! Nous pourrons faire causette. »
Harry et Dawn s'exécutèrent. Les heures défilèrent, l'obscurité s'épaissit, puis la lueur rosée du crépuscule se fit entrevoir à l'horizon ; ils discutaient encore. De tout, de rien, de leur passé, de Poudlard, de feue la petite ville de Sunnydale, de leurs amis, de leurs aventures, de leurs joies, de leurs peines. Et lorsque la lumière du soleil éclata dans toute sa splendeur, filtrant au travers des rideaux blancs de la chambre, ils étaient assoupis, Dawn, à demi-assise sur le bord du lit, la tête reposant contre le cœur de Harry, qui entourait ses épaules d'un bras nonchalant.
Il neige. Il n'y a que du blanc partout autour d'eux. Il est vêtu de blanc ; un élégant costume de prince. Ses cheveux noirs sont embroussaillés, mes ses yeux d'émeraude brillent comme jamais derrière ses lunettes rondes. Elle est vêtue de blanc ; une fine robe de princesse, qui tournoie autour d'elle à chacun de ses mouvements. Ses longs cheveux bruns cascadent dans son dos alors que ses joues rosissent de bonheur. Ils s'avancent l'un vers l'autre, subjugués. Elle tend la main vers lui, il la prend dans la sienne et y dépose un baiser. Puis ils se mettent à danser, la neige se tassant en un cercle sous leurs pas. Alors que leurs lèvres se touchent enfin, le monde entier semble se confondre, disparaître et la terre oublier de tourner.
La porte s'ouvrit soudain, Harry et Dawn sursautèrent et se séparèrent à la hâte, échevelés et engourdis de sommeil. Ron et Hermione firent irruption dans la chambre, les observant d'un air curieux. Harry se frotta vigoureusement les paupières alors que Dawn se levait d'un bond, chancelant un instant.
« Bonjour » fit Hermione, hésitante. « On vous dérange ? »
« Non, pas du tout » s'empressa de répondre Dawn les joues en feu. Harry remonta ses lunettes sur son nez, se redressant un peu dan son lit, et analysa la situation : ses amis se tenaient sur le pas de la porte, un plateau de toasts et d'autres victuailles dans les mains, et regardaient Dawn d'un œil sceptique, alors que cette dernière rougissait d'embarras. Il mit un certain temps à se souvenir que la jeune fille et lui avaient passé la nuit à parler et s'étaient endormis dans les bras l'un de l'autre. Sans doute que le tableau avait dû paraître des plus équivoques. Il sentit à son tour ses joues s'embraser.
« Ne restez pas plantés là, entrez » dit-il enfin.
Ron et Hermione s'avancèrent, puis posèrent le plateau sur la table de chevet. « Alors, bien dormi ? » demanda Ron, un sourire explicite étirant ses lèvres.
Harry lui jeta un regard noir. « Très bien, en effet. » Ron voulut ajouter quelque chose, mais Hermione le fit taire d'un coup d'œil. « Buffy dit que tu peux descendre prendre ton petit-déjeuner » dit-elle à l'adresse de Dawn.
Dawn hocha la tête, se passant une main dans les cheveux. « Oui, bien sûr. Bon appétit. » Puis elle quitta la chambre avec un dernier sourire pour Harry, qui y répondit.
Une fois la porte refermée et les pas de Dawn devenus inaudibles dans le couloir, Ron et Hermione éclatèrent de rire. Harry les regarda comme s'ils étaient fous. « Mais qu'est-ce qui vous prend ? »
Ron s'efforça d'atténuer son fou rire alors qu'Hermione et lui s'asseyaient en tailleur sur le lit. « Excuse-moi, mais… » nouveau rire « mais vous êtes irrésistibles, tous les deux ! »
Comprenant que son ami faisait allusion à Dawn et à lui, Harry rougit tout en prenant un air indigné. « C'est-à-dire ? » fit-il d'un ton froid.
« Oh, Harry ! » jubila Hermione, à bout de souffle. Elle tenta de se calmer, un large sourire fendant son visage.
« Quoi ? » s'impatienta Harry.
« Vous ressemblez à des amoureux transis ! » s'esclaffa Hermione. « On dirait que vous avez passé la plus belle nuit de votre vie ! »
Harry ne l'interrompit pas pour lui dire que c'était proche de la vérité.
« Nous cacherais-tu quelque chose, cher ami ? » demanda Ron, malicieux, comme s'il avait entendu sa pensée.
« Calmez vos hormones » répliqua Harry en un grognement irrité. « Ce n'est pas parce que vous êtes en manque de compagnie affriolante qu'il faut fantasmer sur ma relation inexistante avec Dawn. »
Il crut percevoir un bref embarras passer sur les traits de Ron et d'Hermione, mais cela fut si furtif qu'il crut avoir rêvé.
« Excuse-moi » dit Hermione « mais lorsque deux personnes dorment ensemble enlacées comme vous l'étiez, cela surpasse la simple amitié. »
« Mais de quoi je me mêle ! » s'offusqua Harry. Il n'appréciait pas du tout leurs sous-entendus et n'avait aucune envie de parler de cela. Ses sentiments étaient encore trop troublants pour qu'il parvienne à les exprimer de façon claire. « Cela ne vous regarde pas ! »
Ron et Hermione perdirent soudain leur amusant taquin, et le dévisagèrent avec sérieux. Harry s'aperçut alors qu'il avait prononcé cette dernière phrase avec trop d'ardeur. Il avait juste voulu couper court à la discussion embarrassante, mais il lui parut soudain qu'il avait peut-être blessé ses amis à les rembarrer ainsi. Il espéra ne pas s'être montré trop brusque. Harry estima de bon ton de prendre un petit air honteux. « Pardon, je ne voulais vous offenser. »
Hermione se glissa à ses côtés et s'adossa au montant du lit, son épaule effleurant celle de Harry. « Ce n'est rien, voyons » dit-elle, sincère et perplexe. « Mais pourquoi t'emportes-tu ainsi ? »
« On ne pensait pas que nos remarques te dérangeraient à ce point » ajouta Ron, étonné.
« Ce n'est pas ça » soupira Harry. Il s'en voulait, à présent. A l'évidence, il détenait le don de tout rendre difficile et gênant. Il passa une main dans ses cheveux, cherchant à reprendre contenance. La vérité, c'était qu'il n'avait eu aucune réelle raison de les rabrouer de la sorte. Quelques instants auparavant à peine, Ron et Hermione le taquinaient et, maintenant, ils l'observaient en se demandant ce qui pouvait bien le tourmenter. Puis, soudain, alors qu'il s'apprêtait à leur intimer d'oublier cela, une idée le frappa. En fait, il n'avait pas supporté leurs plaisanteries, le fait qu'ils prennent le sujet à la légère, comme si la nuit qu'il avait passée avec Dawn avait été sans importance. Mais ce n'était pas le cas. La nuit dernière avait été fantastique ; il s'était découvert une nouvelle… amie, vive, intelligente, amusante, attachante… très séduisante et dont la seule idée de son corps assoupi sur le sien donnait des frissons. Harry réprima un sourire. A dire vrai, s'il avait répondu de manière si brusque, c'était parce que le fait que cette nuit soit tournée en dérision lui avait paru bien trop déplacée. Car cette nuit, toutes ses interrogations avaient trouvé réponse. Cette nuit, il avait découvert une nouvelle raison de rester en vie et de combattre Voldemort.
« Harry ? » s'enquit Hermione. « Ca va ? »
Harry acquiesça, son sourire s'élargissant. « On ne peut mieux » répondit-il en la regardant dans les yeux. « Je crois que je suis amoureux. »
Ron et Hermione écarquillèrent les yeux. « Tu en doutais ? » demanda Ron. « A voir comme tu détailles Dawn à longueur de journée et comme tu t'es jeté sur les vampires l'autre soir, c'était flagrant. Tu n'en t'es aperçu que maintenant ? »
« Eh bien… » Harry hésita. Il se sentit gêné que ses sentiments aient pu paraître si translucides aux yeux de ses amis. « C'est tout de même un peu… rapide, non ? Dawn et moi nous connaissons que depuis trois jours. Pour tomber amoureux, il faut apprendre à aimer les habitudes et les manières familières de la personne. L'idée m'avait effleuré, bien entendu, mais ce peut tout aussi bien n'être qu'une attirance physique. »
Hermione secoua la tête. « Si c'est le cas, tu es gravement en manque, Harry » déclara-t-elle avec sérieux. Ron réprima un petit rire et Harry sentit ses joues prendre feu. « Ta théorie tient debout, selon moi, mais pas pour ton cas. Ca se voit dans tes yeux. Il se peut que sa beauté t'ait ébloui dès le premier regard, puis que sa personnalité ait attisé ton sentiment. Je ne crois pas vraiment au coup de foudre, mais je puis t'assurer que ce que je vois sur ton visage n'est pas que le fruit d'une attirance physique, si forte soit-elle. »
« Et puis, de toute façon, que tu sois tombé amoureux d'elle rapidement ou non, cela n'a pas d'importance » intervint Ron. « Il suffit que tu apprécies sa compagnie et que tu veuilles l'embrasser pour te déclarer amoureux. Et davantage si tu ressens le désir de t'éveiller à ses côtés chaque jour. Le temps n'a rien à voir là-dedans. Tu peux très bien connaître quelqu'un depuis des années sans n'éprouver pour la personne que de l'amitié puis, un jour, te lever le matin en t'apercevant que cette sensation de bien-être auprès d'elle est trop… intense pour que cela se limite à de l'amitié ; te lever un matin en te rendant compte que tu n'as jamais eu le cœur si débordant d'amour. » Cette fois-ci, Harry fut persuadé d'avoir surpris le coup d'œil que Ron et Hermione échangèrent. Sans doute son amie était-elle étonnée de la réflexion de Ron, elle qui lui avait dit qu'il détenait la capacité émotionnelle d'une cuillère à café. D'ailleurs, elle s'empourpra et murmura d'un air confus : « Je ne savais pas que tu pensais comme ça. »
Ron haussa les épaules, le bout de ses oreilles rougissant. « Je n'y ai pas réfléchi, c'est venu tout seul. » Hermione en parut d'autant plus troublée.
Un silence songeur s'installa entre eux. Harry le savoura, profitant de ce laps de temps paisible pour se faire à l'idée qu'il était amoureux – amoureux de Dawn Summers. Harry Potter était amoureux de Dawn Summers.
Enfin, après un moment, Ron s'éclaircit la gorge, puis prit une assiette sur le plateau, y plaçant un croissant et la donnant à Harry, qui s'en saisit. « Et si nous mangions ? » fit Ron.
Et ils dégustèrent leur petit-déjeuner dans l'ambiance tranquille et complice qui leur était si familière. Harry regretta de voir leur repas disparaître si vite.
Le reste de la matinée ne fut pour Harry qu'une suite indistincte de brefs moments d'éveil et d'images de rêves inachevés. De temps à autre, il ouvrait un œil alors que quelqu'un venait s'assurer de sa bonne santé, et il mangea en compagnie de Buffy pour le dîner, tandis que les autres se restauraient à la cuisine.
« Pourquoi tiens-tu absolument à ce que je reste au lit toute une semaine ? » se plaignit Harry, le nez dans sa soupe fumante, adossé contre le montant du lit. « Ce n'est qu'une morsure. »
Buffy but une cuillère de son propre potage, puis poussa un léger soupir. « Pour la centième fois, le vampire a mordu très profondément ta chair ; tu as beaucoup saigné et tu risques de saigner davantage si tu ne restes pas tranquille le temps que ta plaie cicatrise. Sans compter que ta peau est fragile et très sensible. Tu ne peux t'en prendre qu'à toi si tu n'es pas assez résistant. » Elle avait prononcé ces dernières paroles avec un imperceptible ton moqueur, le défiant de trouver une réplique à cela sans paraître ridicule.
Harry se renfrogna, lui jetant un regard noir. Il préféra ne pas répondre à sa provocation. « Mais je me sens inutile à rester là toute la journée, à dormir, manger et attendre. J'aimerais au moins pouvoir vous aider à ranger. »
« Nous avons presque terminé » dit Buffy, sans lever les yeux de sa soupe.
« Alors pour les recherches. Je ne risque pas de rouvrir ma plaie si je suis assis en train de lire à une table. »
« Non. Tu demeureras dans ce lit jusqu'à la fin de la semaine, un point c'est tout. Et ne t'en fais pas pour les recherches : Ron et Hermione ont passé la matinée à tourner des pages. Je crois même qu'ils sont sur une piste. Tu as des amis intelligents. »
« Tu essais de changer de sujet » l'accusa Harry, mécontent.
« En effet » répondit Buffy, raclant le fond de son bol. « Mais c'est uniquement pour t'éviter une cuisante humiliation. » Harry ouvrit la bouche pour protester, mais elle le devança, prenant un air suggestif. « Et cesse de te plaindre, tu m'énerves ; et sache que, si je suis trop agacée par tes manières de martyre, j'interdirais ma sœur de venir de te veiller tous les soirs. » Les lèvres de Harry se celèrent aussitôt, formant une moue surprise. « Dawn me veillera tous les soirs ? »
Buffy hocha la tête en reposant son bol sur le plateau qu'elle avait apporté. « Ron et Hermione étaient en train de se répartir leur tour, pour que l'un puisse dormir un peu tandis que l'autre te surveillait, et ma sœur s'est… introduite dans la conversation en disant qu'elle le ferait volontiers. Il paraît que vous avez bien parlé toute la nuit dernière et que vous ne vous êtes couchés que lorsque le soleil se levait. » Alors que Harry sentait déjà un sourire naître au coin de sa bouche, il remarqua que Buffy lui adressait un étrange regard, entre la suspicion et l'amusement. « J'espère qu'elle n'a pas menti en affirmant que vous n'aviez fait que parler » ajouta-t-elle, ses yeux encrés à ceux de Harry.
« Bien entendu » s'empressa-t-il de répondre. « Que penses-tu que nous aurions pu faire ? » Le haussement de sourcils qu'elle esquissa par la suite lui amena à songer qu'il avait manqué une occasion de se taire. Désireux de garder ses sentiments envers Dawn secrets, il ajouta : « Tu te fais des plans pas croyables. »
Buffy eut un petit rire. « Je ne suis pas idiote au point de ne pas m'apercevoir de l'alchimie entre ma sœur et toi, tout de même. »
« Il n'y a aucune alchimie ! » protesta Harry, piqué au vif par l'expression.
« Non, c'est vrai ; il y a bien plus. » Harry ne sut que répondre. Buffy le dévisageait avec un grand sérieux. « Et ne me regarde pas comme ça. Je sais de quoi je parle, j'ai connu la même chose. » Ses yeux se perdirent un bref instant dans le vague, contemplant des souvenirs aussi douloureux que merveilleux. Puis ils se reportèrent sur Harry, revenant au présent. « Je sais de quoi je parle » répéta-t-elle avec davantage de fermeté. Elle gratifia Harry d'un sourire. « Prends soin d'elle. Si jamais tu t'avises de lui faire le moindre mal, je te promets que ton cadavre sera méconnaissable. »
Harry déglutit, et acquiesça. « C'est juré ; elle n'aura jamais à souffrir à cause de moi. » Du moins, pas de manière volontaire.
Ils échangèrent un long regard, lourd de sens. Puis Buffy se pencha vers lui et lui ébouriffa les cheveux, comme elle l'aurait fait à un petit garçon. « Gentil. A présent, repose-toi. Il faut que ce soir, lorsque Dawn te veillera, tu parviennes à tenir la conversation. »
Buffy se leva, s'empara du plateau chargé de vaisselle, et se dirigea vers la porte de sortie. « Dors bien » fit-elle en quittant la pièce.
Harry sentit aussitôt ses paupières s'appesantir et son corps glissé de manière presque inconsciente sur le matelas, sa tête retombant dans son oreiller. Il dormit d'un sommeil sans rêve, emportant dans son assoupissement la vague idée que Willow avait ajouté une potion de somnolence à sa soupe.
La nuit était tombée, mais sans doute pas depuis longtemps. Selon ce qu'il percevait au travers des rideaux blancs de la fenêtre en face de lui et malgré le fait qu'il n'ait pas ses lunettes sur son nez, Harry déduisit que le soleil venait à peine de disparaître à l'horizon, emportant à sa suite sa lumière irradiante de chaleur. Mais ce n'était pas la lueur déclinante du jour qui retint l'attention de Harry ; c'était Dawn, debout devant la fenêtre, qui observait d'un air songeur le dehors par l'espace entre deux rideaux, une tasse fumante à la main. Elle portait une longue chemise de nuit d'un blanc immaculé. Ses cheveux bruns étaient rassemblés en une queue-de-cheval faite à la va-vite sur son épaule droite, révélant son épaule gauche et la base de son cou. Elle se mordillait la lèvre inférieure entre deux gorgées. Harry se permit de l'épier à son insu, feignant de dormir encore, les paupières plissées. A l'évidence, elle était plongée dans de profondes réflexions, qui accaparaient tout son esprit. Ses yeux turquoise scrutaient le ciel rosé à la recherche d'invisible, sa silhouette élancée était immobilisée en une position d'attente… et la base de son cou attirait le regard d'Harry de manière surprenante. Il détailla ses lèvres, la courbe de sa mâchoire ainsi que la ligne de sa nuque, et ressentit soudain l'ardent désir d'y déposer un baiser. Etait-ce donc cela, être amoureux ? Remarquer de petits détails sans importance et y accorder toute sa concentration ?
Dawn soupira, puis termina sa tasse d'une traite. Elle se tourna alors vers Harry. Il s'empressa de clore ses paupières, ne voulant guère qu'elle le surprenne à l'espionner. Il entendit un froissement de tissu, puis le son de ses pieds nus se déplaçant sur le parquet. Elle mit sa tasse vide sur la table de chevet, puis s'assit auprès de lui sur le lit. Le matelas se tassa sous son poids supplémentaire. Harry s'efforça de garder une respiration régulière afin de ne pas trahir son éveil. Par chance, elle ne parut s'apercevoir de rien.
« Ce que tu peux être beau… » Harry tressaillit. Dawn avait murmuré ces quelques mots en un souffle presque inaudible, mais tout juste assez pour qu'il atteigne ses oreilles. La phrase avait été formulée sur un ton doux et tendre, et un frisson parcourut son échine. Elle le trouvait beau ! Lui !
Alors qu'il rassemblait toutes ses forces afin de réprimer un sourire, il perçut un mouvement du côté de Dawn. L'instant qui suivi, ses doigts effleurèrent les mèches de cheveux embroussaillées qui tombaient sur son front, puis son front même. Sans doute traçait-elle les contours de sa cicatrice en forme d'éclair. Elle poussa un nouveau soupir, qui laissait à croire qu'elle n'allait pas tarder à parler à nouveau. Harry fut soudain honteux : il n'avait pas à écouter ses pensées dites à voix haute, cela ne se faisait pas. Il n'avait pas le droit de se jouer ainsi de sa confiance. Ainsi, il gémit en fronçant légèrement les sourcils, remuant sous sa couette. La main de Dawn, à son grand regret, quitta aussitôt son front. Lorsqu'il ouvrit les yeux d'un air bouffi de sommeil, elle l'avait ramenée contre sa poitrine. Elle lui adressa un sourire joyeux, auquel il répondit.
« Bonsoir » dit-elle. « Tu as dormi moins longtemps qu'hier. »
Harry s'adossa au montant du lit. « Oui, mais mieux, aussi. Qu'est-ce que Willow a mis dans ma soupe ? »
Dawn haussa les sourcils, à l'évidence étonnée qu'il ait déduit cela seul. « Une potion quelconque, je ne sais pas exactement. En tout cas, c'est efficace. »
« C'est le moins qu'on puisse dire. »
Alors que les heures s'égrainaient, Harry et Dawn discutèrent comme la nuit dernière, peut-être avec davantage d'intimité et moins de réserve. Harry lui décrivit son enfance chez les Dursleys jusqu'au jour où Hagrid lui donna sa lettre d'admission à Poudlard. Dawn, pour sa part, s'étendit bien moins sur sa petite enfance et se contenta de parler de son ancienne maison à Sunnydale, qui avait été engloutie dans les profondeurs de la terre dans le même temps que le reste de la ville. Leur sujet dévia, Dawn songea soudain à prévenir Harry que Kennedy et Giles seraient absents quelques jours. La jeune Tueuse avait décidé de retourner chez ses parents afin de prendre soin d'eux et de les préserver des vampires qui avaient à présent la possibilité de rentrer à leur guise dans les foyers. Malgré la déchirure et le désavantage que représentait son départ, aucun de ses compagnons n'avait cherché à l'en dissuader. Elle était partie dans l'après-midi, après une dernière heure en compagnie de Willow dans leur chambre. Dawn s'étonna même que le bruit qu'elles avaient fait n'ait pas réveillé Harry – et éclata de rire devant ses joues embrasées. Alors que le sommeil les prenait, Harry se poussa un peu dans son lit et invita Dawn à s'y allonger, afin qu'elle s'endorme de manière plus confortable que la veille. Elle s'étendit dos à lui, il éteignit la lumière, et ils ne prononcèrent plus un seul mot jusqu'à ce que Morphée ne les emporte dans ses bras.
Dès lors, une agréable routine s'instaura d'elle-même dans la maison. Le matin, Harry se réveillait d'un sommeil fort réparateur, Dawn souvent encore assoupie auprès de lui. Ron et Hermione venaient aux environs de neuf heures lui apporter un petit-déjeuner, qu'ils dégustaient tous les quatre. Une fois leur repas englouti, Ron, Hermione et Dawn le quittaient afin de poursuivre leurs recherches qui, d'ailleurs, avançaient très bien. Ses amis prétendirent être sur une piste plutôt intéressante, mais encore trop incertaine pour affirmer qu'elle pourrait leur être utile. Ils refusèrent de développer le sujet. A midi, il dînait en compagnie de Buffy, qui lui résumait sa matinée. Selon ses dires, la maison était tout à fait en ordre, désormais, et la moindre trace du passage des vampires éradiquée. En revanche, la table du salon disparaissait sous l'amoncellement de grimoires anciens et de précieux manuscrits datant du Moyen Age, sortis tout droit de la bibliothèque personnelle de Giles, et celle de la salle à manger était recouverte de tasse à café ainsi que d'assiettes vides. Le deuxième jour qu'il passa au lit, Harry repoussa la tasse de camomille que lui proposa Buffy, répliquant qu'il préférait s'endormir sans potion. Buffy parut étonné un bref instant, puis accepta. Quelques heures plus tard, il fut réveillé par le contact de la main de Willow contre la morsure dont était affublé son cou. Alex, Giles et Buffy entouraient sa couche et observaient Willow appliqué un onguent de sa création sur sa blessure. Il apprit alors qu'eux quatre venaient chaque jour pendant qu'il dormait afin de préserver sa plaie encore sanguinolente et béante de l'infection. Harry émit le désir de demeurer éveiller durant leur petit contrôle, et ils concédèrent à sa requête. Le soir, bien entendu, Dawn et lui parlaient jusqu'au matin, les yeux dans les yeux, et, surtout, seul à seul. Et c'était sans hésiter son moment favori de la journée.
Ainsi, d'étroits liens d'amitié se forgèrent entre Harry, Ron, Hermione et les cinq compagnons. Bien vite, Harry apprécia chez chacun d'eux quelques habitudes et autres manies. Chez Giles, c'était sans conteste les sourires malicieux, bienveillants ou amusés qui s'échappaient de temps à autre de son expression sérieuse lorsque nul ne s'y attendait. Alex ne cessait de le faire lever les yeux au ciel à force de débiter sans interruption des plaisanteries douteuses, mais il s'avéra que Harry, Ron et Hermione devaient plus souvent se mordre la lèvre inférieure pour ne pas éclater de rire. Willow, elle, était d'une intelligence stupéfiante et d'un caractère attendrissant, surtout depuis que ses yeux se perdaient dans le vague, contemplant sans doute le visage de Kennedy. Quant à Buffy, Harry fut un jour frappé de plein fouet par la constatation subite du rôle qu'il lui attribuait : celui de grande sœur. De manière inconsciente, certes, mais bien réelle. Pour lui, Buffy était celle à qui il pouvait demander conseil, protection et réconfort. Bien entendu, il songea aussitôt à Ron, Hermione, Lupin… Sirius, autrefois, qui lui étaient bien plus chers que quiconque. Ils étaient sa famille, au-delà du sang. Mais Buffy, elle, le comprenait sans le prendre en pitié, et savait mieux qui personne ce qu'il avait enduré, ce qu'il endurait par le présent et ce qu'il endurerait par la suite. Alors, oui, Buffy était dans son cœur à la place qu'aurait occupé sa sœur aînée. Enfin, concernant Dawn… Il songea souvent qu'il passerait bien plusieurs mois au lit si cela voulait dire que Dawn le veillerait chaque soir.
La semaine se déroula de la sorte, paisible et emprunte de complicité nouvelle. Le dernier soir de sa convalescence, Harry ouvrit les yeux sur la chambre éclairée par la seule lueur de la lampe de chevet. Dawn n'était ni devant la fenêtre, ni penchée au-dessus de lui, ni assise en tailleur à l'autre extrémité du lit. Il tourna la tête avec précaution, craignant de tirer sur la cicatrice toute fraîche qui ornait son cou. Dawn était allongée sur le flan, à côté de lui, si proche que son nez effleurait presque le sien lorsqu'il lui fit face. Son souffle régulier caressait sa joue. Il sourit, se retournant complètement. La main de Dawn, ses doigts un peu recroquevillés sur sa paume, se trouvait à la hauteur de sa gorge. Harry avança la sienne et la nicha dans celle de Dawn. Cette dernière eut un léger frémissement, puis s'éveilla. Elle sourit à son tour.
« Salut » fit Harry. « Excuse-moi, je ne voulais pas te réveiller. »
Dawn bâilla, dissimulant sa bouche de sa main libre et entrelaçant ses doigts à ceux de Harry sans manifester le moindre embarras. « Ce n'est rien. Je n'aurais pas dû m'endormir. C'est moi qui dois veiller sur toi, pas le contraire. »
Une semaine plus tôt, leur proximité leur aurait procuré un trouble gênant et ils se seraient empressés de s'éloigner. Mais, désormais, seul le trouble demeurait. La gêne, elle, s'était enfuie pour ne laisser que leur cœur battant.
« On peut considérer que je suis guéri » dit Harry, désignant du doigt le sparadrap fin qui couvrait sa plaie à la place du bandage magique d'il y avait deux jours. « Tu peux de rendormir, si tu le souhaites. La journée à été longue ? »
Dawn se frotta les paupières de l'index. « Pas plus que d'habitude. Mais Giles a eu la bonne idée de nous donner une nouvelle série de livres qui remontent à une époque indéterminée et écrits en langue féerique, elfique ou je ne sais quoi. Ron, Hermione et moi avons dû nous armer de dictionnaires encore plus anciens que les livres pour les traduire. En deux heures, nous avons à peine compris cinq pages. C'est désespérant. »
Harry eut un petit rire. « Je sens que je vais devoir me coltiner une part égale de cette tâche. » Il prit une moue songeuse. « Je devrais peut-être faire semblant de souffrir atrocement afin d'allonger mon rétablissement. »
« Oh, n'y compte pas ! » protesta Dawn. « Il n'est plus question que j'affronte seule les chamailleries de Ron et d'Hermione ! »
« Ils se chamaillent ? »
« Sans arrêt ! Ron soupire en disant que ce nous faisons ne sert à rien, Hermione le réprimande, puis tout se transforme en règlement de compte. On dirait un vieux couple ! »
Harry éclata d'un rire franc. « Ca ne m'étonne pas ; tout Poudlard le dit depuis notre première année ! »
Leur hilarité dura quelques instants, alors que leurs doigts étaient toujours enlacés et que leurs nez se frôlaient. Ils en prirent soudain conscience, et leur rire mourut dans leurs gorges. Leurs regards encrés l'un à l'autre, ils déglutirent en songeant que leurs bouches n'étaient guère éloignées, elles aussi. Incertaine, Dawn s'avança davantage en se mordillant la lèvre inférieure. Harry dut réprimer le puissant désir de l'embrasser sur-le-champ. Il approcha à son tour son visage, fermant peu à peu ses yeux.
La porte s'ouvrit à la volée, Dawn et Harry se séparèrent aussitôt, se redressant d'un bond. Alex, les cheveux en broussaille et vêtu de son pyjama, se tenait sur le seuil, l'air désorienté et encore hébété de stupeur.
« Je… J'étais juste descendu pour boire un verre… Rien qu'un verre d'eau, parce que j'avais soif… » bafouilla-t-il, passant sa main dans ses cheveux et jetant un rapide coup d'œil dans le couloir. Harry put voir que la lumière du rez-de-chaussée était allumée. « Et puis, tout à coup, la cheminée s'est… un feu est apparu dans l'âtre… et… »
« Alex, calme-toi » dit Dawn en se dirigeant vers lui. « Que se passe-t-il ? Quelque chose de grave ? Tu as prévenu les autres ? »
« Oui, ils sont tous en bas. Et non, je ne crois pas que cela soit grave. » Il porta son attention sur Harry, l'expression encore abasourdie. « C'est juste que… La tête d'un certain Dumbledore a surgi des flammes. Il demande à te voir, Harry. »
A suivre…
NOTE IMPORTANTE DE L'AUTEUR : PRIERE DE LIRE !
Tout d'abord, je tiens à réponde publiquement à l'interrogation qu'a émise Le Saut de l'Ange : elle n'a pas bien compris le sens du rêve au début de chapitre précédent, et je me suis soudain rendu compte qu'elle ne devait pas être la seule. Alors, pour ceux pour qui ce n'est pas clair, voici l'explication :
Oui, c'est bien le souvenir de Ron – mais je ne vais pas vous dire comment Harry en a rêvé, cela fait partie de l'intrigue. Donc, c'est bien si vous vous posez des questions. Et, si je dis que Ron n'est pas présent, c'est parce que Harry voit la scène par ses yeux. Il regarde Hermione, il parle avec elle, mais c'est comme s'il était Ron. Donc il pense que son ami ne fait pas partie du rêve. Du même pour la petite scène où il revoit leur première rencontre : Harry se voit lui-même par les yeux de Ron.
En revanche, le deuxième rêve, lui, est bel et bien le rêve de Harry. La jeune fille qui chante sur le bord de la fontaine est Dawn – j'aurais dû la décrire physiquement, ç'aurait été plus clair.
Voilà, j'espère que ces petites explications vous ont éclairés, et que vous me pardonnez de ne pas avoir mieux décrit tout cela.
DEUXIEMENT :
J'aimerais, si cela ne vous dérange pas, que tous ceux qui vont reviewer ce chapitre, même s'ils ne sont guère nombreux, répondent à ce petit sondage :
Cela vous pose-t-il un problème que je ne termine pas la fanfic avant la sortie du tome 6 en français ?
Si oui, vraiment, ça vous dérange de lire un univers alternatif (sans compter que JKR a annoncé depuis un moment que Harry aurait une aventure amoureuse), je tenterais de m'en ternir aux quatorze chapitres prévus – même si ce n'est pas non plus assuré que je parviendrai à l'achevée. Si non, je me laisserais plus de liberté et ajouterais quelques chapitres en plus jusqu'au vacances d'octobre et peut-être après (en vous prévenant que je me lance dans un autre projet durant ces quinze jours et que je n'écrirais pas la fic). Faites-moi savoir ce que vous préférez, cher lecteurs, car je n'écris que pour vous faire rêver !
Merci pour les reviews et à la prochaine,
Sam Dreamangel
