Chapitre 18 : Retour à la case départ.

Salle commune des lions, le soir avant le diné.

Une jeune fille rousse débarqua en justaucorps noir dans la salle. James la reconnu de suite, c'était Lily.

-Pourquoi tu ne t'es pas changer avant de revenir de ton cour ?

-J'ai pas eu le temps, si tu crois que c'est agréable de se faire dévisager…

La jeune fille avait raison, déjà qu'en temps normal on la regardait de la tête aux pieds alors avec cette tenue.

-Tu sais qu'Amos te cherche partout ?

-Qu'est ce qu'il veut ? Depuis le bal de Noël il me colle.

-Il faut dire qu'au bal de Noël tu t'es déchainé.

-Ce n'était pas à cause de lui. Tu le sais très bien, et je suppose même qu'il s'en doute.

-L'éspoir fait vivre.

-Ben il va vivre longtemps. Cela te dérange si on monte dans le dortoir ? Je me sens pas de rester comme ça pour le diné.

-Tu m'enlève les mots de la bouche.

Les deus Gryffondor montèrent dans leurs dortoirs, mais d'une part pour que Lily puisse se changer et d'autre part pour pouvoir discuter loin des oreilles indiscrètes.

-Je pense que tu devrais reparler à James, dit Alice en se laissant tomber sur le lit.

-Pas question, mon objectif pour l'instant c'est de l'oublier, oublier comme il m'a fait souffrir, oublier comme j'étais bien dans ses bras, oublier comme je me sentais… complète avec lui, fit Lily avant d'éclater en sanglot et se laisser choir à coté de son amie.

- Mais Lily, pour toutes ces raisons donne-vous une autre chance.

-Non ! Si c'est pour souffrir et pour avoir envie de me jeter de la tour d'astronomie ce n'est pas la peine.

-Mais à quoi bon vivre si c'est pour être malheureuse. L'amour fait souffrir c'est universel. Laisse tomber tes livres depuis le bal de Noël tu passe ta vie dans la bibliothèque, et puis oublis tes mini jupes, j'en ai marre que le sol de la salle commune soit recouvert de bave.

La tentative de Alice pour faire rire Lily avait porté ses fruits, la rousse souriait c'était un début.

-Il me manque…

-Je m'en doute.

-Mais ce qu'il m'a dit, toutes ces horreurs.

-Je sais j'ai entendus et puis je te rappelle que c'est moi qui t'ai trouvé après que tu te sois « enfuis » de la grande salle.

-Tu sais maintenant que j'ai trouvé l'homme de ma vie et qu'il n'est pas pour moi, je cherche l'homme de ma nuit et peut-être que si je le trouve et que ça marche une nuit plus une nuit plus une nuit… ça fera une vie.

-Tu sais que c'est triste ce que tu dis ?

-Oui, je sais. Mais bon je préfère jouer à ce jeu : tu ne t'attaches pas donc tu ne soufre pas.

-Peut-être mais en jouant à ce jeu tu ne connaîtras jamais vraiment l'amour.

-L'amour je l'ai connu je m'y suis bruler les ailes alors …

-Lily je ne sais pas ce qui est arrivé à James ce soir là mais c'est sûr qu'il n'a pas dit la vérité, tu le vois comme moi depuis Noël il ne mange plus, ne rit plus… Un vrai fantôme.

-Bien fait je n'ai pas de pitié pour lui je suis dans le même état.

-Lily c'est un cercle vicieux la vengeance.

-Oui je sais mais il faut que je passe par là pour être guérie.

-Où est passé mon amie ? Celle qui monter des plans foireux pour avoir James. Celle avec qui je pouvais rire, celle qui s'amusait, celle qui vivait normalement.

-Elle est là mais elle souffre trop. Alice je l'aime mais je ne veux plus l'aimer cela me fait top souffrir. Chaque fois que je le vois c'est comme mettre du sel et du citron sur une plaie.

-Je sais Lily mais il ne t'ait pas venu à l'esprit que si tu l'as dans la peau à ce point c'est que vous êtes fait l'un pour l'autre ?

-Si mais avec son spitch de la dernière fois ça m'a un peu ouvert les yeux.

-Je pense qu'il doit regretter ce qu'il a fait.

-Et bien moi je m'en fiche, le seul truc positif c'est qu'il m'a ouvert les yeux : les contes de fées et l'amour ne sont que des rêves, des chimères, on passe sa vie à courir après et on se réveil à quatre-vingt balais et on se dit qu'on a essayé d'attraper de la fumée avec les mains et qu'aujourd'hui on en paie le prix.

°°°°°

Suis-je sadique ? A vous la parole.

Je fais la grève jusqu'à ce que j'aie cinquante reviews. Je ne blague pas.

Je suis sadique je vous avais prévenu.

Biz

P.S : le bouton Go n'attend que vous.