Le Marshmallow qui a Survécu…
Chat Pitre Un : le Début
Dans une jolie maison au fin fond d'une campagne resplendissante, dans un calme serein que viennent seules les oiseaux troubler…
- BAOM !
- WEASLEY POWER !
Enfin, presque…
- Fred, Georges ! Vous avez un labo maintenant pour vos expériences… ALORS CESSEZ DE DÉTRUIRE CETTE MAISON !
- Oui 'man!
Oui une journée parfaite, ensoleillée et normale dans la vie des Weasley. Et donc je disais, dans une jolie maison au fin fond d'une campagne resplendissante, dans un calme serein que viennent seules les oiseaux troubler…
- RONALD WEASLEY !
C'est navrant à la fin…
- Mnmnmnmn… gwa ?
- TA GOULE !
Le dénommé Ron sorti de sa chambre, les cheveux flamboyant en pétard, comme tenus par de l'électricité par milliers de volts. Il avait une mine pâle à faire peur au plus féroce Détraqueur d'Azkaban, et il émettait de forts soupirs agacés…
- QUOI MA GOULE ? QU'EST-CE QU'ELLE A MA GOULE , cria-t-il par-dessus l'escalier.
- Elle se frappe la tête violement contre le tuyau, souffla Hermione en descendant les marches grinçantes de l'escalier.
- ET ALORS ?
- Ne crie pas ! Je suis juste à côté de toi !
En effet, les cheveux du jeune rouquin lui tombaient sur les yeux, enfin, ceux qui ne lui faisaient pas ressembler à un iguane. Donc en plus d'être sourd, il devenait aveugle.
- Oh c'est vrai…, dit Ron. Salut. Bon, et alors ? J'en fais quoi de ma goule ?
Fred et Georges, dans la cohue du matin (même s'il était midi passé) agrippèrent Ron par les épaules.
- Tu pourrais nous la vendre…, dit Georges
- … oui, elle n'est plus utile, donc pour servir la magie on pourrait…, dit Fred
-… faire nos expériences dessus , fini Georges.
- Euh… je ne sais pas si…
- NON , hurla une voix d'outre-tombe quelque part dans la maisonnée. CE N'EST PAS UN COBAYE !
- D'accord maman , répondirent en chœur les jumeaux.
- Bon alors, combien , dit Fred.
- Elle… pas à … vendre ! Toi y en a comprendre?
- Oui ça va. Mais tu ne sais pas ce que tu perds !
Puis soudain, les deux jumeaux se figèrent et le regardèrent avec une drôle d'expression.
- Par Merlin, murmura Georges, mais quelle horreur…
Ils fixaient intensément Ron, qui sans rien comprendre jeta un coup d'œil derrière lui.
- Mais que vous ont-ils fait , ajouta Fred.
- Qu'est-ce que…, commença Ron.
Les jumeaux hochèrent négativement la tête en la baissant d'un air grave et atteint.
- Les monstres , dirent-ils en chœur.
- Mais pourquoi vous faites ce…
Fred et Georges agrippèrent Ron par les bras et l'emmenèrent dans la salle à manger.
- Bien sûr, dit Georges, venez avec nous mon vieux…
- … avant qu'ils ne vous prélèvent le reste de vos neurones, finit Fred.
- Arrêtez !
Les deux facétieux descendirent avec Ron dans la cuisine en croisant M. Weasley et les jumeaux le foudroyèrent du regard :
- Ah ah , s'exclamèrent-ils en chœur, Docteur Frankenstein ! Regardez la bête !
Ils exhibèrent Ron tout en le tenant par les cheveux. Ils se tinrent derrière lui et continuèrent leur chemin tout en laissant un Arthur Weasley hébété. Puis ils croisèrent Ginny et Hermione.
- Et vous , crièrent en leur direction les jumeaux en se cachant avec leur baguettes, les Anges de la Mort !
Les filles réagirent de la même façon que M. Weasley et rirent, habituées aux frasques des garçons. Ceux-ci poursuivirent leur chemin, et assirent Ron dans un fauteuil. Fred resta devant Ron tandis que Georges allait chercher Pattenrond. Le chat sifflait et crachait, mais Georges le posa calmement sur une chaise en face de Ron.
Georges prit un morceau de parchemin dans sa main gauche et une courte plume de phénix dans sa main droite. Fred se plaça à la droite de Ron, devant le chat, sorti une grosse lampe de chevet pour Moldu dérobée à son père et la braqua devant l'animal (le chat, pas l'autre). Il alluma l'ampoule et se pencha près de Pattenrond aveuglé.
- Alors vous, dit-il. Parlez, dites-nous tout.
Pattenrond pencha la tête sur le côté à la manière des chiens, puis essaya de griffer Fred.
- Mmm mmm, murmura Georges. Tant que ça ? Avouez tout !
Le chat pourtant se tut. Il tourna la tête sur le côté, comme s'il déplorait le navrant spectacle qui se jouait devant lui.
- Bon…, soupire Fred, vous ne nous laissez pas le choix…
- … on va devoir utiliser les grands moyens, continue George.
- Euh… , dit Ron, c'est-à-dire ?
Fred et George prirent un air très grave.
- Ça va chier !
George sorti un épais volume en cuire de l'armoire. Il était inscrit dessus en lettres d'or écaillées « Album de Famille ». Les jumeaux ouvrir sous les yeux toujours incompréhensifs de Ron, la page où s'étalaient toutes les photos de celui-ci, depuis son plus jeune âge, jusqu'à maintenant.
Fred et George firent des grimaces de dégoûts en découvrant les petites fesses rose du jeun Ronald de deux mois, et se dirent qu'ils n'avait pas tant changé.
- Je vous préviens, M. Pattenrond, dit George, c'est vraiment pas beau à voir…
- Vous ne vous décidez toujours pas à parler ? Si ça continue, on sort celles de Percy…
Tous eurent un frisson d'horreur.
Ron soupira de fatigue et les jumeaux durent interrompre leur mascarade transformée en torture psychologie car :
- HARRY EST ARRIVÉ !
Tous accoururent pour accueillir le jeune sorcier qui se trouvait dans l'embrasure de la porte.
A suivre:
Matou Rigolo Deux: le Suite
