Bonjour, je vous présente le chapitre 5, je me suis relue et recorrigée certaines phrases. J'espère qu'il vous plaira. Bonne lecture.
Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi à part quelques-uns que vous savez déjà.
Chapitre 5 :
Il était dix heures du matin lorsque Théodore, Neville et Harry traversèrent l'entrée de la prison des sorciers. L'ancien Gryffondor avait reçu un hibou du pénitencier écrit par l'Auror attitré de Narcissa informant que Lucius avait réceptionné une lettre suspecte et que cette dernière pourrait les aider à retrouver Draco Malfoy. Ils étaient arrivés sur-le-champ, songeant que cette missive pourrait contenir des informations importantes sur la détention de Draco Malfoy.
L'Auror et Narcissa les attendaient à l'entrée. Lorsqu'ils allèrent à leur rencontre, Harry croisa le regard horrifié de la mère de Draco, comprenant que le courrier en question devait être quelque chose d'important pour la mettre dans un état pareil. En effet, après avoir fait les brèves salutations, l'Auror attitré leur expliqua que Lucius avait reçu une lettre anonyme où le contenu était suspect. Il le donna au balafré qui déplia le parchemin rempli d'une substance blanche écrite à la main.
« C'est écrit avec quoi ? Se demanda Neville, on dirait de l'encre blanche.
- C'est bizarre je ne crois pas que ça existe dans le commerce sorcier, remarqua Théodore d'un air songeur, il faudra l'analyser. »
Tandis que l'ancien Serpentard demanda des informations complémentaires à Narcissa et que Neville prenait des notes sur les circonstances de la réception de la lettre sur un petit carnet, Harry lisait son contenu une nouvelle fois depuis qu'il l'avait entre ses mains. Le sujet principal de la lettre est Draco mais rien n'indiquait une rançon ou un autre échange divers contre la vie de Malfoy. À croire que le seul motif de ce courrier anonyme était de tourmenter et rendre plus impuissant Lucius. Après tout, cette lettre était particulièrement adressée au chef de famille.
« Vous croyez détenir le pouvoir et les idéaux pour un monde meilleur, mais vos mains remplies de sang sentent les cadavres et enferment les silences des familles déchirées.
Vous pensez détenir la croyance absolue mais votre vision du monde est erronée et perfide. Pour les malheurs que vous avez subis aux innocents, votre fils adoré sera notre vengeance.
Et au-delà de nos représailles, nous vaincrons l'origine du mal.
Nous vous atteindrons pour vous faire connaître la plus profonde douleur, celle de ne jamais connaître la paix.
Et que votre fils soit témoin de notre châtiment. »
« Cette lettre est, sans aucun doute, liée à notre affaire. On peut confirmer qu'ils sont plusieurs à garder votre fils. On va l'analyser et dès qu'on saura plus, mes collègues et moi vous tiendrons au courant. » Déclara-t-il sous les acquiescements de Neville et Théodore.
Alors qu'Harry salua rapidement Narcissa, il commença à partir vers la sortie lorsqu'il sentit la présence de l'ex-Serpentard à son dos. Il se retourna vivement songeant à l'inquiétude de son père.
« Théodore, puisque tu es là, profite pour voir ton père.
- Hein ? Mais nous sommes en pleine enquête, je ne...
- Si tu peux, coupa-t-il sèchement, va le voir. Vu la situation, il doit beaucoup s'inquiéter pour toi.
- Mais, je...
- C'est un ordre. » Interrompit l'élu d'une voix sérieuse.
Même s'il n'était pas réellement le supérieur de Théodore, le balafré savait néanmoins qu'il pouvait user de son statut d'ancienneté, après tout il était dans l'équipe plus longtemps que lui et c'était le premier à être contacté pour former une nouvelle unité.
« Potter..., soupira-t-il, ça ne marche pas avec moi.
- J'aurai essayé, répondit-il dans un petit sourire réconfortant, je sais que ton père s'inquiète vraiment pour toi. Même si tu restes que quelques minutes avec lui, ça sera suffisant pour le rassurer que tu ailles bien. »
Théodore souffla une nouvelle fois puis céda à sa demande. Il acquiesça tout en continuant son chemin avant de bifurquer dans un couloir à sa droite où se situait l'accueil central.
Harry avait laissé Neville auprès de Narcissa et du collègue qui protégeait cette dernière songeant que la fameuse lettre était une provocation de la part des ravisseurs. Ces derniers se sentaient invincibles et semblaient être intouchables. Le point positif était que cette lettre prouvait que Draco était encore en vie. Mais pour combien de temps ? Il espérait que ce parchemin pourrait leur donner des indices. Et pour trouver des pistes, Harry savait qu'il pouvait compter sur Luna. Ce fut sur cette pensée qu'il quitta Azkaban.
O/O/O
Enveloppé dans une couverture fine que l'un de ses kidnappeurs avait jetée sur lui quelques heures plus tôt, Draco avait les mains et les pieds liés, mais cette fois-ci, il n'était pas attaché sur le tuyau froid. Il s'était appuyé contre un mur, le plus loin possible de l'entrée de cette cave sombre remplie de souvenirs douloureux. Son boxer et les traces suspectes étaient éparpillés sur le sol à quelques mètres de lui, preuves des récents et traumatisants événements. Il n'avait pas réussi à dormir. À chaque fois qu'il baissait ses paupières, les flash-back de son agression lui revinrent en mémoire, le forçant à éveiller toute la nuit. Ce matin, Bryan lui avait forcé à manger une barre de céréales en guise de petit-déjeuner avant de vérifier que ses pieds et mains étaient bien attachés. Draco n'avait pas réussi à soutenir son regard et avait préféré baisser sa tête afin d'éviter tout contact visuel avec son agresseur.
Il avait frissonné longuement lorsque Bryan lui avait caressé d'une douceur désagréable sur sa joue avant qu'il s'en aille, l'abandonnant avec ses démons. Il avait encore le goût de sa semence dans sa gorge et malgré la barre de céréales qu'il avait ingurgité, il la sentait toujours autant. Il avait l'impression de constamment ressentir ses mains sur son corps. C'était comme s'il avait laissé son empreinte transparente et que celle-ci s'infiltrait dans son corps pour lui faire ressentir un peu plus la douleur et le dégoût de son viol.
Viol... Draco ne supportait pas ce petit mot de quatre lettres. Ce minuscule mot qui résumait sa situation, sa vie gâchée. Ce ridicule petit mot qui faisait désormais partie de son vocabulaire, de sa vie. L'héritier voulait vomir et souhaitait plus que tout oublier.
Quand il songeait à son deuxième agresseur, il avait à nouveau des haut-le-cœur. Pour cause, il ne s'était pas encore remis de la brutalité de ses coups de reins, de son énorme sexe en lui. Draco avait atrocement mal à son intimité, il avait la désagréable impression que cette brûlure ne disparaîtra jamais de lui.
Un claquement de porte interrompit le fil de ses pensées brisées, mettant Draco en garde de tout bruit qui pourrait lui être suspect. Il tremblait et ses yeux trahissaient la peur. Il entendit des petits clappements sur le sol qui semblaient suivre les pas de la silhouette sombre puis il vit le visage de la personne avec qui il avait partagé de bons moments, celle de son ex.
Il la découvrit dans un haut noir et une jupe longue et large qui lui allait à ravir. Obnubilé par ses terribles souvenirs et ses pensées souillées, il avait complètement oublié qu'elle était avec les deux horribles agresseurs. Il avait encore du mal à croire que cette charmante jeune femme voulait lui faire du mal. Après tout ce qu'ils avaient vécu ensemble, il n'aurait jamais cru que Nylia voudrait qu'il souffre. Il ne comprenait simplement pas.
« Salut Draco. »
Seul le silence répondit. L'ex-Serpentard n'arrivait pas à articuler tellement il se sentait encore trop choqué par cette expérience abominable qu'il avait subie la veille.
« Bah alors Dray, on ne dit plus bonjour. Tu sais que ce n'est pas très poli... »
À l'habituel surnom que ses proches l'appelaient, Draco tressaillit en songeant que le ton de sa voix était tout sauf affectif. Son regard vide observait son sourire fier dans la lumière du jour qui traversait la petite fenêtre et songea que cette femme en apparence douce et angélique était en réalité une vraie diablesse. Il la voyait s'approcher de lui et s'abaisser à sa hauteur avant de sentir sa main délicate et froide lui balayer une mèche rebelle afin de la mettre derrière son oreille.
Merlin qu'il la méprisait à ce moment-là. Le blond détestait ses doigts fins qui caressaient lentement sa mèche blonde, ainsi que son regard insistant et son sourire étrangement hypocrite collé à ses lèvres légèrement pulpeuses.
« Est-ce que je t'ai manqué ?
- Non, du tout. » Répondit-il dans un murmure.
Finalement, Draco avait réussi à dire quelque chose. C'est vrai que parfois il songeait à elle, mais maintenant qu'il découvrait une nouvelle facette, il ne regrettait absolument pas d'avoir rompu avec elle.
Cette seule réponse suffit à faire disparaître le grand sourire de Nylia. La blonde s'éloigna de lui dans un regard lourd de reproches avant de faire à nouveau des allées et venues devant le captif.
« Il s'est passé tellement de choses depuis la dernière fois..., Oui, tellement de choses. »
Elle semblait être dans ses pensées lointaines... Sa large jupe se balançait doucement et flottait au-dessus du sol comme si sa démarche était suspendue dans le vide. Elle n'avait pas mis de talons hauts, et Draco l'avait remarqué en cachant son étonnement. Il l'avait toujours vu avec des talons et cela lui fit bizarre de la voir ses pieds complètement au sol. Elle faisait plus petite, Draco la trouvait presque mignonne.
« Je vois qu'on s'est bien occupé de toi. » Changea-t-elle brusquement de sujet.
Le captif écarquilla ses yeux en comprenant le sous-entendu de son ex et s'accabla de honte en voyant son visage trahir une certaine satisfaction. Elle était contente de ce que ces monstres lui avaient fait. Il n'aurait jamais cru que Nylia accepterait ce genre de chose. Doucement, Draco se remémorait des moments passés avec cette jolie blonde et se demandait au fond de lui s'il avait réellement fait quelque chose qui aurait pu blesser la jeune femme. Il se souvenait encore de son rire et de ses sourires. Étaient-ce que du faux ? Elle avait tellement changé depuis leur rupture…
Il la vit sortir sa baguette qui était maintenue dans le repli de la jupe et d'un sort il découvrit une bassine remplie d'eau apparaître sous ses yeux. Ensuite, il l'observa s'avancer vers lui et sentit un gant humide sur sa joue droite où son ex frotta doucement. Silencieusement, Nylia contempla le jeune homme avant de remettre le gant dans la bassine et de retirer rapidement la couverture sous un petit cri de stupeur de Draco. Ce dernier serra ses jambes l'une contre l'autre et frissonna au contact froid de la pièce sur sa nudité mutilée. Son comportement doux contrastait avec sa réaction précédente et cela troublait énormément le prisonnier qui ne savait plus quoi réellement penser de son ancienne petite amie.
Une nouvelle fois, la blonde appliqua le gant sur le visage de Draco. Celui-ci se laissa faire et se permit de fermer les yeux quelques secondes afin de savourer l'eau tiède contre sa peau. Cela lui faisait du bien. Combien de temps n'avait-il pas pris une bonne douche ? Depuis quand ne s'était-il pas correctement lavé ? Il aurait tellement aimé retirer la souillure que ses agresseurs lui ont laissée sur son corps mais il dut se contenter d'une bassine d'eau et d'un gant pour apaiser ainsi soit-il l'envie de frotter cette répugnance sans nom.
Après avoir humidifié le visage, Nylia continua sur sa lancée en caressant le gant épais sur le torse rempli de bleus de l'ancien Mangemort où celui-ci grimaça doucement au contact de l'eau sur ses blessures. Draco remarqua une lueur au fond des yeux de Nylia lorsqu'elle mouilla à nouveau son gant pour laver son ventre et il craignait d'apercevoir sa folie. Oui, il y avait quelque chose de délirant dans son regard et Draco songea que son ex paraissait contente de voir ces plaies sur son corps. Cela dégoûtait le blond qui n'avait qu'une seule hâte : que la jeune femme termine sa tâche.
« Il faut que tu sois beau pour l'événement.
- Quel événement ? »
On pouvait entendre de l'inquiétude dans sa voix et cela faisait agrandir le sourire déjà formé de Nylia. Cette dernière s'approcha lentement vers le visage de Draco et dans un murmure presque sensuel dévoila sa réponse :
« Le moment de ma vengeance, bien sûr. » Annonça-t-elle fièrement, le regard brillant de folie
Tandis qu'elle remit le gant dans la bassine pour l'humidifier, Draco écarquilla ses yeux, effrayé. Mais qu'est-ce qu'elle va lui faire ? Il appréhendait les futures réactions de son ex, il espérait que le moment de sa fameuse vengeance n'arriverait jamais, que ce qu'il venait d'entendre n'était qu'une mauvaise blague, une illusion d'auditive en mettant sur le compte de la famine et la fatigue. Draco souhaitait au fond de lui que la femme en face de lui jouait un rôle et qu'elle finirait par l'aider à sortir de cet enfer.
Mais le regard malicieusement fou de Nylia lui prouvait le contraire, l'emmenant dans une détresse douloureuse et brisant son peu d'espoir qui lui restait.
O/O/O
À la cafétéria du ministère de la magie, Harry venait de poser son petit plateau sur une table auprès de ses deux collègues. Il était quatorze heures et c'était seulement à cette heure-là que les trois Aurors purent se ressourcer. En effet, durant la matinée, chacun d'eux avait été très occupé et avait décidé de repousser leur casse-croûte à plus tard. Ils attendaient toujours les résultats de la lettre que Lucius avait reçue ce matin et ils espéraient que Luna leur apporterait des réponses intéressantes.
Au moment où Harry posa son postérieur sur la chaise en bois, un Patronus en forme de Lièvre apparut rapidement entre les trois garçons.
« Oh, Luna a les résultats ! s'exclama le Survivant
- Je vais les chercher. Restez manger. » Déclara Neville, déjà levé de sa chaise.
À peine disait-il ces mots que Neville quittait la cafétéria sans laisser le temps à ses coéquipiers de répondre. Un drôle de silence plana soudainement sur les deux garçons. Théodore et Harry ne s'étaient pas reparlé depuis ce matin.
« Comment va ton père ?
- Il va bien. Même s'il ne s'inquiète pour rien... » Marmonna Théodore.
Celui-ci ouvrit une canette dans un long « spiiisch » caractéristique et versa à l'intérieur d'un verre en plastique disposé dans un coin de son plateau.
« Au fait, j'ai parlé à Neville et j'ai rencontré sa grand-mère.
- Ah ? Tu es au courant...
- Ouais. Je ne pensais pas qu'il gardait son aïeul chez lui le week-end. Tu savais qu'il n'a pas encore payé le séjour de la maison de retraite ?
- Ouais, je suis au courant, souffla Harry, je le soupçonne d'avoir des dettes. »
Théodore acquiesça silencieusement et commença à prendre une bouchée de son sandwich jambon-emmental songeant à l'aïeule de Neville. Il se souvenait de la conversation un peu houleuse qu'il avait eue avec elle et hésita à raconter à son collègue.
« Et puis Augusta n'est pas au courant de ça. » Songea Harry
Nott n'écoutait plus vraiment son coéquipier. Il était perdu dans ses pensées, se rappelant encore le caractère trempé de la grand-mère.
« Théodore ?
- Hum ? Tu disais ?
- Tu m'as l'air pensif.
- Ah ouais. Je songeais à la dispute que j'ai eue avec Augusta.
- Tu t'es disputé avec la grand-mère de Neville ! » S'étonna le Survivant.
Pourquoi à chaque fois qu'il avouait avoir disputé avec quelqu'un, on le regardait d'un air étonné ? D'accord, il avait la réputation d'être posé et de réfléchir avant de dire des mots qu'il pourrait regretter mais, il était humain, il avait aussi ses propres faiblesses.
« Oui... Je ne sais plus comment elle est arrivée à parler des parents de Neville, soi-disant qu'ils étaient dingues. Je n'ai pas trop compris sur ce sujet-là, ne sont-ils pas morts ? » Tenta-t-il de comprendre.
Harry soupira doucement tout en glissant nerveusement une main dans sa chevelure sombre. Théodore compris à ce geste maladroit que le jeune homme savait des choses à propos des parents de Neville.
« En fait, ils ne sont pas morts. Ses parents étaient des très bons Aurors mais lors d'une mission ils ont été torturés par Bellatrix Lestrange et son mari. Après ça, ils ont perdu toute notion de réalité. Ils sont devenus fous. Ils ont dû être internés. C'est encore très difficile pour Neville de parler d'eux. C'est un peu comme s'il était orphelin. »
Théodore écouta attentivement son collègue et comprit peu à peu la réaction d'Augusta à propos de leur dispute ainsi que le trouble de Neville lorsque celui-ci les avait entendus. Il avait du mal à réaliser que les coupables étaient de la famille de Draco Malfoy. Finalement celui-ci était lié malgré lui, a beaucoup de personnes qui avaient fait souffrir son entourage. Bellatrix envers la torture des parents de Neville, Lucius par rapport au lien avec Voldemort, Tonks pour être la mère du filleul d'Harry et la sœur de Narcissa...
« Je ne sais pas comment il fait pour supporter tout ça... Déjà que sa grand-mère n'est pas très tendre avec lui... Soupira Théodore.
- Ouais. Il a juste parfois un peu de mal à concilier vie privée et vie professionnelle. »
Après cette conversation, les deux hommes continuèrent à manger leurs casse-croûte tandis que chacun se perdit dans leurs propres songes. Ce fut l'arrivée précipitée de leur ami commun qu'ils furent subitement revenus à la réalité. Neville venait d'apporter les analyses de Luna.
« Alors ça dit quoi ? » Demanda Harry
Le visage décomposé d'inquiétude de brun rendait la situation encore plus affolante. Théodore et Harry se regardèrent, soucieux avant de voir leur ami s'asseoir auprès d'eux.
« Vous risquerez de perdre l'appétit. » Prévint-il
Ne supportant plus ce suspens déconcertant, Harry arracha la feuille des mains de son ami et écarquilla ses yeux verts face aux mots inscrits sur le parchemin.
« Merlin... Murmura le balafré, d'un air ébahit
- Qu'est-ce que c'est ?
- Théodore, l'élément qui a été utilisé pour écrire la lettre est de la semence. »
Alors que Théodore mâchouillait un morceau de son sandwich, il s'étouffa avec, comprenant la réponse de son collègue. Il avait espéré avoir mal entendu.
« De...de la semence ?! Mais de qui peut-il appartenir ?
- Luna a fait des recherches dans la base de données des Mangemorts et il s'avère qu'elle appartient à 85 % à Draco, continua Neville.
- Quoi ? Ce n'est pas possible. Il doit y avoir erreur sur la personne. Et les 15 % qui restent ? Cela ne peut pas provenir de Draco, ça veut dire que ses agresseurs l'auraient obligé à... à... »
L'ancien Serpentard n'arrivait pas à finir sa phrase tellement il était surpris par cette révélation. Il ne voulait pas y croire. Il ne se sentait pas bien. Il avait envie de lâcher tout ce qu'il venait d'avaler.
« Théodore, tu es tout pâle ! S'inquiéta Harry
- Je crois que j'ai besoin d'aller aux toilettes. »
À peine avait-il dit ces mots que le jeune homme s'en alla rapidement vers les toilettes les plus proches pour dégurgiter tout ce qu'il avait pu avaler.
Il avait complètement oublié que le ministère de la magie avait récolté après la guerre des informations sur chaque Mangemort et avait rassemblé en une base de données qui pourrait faciliter les recherches en cas de tentative de rébellion. Même s'il savait que Draco avait été contraint à le devenir, il était obligé de fournir tout ce qui pouvait être susceptible de l'identifier comme ses empreintes, des échantillons de ses cheveux, de sa peau et de sa semence. Bien sûr, avec l'aide de la magie ces fragments étaient sans cesse renouvelés. C'était le deal pour que Draco puisse vivre normalement au sein de la société sorcière.
La tête dans la cuvette des toilettes des hommes, Théodore la sortit doucement tout en s'essuyant sa bouche à l'aide de sa manche. S'il y avait de la semence de Draco sur le parchemin, cela voulait dire que ces ravisseurs l'ont obligé à faire des choses malsaines pour qu'il puisse éjaculer. Et rien que penser à cette spéculation, Théodore sentait son estomac remonter et se tordre violemment, le forçant à baisser à nouveau sa tête dans la cuvette.
Théodore n'aurait jamais cru se sentir aussi sensible. Il songea à Narcissa qui s'inquiétait de plus en plus à la disparition de son fils et se demanda comment ses coéquipiers et lui feraient pour lui annoncer cette information de mauvais augure. Alors qu'il pensait avoir fini avec ses haut-le-cœur, l'Auror ouvrit à nouveau la bouche où se déversa le reste de son déjeuner, faisant attendre son équipe dans une inquiétude absolue.
O/O/O
Draco était à nouveau seul et complètement nu. La couverture était à deux mètres de lui, négligée et froide. Une heure auparavant, Nylia lui avait rendu visite avec sa bassine d'eau et l'avait rincé lentement. Draco se sentait moins sale, mais le regard excité et fou de son ex lui avait donné des envies de vomir. Il n'arrivait pas à oublier sa réponse lorsqu'elle l'avait contemplé avec malice et cette étincelle de folie au fond de ses yeux marron. Elle avait fait en sorte de prendre son temps lorsqu'elle le nettoyait de toute cette sueur et de ces souillures qu'il avait subies. Draco songeait que son ex avait vraiment apprécié ce moment.
Soudainement, il entendit du bruit le sortant ainsi de ses pensées. Il vit quelques minutes plus tard le visage de Bryan sortir de l'ombre de la cave et s'angoissa en voyant son sourire malsain. Il pouvait sentir sa peau se brûler par le contact de son regard sur lui. Bryan était en train de le dévorer des yeux au grand damne de Draco qui ne supportait plus de se sentir dévisager de la sorte.
« Alors Blondinet, je t'ai manqué ? »
Il vit son sourire narquois se dessiner au coin de ses lèvres et tenta de le défier du regard avant d'apercevoir un drôle d'objet qui pendait au creux de sa main droite. Cela ressemblait à un bâillon en cuir, mais il avait l'air étrange.
Lorsque Bryan s'approcha pas à pas vers lui, Draco perdit toute contenance et baissa inéluctablement son regard. Il admit silencieusement et honteusement qu'il craignait absolument tout de lui.
Il sentit sa main lui toucher ses cheveux clairs, le faisant trembler, avant de sentir quelque chose se glisser sur son visage. Il tenta de relever sa tête vers son bourreau et sursauta de frayeur en comprenant qu'il voulait lui mettre ce bâillon en cuir. Il secoua sa tête dans tous les sens.
« Arrête de bouger !
- Non ! Laissez-moi tranquille ! »
À peine avait-il crié qu'il sentit une boule froide s'insérer dans sa bouche, comprenant que Bryan avait réussi à lui mettre le bâillon. Draco remarqua seulement à ce moment-là que cette muselière était dotée d'une balle en plastique pour l'empêcher complètement de parler. Il avait l'impression d'être dans une relation sadomasochiste où il était le petit soumis qui essayait d'échapper aux griffes du grand sadique. Dans le fond, c'était un peu cela, pensa l'aristocrate misérablement.
« Ça te va si bien. » Chuchota Bryan au creux de son oreille.
Draco ressentit son souffle chaud descendre jusqu'à son omoplate lorsqu'il sentit sa main caresser tendrement sa joue gauche. Le blond raidit à ce contact et espéra de toutes ses forces, les yeux fermés, que son bourreau puisse lui laisser un long répit. Il détestait ses doigts étrangement tièdes qui glissaient sur sa peau. Il n'aimait pas son souffle chaud qui lui frissonnait de dégoût à chaque seconde. Il pouvait sentir sa forte respiration, prouvant que l'homme était déjà stimulé, rien qu'à l'apercevoir. Et s'il repensait à ce qui lui avait fait ? Avait-il vraiment aimé l'abuser ? C'était très probable songea amèrement l'ancien Mangemort. Ce dernier grimaça avant de relever ses paupières, remarquant finalement le cousin de son ex quitter les lieux.
Il voulut soupirer de soulagement, mais l'épais bâillon le força à abandonner tout espoir de reprendre un souffle serein. En effet, une multitude de scénarios plus effrayants les uns que les autres envahirent les pensées du blond, le provoquant dans une sourde angoisse. Le rythme cardiaque s'accéléra au même titre que sa respiration, rendant à Draco des spasmes incontrôlés. Il commença à s'étouffer dans des toussotements oppressants et asphyxiants avant de lever sa tête vers le plafond, en espérant prendre une poussière d'air. Il essayait de se contrôler tant bien que mal, à essayer de se rassurer que ses idées noires ne puissent pas se réaliser, que Théodore et ses collègues stupidement suicidaires allaient bientôt le retrouver... Doucement il s'allongea sur le sol froid et se mit en position fœtus tandis que sa respiration ralentit peu à peu faisant ainsi disparaître cette soudaine crise d'angoisse.
La convulsion l'avait encore plus épuisé et naturellement, Draco ferma ses yeux l'emmenant dans un sommeil fragile. Depuis son premier jour de captivité, le blond n'arrivait pas à dormir correctement et se réveilla à chaque petit bruit qui pouvait retentir autour de lui. De plus, avoir les mains et les pieds constamment liés ne l'aidait guère à bien se reposer. Il se laissa aller simplement, essayant de se vider la tête.
OOO
Au manoir, les trois Aurors venaient d'informer le résultat des analyses à Narcissa. Cette dernière était sous le choc. Elle avait porté sa main à sa bouche comme si elle essayait de se retenir de pleurer alors que le thé qui venait d'être apporté par un de ses elfes de maison refroidissait doucement dans sa tasse.
« Vous avez prévenu Lucius ?
- Non pas encore. » Répondit Harry.
- Nous pensons que ça serait mieux que ça soit vous qui lui informiez ces résultats. » Poursuivit Neville.
- Oui, je crois que c'est mieux ainsi, affirma-t-elle
- Souhaitez-vous que je vous accompagne à votre prochaine visite ? » Proposa Théodore.
Pour seule réponse, Narcissa opina de la tête et annonça qu'elle irait voir son mari le lendemain.
Il était déjà seize heures passées et cela faisait vingt minutes qu'ils étaient autour de la table basse du salon. Le silence était devenu pesant depuis cette mauvaise nouvelle. Il se passait tant de choses dans la tête de Narcissa qu'elle ne savait quoi par où commencer. Elle était si déboussolée par cette annonce que même les Aurors pouvaient sentir la grande détresse d'une mère aimant son unique enfant.
« Écoutez, je crois que c'est préférable que Théodore reste avec vous jusqu'à ce soir. » Proposa Harry.
Harry et Théodore croisèrent leurs regards avant que ce dernier acquiesce silencieusement à la demande de son collègue. Bien que Narcissa ait un Auror en protection rapprochée, elle préférait largement la compagnie d'une personne qu'elle connaissait bien. Et de plus, une personne qui pouvait partager son inquiétude. Après tout Théodore était un ami de Draco.
Ce fut sur cette proposition que les deux anciens Gryffondors saluèrent la maîtresse des lieux avant de quitter le manoir dans un transplanage collectif.
OOO
Un bref claquement de porte réveilla en sursaut le jeune homme qui se demandait silencieusement combien de temps il s'était endormi. En effet, un certain temps s'était écoulé depuis la visite de Bryan. Il se redressa convenablement avant d'apercevoir Nylia s'avancer dans sa direction. Il remarqua que cette dernière s'était maquillée avec des couleurs sombres et que ses cheveux étaient attachés en une queue-de-cheval. Son pull fin à manches trois-quarts semblait plus transparent que dans ses souvenirs avant de comprendre qu'elle avait aussi changé de vêtements. Elle avait seulement gardé sa jupe longue et ses chaussures plates. Sans un seul mot, Nylia lança un Doloris au pauvre Malfoy qui lâcha un cri étouffé. Il pensait un instant s'être habitué à ce sort impardonnable mais il s'avérait que celui de son ex était encore plus puissant que les deux autres bourreaux. Après quelques instants de torture, la blonde arrêta le sort et s'avança un peu plus vers Draco. Doucement, la main de Nylia se posa sur le bâillon du prisonnier et le retira de sa bouche. L'ancien Serpentard prit de fortes inspirations et profita de cet instant de répit pour retrouver l'oxygène qui lui manquait.
« Le moment est enfin venu, informa-t-elle d'un ton solennel
- Qu'est-ce que tu vas me faire ?! » S'inquiéta l'ancien Mangemort d'une voix tremblante
À croire que cette brève torture n'était qu'un petit amusement, un simple échauffement pour préparer une suite plus excitante au regard de cette folle. Un sourire perfide à ses lèvres, elle souleva sa baguette dans l'air et lança un petit sort murmuré que Draco n'entendit pas. Il vit la corde se dénouer à ses pieds avant de jeter un regard interrogateur à son ex.
« Je vais enfin pouvoir me venger, déclara-t-elle dans un petit rire, impero ! »
L'aristocrate sentit son corps perdre son contrôle. Il essaya de bouger et comprit à ses jambes paralysées, que Nylia s'amusait à le prendre comme une vulgaire marionnette. Il ne pouvait parler, ni faire quoique ce soit et cela terrifiait le blond.
« On va un peu pimenter les choses... Ça va drôlement te plaire, Dray ! »
Soudainement, Draco ne comprit pas ce qui lui arrivait. Il ressentait une étrange sensation dans son corps et sentit subitement ses jambes s'écarter l'une de l'autre sous le regard observateur de Nylia. Il essaya de lutter contre ce sort impardonnable mais malheureusement pour lui, il ne put que céder aux caprices de la sorcière.
« Impero Conscienta *!
- Qu'est-ce que tu me fais ?! »
Il se rendit compte que sa voix était revenue et qu'il pouvait jouir cet unique droit. Il considéra l'air arrogant de son ex et compris à son sourire que le sort qu'il venait de jeter était tout sauf bien pour lui.
« Vois-tu Dray, j'ai inventé ce sortilège rien que pour toi. Tu dois être reconnaissant !
- Qu'est-ce que c'est ce sort ?
- Je te fais une petite démonstration, tu vas vite comprendre à quoi il sert ! »
Il la vit diriger sa baguette vers son entrejambe et commença à frissonner d'angoisse à l'idée que son ex puisse s'en prendre à son intimité pour déverser sa haine. Il l'entendit répéter le sort avant de l'ouïr chuchoter quelques mots incompréhensibles. Doucement, Draco sentit ses mains liées auprès de son torse, se diriger vers son membre. Il commença à se toucher, impuissant face au regard hautain de son ancienne petite amie et de ce sort qui semblait le rendre plus minable que jamais.
« Non... Je ne veux pas faire ça !
- Alors comment c'est de subir consciemment tous mes impero ? » Ricana-t-elle
Draco comprit le but de ce maléfice. Il permettait à la personne qui recevait le sort de prendre complètement conscience de tout ce qu'elle faisait, ainsi cela imposait à la victime d'implorer celle qui a lancé le sortilège d'arrêter. Nylia voulait l'entendre la supplier de lever le sort. Elle avait fait en sorte d'inventer un sortilège pour satisfaire ses désirs de vengeance. Elle n'était pas une Serdaigle pour rien, songea-t-il.
« Hum... »
Malgré ses deux mains liées, il pouvait prendre son membre au creux de l'une de ses paumes et faire des lents va-et-vient qui attisaient davantage le gonflement de sa verge. Il se dégoûtait de le faire cela devant son ex. Il n'appréciait plus son corps et encore moins les gestes forcés qu'il obligeait à mouvoir. Les visages de Bryan et de Jimmy lui vinrent en mémoire ainsi que la sensation de leurs mains et de leurs sexes sur son corps. Draco se sentait de plus en plus mal et, impuissant, il supportait, dans ses petits gémissements involontaires, ce nouvel affront rabaissant.
Son geste se répéta indéfiniment rendant le jeune homme davantage excité. Malgré sa conscience qui lui disait d'arrêter, son corps semblait, au contraire, apprécié ce petit moment. Sa main était devenue chaude à force de reproduire le même geste. Il sentait son membre se gonfler encore, devenant rigide. Draco n'osa pas croiser le regard de son ex qui l'observait toujours. Nylia s'était appuyé contre un mur, regardant d'un sourire prétentieux. Elle leva sa baguette une nouvelle fois provoquant au captif un autre gémissement.
La main de Draco accéléra le mouvement. Le prisonnier hasarda son regard sur Nylia et comprit à sa baguette encore levée, qu'elle l'avait contraint à doubler la vitesse.
« A-arrête... » Murmura-t-il
Il supportait de moins en moins cette torture érotique et il espérait en finir rapidement. Cependant, il ne souhaitait pas éjaculer et encore moins devant son ex qui semblait prendre un malin plaisir à l'observer se masturber contre son gré.
« Je n'en peux plus... Arrête le sort ! Supplia l'otage d'une voix plaintive
- Non. C'est trop jouissif de te voir si impuissant. Tu luttes misérablement contre tes désirs, Dray.
- Hum... Non, s'il te plaît… »
- C'est si agréable de t'entendre m'implorer, d'autant plus que c'est rare venant de toi, n'est-ce pas Dray ? »
Au fur et à mesure qu'elle parlait, la blonde se retirait du mur et s'avançait jusqu'au captif. Ce dernier avait de nouveau baissé ses yeux dilatés, couvert de honte lorsqu'il sentit ses doigts sur son menton. Nylia le força à relever son visage vers elle et l'obligea à croiser son regard.
Draco grimaça afin d'empêcher un soupir s'échapper de sa bouche devenue sèche. Il se sentit humilié et croiser les yeux marron de son ex, le rendait encore plus déplorable.
« Ne te retiens pas Draco, gémit autant que tu le souhaites, déclara-t-elle en s'approchant son visage du sien.
- N-ne me tou-touche pas... »
Le souffre-douleur retira vivement sa figure de la main de Nylia. Cette dernière rigola doucement et moqueusement tandis que l'héritier détourna son regard sur son intimité. Il voyait sa main rougir par l'effort des répétitions et il semblait gêné par cette proximité qu'il avait soudainement envers son ex.
« Tu es tellement excité que tu as du mal à parler. »
Elle venait de chuchoter à son oreille faisant frissonner de dégoût le jeune homme. Sa bouche pulpeuse mise en valeur par un gloss brillant arborait un sourire sadique et frôlait quasiment l'oreille de Draco qui luttait fougueusement contre le désir de son propre corps en sueur. Une nouvelle fois, un soupir surpassa la barrière de ses lèvres tandis que son visage habituellement pâle devenait peu à peu écarlate. La chaleur avait fini par atteindre le corps de Draco et celui-ci paraissait davantage mal au point vis-à-vis de cette masturbation forcée. Il sentait que d'un instant à l'autre, il allait finir par jouir et c'était ce qu'il craignait le plus. Par ailleurs, la corde qui enserrait ses poignets laissa une trace rouge prouvant le glissement de ses mains en direction de sa verge. À force de les agiter d'un même mouvement cela avait fini par laisser une marque de la corde échauffante sur sa peau pâle.
Alors que Nylia s'était reculée de lui afin de le regarder une fois de plus, le prisonnier essaya tant bien que mal d'arrêter de toutes ses forces son geste répété mais cela le provoquait plus de fatigue et de supplice.
« S'i-il te plaît Nylia... R-romps... Romps le sort... » Implora-t-il entre deux essoufflements
Il n'arrivait pas à la regarder en face. Ses yeux s'étaient naturellement fermés et sa bouche entrouverte ne faisait que bégayer à cause de cette maladroite gêne qu'il acquière à force de se toucher devant son ancienne petite amie et de son corps qui revendiquait de plus en plus le désir. Draco savait ce qu'il allait se passer dans les prochaines secondes qui vont s'écouler et il espérait que son imploration l'aiderait à sortir de cette horrible torture. Son corps ne suivait pas sa raison, il faisait ce qu'il voulait, il agissait selon les caresses et les attouchements forcés par son propriétaire, et il adorait ce que ce dernier lui procurait.
« Je veux te voir jouir Dray. »
Seule cette réponse fit ouvrir les yeux complètement dilatés du captif qui dans un mordillement de lèvre agressif, étouffa un long gémissement. Tandis qu'il la voyait sourire, il se demanda au fond de lui s'il avait vraiment connu cette personne qui le contraint à faire ces choses obscènes, et sans prévenir, son membre fit sortir la semence gardée trop longtemps au chaud.
« AH ! »
Des éclaboussures s'enchaînèrent et se déposèrent en petites tâches visqueuses et blanches sur le torse de Draco ainsi que sur ses mains chaudes. Continuellement, le blond fit des va-et-vient avec sa main sur sa verge en érection dans les jets de sperme qui s'éclatèrent sous le regard triomphant de Nylia. Cette dernière ne ratait aucune miette de la scène qui se déroulait devant elle et semblait prendre un immense plaisir à le voir éjaculer.
Malgré tout le sperme qui sortait, Draco était toujours animé par le sort et cela le donnait une image d'un jeune homme soumis par l'ardeur d'un érotique désir. Seulement, Draco ne voulait en aucun cas donner cette image qui, pour lui, était synonyme de dégradation et d'impureté.
Après quelques minutes, son membre finissait de déverser le sperme qui y égorgeait. Draco avait l'impression que sa verge devenait flasque à force de la remuer. Une nouvelle fois, il tenta d'arrêter sa main, qui tenait encore sa verge, à l'aide de sa force mentale mais il devait s'avouer que cette éjaculation l'avait bien épuisé. N'ayant pas vu pas son ex-copine durant le moment fatidique, il releva ses orbes gris et découvrit avec stupéfaction le regard brûlant de satisfaction.
« C'est bon, tu as eu ce que tu voulais. Maintenant arrête !
- Tu veux que j'arrête ? Mais Dray, on vient seulement de commencer... »
Alors qu'elle parlait d'un air mystérieux, elle s'était dirigée vers la table où la boîte était encore disposée. Elle l'ouvrit rapidement avant de sortir un curieux objet sous les yeux écarquillés de Draco. Ce dernier avait soudainement très peur. Il sentit ses jambes s'écarter davantage et se relever un peu plus vers le plafond. Il comprit que Nylia prenait complètement le contrôle de son corps grâce à des sorts informulés.
« Non... Tu ne vas pas me faire ça, Nylia !
- Et pourquoi pas ? Ricana-t-elle, tu vas voir on va bien s'amuser. »
Elle s'approcha de lui tout en balançant l'objet aux bouts de ses doigts sous les yeux terrifiés du blond avant qu'elle remette d'un geste étrangement délicat le bâillon sur sa bouche. Lentement, elle avança ses lèvres vers l'oreille gauche de son prisonnier et murmura dans un sourire diabolique un « Tu vas adorer, Dray. » avant de caresser sa poitrine musclée avec cet objet long et froid. Nylia s'amusait à le salir avec son propre sperme et descendait le jouet érotique un peu plus vers son membre toujours en alerte et de sa main qui bougeait encore sous le sortilège.
Draco essaya de parler, mais la muselière en cuire étouffa sa parole tandis qu'elle continua son cheminement en le contemplant d'un regard vif. Et sans attendre plus longtemps, Nylia inséra le gadget, qui était un godemichet de taille moyenne, dans l'antre tant convoité.
OOO
*Impero Conscienta : sort inventé pour le bien de la fiction. Je me suis permis de mélanger avec le sort d'impero, le mot « conscienta » qui veut dire conscience en latin.
A la prochaine ! A++
