Bonjour les amis ! :-) Me revoilà avec le 13ème chapitre de cette fiction !
Je remercie Petite-Licorne-Arc-en-Ciel, Brigitte26, LoupSell pour leurs reviews sur mon précédent chapitre, ça fait super plaisir de vous lire ! :-D Je remercie également Psyche, membre du discord "L'Enfer de Dante" dans lequel je participe, d'avoir corriger mon chapitre.
Bienvenue aux nouveaux et nouvelles qui ont ajoutés ma fiction dans leurs follows et/ou favoris ! J'espère vraiment que ma fiction vous plait et n'hésitez pas à partager votre avis en laissant une petite review, je serai enchanté d'échanger avec vous si besoin ;-)
Franchement, ça fait plaisir de voir qu'il y a 70 personnes qui reçoivent une alerte dès que je publie un nouveau chapitre, OLALALA... 70 follows, je trouve ça énorme pour ma fiction XD J'espère vraiment avoir de retours, que cela soit négatif ou positif !
Concernant l'avancé de la fiction, je suis bloquée au chapitre 19 MDR mais je pense finalement que la fiction fera plus de 20 chapitres... Certainement aux alentours de 23 chapitres x)
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture.
Disclaimer : Les personnages et l'univers magique appartiennent à J.K Rowling à part certains personnages OC qui sortent de ma tête.
O/O/O
Chapitre XIII :
À l'alarme de son réveil magique, Théodore ouvrit difficilement ses yeux, encore dans les vapes de son sommeil il avait du mal à sortir de ses songes. D'une main nonchalante, il sortit sa baguette de son oreiller et éteignit le son qui faisait désormais écho dans sa mémoire. Il perçut des mouvements à sa gauche faisant tourner doucement sa tête, toujours à moitié ensommeillé. Il ne comprit pas immédiatement qu'une personne était à ses côtés, toujours endormie. Il détailla le visage de l'incrusteur et petit à petit lorsque l'information arriva à son cerveau, il écarquilla ses yeux bleu de surprise.
« Mais qu'est-ce que t'fous là ! »
Théodore pointa sa baguette dans la direction du barman qui se réveilla tout doucement à son cri. Mais qu'est-ce qu'il foutait là ! Il ne se souvenait pas d'avoir picolé la veille et encore moins avoir ramené Benoît jusque chez lui… Ce n'était pas possible, soit il était encore dans un rêve, soit on l'avait drogué… Peut-être même qu'on lui avait lancé un sortilège d'amnésie ! Mais par Merlin, comment était-il arrivé dans cette situation ? Il avait désormais les genoux sur le matelas, toujours la baguette à la main, observant le jeune homme se réveiller.
« Hum… Théodore… Qu'est-ce qui se passe ? Demanda-t-il innocemment tout en frottant son œil droit.
- Ce qui se passe ? Tu te fous de moi, Grogna-t-il, depuis quand t'es là ? »
Il le voyait se rendormir, aussi vite qu'il s'était réveillé, et soupira grassement en voyant les énormes cernes qui soulignaient ses yeux fermés. Pas question de le laisser s'endormir sans que celui-ci ne lui donne des explications !
« Hé ! Ne te rendors pas ! Benoît ! »
Il finit par baisser sa baguette et secoua violemment le jeune homme qui s'entêtait à rester dans ses songes. Il l'interpella plusieurs fois avant que finalement le cadet se soumette à Théodore qui attendait patiemment une réponse.
« En fait, je suis là…. Depuis cette nuit, tenta-t-il de répondre en évitant d'envenimer la situation.
- Cette nuit ? Comment ça ? T'es …Ne me dis pas que tu es entré par effraction chez moi !
- Euh… Bah, c'est-à-dire… J'ai un peu picolé et je n'ai pas été complètement moi-même… répondit-il, les joues rosées de gêne. »
Théodore ouvrit la bouche pour répliquer mais il fut un instant pensif. En effet, il se demandait comment un barman d'une discothèque gay très connue avait réussi à rentrer chez lui sans que les sorts de protections fassent effet. Avait-il mal mis les sortilèges ? Non… Il avait maintes fois vérifié et il savait très bien qu'ils fonctionnaient… Alors… Il n'y avait qu'une seule solution qui s'imposait à lui : Benoît avait réussi à les contrer et avec brio, vu à quel point il avait mis des couches de protections et les plus complexes. Jamais, personne n'avait encore réussi à les briser.
Sans dire quoi que ce soit, il sortit de sa chambre, vérifiant si ses protections étaient toujours intactes, oubliant qu'il était seulement vêtu d'un jogging et que son invité improvisé profitait pour le mater avec discrétion. Benoît, qui était maintenant plus au moins bien réveillé, suivi le maître des lieux, regardant ce qu'il faisait.
« Incroyable…, murmura-t-il. »
Tous ses sorts étaient là et étaient même plus renforcés grâce à un sort d'amplification. Il n'avait jamais pensé à cela… Et il devina que c'était Benoît qui avait rajouté ce sort à son insu. Il fallait avoir un niveau élevé pour pouvoir lancer ce genre de sorts, ou au moins passer certaines formations professionnelles comme celle pour devenir Auror, garde de corps ou de surcroît survivre à une guerre comme avait connu leur communauté.
« Euh… Je suis désolé… Je ne sais pas ce qui m'a pris de venir dormir cette nuit chez toi, déclara Benoît, tout penaud, le regard vers le sol, je n'ai pas réussi à rentrer chez moi, je… Je crois que je ne le voulais pas, surtout après ce qui s'était passé avec Lucky… »
Théodore l'observa et vit ses mains se rejoindre dans un geste maladroit, contre lui. Il soupira doucement n'ayant subitement aucune envie de hausser la voix. Il songea qu'il devait travailler et qu'il n'avait pas le temps d'entamer une conversation avec le barman. Il remarqua seulement maintenant de sa mauvaise mise et compatit à sa peine d'avoir perdu son animal de compagnie. Après tout, Benoît le considérait bien plus qu'un simple animal, c'était son confident, son ami et ça, il l'avait compris depuis la première fois qu'il avait roupillé dans son minuscule studio quelques semaines plus tôt.
« Disons qu'on est quitte. »
Et sans plus attendre, Théodore partit dans la salle de bains oubliant rapidement la présence de l'incrusteur et se détendit sous l'eau chaude qui jaillissait de sa douche. Quand il en sortit, il sentit une odeur de café lui titiller les narines. Il s'empressa d'aller dans sa cuisine où il découvrit Benoît déposer un café sur la table haute de la cuisine accompagné d'une tranche de beurre.
« Je me suis dit, puisque je suis là, autant de préparer ton petit dej. »
Sans rien dire, Théodore s'installa sur la chaise haute et savoura son café dans un petit gémissement appréciateur. Cela faisait bien longtemps que personne ne s'était occupé de son petit-déjeuner à son réveil. Même si c'était qu'une simple tasse et une tartine, Théodore apprécia le geste, sachant que le jeune homme s'était incrusté chez lui sans lui demander. Il savait bien se pardonner ce petit con. Il songea à nouveau aux nouvelles protections que son invité avait mises en plus lorsqu'il s'était introduit chez lui, titillant encore plus sa curiosité.
« Hé, j'ai vu que tu avais rajouté des sorts à mon appartement…
- Oh, ça… J'ai juste renforcé quelques-unes… Rien de bien méchant, répondit-il gêné
- J'ai l'impression que tu sais plus de choses que tu en as l'air. Tu devais être très fort en sortilèges à Poudlard…
- Euh… Oui, on peut dire ça. »
Théodore ne put s'empêcher de froncer ses sourcils à cette réponse. Il n'aimait pas les réponses vagues et encore moins quand il avait cette mauvaise impression de passer à côté d'une information importante. Il observa sa montre magique et constata qu'il avait un peu de temps avant de partir à son travail. Il en profita pour connaître davantage le jeune homme, sachant que celui-ci savait déjà plus de choses sur lui. Cela le mettait plutôt mal à l'aise de ne rien savoir.
« Pourquoi être devenu barman ? »
Benoît l'observa soudainement dans un petit sourire malicieux.
« On décide de me passer un interrogatoire digne d'un Auror, plaisanta-t-il
- Non…grogna derrière sa tasse, mais tu sais des trucs sur moi, mais je ne sais rien de toi.
- C'est vrai, tu marques un point. Je n'ai pas vraiment choisi de devenir barman et encore moins dans une discothèque gay.
- Tu voulais faire quoi ?
- Eh bien, je ne sais pas trop… Les profs me voyaient avec un avenir ambitieux… Enfin, comme j'avais un QI supérieur à la moyenne, cela paraissait logique que je travaille dans une profession intellectuelle comme médicomage spécialisé ou bien chercheur, ce genre de choses… »
Benoît ne semblait pas se rendre compte qu'il déballait sa vie à Théodore et ce dernier était surpris par son récit. Il se disait bien qu'il avait quelque chose à cacher… Alors comme cela, il était très intelligent. C'est dingue, on dirait plutôt un idiot…
« Enfin bon, j'ai trouvé par hasard le job quand je voulais chercher un studio pas cher, tout ça parce que mes parents n'acceptaient pas mon homosexualité… Déjà sorcier, ils avaient déjà du mal, alors quand ils ont découvert que j'aimais les hommes, ils m'ont jeté à la porte directe.
- Tu es un né-moldu ?! s'étonna Théodore.
- Ouais. »
Soudainement, un silence plana entre les deux hommes, chacun dans leurs pensées respectives. Eh bien, il savait certaines choses sur Benoît ! Maintenant qu'il le disait, il se souvint que, parfois, ses tenues étaient mélangées entre le style moldu et sorcier… Il avait juste pensé que c'était une sorte de nouvelle mode que, bien sûr, lui ne suivait jamais.
« Je crois que j'ai encore trop parlé, dit-il, mal à l'aise. »
Benoît glissa nerveusement une main, dans sa chevelure châtaigne avant de soupirer doucement, le regard déviant sur un point invisible. Cela serait mentir de dire que Benoît allait bien. Théodore le savait et il songeait de plus en plus à faire son enquête pour comprendre comment son petit chien a pu se faire empoissonner. Il aurait aimé que justice soit faite et que Benoît puisse enfin tourner la page. Certes, aux yeux des autres, ce n'était qu'un animal, mais Théodore voyait bien que sa disparition avait beaucoup touché le barman, et quelque part, cette relation d'amitié qu'il entretenait avec son animal l'avait quelque peu affecté aussi. Il termina sa tartine et descendit de sa chaise.
« Bon, je te jette dehors, je dois aller au travail.
- C'est si gentiment proposer de quitter ton appartement si luxueux…
- Mouais… T'inquiètes, tu en auras de la délicatesse avec moi. »
Sans se rendre compte du sous-entendu qu'il venait de bombarder, Théodore vit le regard de Benoît briller, tandis que ce dernier sourit sournoisement avant de le dépasser pour rejoindre la porte d'entrée. Ils quittèrent rapidement, l'un encore fatigué de sa nuit courte, l'autre pensif à cause des récentes découvertes. L'un comme l'autre, parcoururent les couloirs pour quitter le bâtiment.
O/O/O
Draco s'était levé aux alentours de dix heures et se dirigeait vêtu d'un jogging et d'un tee-shirt en soie, vers la cuisine. Il avait entendu Harry partir à son travail une heure plus tôt, et ne voulant pas le croiser, il avait préféré rester au fond de son lit. Il avait très mal dormi, il ne cessait de revoir son viol dans la cave, et le regard fou de son ex ne voulait pas quitter son esprit durant toute la nuit. Il soupira, ne sachant pas quoi faire. Il avait rarement fait la cuisine laissant toujours les elfes de maison faire cette tâche. À cette pensée, il songea à Selfie, son elfe personnel.
« Selfie ? »
Quelques secondes plus tard, l'elfe de maison apparu dans un « ploc » de transplanage et fit une révérence à son maître.
« Maître Draco, que peut faire Selfie pour vous ?
- Ramène-moi un bon café, noir de préférence.
- Oui. Je vous le fais tout de suite. »
Tandis qu'il bifurqua dans le salon, il entendit son elfe disparaître, devinant que celui-ci était parti rejoindre le manoir de sa mère afin de faire un café digne de ce nom. Il savait que Selfie passait ses journées au manoir et qu'il pouvait entendre ses appels sans soucis. Il s'assit sur le canapé, observa le salon, et soupira avant de glisser sa main dans sa chevelure blonde. Il se demandait combien de temps il allait rester ici… Les prisonniers échappés étaient toujours en liberté, bien que Bryan soit enfin derrière les barreaux… Il craignait qu'un inconnu s'infiltre dans l'appartement de Potter et qu'il lui fasse des choses horribles. Il repensa encore aux mains des deux hommes pervers le faisant inconsciemment trembler de peur. Il se recroquevilla au fond du canapé, guettant le moindre bruit suspect. Il était soudainement angoissé.
Brusquement Selfie apparut en face de lui, le faisant sursauter dans un petit cri pas très viril.
« Selfie ne voulait pas vous faire peur. Selfie est désolée. Voici votre café, Maître Draco.
- Je… Je n'ai pas eu peur, OK., nia-t-il, donne-moi ça ! »
Draco arracha presque des mains la tasse fumante avant de demander à son elfe de repartir au manoir. Il but à petites gorgées son café, tout en se détendant doucement. Il devenait paranoïaque, il avait peur de tout, même de son elfe ! Quel idiot il était ! Il devait reprendre contenance… Une nouvelle fois, il observa le salon, songeant dans une grimace que la décoration était loin d'être la meilleure… Décidément, s'il voulait, il referait toutes les pièces. Ce fut sur cette pensée, qu'il décida de visiter les autres pièces qu'il n'avait pas eu le temps de détailler, la tasse toujours entre ses mains. Il passa devant la chambre de Potter et s'arrêta en voyant la porte ouverte qui, d'habitude, était fermée. Il s'avança lentement jusqu'à cette dernière, observa sans oser entrer, la chambre de son hôte. Les souvenirs de la veille lui refirent surface. Il se rappelait l'insupportable bruit des sanglots de Potter, ses larmes qui ne cessaient de rouler sur ses joues, de sa peine. Il ne se pensait pas aussi sensible. Visiblement, voir son ancien ennemi si vulnérable l'avait touché. Il tenta d'effacer le souvenir de sa mémoire mais en vain. Il grogna de mécontentement puis décida de revenir dans le salon en espérant trouver une nouvelle distraction. Il vit la grosse boîte au milieu de la pièce, se doutant bien que c'était une invention moldue. Doucement et curieusement, il s'avança puis déposa sa tasse sur la table basse. Il s'approcha de la chose, se demandant à quoi elle pouvait bien servir. Il songea à Théodore, qu'il pariait que celui-ci saurait utiliser un truc moldu comme cette grosse boîte moche.
O/O/O
Dans les rues moldus de Londres, Théodore observa tout ce qu'il se passait autour de lui. Il était à la fois émerveillé et apeuré des choses moldues dont il ne connaissait pas. Benoît à ses côtés, celui-ci lui expliqua les différents moyens de déplacements comme les automobiles dont Théodore avait une grande méfiance, et le métro dont il avait entendu son bruit infernal sur un pont de rails non loin de lui. Comment Benoît avait pu vivre dans un tel boucan ? Lui, qui adorait le silence, avait déjà un début de migraine face à l'environnement agité. Il découvrit également les poteaux électriques ainsi que les feux tricolores, qui l'intéressaient davantage. Il s'avoua dans son for intérieur que les moldus pouvaient avoir de très bonnes inventions malgré le fait qu'ils n'utilisent pas de magie.
Théodore jeta un regard observateur en direction du plus jeune. Il détailla sa tenue vestimentaire moldue qui lui semblait aller comme un gant : un long manteau beige accompagné d'une écharpe noire et d'un ensemble décontracté : un jean et un pull à col rond. D'une mauvaise foi, il songea qu'il se sentait oppresser dans les siens… Il retint un soupir à ses lèvres, repensant aux événements qui l'avaient mené jusqu'ici.
À la pause du midi, il avait demandé à Harry de le couvrir auprès de leurs supérieurs afin qu'il puisse mener son enquête officieuse concernant le décès du chihuahua. Il avait donc envoyé un hibou à Benoît afin de l'avertir de ses projets pour l'après-midi et de lui demander l'adresse de la supérette où il avait acheté les fameuses croquettes empoissonnées. Cependant, en réponse, Benoît lui avait proposé de passer chez lui afin qu'il puisse s'accoutumer au monde moldu tel que les vêtements, les expressions ainsi que les quelques inventions dont le monde magique n'avait pas connaissance. Naturellement, il avait accepté, conscient de ses lacunes concernant le monde moldu. Il avait donc transplané jusque devant le bâtiment gris où habitait le barman et avait maudit les cinq étages pendant les dix minutes suivantes, durant lequelles il n'avait pas eu le choix de les monter.
Ce fut sur les coups de treize heures qu'il arriva chez Benoît. Ce dernier l'avait accueilli chaleureusement malgré la petite mine fatiguée qui ne semblait pas vouloir le quitter. Rapidement, il lui avait déniché des vêtements moldus dans son mini-dressing puis sans le préparer, Benoît l'avait informé qu'il allait l'accompagner afin de lui montrer où se situait la supérette. Sur le moment, Théodore se demanda si ce n'était pas une mauvaise idée… Après tout, il risquait de croiser le propriétaire du magasin et Merlin il ne savait pas comment Benoît pourrait réagir à sa rencontre. À ce souvenir récent, l'Auror soupira doucement alors qu'il suivit le barman dans les rues de Londres.
« La supérette est là-bas. »
Cent mètres plus tard, ils arrivèrent devant la boutique. Théodore observa un instant la bâtisse puis zieuta le né-moldu. Ce dernier avait le visage fermé, juste son pincement de lèvre discret trahissait ses émotions. Il se reconcentra sur le magasin et s'aperçut que le rideau en fer était toujours baissé. Peut-être que le magasin était fermé au public pendant la pause déjeuner ? Après-tout il n'était pas encore quatorze heures, peut-être que la supérette allait bientôt ouvrir. Il partagea sa pensée :
« C'est bizarre, ça à l'air fermé. »
Les deux hommes s'approchèrent de la supérette et découvrirent un panneau en carton affiché sur le rideau de fer clos : « Fermeture définitive ».
« Je n'y crois pas… Ils sont partis. Ils ont fui lâchement !
- Ils ont dû se douter qu'ils allaient avoir des problèmes s'ils continuaient à vendre des produits défectueux, répondit Théodore. »
Benoît frappa brutalement dans un poing contre le store fermé, ce qui fit sursauter Théodore qui ne s'y attendait pas à cette réaction.
« Merde ! »
Il hésita, un instant, à faire un geste pour le calmer. Cependant, il avisa lorsqu'il l'entendit soupirer grassement tout en caressant ses phalanges endolories. L'Auror comprit qu'il ne pourra pas faire son enquête si sa seule piste de recherche était déjà partie loin d'ici. Malheureusement, il ne pourrait pas questionner les propriétaires de cette supérette, maintenant qu'ils avaient fui ailleurs. Il pouvait voir à travers le rideau de fer que le magasin avait été vidé, afin de laisser aucune trace de leurs marchandises suspectes et d'éventuels indices sur leurs départs précipités.
« Benoît, je sais que c'est compliqué pour toi, mais malheureusement si je n'ai pas d'autres pistes de recherches, je ne pourrai rien faire pour enquêter.
- Ouais, je sais… »
Il resserra son manteau ouvert contre son corps tout en s'éloignant du petit supermarché clos. Théodore le suivit, se demandant où son ami allait. Il s'arrêta un instant sa marche, songeant qu'il venait qualifier Benoît d'ami. Il grimaça subtilement, songeant que ce n'était pas exactement le mot qui correspondait à leur relation. Il sentait que ce n'était pas exactement de l'amitié qu'il y avait entre eux. Théodore était incapable de définir exactement celle qu'il avait avec Benoît. C'était plus au moins une connaissance mais… C'était plus que cela, il le sentait. Déjà, Benoît avait envahi sa vie sans le prévenir, sans son accord. Il n'avait rien demandé, lui…
Théodore soupira doucement face à son propre comportement. Ce n'était pas le moment de s'apitoyer sur son sort. L'Auror reprit sa marche, retrouvant sa place à côté du barman.
« J'me prendrais bien un café pour me détendre, dit Benoît. »
Ils s'étaient arrêtés face à un passage piéton, patientant que le petit bonhomme rouge passe au vert afin qu'ils puissent traverser en toute sécurité.
« Ouais. Bonne idée. Tu connais un endroit sympa ? »
Pour seule réponse, il vit Benoît sourire dans un acquiescement. Les deux hommes reprirent leurs chemins alors que Théodore jeta un mauvais regard vers les nombreuses voitures arrêtées aux feux tricolores, toujours méfiant face à ces étranges créations.
O/O/O
C'était le 1er mars, jour d'anniversaire de Ron. Harry avait réussi à avoir son après-midi de libre, il avait averti le matin même Théodore, qui enquêtait actuellement sur le décès du chihuahua, qu'il devait partir plus tôt. Il était quinze heures, habillé d'une chemise bleu foncé et d'un pantalon noir avec des baskets noires également. Sous le regard de Draco qui, faisait mine de lire un bouquin que sa mère avait apporté le matin même lors d'une rapide visite, Harry s'empressa de se préparer.
« Tu lui as pris quoi comme cadeau, demanda-t-il subitement. »
Le balafré, qui venait de mettre sa veste sur son dos, se tourna vers son nouveau colocataire. Un sourire fier s'installa sur ses lèvres à cette question.
« J'ai acheté des places pour la demi-finale de la coupe du monde de Quidditch ! »
Le blond écarquilla ses yeux face à cette inattendue réponse. Il savait que les places étaient devenues rares et de plus en plus chères. C'était très difficile d'en trouver à l'heure actuelle, puisque la date du match tant attendu s'approchait de plus en plus. C'était exactement dans une semaine. Il n'eut le temps de dire quoi que ce soit, que le son de la cheminée résonna, signe qu'une personne venait d'utiliser le réseau des cheminées pour venir chez Potter.
Hermione Granger apparut dans le salon de son meilleur ami. La brune jeta un regard étonné en direction de Draco, sans doute, ne s'y attendant pas à le voir installer sur le canapé d'Harry. Elle le salua poliment que Draco répondit d'un simple « Bonjour Granger » presque froidement.
« Hermione ? Mais qu'est-ce que tu fais là ?
- Harry, il faut que je te parle. »
Elle jeta un regard discret vers l'ancien Mangemort, faisant comprendre au Survivant qu'elle souhaitait discuter avec lui dans une autre pièce. Harry l'invita à rentrer dans la cuisine, laissant donc le blond seul dans le salon.
« J'allais justement vous rejoindre.
- Harry… Ça ne sera pas possible. »
L'ancien Gryffondor accusa le coup. Il croisa les yeux marron de sa meilleure amie qui avait une mine désolée.
« Oh, je vois.
- Je suis désolée, Harry. J'ai essayé de le raisonner mais il a encore de la rancune contre toi. Il n'a toujours pas digéré le fait que tu aies rompu avec Ginny.
- Qu'est-ce que je dois faire pour qu'il accepte enfin la situation ?
- Simplement, patienter. Tu sais tout comme moi, à quel point Ron peut être borné… Puis, j'imagine que le fait que Ginny soit présente à son anniversaire ait renforcé son idée de ne pas vouloir t'inviter. »
Harry acquiesça simplement. Il pouvait comprendre que cela soit délicat pour Ginny de le voir une deuxième fois en peu de temps… C'était peut-être pour cette raison que Ron ne voulait pas qu'il vienne. Des excuses, toujours et encore à lui trouver des excuses… Harry se sentait tellement pathétique. Voyant qu'Harry resta silencieux et pensif, Hermione s'approcha davantage de son ami et l'enlaça délicatement dans ses bras. Le balafré sursauta à son contact, puis répondit à son étreinte dans un mouvement fraternel.
« Je t'appelle plus tard. » Dit Hermione tout en se retirant de son ami.
Harry acquiesça et vit son amie quitter la cuisine. Il la vit se diriger vers la cheminée lorsque soudain, il se souvint de quelque chose.
« Attends Hermione ! Tiens, donne-lui ça. C'est son cadeau. »
Harry venait de sortir une enveloppe scellée et assez épaisse. La brune la prit puis salua d'un mouvement de tête le blond qui lui répondit de la même manière.
« À bientôt, Harry. »
Le corps féminin d'Hermione disparut aussi vite dans la cheminée et laissa un étrange silence dans l'appartement. Draco qui comprit rapidement que quelque chose clochait, arrêta sa lecture et jeta un œil vers le brun.
« Tu ne devais pas y aller chez Weasley ?
- Changement de plan. »
Harry retira sa veste et la déposa négligemment sur le rebord du fauteuil puis, s'installa lourdement dessus dans un soupir gras. Draco continua de l'observer, curieux par le changement de comportement de son logeur. Harry avait l'air si heureux d'aller à l'anniversaire de son meilleur ami et voilà que d'un seul coup, après le passage d'Hermione Granger, il est devenu morose. Les mots du Survivant confirmèrent son observation inquiétante :
« J'ai bien envie de me bourrer la gueule ce soir. »
Les deux hommes croisèrent leurs regards, complices. Il semblerait que l'un et l'autre étaient d'accord pour passer une soirée à boire sans compter.
O/O/O
Il était seize heures. Benoît et Théodore étaient dans un sympathique restau-bistrot de Londres depuis le début de l'après-midi. Ils étaient au fond du repère, profitant de la chaleur de la salle pour prendre le temps de savourer leurs cafés. Cela permit aux deux hommes de mieux se connaître. Théodore avait beaucoup appris sur Benoît. Il découvrit que le châtain était sous le signe du Lion, qu'il avait grandi dans le quartier d'à côté, dans un pavillon où ses parents habitaient toujours. Il sut également que le plus jeune voulait changer de métier mais qu'il n'avait jamais pris le temps de chercher un emploi qui l'intéressait. Bien qu'il soit très intelligent, Benoît n'a pas pu réaliser d'études supérieures du fait que ses parents l'ont contraint brutalement de prendre son indépendance rapidement à sa majorité. Ce fut naturellement qu'il enchaîna de petits boulots, afin de payer ses loyers, jusqu'à trouver un emploi stable à la discothèque où il travaillait actuellement.
Théodore comprit rapidement que le sujet de la famille était un sujet assez sensible pour le barman et avait fait en sorte de changer de sujet afin d'éviter de revoir son visage mélancolique. Durant la discussion, le sujet de l'orientation sexuelle a été abordé et timidement Théodore avait avoué qu'il n'avait jamais été réellement attiré par un homme avant Neville. À la mention de son ami, l'ancien Serpentard s'était muré dans un silence douloureux.
« Donc, ça veut dire que… Tu es bi ? »
Parti dans ses souvenirs, Théodore reçut comme un électrochoc à la question posée par le né-moldu. Il passa nerveusement sa main dans sa chevelure tout en détournant le regard ailleurs.
« Euh… Peut-être. »
En réalité, il ne savait plus. Il était complètement perdu. Il ne savait pas du tout où il en était dans ses sentiments, surtout depuis le décès de Neville qui avait chamboulé sa vie amoureuse plus qu'il ne le pensait.
« Hum… Ouais tu pourrais plaire à pas mal de gars. » Dit Benoît d'une voix légèrement mielleuse.
Théodore rougit subitement et comprit rapidement que le barman le taquinait gentiment.
« Woua Théodore, tu es trop mignon quand tu rougis !
- A-arrête, ne dis pas ça ! »
Le commentaire du plus jeune boosta le rouge sur les pommettes du brun qui ne savait plus où se mettre. Pour seule réponse, Benoît lui fit un grand sourire sincère qui, bizarrement tordit l'estomac de Théodore. Cependant, Benoît tenta de rassurer le brun sur sa quête d'identité et s'il avait des questionnements il pouvait venir lui en parler sans crainte. Cela réconforta Théodore qui le remercia dans une petite voix, gêné de parler si ouvertement à quelqu'un de ce sujet tabou. Il n'en avait jamais parlé avec ses amis, ne sachant pas comment aborder le sujet avec eux, alors cela le rassura de savoir qu'il pouvait, si besoin, en parler avec Benoît.
O/O/O
Des bouteilles de bière et des whisky-pur-feus, étaient déjà vides et éparpillées ici et là, entourant le canapé et le fauteuil. Il restait quelques-unes non entamées, posées sur la table basse du salon. Le son de la télévision résonna dans la pièce alors que les deux hommes étaient affalés sur le long et unique canapé. Grâce à Harry, il avait découvert ce qu'étaient la télévision et la bière moldue qu'il trouvait plutôt bonne, à son étonnement.
Draco était ahurie par les images qui se défilèrent devant ses yeux gris. Son regard était scotché sur l'écran de ce qu'il avait décidé d'appeler la boîte moldue. Bien qu'il ait ingurgité pas mal d'alcool, il arrivait encore à se concentrer sur ce qu'il l'entourait.
« Ron est un aaaabbrruttiii… »
Il sentit Harry se coller subitement contre son épaule, plus qu'éméché que lui. Il arqua un sourcil face à ce commentaire et songea à l'anniversaire du roux qu'Harry n'avait finalement pas assisté. Lorsque l'alcool avait commencé à dominer leur sens, Harry s'était confié auprès du blond sur les motifs réels du malaise qui régnait entre le rouquin et lui. Draco avait bien compris que quelque chose se tramait entre ces deux-là. Lorsqu'il découvrit que Ron en voulait à son meilleur ami d'avoir quitté sa petite sœur, et de surcroît, pour réaliser un coming out sur son homosexualité, cela l'avait bien étonné. Il n'avait jamais pensé que le grand Survivant du monde magique était en réalité un gay longtemps refoulé. Il sentit la tête du concerné se poser sur son épaule. À ce contact, le corps de l'ancien Serpentard se raidit subitement. Draco avait toujours du mal à supporter le toucher de son entourage.
« Uunn… Un abrrrruuutttiiii… »
Le blond soupira doucement face au comportement de son hébergeur. Il constata qu'Harry songeait encore à son ami et il ne savait pas trop comment le gérer.
« Ouais… Ouais… J'ai compris, Weasley est un abruti.
- Oui… Un abbrrutttiii et- et… un idiiiooottt… »
Draco ne put s'empêcher de sourire moqueusement de la réaction du brun. Décidément, il n'était pas un grand buveur et semblait tenir moins bien l'alcool que lui. Il dévia ses yeux gris sur son colocataire et vit que ses lunettes rondes risquèrent de tomber une minute à l'autre. Elles étaient posées négligemment sur son nez, sans pourtant que le propriétaire des lunettes rondes veuille les remettre droites. Il décida donc de les retirer sous les protestations d'Harry qui tourna davantage sa tête vers le blond, ses mains se serrant dorénavant contre son bras.
« Harry…, l'appela-t-il, la gorge nouée. »
Inconsciemment, son corps réagit à ce nouveau contact et se raidit un peu plus. Draco n'était pas à l'aise. Il avait, néanmoins, réussit à déposer les lunettes sur la table basse tandis qu'Harry oublia ses récentes désapprobations.
« Je crois qu'il est temps pour toi, d'aller te coucher.
- Non… J'suis pas fatigué… »
Il avait l'impression d'entendre un môme râler. Draco se leva avec difficulté, sentant le poids du balafré sur son bras. Il l'aida à se redresser et le sentit tanguer lorsqu'il se maintient sur ses pieds.
« OK… Tu tiens vraiment mal l'alcool, souffla-t-il plus pour lui-même. »
Déjà qu'il avait lui aussi, quelques vertiges, il songea qu'il allait également se reposer une fois qu'il aurait réussi à emmener Harry jusqu'à sa chambre. Il obligea à soulever le bras du balafré afin qu'il le mette sur ses épaules fines. Même si son corps était réticent à ce contact rapproché, Draco réussit à surpasser avec acharnement ses pensées répulsives et songea qu'il n'avait pas d'autre choix que d'accompagner Harry jusqu'à son lit. Ce fut sur cette pensée qu'il commença à se diriger vers la chambre de l'Auror, Harry s'accrochant sur les épaules du blond. Celui-ci fut forcé de le maintenir, sa main serrant son poignet, installé de l'autre côté de sa nuque. Une fois arrivée à destination, la lampe magique s'alluma automatiquement éclairant ainsi la chambre du brun. Il était déjà vingt-trois heures et la nuit était déjà sombre dehors.
« On est presque arrivé… »
Arrivée devant le lit, Draco essaya de mettre l'ivrogne sur le rebord afin qu'il puisse se glisser naturellement sur le matelas. Cependant, Harry perdit l'équilibre et par réflexe serra davantage son bras autour de la nuque de Draco qui suivit, sans pouvoir agir à temps, le mouvement. Durant la chute Draco avait fermé les yeux, trop secoué par la dangereuse proximité qu'il craignait d'avoir avec le brun. Le visage de Bryan apparut soudainement en mémoire.
Non, Harry n'était pas Bryan. Il ne devrait pas comparer ce pervers avec le balafré. Alors qu'il ouvrit les yeux, s'insultant d'avoir songé, une seule seconde, à l'un de ses agresseurs, il se figea en découvrant qu'il était pratiquement allongé sur Harry. Ce dernier ne semblait pas réaliser ce qu'il était en train de se passer. Prestement, son corps se contracta et Draco ne bougea pas, trop pétrifier de peur par les mauvais souvenirs qui refaisaient surface, mélangé à son désarroi de ne pas savoir gérer la situation. Il vit Harry l'observer dans un regard vide avant de sentir ses bras l'encercler. Qu'est-ce qu'il était en train de faire ? Il pouvait sentir son souffle à son oreille, bien que son visage soit légèrement relevé pour éviter le moindre contact avec celui du Survivant.
« Ha-Harry ? s'inquiéta-t-il. »
Draco avait peur. Il n'avait plus confiance aux gestes et aux comportements de qui que soit. Même sa propre mère avait du mal à le prendre dans ses bras, lui l'unique fils dont elle avait toujours rêvé d'avoir. À ce constat, sa mâchoire se serra douloureusement, retenant une envie de pleurer. Le tremblement qu'il sentit en dessous de lui le sortit de sa torpeur, prenant conscience que quelque chose n'allait pas avec Harry. Il comprit en sentant l'humidité contre son haut que le brun sanglotait silencieusement depuis déjà un petit moment. Est-ce qu'il pleurait déjà lorsqu'il l'avait pris dans ses bras ? Ironiquement, lui qui ne voulait pas pleurer pour se sentir plus faible qu'il ne l'était, voilà qu'Harry sanglotait sans pouvoir s'arrêter contre lui. Il ne savait pas vraiment si c'était parce qu'il avait l'alcool triste ou bien simplement parce qu'il avait réellement besoin d'être réconforté.
« Il… Il me manque. »
Draco se détendit peu à peu et essaya de comprendre à qui Harry pouvait faire allusion. Sur le moment, il pensa à Neville, disparu depuis un peu moins de deux semaines. Puis, le nom du rouquin qui était censé être le meilleur ami de son hébergeur, apparut en tête. À moins que ce fût Ron Weasley qu'il parlait ? Après tout, leur amitié semblait être fragilisée et d'après ce qu'il avait compris durant leur conversation de ce soir, il partageait moins en moins de choses ensemble. Où peut-être le fameux « il » était, en réalité, un « ils » au pluriel, ce qui représentait plusieurs personnes… Son corps se décontracta de plus en plus et doucement Draco répondit à l'étreinte imprévue de son colocataire. Il le laissa pleurer contre lui, son visage enfoui dans le creux de son cou. Draco sentit son estomac se tordre : il n'aimait pas voir Harry si vulnérable et si triste. Il ne savait pas pourquoi cela le touchait autant de le voir dans cet état. Sûrement parce qu'il avait, au fond de lui, une certaine admiration à son égard – et que Merlin, il ne l'avouerait jamais.
Il attendit silencieusement que le brun évacue toutes ses émotions à travers ses larmes, puis n'entendant plus les sanglots, il se permit de jeter un œil vers Harry en se redressant légèrement. Il le découvrit endormi, encore les larmes fraîches dessinant sur ses joues rougies. Doucement, il retira les bras du balafré autour de sa nuque puis se releva tout en évitant de le réveiller. Il plaça le pied du pleurnichard qui était resté en dehors du matelas, sur le lit puis observa un instant sa respiration lente et apaisante. Lorsqu'il commença à quitter la chambre, un vertige le succomba, le stoppant rapidement dans sa démarche. Un mal de crâne vint subitement et songea qu'il devait s'allonger au risque de perdre connaissance. Ce fut sur cette pensée que Draco jeta un dernier regard vers le dormeur et de quitter la chambre de ce dernier, d'un pas hésitant.
J'espère vraiment que ce chapitre vous a plu. Hé oui, on en sait un peu plus sur le décès de Lucky, (j'vous jure, j'ai longuement hésité à le faire décéder ce petit bout de chou x= ça me fait trop de peine moi qui adore les animaux mais... il le fallait pour le "bien" de la fiction XD)
Alors, vous en pensez quoi de Benoît xD En vrai, je m'éclate avec ce peronnnage et j'aime bien écrire sa relation avec Théodore XD
Je me permets de relancer ma demande concernant ma recherche de beta pour les chapitres 9 à 12, si quelqu'un est intéressé pour corriger ces chapitres, n'hésitez pas à me faire signe par MP ou review ! :-)
Je vous retrouve la semaine prochaine pour le 14ème chapitre ! D'ici là, je vous souhaite un bon weeek-end, une bonne semaine de taf/cours/confinement. A++
