Note pour Sady : Tes mails me font pareil, ma chérie ! Ce qui me chagrine, quand même, c'est d'attendre la suite de tes fics !°°! Je veux la suite de Réminescences !
Note pour Tiphaine : Tu me l'as assez répété mais je ne m'en lasse jamais ! lol Douce musique à mes oreilles ! C'est mieux que les pilules ! lol Mais cette fic est vraiment si bien que ça ! Elle est quand même inhabituelle dans la présentation du point de vue. Je comprend qu'on puisse être rebuté par cette forme de présentation, surtout que c'est assez morbide…
Haaa… Kruck. Je me demande bien qui ne l'aime pas ? lol
Mais d'abord, c'est nous que Carson verra en premier ! Na ! On passe avant tout le monde ! Et puis, le stock de pilules est pour nous ! Non mais ! lol On est ses patientes préférées !
Note pour Emmatheancient : Trouvé ! Bravo ! Euh… Dois-je vraiment avouer le temps que je mets pour le torturer ? Parce que ça m'embête de dévoiler ce secret… ;)
Note pour Alhenorr : Je t'en remercie ! Cela n'a pas été évident d'en arriver là. Le plus dur c'est de rentrer dans la peau du personnage et ses pensées. Après c'est fou comme le cheminement des pensées devient évident. Mais ça perturbe. C'est assez déstabilisant.
Note de l'auteur : Haaa… Kruck. Je l'aime de plus en plus ce perso ! Finalement j'ai bien fait de faire cette fic. Elle m'a permise de découvrir et de montrer une autre facette de ce personnage. Mais c'est pas facile de se mettre dans la peau d'un perso dans une situation pareille, avec la souffrance des blessures et tout le reste. J'ai bien sentie toute la morbidité de la chose, et la chute. Ça fait quand même un peu peur… Mais ça fascine. Nous, pauvres humains, on est comme des papillons attirés par la lueur d'une bougie. On en vient à se brûler les ailes sur la flamme. Mais, pour l'instant, suite de la torture !
Indications : Les phrases en " italique "indiquent les pensées des personnages. Les phrases en / italique / indiquent une transmission radio reçue. Les phrases en / normal / indiquent une transmission radio envoyée.
- Chapitre 04 -
-ooO-Ooo-
De nouveau cette pièce avec la lampe rouge, la table branlante et cette foutue chaise.
Il ne faisait depuis longtemps plus l'effort d'écouter. Les coups pouvaient pleuvoir, ça lui était complètement indifférent. Il ne ressentait plus la douleur.
Non. En fait, il y était tellement habitué qu'un peu plus ou un peu moins n'y changeait pas grand chose… Son corps lui faisait mal à longueur de temps. C'était continuel. Il n'y avait pas une seule zone de son corps qui ne hurlait "DOULEUR !".
On s'habituait à tout… Même à la douleur. Même aux privations… A tout…
Qu'est-ce que l'instinct de survie ne pouvait pas vous faire faire…
S'il avait pu, s'il avait su comment l'enlever, il l'aurait fait taire. Cet instinct de survie.
Il en avait assez… assez…
Il ferma l'œil. Se plongeant encore dans le souvenir de la danse magique des grains dans cette douce lumière rouge.
Il n'entendait plus rien.
Ne sentait plus rien.
-ooO-Ooo-
" Haaa… Ça fait combien de temps… ? Combien depuis… la dernière fois ? Sais plus… "
Il regarda le plafond de torchis. Les poutres mal équarries accrochaient la lumière dans leurs échardes. Et les toiles d'araignées. Alourdies par la poussière.
" Deux jours ? Trois ? Cinq ? … Sans importance… "
Son regard dériva vers le sol. Cherchant, malgré sa volonté, une zone précise. Là. A côté de lui. A même pas trente centimètres. Proche, mais si loin pourtant… L'endroit où le sol avait durci. Et séché. De la taille d'une petite flaque. Une flaque d'eau.
C'était… Nez-Cassé ! Oui. Nez-Cassé. C'était lui qui avait laissé tomber lentement, goutte à goutte, le contenu de la dernière tasse d'eau qu'il avait pu voir. Il revoyait encore son sourire cruel et sadique. Il revoyait la chute des gouttelettes transparentes. Il avait été comme hypnotisé. Fasciné.
Et morbide. Parce qu'il savait très bien que c'était la dernière fois qu'on lui apporterait quoi que ce soit. Il voyait le dernier espoir de survie s'écouler doucement, avec une lenteur infinie.
Et ça le soulageait.
Infiniment.
La dernière corde avait été tranchée. Plus rien ne pouvait le retenir.
Tout espoir illusoire auquel il aurait pu se raccrocher malgré tout était mort. Définitivement. Même si son corps se rebellait quand même, il n'y avait plus rien à espérer vainement. Son esprit le savait parfaitement. Mais ce maudit instinct de survie n'en faisait qu'à sa tête. C'était indépendant de sa volonté propre. Chaque fibre de son être hurlait, chaque cellule… Tout, tout hurlait la même supplique à son esprit meurtri et las, si las… La même complainte : "Vivre !".
Lui… Tout ce qu'il voulait en était tout le contraire. L'opposé manifeste.
Qui du corps ou de l'esprit serait le gagnant ?
Cela n'avait finalement plus d'importance… Aucune.
-ooO-Ooo-
- A suivre… -
