Note pour Tiphaine : Tant mieux que t'adore. J'aurais pas continué sinon… lol
Note pour Sady : Merci ma chérie ! C'est le plus beau des compliments.
Note pour Rieval : C'est gentil, ça ! Je suis arrivée à quelque chose au moins… lol
Note pour Emmatheancient : Cette dualité me tenait à cœur. Je voulais bien montrer combien c'est dur de faire abstraction de son corps. Mais je ne crois pas écrire si bien que ça ! Cependant, c'est gentil de dire ça. Mais j'ai de gros progrès à faire…
Note pour Alhenorr : Glauque… Oui. C'est bien le terme. C'est pas une partie de l'âme humaine qu'on voudrait connaître de soi… Allez ! Tu vas être contente alors avec ce chapitre !
Note de l'auteur : C'est un peu court…
Désolée du retard ! Pour les explications : Cf. la note d'Explorer15. Faut dire aussi que je déprimais un peu… Plus goût à rien… Il fallait que je me change les idées et que je prenne un peu du large…
Indications : Les phrases en " italique "indiquent les pensées des personnages. Les phrases en / italique / indiquent une transmission radio reçue. Les phrases en / normal / indiquent une transmission radio envoyée.
- Chapitre 06 -
-ooO-Ooo-
Retour de la lumière.
Mais cette fois, c'étaient des lampes à petits faisceaux. Elles balayaient la cellule et finirent par se fixer sur lui. Il cligna de l'œil gauche, aveuglé.
" Qu'est-ce que c'est encore… ? "
Un vague visage rouge lui apparut, éclairé par le faisceau que cet homme tenait en main. Il avait le visage avec des plaques plus ou moins sombres qui faisaient comme des tâches et des volutes. C'était vraiment bizarre. Par moment, les tâches semblaient se fondre entre elles pour donner un fondu qui lui donnait la nausée. Il détourna le regard du visage pour regarder plus bas. Il distingua des habits qu'il finit par identifier comme militaires. D'ailleurs, après avoir forcé sa vue défaillante, le reste de son équipement le proclamait.
Cet homme lui parla.
Il ne put que cligner de l'œil. Il n'y comprenait rien.
Et s'en fichait…
Totalement.
Il ferma la paupière et essaya de se rendormir. Il avait la tête lourde depuis plusieurs jours, semaines ou mois…
Bref. Ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient. Cela ne le concernait pas.
Qu'ils le laissent…
Manque de pot, cet homme s'énerva et vint s'accroupir auprès de lui, lui débitant encore ses propos incompréhensibles. Cette cacophonie lui pesait. Ne pouvait-on le laisser en paix !
Une main lui secoua légèrement l'épaule gauche. Il se crispa et émit un râle de douleur. Finalement, une douleur pouvait toujours être intense. Cela faisait peut-être bien plusieurs jours qu'il n'avait pas eu d'interrogatoires. Son corps n'était plus qu'habitué qu'à la douleur provoquée par ses blessures.
La main se retira aussitôt. Mais la douleur irradiait toujours.
Râler avait déclenché une quinte de toux. Avec tout ce qui comportait avec : des déchirements atroces dans sa poitrine, qui lui coupaient définitivement le souffle. Il se recroquevilla comme il put sur le côté. Dépensant ses dernières maigres forces. En crachant encore ce liquide sombre. Noir.
La crise s'atténua au bout d'une éternité !
Ça le laissa complètement épuisé. Au bord de l'inconscience.
Son corps était trop affaibli par les blessures, les privations et l'infection.
Il se força à respirer par petits coups, malgré sa conscience qui semblait le lâcher. Sa vue était toujours aussi trouble. Et sa gorge l'irritait tellement qu'elle était sèche et avait été malmenée par les toux sporadiques.
La main vint tâter son front. Elle était tellement froide que cela lui fit du bien, malgré la migraine.
Il entendit vaguement un juron de colère. Et des ordres lancés sèchement.
Les sons venaient et repartaient sans arrêt. Tantôt clairs, tantôt confus, cotonneux, étouffés.
D'autres mains vinrent palper son corps malmené, provoquant autant de douleurs à répétition. Il essaya de se dégager, mais son dos refusa toutes sollicitations. Ses cris de douleur furent bloqués par une main ferme sur sa bouche.
La douleur aiguë d'une piqûre.
Il avait l'impression qu'on lui enfonçait une aiguille chauffée à blanc ! C'était tout simplement atroce !
La sensation d'un froid qui s'engouffrait dans ses veines. Irradiant dans tout son corps sa froideur.
L'engourdissement salvateur de ses perceptions. Une à une.
Il cligna de son œil encore valide, étonné. Plus de douleur.
Sa vue se troubla définitivement. Il ferma sa paupière, heureux de pouvoir enfin sombrer dans le néant.
Puis son esprit plongea de plus en plus vite dans le noir. Chutant sans fin.
Avant de sombrer dans le réconfort de l'inconscience bénie.
Avec un peu de chance…
Il ne se réveillerait pas…
-ooO-Ooo-
- A suivre… -
