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Nous concluons cette deuxième partie par ce triste interlude... :o


Interlude :

De mauvais augure


« J'ai appris pourquoi je ne devrais pas m'attacher à qui ce que ce soit. »


La base lunaire proche de Zaadja reçut un ordre d'évacuation immédiate. Les intrus s'étaient enfuis et avaient disparu dans l'hyperespace, alors le commandement estimait que la sécurité de la base était compromise.

Les équipements indispensables furent prestement remballés, et hommes comme matériels s'entassèrent dans les transports en toute hâte.

Trois heures après la détection de l'intrusion, la base était désertée – et personne n'avait eu le temps de remarquer le bloc de carbonite caché entre les caisses de marchandises.

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~oOo~

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Cognus aurait cru que rentrer sur Ciutric dans le halo de la réussite de sa mission lui laisserait une meilleure sensation.

En réalité, elle craignait la réaction de Zannah face à l'absence de Sirannon Omek.

Elle se présenta solennellement devant la Dame Noire, et alors qu'elle se mettait à genoux devant elle en lui présentant la mallette si durement arrachée, elle sentit la confusion de la Sith dominante.

- Maîtresse, voici l'objet que vous convoitiez, lâcha Cognus d'un ton volontairement neutre. Il se trouve dans cette mallette.

- Excellent travail, mon Apprentie, la gratifia Zannah d'un ton sec. Puis-je savoir pourquoi tu reviens seule ?

Cognus se crispa. La réponse n'allait pas être du goût de son interlocutrice...

- Malgré tous mes efforts, nous nous sommes retrouvés dans une situation qui m'a privée de l'opportunité d'extraire votre fille de la base. Les événements se sont enchaînés si rapidement qu'elle est restée dans le hangar, toujours prisonnière de la carbonite.

L'explosion de colère ne vint pas. La salve de Foudre Sith non plus. Cognus releva lentement la tête pour découvrir que Zannah avait détourné le regard, et fixait désormais la fenêtre d'une façon vague.

L'Iktotchi attendit un moment dans le silence qui s'étirait, puis décida de poser la mallette au sol et de se retirer pour laisser son intimité à la Dame Noire endeuillée. Celle-ci ne sembla même pas remarquer ses mouvements, ni son départ.


Une Chronique égarée est disponible dans le recueil dédié pour accompagner cet interlude, c'est la n°47 !