Note pour Tiphaine : Oui. J'ai bien entendu ton cri. J'en ai encore les oreilles qui tintent ! lol Si tu le dis… Moi, j'ai toujours l'impression que cela pourrait être mieux… Mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. L'inexpérience de l'écrivain débutante, je suppose.
Note pour Sady : Tant mieux si j'ai pu t'aider ! C'est vrai que je le martyrise bien, mon Kruck…
Note pour Emmatheancient : C'est gentil !
Note pour Rieval : Merci. La phrase est intentionnelle. Et c'est bien ce que pense Kruck. Tu expliques bien la situation. On parle souvent du sommeil comme de la "petite mort". Dans la mythologie grecque, c'est la petite sœur de la Mort. Cette logique s'appliquait bien ici… Tant mieux si ça plaît ! Je fais quelques heureuses. lol
Note pour Alhenorr : Finie la torture en détention. Bonjour la "torture" en hôpital. lol Ouaip ! Dur le réveil. Dur. Dans ces cas-là, on préférerait ne pas se réveiller. Mais bon, le monde nous rattrape toujours…
Note de l'auteur : Merci de me suivre ! Kruck, enfin sauvé par un commando… Mais qui a dit qu'il voulait être sauvé ?
Là, la première phase du rétablissement : l'hôpital. Enfin… rétablissement , c'est vite dit aussi… Mon côté sadique peut-être…
C'est encore court… Peut pas faire autrement. Désolée.
Indications : Les phrases en " italique "indiquent les pensées des personnages. Les phrases en / italique / indiquent une transmission radio reçue. Les phrases en / normal / indiquent une transmission radio envoyée.
- Chapitre 07 -
-ooO-Ooo-
Bip ! Bip ! Bip !
Quel bruit strident !
Et obsédant !
Ça l'agaçait.
Ne pouvait-on pas le laisser tranquille ! Jusqu'aux sons qui l'agressaient ! Il voulait juste se laisser aller. Complètement. Définitivement. Etait-ce trop demander !
C'était son seul et unique souhait… La seule chose qu'il désirait. On pouvait bien au moins lui accorder ça, non !
Les bruits redoublèrent de plus belle. Les bips s'affolaient de plus en plus. Et une cacophonie de bruits de toutes sortes vinrent agresser ses tympans. Il entendit le bruissement sec de draps froissés, de vêtements. Le chuintement de sandales sur un sol lisse.
Les odeurs écœurantes des antiseptiques, de l'ammoniac.
Et ces mains. Ces mains qui le palpaient.
S'il avait pu, ils les auraient envoyé valdinguer ailleurs ! Mais il était trop faible. Il se sentait prisonnier de son propre corps.
Ce corps qui avait gagné. En fin de compte…
C'était vraiment injuste.
Injuste.
Injuste…
Il sombra à nouveau.
-ooO-Ooo-
Retour de ces maudits bips !
Ils lui vrillaient franchement les oreilles !
Il finit par ouvrir les paupières.
Surprise ! Il se rendit compte qu'il pouvait à nouveau voir de l'œil droit.
" Où suis-je ? "
Les sensations et impressions revinrent. Il eut sa réponse.
" Dans un hôpital ? Je suis dans un hôpital ! "
Un visage féminin se pencha au-dessus de lui. Elle avait une blouse blanche et une coiffe blanche aussi.
Une infirmière donc. Il était bien dans un hôpital.
Elle lui débita des mots sans sens. Avec un sourire.
Elle finit par s'étonner de son manque de réactions. Ses yeux dévièrent des siens, cherchant quelque chose d'inaccessible à son regard à lui. Elle recommença à nouveau sans inciter aucunes manifestations d'aucunes sortes de sa part. Elle finit par soupirer et s'en alla.
Il se dit qu'il pouvait être enfin tranquille.
Raté !
Un homme en blouse blanche avec un drôle de cordon autour du cou s'avança avec elle.
Un docteur. Un médecin. Son esprit lui souffla la réponse. Et le cordon était un stéthoscope.
Il lui débita lui aussi un chapelet de mots incompréhensibles.
Kruck commençait à en avoir plus que marre… Qu'est-ce qu'ils avaient tous à lui asséner leurs charabia ? Ça n'en finirait donc jamais !
Le docteur finit par hocher de la tête avec un soupire. Il griffonna quelque chose sur une plaquette avant de partir. L'infirmière sur les talons.
Bizarre.
" Oh ! Et puis, zut ! "
Il s'en fichait. Ils pouvaient bien faire ce qu'ils leur chantaient…
Lui.
Lui, il voulait tout simplement dormir.
Dormir… et ne plus se réveiller.
Plus jamais.
Jamais.
-ooO-Ooo-
- A suivre… -
