Note pour Tiphaine : Ben non. Je suis pas gentille avec lui. Mais il est d'autant plus craquant comme ça… On devine à peine les persos que je préfère moi… lol Tu peux toujours essayer… LOL Faut trouver d'abord une Porte. A quand tu la déniches, celle en France ? Pour le reste, je crois qu'une "personne" ne le verra pas de cet avis… lol
Si tu le dis… Oh beta lectrice !
Et moi aussi, je t'adore, ma puce ! Bisous ! Bisous ! Bisous !
Note pour Sady : Je vais finir par user le mot "merci" moi… lol Une amie comme toi, c'est rare ! Rien que le fait que tu le proposes, c'est une bouffée de joie pour moi ! Gros bisous ma chérie ! Je t'adore !
Note pour Emmatheancient : Si seulement… Si seulement… Haaa… ! Ce serait bien, non ?
Note de l'auteur : Désolée ! J'avais oublié de le publier celui-là ! (Gênée.) Il a trouvé le moyen de se planquer ! Arg ! Comment un fichier peut arriver à se planquer, hein ? Ça me dépasse… (Soupire.) Bref !
Changement de décor radical ! lol
Indications : Les phrases en " italique "indiquent les pensées des personnages. Les phrases en / italique / indiquent une transmission radio reçue. Les phrases en / normal / indiquent une transmission radio envoyée.
- Chapitre 08 -
-ooO-Ooo-
« Kruck ! Grouilles-toi ! Le chef va nous passer un savon ! » le héla Fletch à l'entrée du dortoir.
« Ouais ! Ouais ! J'arrive ! » cria Kruck alors qu'il se bataillait avec son ceinturon qui faisait des siennes. « Il faudra que je le répare comme il faut celui-là ! Ça commence à m'énerver à force de se coincer ! Saloperie ! »
Il réussit enfin à le boucler convenablement. Il vérifia son Beretta avant de le ranger dans le holster de cuisse. Il attrapa sa veste qu'il enfila sommairement avant de prendre son P-90 et de passer la bandoulière en travers de ses épaules. Il se munit de plusieurs recharges supplémentaires pour les deux qu'il rangea dans les pochettes de son ceinturon qu'il avait aménagé. Il s'empara de son sac à dos et fila vers la sortie en finissant de le placer sur son dos.
« Dépêchons ! » insista le Soldat Fletch en se mettant pratiquement à courir dans les couloirs de la base. « Sinon on est bons pour un sermon du Lieutenant ! Tu sais comme il peut être à cheval sur la ponctualité ! »
« Oui ! Ça, je sais ! » souffla Kruck en finissant de remonter la fermeture de sa veste et en lissant le tout. « Sa phrase préférée n'est-elle pas : « Si vous avez un chrono, c'est bien pour quelque chose ! » Nan ? » Il finit en vérifiant son P-90. Même s'il savait pertinemment que ses armes étaient parfaitement opérationnelles.
Fletch pouffa en imaginant le Lieutenant Gret la sortir avec son air excédé.
Ils accélérèrent. Il n'avaient plus que cinq minutes à peine pour rallier la salle d'embarquement via l'ascenseur. S'il n'y avait pas du monde… Là, ils seraient bons pour une bonne semonce.
Coup de chance ! L'ascenseur n'était pas pris d'assaut. Et, oh joie céleste , personne ne demanda à monter. Ils purent ainsi rejoindre leur destination sans encombre. Et dans les temps !
Le Lieutenant les toisa du regard, dubitatif avant de consulter son chrono. Il grimaça.
« Raté pour la semonce ! » pensa Kruck avec morgue.
Avec Fletch, ils échangèrent un regard de connivence et se placèrent pour le départ.
-ooO-Ooo-
« Culey ! Fletch ! Sécurisez-moi la zone ! Kruck et moi, on va fouiller les environs. » ordonna Gret.
Les Soldats Culey et Fletch obéirent scrupuleusement aux ordres de leur chef d'équipe. Ils s'éloignèrent de la zone de la Porte pour se mettre en faction derrière des abris possibles en cas d'attaques. Et Dieu savait que leur équipe en avait subi ! SG 20 avait tout eu. Des Jaffas aux populations hostiles… Un peu de tout quoi… La routine. Toutes les équipes du SGC subissaient régulièrement ce baptême du feu continuel. Bien que cela se soit bien calmé depuis l'épisode Anubis question attaques jaffas…
Mais une chose dérangeait continuellement Kruck : explorer des zones sans informations au préalables. Cela lui rappelait trop de mauvais souvenirs… Maintenant il réussissait le plus souvent à les bloquer avant de se retrouver figé. Et ce n'avait pas été grâce aux médecins ! Ni aux psys !
« Rhaaa ! Si je les tenais, là… ! » pesta intérieurement Kruck en balayant la zone du regard en avançant.
Il se remémora le début, difficile, pour déjà prendre conscience de son état, et essayer de sortir de son enfermement.
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Début du flash-back
Il ne comprenait rien à se qu'ils lui débitaient. Médecins, infirmières, militaires… Tous. Ils lui parlaient une langue inconnue de lui.
Pourtant… Il commençait à se poser des questions… Ne pouvant en finir une bonne fois pour toutes - ils le surveillaient de près après quelques épisodes fâcheux-, il ne pouvait que réfléchir à sa situation.
Et le déclic avait eu lieu.
Il s'était contemplé, détaché de lui-même, froidement. C'était comme s'il était son propre juge impartial, tout en se regardant. Sans pitié.
Le constat l'avait révolté. Profondément. Il avait été écœuré de lui-même. De se voir aussi… pathétique !
Il avait ainsi fini par sortir de son apathie morbide.
Il savait pertinemment que ce n'était pas normal qu'il soit ainsi.
Mais il n'y pouvait rien pour l'instant. Il n'arrivait plus à parler à voix haute.
Sa voix était confinée en lui. Dans sa tête.
Il était emmuré.
Non. Ce n'était pas ça. Il n'était pas honnête avec lui-même…
Il s'était emmuré. Tout seul. Sciemment.
C'était pour protéger son être. Il s'était déconnecté l'esprit de tout. Pour rester lui-même.
Il avait recroquevillé son moi en boule. Erigé des barrières autour. Etouffé ses perceptions conscientes du monde.
Mais il y avait laissé des lambeaux de son être, malgré tout… On ne pouvait se sortir indemne de ça. Ce n'était pas possible. Il serait devenu fou sinon. Il en était certain à présent. Même si tout était confus et vague dans son esprit sur cette période, il en était assuré. Il avait frôlé la folie de près. C'était une certitude pour lui. Viscérale.
Pourtant… Il avait beau ouvrir la bouche et forcer ses cordes vocales à fonctionner, rien ne sortait. Rien. Aucuns sons. Il n'arrivait même pas à grogner. Même les sons les plus animaux de l'homme ne voulaient sortir.
Il ne pouvait donc leur parler dans sa langue. Et il n'en connaissait aucune autre.
De toute façon, c'était risible. Il ne pouvait parler.
Ils lui avaient fait des examens de la gorge en voyant qu'il faisait des efforts pour enfin communiquer.
Ils avaient tapoté les radiographies devant ses yeux et mis en vis-à-vis d'autres, normales, en se montrant eux-mêmes. Apparemment, ce n'était pas physique. Ça… il l'avait très bien compris.
Cela venait uniquement de lui.
-oooo-
Une psy avait eu une illumination. Elle lui avait apporté un bloc-notes et un stylo. Il l'avait regardé avec une lueur d'espoir dans le regard.
Il s'était aussitôt mis à griffonner son nom et qu'il ne pouvait pas parler.
Elle avait lu ses notes à côté de lui et avait poussé une exclamation de joie.
Elle comprenait ce qu'il écrivait.
Cependant… il ne comprenait toujours pas un traître mot de ce qu'elle lui disait ! Il secoua la tête négativement pour le lui faire savoir. Elle avait fait une moue déçue avant de réfléchir. Finalement, elle se saisit de son propre stylo et écrivit en-dessous de ses mots : « Je suis le Dr Jane Bertley. Votre psychiatre. On va essayer de résoudre votre problème ensemble. Commencez par m'écrire ce dont vous vous rappelez. Parlez-moi de vous. »
Après lecture, il rit intérieurement.
« Parler de moi ! Parler de moi ! Elle rigole ! »
Mais en la regardant, elle avait l'air plus que sérieux.
Il s'exécuta. De toutes façons, il n'avait rien à y perdre, alors… autant le faire.
Fin du flash-back
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- A suivre… -
