Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JKR ou à Polaris, sauf la traduction
Petite intro de Polaris que je traduis aussi :
Je sais ce que vous pensez, une autre histoire basée sur celle de Severitus ! J'aurai bien mis un sommaire, mais en lisant les lignes à chaque fois, je remarque que je suis seulement celle sur le fait que Severus est le père de Harry, donc j'ai décidé de ne pas la qualifier comme étant une réponse de Severitus, même ci elle est dans le même genre.
J'ai commencé à écrire cette fiction il y a un petit bout de temps, avant que le cinquième tome ne sorte, donc il n'y aura pas de révélations du dernier livre.
Un autre avertissement, Snape va être OOC, d'autres personnages aussi sans doute. Si vous n'aimez pas ça, ne lisez pas, mais ne vous plaignez pas, vous avez été avertis.
Je pense que c'est tout, j'espère que vous aimerez.
Polaris
Gardien des secrets------
Chapitre 1 : Découverte d'un vieux journal
------
Eté entre la première année et la seconde année, avant la première apparition de Dobby.
Harry grogna alors qu'il montait lentement les escaliers. Après un tout petit déjeuner, Tante Pétunia lui avait ordonné de nettoyer le grenier, ce qui n'avait pas été fait depuis des années. Harry redoutait ce travail puisqu'il savait que la grande pièce était emplie d'énormes cartons lourds, la plupart comblés par les vieilles affaires de Dudley. Cela serait l'enfer de tout faire cela en une journée, mais il savait que s'il ne réussissait pas, Oncle Vernon serait furieux et il n'aurait alors probablement rien à manger. Ce n'est pas qu'il avait habituellement beaucoup de nourriture, mais c'était mieux que rien. Arrivant finalement devant la petite porte menant à la plus grande partie de la maison, le garçon aux cheveux noirs soupira et escalada les minuscules marches. Comme il l'avait craint, la grande pièce était pleine de boîtes, qui avaient simplement été jetées au sol, et étaient maintenant recouverts d'une épaisse couche de poussière. Mettant de côté ses outils de nettoyage, la première chose qu'il fit, fut de se diriger vers l'une des petites fenêtres et de l'ouvrir entièrement. Il ne pouvait pas commencer à bouger les objets si poussiéreux sans une ventilation adéquate. Une fois que l'air dans le grenier fut rafraîchi, il commença à retirer le plus gros de la poussière. Cela lui prit pratiquement deux heures avant que la pièce ne soit suffisamment nettoyée et qu'il ose enfin déplacer les grandes boîtes. Même là, il passa plusieurs minutes à tousser, essayant de respirer l'oxygène à la place de la poussière. Il était pratiquement midi lorsque Harry fit une pause et alla à la cuisine pour prendre son maigre déjeuner qui consistait en un sandwich avec du fromage et d'une demi pomme. Il était assis sur le sol du grenier, en train de boire de l'eau qu'il avait monté avec lui, lorsqu'une petite boîte attira son attention. Différemment des autres, celle-là était faite de bois et sa taille était beaucoup plus petite. L'objet qui avait éveillé sa curiosité était une boîte qui était à moitié cachée sous les grosses. Il semblerait que quelqu'un ait essayé de la cacher. Se renfrognant, Harry ne put s'empêcher de se lever et d'aller la prendre. Elle semblait étrange, comme si elle n'avait aucune place dans le grenier plein de poussière. Voyant qu'il y avait une sorte d'écriture sur le dessus, il prit avec prudence l'un de ses chiffons et retira la poussière. Il fit pratiquement tombé la boîte de surprise. Là, écrit innocemment sur l'ouverture, se trouvait le nom de sa mère. Avec des mains tremblantes, il les approcha afin d'ouvrir la boîte, mais s'arrêta alors. Ses mains étaient extrêmement sales et il ne savait pas ce qu'il allait trouver à l'intérieur. Soupirant, il abaissa la boîte, n'ayant d'autres solutions. Il devrait attendre d'avoir fini le nettoyage. Avec des mains tremblantes, il posa la boîte en bois sur le sol près de la porte et retourna travailler, allant plus vite qu'il ne l'avait fait auparavant, sa curiosité le faisant accélérer. Il fut surpris lorsqu'il entendit la porte principale s'ouvrir alors qu'il mettait le dernier carton en place. Il semblait qu'il avait fini juste à temps puisqu'il pouvait entendre Oncle Vernon parler avec Tante Pétunia en bas des escaliers.
Descendant avec la boîte en bois dissimulé sous les plis de son tee-shirt, il hocha la tête vers Oncle Vernon qui ne fit que grogner en réponse.
« Terminé gamin ? »
Harry s'arrêta et acquiesça légèrement. « Oui Oncle Vernon. »
L'énorme homme se renfrogna avec dégoût. « Vas te nettoyer, je ne vais pas te laisser salir la maison entière. »
Harry acquiesça à nouveau et se rendit dans sa chambre, où il cacha la boîte sous son lit et alla immédiatement à la salle de bain pour prendre une rapide douche. Une fois qu'il fut habillé avec des vêtements propres, il descendit afin de préparer le souper pour ses relatifs.
Ce ne fut pas avant d'avoir nettoyé la cuisine qu'il fut autorisé à aller dans sa chambre, avec un ordre express d'y rester afin de ne pas ennuyer la famille. Harry le fit avec bonheur, il n'avait pas le désir de rester en bas. De plus, sa curiosité avait finalement réussi à l'envahir complètement et il désirait ardemment ouvrir la boîte de sa mère. Il se força à enfiler son pyjama et laissa sortir Hedwige de sa cage avant de s'installer confortablement sur son lit. Il ouvrit la boîte. La première chose qu'il vit fut une pile de photos. Souriant légèrement, il les sortit de la boîte afin de pouvoir les regarder correctement. Son sourire devint un renfrognement lorsqu'il vit sa mère se tenant à côté d'un jeune homme qui n'était pas son père. L'homme lui était légèrement familier, mais il n'arrivait pas à placer le visage pâle, les cheveux noirs et les yeux qui brillaient de bonheur. L'homme avait un petit sourire sur ses fines lèvres, regardant avec amusement sa compagne. Lentement, Harry regarda les photos suivantes. L'homme se tenait à nouveau là, étreignant sa mère. Il ne comprenait pas. Sa mère et l'étranger semblaient être très proches, ils semblaient pratiquement être…
Non, cela ne se pouvait pas, sa mère était amoureuse de son père, ils étaient probablement de très bons amis, tout simplement, rien de plus. Il s'était pratiquement convaincu lorsque la photo suivante détruisit cette pensée. Des amis ne se tenaient pas comme ça, des amis ne s'embrassaient pas comme ça, des amis ne s'embrassaient pas comme ça en portant des robes de mariage. Avec des mains tremblantes, il passa la photo et toutes les couleurs disparurent de son visage. Là, écrit avec une petite écriture se trouvait : « Severus Snape et Lily Evans-Snape durant leur mariage. »
La photo tomba de ses doigts paralysés. Cela ne se pouvait pas, cela devait être un cauchemar, une erreur, quelque chose… mais il savait que cela ne l'était pas, la photo ne mentait pas, sa mère avait été pendant un temps mariée à son Maître de Potions. Celui qui le détestait de toute son âme, celui qui avait transformé sa vie en enfer à chaque chance qu'il avait eue. Essayant de se calmer, il ramassa les photos qui étaient tombées sur ses genoux et reporta son attention sur les objets qui se trouvaient dans la boîte. Il y avait une petite boîte à bijoux noire, un petit livre et ce qui ressemblait à une pile de lettres. Mordant sa lèvre inférieure, les mains de Harry prirent le livre et l'ouvrirent. Clignant des yeux, il vit que le livre semblait être un journal, un journal qui appartenait à sa mère décédée. Le refermant, il mordit plus fortement sa lèvre. Devait-il le lire ? Est-ce qu'il avait le droit de lire quelque chose d'aussi personnel que ça ? Il ne pouvait pas décider. Ce n'était pas que sa mère aurait eu un problème avec ça, puisqu'elle était morte, mais d'un autre côté, devait-il s'introduire dans sa vie privée comme ça ? Puisqu'il ne semblait pas être capable de se décider, il prit les lettres. Jetant un coup d'œil à la première, il remarqua que c'était écrit par le gribouillage familier que son Maître de Potions utilisait. Rapidement, il les reposa à nouveau. S'il ne pouvait pas se décider à lire le journal de sa mère, il n'allait sûrement pas lire quelque chose d'aussi personnel que les lettres que l'homme avait envoyées à sa mère. Essayant d'oublier ses pensées confuses, il se tourna vers la dernière chose qui comblait la boîte. Ouvrant la petite chose noire, il ne put s'empêcher de crier de surprise. Reposant là, dans la boîte de velours, se trouvait une petite chaîne avec un serpent argenté. Le serpent semblait incroyablement réel, les petites écailles étincelant sous la lumière faible de sa chambre. Avec des doigts tremblants, il caressa le dessus de la tête du serpent et regarda avec fascination alors qu'il commençait à briller faiblement d'une lumière argentée. Son tremblement se réduisit immédiatement et il commença à se sentir plus en sécurité et plus protéger que durant toute sa vie. Il ne savait pas pourquoi, mais quelque chose le poussa à prendre le pendentif et passer la chaîne autour de son cou. Celle-ci se raccourcit immédiatement alors que le pendentif reposait confortablement sur ses clavicules. Harry resta immobile un long moment, appréciant le réconfort que le pendentif lui apportait. Il ne s'était jamais senti comme ça et il devait admettre qu'il était un peu effrayé. Pourquoi un simple pendentif le ferait se sentir comme ça ? D'un autre côté, il devait prendre en compte qu'il était probablement magique, donc cela ne devrait pas être une surprise. Ses yeux se tournèrent à nouveau vers le livre. Devait-il le lire ? Il avait tant de questions et il ne savait vraiment pas vers qui se tourner. Dumbledore ? Le vieil homme avait probablement de meilleures choses à faire et il avait refusé de répondre à ses questions à la fin de l'année dernière, donc il n'allait sûrement pas y répondre maintenant. McGonagall ? Il ne se sentait pas assez bien avec elle pour lui poser des questions si personnelles. En plus, il ne savait pas si le professeur avait connu ses parents en dehors des cours. Les Dursley ? Ils auraient probablement une attaque rien que s'il mentionnait le nom de sa mère, il ne voulait vraiment pas être enfermé dans sa chambre pendant le reste de l'été. Snape ? Cette pensée était pire que celle des Dursley, l'homme lui donnerait un aller-retour vers l 'enfer pour avoir glissé son nez dans les affaires de l'autre homme, spécialement puisqu'il semblait être une grande partie du problème. Hagrid peut-être… mais non, cela semblait être un secret et tout le monde savait que le grand homme ne pouvait pas garder un secret, même pour sauver sa vie. Il n'y avait pas vraiment de choix. Il pouvait soit oublié ça ou lire le journal.
Cinq minutes plus tard, Harry s'installa confortablement sur ses oreillers, le petit livre entre ses mains. Il était prêt à faire face à tout ce qu'il était sur le point de lire… enfin, il espérait qu'il l'était.
A suivre…Et voilà… Que dire… Review, review review ^_^
